Chapter 38 :: Dis-lui adieux

Published: 02-01-08 - Last update: 02-01-08

Comments: Voilà le dernier chapitre de ma fic Remember me ! j'espère qu'il vous plaira ! Je dis au passage adieu à la publication sur HFC, je laisse la place aux nouveaux auteurs. Cependant je n'arrêterai pas d'écrire sur CH, je ne publierai simplement plus sur HFC. Si vous voulez lire mes autres fics où d'autres auteurs je vous invite à venir faire un tour sur mon site http://www.lendaydestiny.org/~fictions ! je vous dis à bientôt sur mon site ^^ ! et bonne lecture n'oubliez pas le petit commentaire pour me dire ce que vous en pensez ^^ !

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Nicolas et Haruka entrèrent dans le café quelques minutes plus tard.  

- Bonjour tout le monde ! fit Nicolas.  

- Bonjour, murmura Haruka.  

Comme chaque année, c’était difficile pour elle le 26 mars. Cela avait beau être son anniversaire et celui de son père, il fallait faire aussi face au fait qu’il s’agissait du jour ou sa mère était décédée.  

Inévitablement aussi, les gens lui souhaitaient un bon anniversaire et les amis de ses parents étaient bien les seuls à ne pas faire de trop grandes manifestations.  

Ils s’installèrent au fond de la salle loin des regards indiscrets dos à l’entrée.  

- Que voulez-vous manger et boire ? demanda Miki.  

- Deux grosses parts de gâteaux au chocolat, fit Nico sans demander son avis à son amie et deux verres de jus de litchis. C’est pas tout les jours qu’Haruka a 18 ans.  

- Nico !  

- Que nenni déclara le jeune homme. Je reviens. Falcon, je compte sur toi pour l’empêcher de sortir du café.  

Sans demandé son reste, il demanda :  

- Ma sœur est rentrée ?  

- Oui.  

- Je monte la voir.  

- Mais…  

Nicolas avisa de la présence de son ami dans le café, il se calma et inspira profondément. La dernière chose qu’il voulait c’était une confrontation avec sa sœur et son meilleur ami, à cet instant précis il avait besoin de toute autre chose.  

Il monta donc les escaliers sans discrétion aucune et frappa à la porte et n’entra que quand on lui autorisa.  

Sa petite sœur avait presque quinze ans donc il ne fallait pas jouer avec son intimité. Même si cette dernière avait lieu avec son meilleur ami.  

- Bonjour Bryan bonjour Katy.  

- Salut, grommela l’adolescente.  

- Salut, fit Bryan en allant à la rencontre de son meilleur ami. Quoi de neuf ?  

- J’ai besoin de l’aide de ma petite sœur.  

- Tu veux que je sorte ? proposa Bryan.  

- Non non, inutile.  

Il s’approcha de sa sœur et lui murmura quelques petits mots. Dans un grand soupire de fatalisme d’exaspération à moitié feinte, après tout son grand dadais de frère avait interrompue une intéressante partie de félicitation et de rhétorique sur l’osculation. Elle faillit pouffer mais ne put s’empêcher de rougir légèrement. Si son frère s’en rendit compte il n’en montra rien. Visiblement il souhaitait faire la paix.  

Elle saisit son ordinateur portable, l’alluma, brancha la clé usb de son frère, brancha de l’autre côté son propre lecteur mp3 que son cher frère souhaite lui emprunter.  

Elle lui donna des piles neuves, un embout avec deux entrées pour deux casques.  

- Merci Katy.  

Il l’embrassa sur la joue avant qu’elle râle et leur dit :  

- A ce soir !  

Il descendit et trouva sa fiancée assise les bras croisés signe d’une bouderie digne d’une enfant de cinq ans. Cependant Nicolas se promit de faire comme si de rien n’était.  

Il s’assit à côté d’elle et découpa un bout de part de gâteau planta une fourchette dedans. Et déclara :  

- Ouvre la bouche Haru.  

- Non.  

- Arrête de bouder, on dirait un bébé.  

Piquée à vif elle se tourna vers lui en fronçant les yeux. Nicolas ne put s’empêcher de sourire.  

- Arrête de te moquer de moi, tu veux ! grommela la jeune femme.  

- Je ne me moque pas de toi mon cœur.  

- C’est ça et tu souris pourquoi alors ?  

- Et comment peux-tu le savoir ?  

- Je le sens, de plus tu es à deux doigts d’éclater de rire.  

- Si tu te conduisais en adulte peut-être que j’en aurais un peu moins envie.  

Elle lui donna un coup dans le ventre, mais les abdominaux aidant, Nico ne sentit rien et lui dit :  

- Tu l’ouvres cette bouche ?  

La jeune femme grommela contre l’autoritarisme stupide des hommes et s’exécuta.  

- Bien, il y a du progrès tu es digne de passer en CP.  

Haruka ouvrit à peine la bouche qu’il lui enfourna une nouvelle bouchée. Elle faillit s’étouffer.  

Nicolas lui tendit un verre de jus de litchi.  

- Merci.  

Elle lui récupéra la fourchette décidée à se nourrir par elle-même.  

Nicolas ne put s’empêcher de sourire, d’un geste tendre il remit derrière son oreille ses cheveux. Sa main s’égara sur sa joue et traça un cercle sur le lobe de son oreille. Il la vit arrêter de manger, se concentrant sur ses doigts. Tout en continuant ses douces caresses, il glissa dans la main de la jeune femme un camée au bout d’une chaîne en or.  

- Que… ?  

La jeune femme toucha le bijou et quand elle identifia le dessin en relief du camée elle retint son souffle. Il s’agissait du portrait d’une femme et à s’y méprendre surtout pour elle qui était très sensible au touché, elle murmura :  

- Elle ressemble à maman…  

- Je sais, je l’ai choisi il y a longtemps de ça, lors d’un séjour à Naples en Italie. Je me suis dis que cela ferait un super cadeau d’anniversaire, quand je te retrouverai alors je l’ai pris.  

Au mot anniversaire la jeune femme elle le reposa sur la table, comme s’il l’avait brûlé.  

- Il suffit Haruka ! murmura le jeune homme d’une voix à la foi douce et autoritaire. Il est terrible que ta mère soit morte le jour de ton anniversaire, ce n’est pas facile à porter, je sais. mais tu dois arrêter de vouloir passer ton anniversaire de la sorte.  

- Je ne veux pas…  

- Pense à Tomas, il ne comprend pas pourquoi tu réagis bizarrement quand il t’offre un cadeau. Et ton père, tes amis et moi voulons t’offrir des cadeaux à ton anniversaire.  

- …  

- j’ai quelque chose à te faire écouter mon amour, il est temps que tu laisses ton cœur se libérer.  

Il alluma son lecteur mp3, brancha les deux écouteurs. D’un geste souple il installa la jeune femme sur ses genoux de façon à ce qu’elle entour son cou de ses bras. Il lui mit les écouteurs. Enfin la musique commença.  

Elle est mon âme, elle est mon cœur,  

Elle est ma flamme, mon bonheur,  

C'est celle qui m'a donné la vie,  

Elle fait partie de moi.  

Haruka ferma les yeux et se laissa bercer par la chanson.  

Elle est mon sang, elle est mes yeux,  

Elle est mon ange le plus précieux,  

C'est celle qui m'a donné la vie,  

Elle fait partie de moi.  

« Maman… »  

Elle est tout ce que j'ai de plus cher au monde,  

Ma raison d'être, ma raison de vivre,  

Près d'elle je serai jusqu'à la dernière seconde,  

C'est elle que j'aime, elle est ma vie.  

« J’aurais aimé resté ce jour-là près de toi, mais tu n’as pas voulu que je te vois mourir. La mort était pour moi une notion si abstraite, on est sensé mourir quand on est très vieux pas quand on est maman, surtout quand on est ma maman ! »  

Elle est mon ombre, elle est ma voie,  

Elle est mon or, elle est ma voix,  

C'est elle qui m'a donné la vie,  

Elle fait partie de moi.  

Haruka se resserra contre Nicolas.  

Elle est ma chance, elle est mon souffle,  

Mon existence et plus que tout,  

C'est elle qui m'a donné la vie,  

Elle fait partie de moi.  

« C’est grâce à toi, si j’ai eu Miro, tu t’es battue pour que j’apprenne à me débrouiller par moi-même, tu t’es investie pour que je puisse continuer le théâtre »  

Elle est tout ce que j'ai de plus cher au monde,  

Ma raison d'être, ma raison de vivre,  

Près d'elle je serai jusqu'à la dernière seconde,  

C'est elle que j'aime, elle est ma vie.  

« Je sais bien qu’il faut que je te laisse partir et que j’avance mais c’est si dur et tu me manques tant…»  

Elle est mon âme, elle est mon cœur,  

Elle est ma flamme, mon bonheur,  

C'est celle qui m'a donné la vie  

Elle fait partie de moi.  

« Cela me rappelle les paroles de la chanson que tu m’avais envoyé sachant que tu allais mourir, ‘donnez lui la passion’ tu m’invitait à suivre mes aspirations : le théâtre. Sache maman que je continuerai l’association pour toi, car c’est toi qui l’a créée pour moi »  

Elle est mon sang, elle est mes yeux,  

Elle est mon ange le plus précieux,  

C'est celle qui m'a donné la vie,  

Elle fait partie de moi  

Elle fait partie de moi  

Elle fait partie de moi  

Elle fait partie de moi  

Elle fait partie de moi  

Elle fait partie de moi  

« Quoi qu’il arrive, tu seras toujours en moi, mais papa et Nico ont raison, la vie continue et je dois fêter mon anniversaire pour toi parce que c’est ce que tu voudrais toi aussi »  

T'es toute ma vie,  

Je t'aime à l'infini maman.  

(NDA : « Elle » de : Melissa)  

« C’est tellement vrai, sans toi je ne serais pas là où je suis, et je serais restée effrayée par les ténèbres tu t’es toujours battue pour moi, je t’aime ».  

Haru enleva les écouteurs et murmura à Nicolas :  

- merci.  

Il la serra encore quelques minutes et tendrement à l’aide d’un mouchoir il lui essuya les yeux.  

- Viens on va faire un tour. Tu as besoin de prendre l’air.  

La jeune femme hocha la tête.  

Une demi-heure plus tard Nicolas et Haruka étaient devant la tombe de l’oncle et de la mère d’Haruka. Un bouquet d’œillets blancs posé sur la tombe de sa mère, elle se laissa serrer dans les bras de Nicolas. (ils avaient laissé Yatsuu au café).  

Haruka demeura silencieuse quelques secondes silencieuse et murmura enfin :  

- Adieu maman.  

Le jeune homme la serra encore un peu plus fort dans ses bras et murmura :  

- Tu ne seras jamais seule Haru, jamais plus je ne te laisserai. Je t’aime tu sais.  

- Moi aussi, répondit-elle dans un murmure.  

Nicolas qui tenait le camée. Il souleva les cheveux de la jeune femme et lui passa autour du cou. La jeune femme se raidie une seconde, puis finit par dire :  

- Il est très beau merci.  

Un sourire rassuré effleura les lèvres du jeune homme tandis qu’il tourna dans ses bras la jeune femme et déposa un baiser au début doux qui se fit plus passionné. Il se serait poursuivi, si un raclement de gorge ne se s’était pas fait entendre.  

Les deux jeunes gens se retournèrent vers la source, et là, ils découvrirent toute leur famille d’amis réunis avec chacun un bouquet pour le déposer sur la tombe de Kaori.  

Ryo déclara :  

- Elle a accepté ton cadeau ?  

Haruka et Nicolas hochèrent la tête ensemble. Un sourire épanouit fleurit sur la bouche du nettoyeur, ravi. Il s’approcha et prit sa fille dans ses bras.  

- Je suis fier de toi ma chérie.  

* * * * * *  

En rentrant à l’appartement, Ryo tint à l’accompagner au quatrième étage et ouvrit une porte.  

- Voici tes cadeaux mon printemps (haru : printemps) !  

- Mes cadeaux ? répéta la jeune femme perplexe.  

Haruka ouvrit le premier paquet.  

Nicolas regardait la scène avec des yeux exorbités. Ryo lui désinvolte haussa les épaules et déclara sûr de lui :  

- Bah oui tu comprends un cadeau pour chaque anniversaire… et tu as 18 ans.  

- Mais papa, tu m’as offert un hochet !  

- Bah oui tu croyais quand même pas que j’allais réussir à trouver 18 cadeaux pour tes 18 ans. Et puis plus vous êtes grands plus les cadeaux sont petits et plus les cadeaux sont petits plus ils sont chers !  

Haruka tomba à la renverse avec Nicolas.  

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