Chapter 18 :: Séparation

Published: 21-11-06 - Last update: 21-11-06

Comments: Voilà, le chapitre 18 par lequel commence la deuxième partie de ma fic :). Vous allez avoir une série de quelques chapitres, consacrés à Katy, quatre ans à passé depuis le spectacle de l'association des flandres, ou en sont nos protagonistes ? Ces chapitres sont dédiés à Eden, qui adore Katy et Bryan (moi aussi d'ailleurs), ne vous inquiétez pas, l'histoire continue pour autant :) Je remercie mes reviewers : Saintoise, Nakite, Eden, Sabi et Shan In XYZ pour leurs réviews ! J'espère que vous apprécierez lire ces chapitres, autant que j'ai eu à les écrire ! Bonne lecture et à la semaine prochaine !

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Une jeune fille de presque quatorze ans était assise à une table du café Cat’s Eyes, le nez plongé dans le théorème de Pythagore, les sourcils froncés ses cheveux lisses mi-long sur son visage et un béret sur la tête. Un jeune homme assis à côté d’elle, essayait de lui expliquer la simplicité de la chose.  

- Simple… grommela-t-elle, simple ! dépend pour qui !  

- Allons Katy mets un peu de bonne volonté ! si non ce soir pendant la séance de Kiné tu vas encore être toute crispée.  

Elle s’adossa au dossier du banc et croisa les bras en faisant une moue boudeuse.  

- Bon si j’ai bien compris on s’occupera des maths tout à l’heure fit le garçon amusé par sa tête. Que penses-tu d’une petite balade pour dérouiller tes jambes qui à force de rester là vont se fossiliser !  

- C’est vrai ! tu m’emmènes me balader Bryan ! fit-elle tout à coup très intéressée par son interlocuteur.  

- Je vois que cette fois-ci j’ai acquis toute ton intention. Bon on va faire une balade mais tout à l’heure je t’aiderai à comprendre le fonctionnement de ton cours.  

- Pff, rabat-joie ! pourquoi faire des maths ça sert pas à grand chose…  

Le jeune homme eut une lueur dans le regard, il trouverait bien le moyen de l’intéresser à ses cours de maths.  

- On va à la fête foraine ?  

- C’est vrai ?  

- Oui.  

- Super ! – l’adolescente se tourna vers le bar et demanda – Oncle Falcon je peux y aller ?  

- Tes devoirs ?  

- Je les finirai tout à l’heure promis !  

- …  

- s’il te plait mon oncle adoré !  

Le résultat fut efficace, il vira au rouge brique et fuma tout en grommelant un « d’accord ».  

Elle récupéra ses béquille qui étaient posé sur le sol et sans l’aide de quiconque elle se redressa, d’abord un peu tanguant elle réussit à trouver son équilibre et doucement elle avança les deux béquilles et avança précautionneusement une jambe puis l’autre.  

A chaque fois qu’elle utilisait ses béquilles, Bryan et Falcon l’observaient avec attention, la mise en route était toujours un peu délicate. Et demandait une volonté extraordinaire à l’adolescente. Elle ne marcherait jamais comme tout le monde, mais le simple fait d’être debout après deux ans de corsé, était bien peu comparé au fait de pouvoir voir les gens en face. Depuis les abdominaux aidant, elle avait pu l’enlever. De plus les coups de béquilles dissuadaient facilement les enquiquineurs.  

- Je t’ouvre la porte !  

- Merci ! à tout à l’heure !  

- Amusez-vous bien les enfants ! fit Miki en descendant les escaliers qui menaient à la partie habitable.  

Elle fixa son mari toujours aussi rouge que quelques minutes auparavant et lui demanda :  

- Tu as cédé parce qu’elle t’a appelé « mon oncle adoré » ?  

Il hocha la tête affligé.  

- De toute façon j’aurai dis oui ! grommela-t-il.  

- Mais malgré la gêne que ça t’occasionne, tu aimes bien quand elle t’appelle « Oncle Falcon » ou « Mon oncle adoré » fit-elle amusée – mais tu sais si elle ne le fait pas plus souvent c’est pour ne pas te gêner.  

- Ça me gêne pas ! fit-il en se tournant de dos.  

Taquine sa femme passa un doigt sur sa colonne vertébrale ce qui eu raison de lui et il devint rouge écrevisse et la fumée sortit de ses oreilles.  

Dans le parc, Bryan et Katy avançaient tranquillement. Le jeune homme observait la façon de se déplacer de sa jeune amie et lui dit :  

- Tu as plus de mal avec ta jambe gauche qu’avec la droite non ?  

- Oui… j’ai plus de mal à la commander.  

- Hum, alors j’intensifierai le travail sur celle-là ce soir… c’est sûrement dû au fait que c’est pas ton pied d’appel, du coup, tu l’utilises moins spontanément.  

Elle lui adressa un petit sourire de remerciement. Et continua à avancer faisant bien attention ou elle posait ses béquilles. Arrivés au parc d’attraction, un sourire d’émerveillement s’étendit sur ses lèvres.  

- Que veux tu faire de beau ? demanda le jeune homme.  

Elle fit une acrobatie pour mettre ensemble ses béquilles sans tomber, Bryan posa d’ailleurs un bras autour de ses hanches pour s’en assurer et elle lui indiqua la grande roue.  

- Tu veux vraiment faire ça ?  

- Oui je veux être au-dessus de tout !  

- Ok… allons y !  

Il sourit face à son enthousiasme.  

« Elle est vraiment mignonne » songea-t-il.  

Ensuite ils allèrent ensemble jouer au jeux de lancé d’anneaux. Parce que Bryan la serrait à la taille lui assurant un équilibre l’adolescente put jouer comme n’importe qui. Mais très vite la réalité reprit le dessus, dès qu’il la lâcha et l’aida à reprendre les béquilles en mains. Cependant, cela n’entacha en rien sa bonne humeur.  

Ensuite ils allèrent s’asseoir sur le banc après que Katy ait faillit tomber en butant contre une racine. Bryan mit un genou à terre et lui massa les mollets pour les décrisper.  

- ça va mieux ?  

- oui merci.  

Il se releva et lui dit :  

- C’est normal.  

Au moment ou il allait se rasseoir une jeune femme vint s’agripper à son bras.  

- Alors c’est cette gamine avec qui tu me trompes tous les jours ? fit-elle sur un air taquin.  

Katy qui riait précédemment eut son visage fermé quand à Bryan il dit :  

- Qu’est ce que tu racontes Hotaru. Je te présente Katy, ma protégée.  

Cette dernière eut du mal à offrir un sourire à Bryan. Le jeune homme rencontra le regard indifférent de l’adolescente et soupira de soulagement. Jusqu’à présent il l’avait toujours préservée de ses petites-amies.  

- Tu viens avec nous Bryan ? – puis se tournant vers Katy – Evidemment tu peux venir si tu veux…  

- Non merci fit l’adolescente. J’ai des devoirs à finir.  

Elle se releva tant bien que mal, et remercia intérieurement Bryan de lui avoir fait un massage.  

- Dis Bryan fit Hotaru. Tu me consacres la soirée.  

- Non je ne…  

- Allons s’il te plait fit-elle en se pendant à son bras.  

Il ferma les yeux et se tourna vers Katy qui le regardait perplexe.  

- Katy ça te dérange si…  

- Non ! ça ne me dérange pas fit-elle cassante malgré elle. Je peux m’en passer. Bonne soirée.  

Ignorant le regard de mépris des amis de Bryan vis à vis des béquilles, elle prit en direction de sa sortie elle jeta la fin de sa barbe à papa à la poubelle et droite comme I aussi noblement qu’elle put elle disparut de le vue.  

Bryan resta silencieux.  

- Allez viens Bryan ! faudra bien qu’elle se débrouille toute seule un jour non ? fit un de ses copains. La reconnaissance et l’amitié doivent savoir s’arrêter à un moment donné…  

Le jeune homme foudroya du regard son pote et lui dit :  

- Si tu penses ça, tu ferais mieux de changer de vocation. Aider les gens c’est notre filière fit-il sèchement.  

Au moment ou il allait essayer de rattraper Katy, dix minutes s’étaient écoulées. Il reçut un SMS, marqué « rentrée ». Rien d’autres, ce simple mot.  

Dans sa chambre Katy était assise sur son lit et dit doucement :  

- ça fait presque quatre ans qu’il me fait les massages matin et soir, c’est normal… qu’il en ait marre fit-elle les larmes aux yeux. Je suis plus que contraignante.  

Elle sécha ses larmes et mit en route la musique. Ces morceaux de pianos que son frère jouait lui remontait le moral grâce à eux. Contrairement à Haruka qui était la petite amie de son frère, elle trouvait qu’écouter les morceaux lui faisait du bien. Haruka, elle, évitait tout ce qui était en contact avec Nico, ce n’était pas qu’elle ne l’aimait pas mais que c’était encore trop douloureux.  

Un sourire apparut sur le visage de l’adolescente en se souvenant des grands yeux de son neveux Tom qui étaient remplis de la même tendresse et malice de son frère.  

Katy s’entendait très bien avec Haruka malgré leur quatre ans de différences et aussi très bien avec Tom dont elle aimait bien s’occuper le mercredi après-midi.  

Elle en était là de ses réflexions quand on frappa à la porte. Elle espéra un instant que ce fut Bryan mais c’était que Miki. Sa mère adoptive, même si elle ne l’avait jamais appelée comme ça, elle préférait l’appeler « tante Miki » comme le faisait Haruka et Tom. Dès le début Miki et Falcon lui avaient dit qu’elle pouvait les appeler comme elle voulait. Et si la barmaid avait été blessé qu’elle ne l’appelle que Tante Miki elle avait été amusée par l’explication de Katy à ce choix. En effet cette dernière ne s’imaginait pas appeler Falcon « papa », déjà que quand elle l’appelle « oncle Falcon ou mon oncle », il se mettait à rougir intensément elle préférait ne pas imaginer sa réaction si elle l’appelait « papa ».  

De plus l’adolescente préférait garder ses mots là pour ses vrais parents même si elle ne s’en souvenait pas.  

- Katy ?  

- Oui ?  

- Quelque chose ne va pas ?  

- Bof.  

Miki s’avança et s’assit sur le bord du lit. Elle lui caressa les cheveux dans un geste tendre.  

- Qu’est ce qu’il y a ?  

- Rien.  

- Allons je vois bien que tu ne vas pas bien… c’est Bryan ?  

Elle hocha la tête.  

- Il a fait une bêtise ?  

- Non… je… j’ai rencontré sa petite amie… fit-elle simplement.  

- Je vois. Il ne t’avais pas dit qu’il en avait une ?  

- Non, mais je le savais… mais entre le savoir et le constater…  

- Ma chérie… peut-être a-t-il besoin de temps ?  

- Ce n’est pas grave, lâcha l’adolescente. Je vais passer à autre chose, il me faut juste quelque jours.  

- Bien sûr ma chérie… cela peut que te faire du bien.  

- Je vais appeler le centre de rééducation qu’ils m’envoient un kiné le matin et le soir… fit l’adolescente.  

- Tu es sûre ?  

- Je « dérange » Bryan et puis c’est normal ça fait presque quatre ans qu’il a commencé ses massages c’est normal qu’il en ait marre d’être là 7h du matin et de passer à 21h pour m’en faire…  

- Allons il ne s’est pas plains…  

- Sa copine si… je les appellerai demain, pour demain matin je m’en passerai je vais envoyer un sms à Bryan pour le prévenir qu’il n’a pas a venir.  

- Oh ma chérie, c’est peut être draconien vous ne sortiez pas ensemble…  

La jeune fille se tourna sur le côté et la barmaid ne put que sortir…  

L’adolescente s’endormit en pleure. Et se réveilla le lendemain matin quand Bryan entra dans sa chambre. Elle lui lança un :  

- Qu’est ce que tu fais là ?  

- Je suis venu pour te faire ton massage…  

- J’en ai pas besoin va-t’en !  

- Katy… tu as besoin de massage fit-il doucement.  

- VA-T’EN !!!!  

Miki arriva et posa une main ferme sur le bras du jeune homme pour l’entraîner en dehors de la chambre de la jeune fille.  

Bryan, le visage fermé, était accoudé au bar en train de tourner sa cuillère dans le café froid. Il n’avait pourtant rien fait de mal, pourquoi avait-elle réagi aussi sèchement ?  

- Je n’ai rien fais qui puisse la blesser…  

- Tu crois ? demanda Miki.  

- Elle devait bien savoir que j’avais des petites-amies non ?  

- Oui le savoir c’est une chose mais être confronté à cette réalité sont deux choses totalement différentes.  

- Je ne peux pas vivre en Hermite juste pour lui faire plaisir, marmonna-t-il.  

- Ne t’inquiète pas ça lui passera.  

- En plus elle a besoin de ses massages.  

- Ne t’inquiète pas pour ça, hier elle a dit qu’elle appellerait pour qu’on vienne lui en faire matin et soir.  

- Mais enfin je peux très bien lui faire…  

- Je sais. Mais elle ne veut plus être un poids pour toi.  

- Elle n’est pas un poids.  

- A mon avis ton amie a dû lui faire comprendre l’inverse….  

Bryan ferma les yeux et repassa la scène de la veille. Le fait qu’Hotaru ait fait son cinéma devant Katy n’était sans doute pas anodin effectivement. Ainsi elle lui signalait fermement la gêne qu’elle était pour leur couple.  

La veille il avait été à deux doigts d’aller faire son massage malgré tout à Katy, mais sa petite-amie avait proposé d’aller au restaurant et de profiter d’une soirée en amoureux. Il avait cédé.  

- Que faire ?  

- Laisser du temps au temps. Et peut-être que tu devrais un peu moins venir au café.  

- Quoi ? fit-il surpris, puis il réfléchit – je suppose que c’est à faire effectivement. Je repasserai jeudi prochain en soirée.  

- Bien, d’ici là elle sera sûrement mieux.  

Il sortit la tête basse du café.  

- Le pauvre fit la jeune femme. Il ne voulait pas la blesser.  

- Oui…  

Katy ne sortit pas de sa chambre de la journée sauf aux heures de repas. Ses jambes étaient un peu raide mais elle tint le coup. Le dimanche elle fit ses devoirs pour s’avancer elle réussi à s’occuper de tout ceux qui étaient prévus à l’avance. Elle apprit ses leçons, s’entraîna à l’écriture des kanji et parce qu’il fallait qu’elle le fasse, elle se massa les jambes essayant de les dynamiser. Elle se força aussi à utiliser les béquilles et à aller se promener à l’extérieur. Mais son oncle tint à venir avec elle, il la devinait plus aussi à l’aise sur ses jambes que quelques jours auparavant.  

Le lundi les cours lui permirent de se changer les idées, elle expliqua vaguement à Vanessa et Haruka ce qui s’était passé et Haruka et elle durent empêcher la cousine de Bryan d’aller lui remettre les idées en place, cette interlude la fit rire. Et la journée se passa sans trop de problème.  

Le soir, le kiné vint lui faire des massages, mais Katy n’aima pas quand elle sentit ses mains sur elle, elle savait qu’elle avait besoin de massage. La journée elle avait faillit tomber à plusieurs reprises à cause de sa jambe gauche. Aussi se laissa-t-elle faire, bon gré mal gré.  

Le kiné eut un geste inconscient qui déplut à Katy résultat elle demanda à Miki d’assister aux séances des jours suivants et bien que surprise la barmaid y assista.  

Le mercredi après-midi au centre de rééducation on la disputa car elle avait régressé en autonomie, elle eut une pâle grimace en guise de réponse et à deux doigts d’éclater en sanglots.  

Le jeudi matin le kiné revint et elle lui dit de masser avec un peu plus d’énergie en faisant bien travailler les muscles. L’homme s’exécuta en maugréant qu’elle avait qu’à se le faire toute seule.  

Le soir quand elle rencontra en entrant Bryan alors qu’elle avait du mal à faire se mouvoir sa jambe gauche ce dernier lui dit :  

- Tu as bien un kiné pour te faire des massages ?  

- Oui.  

Sur ce elle monta les escaliers et s’enferma dans sa chambre. Quelques minutes plus tard Bryan entra et lui dit :  

- Ce soir je te fais ton massage. Il paraît que tu aimes pas ton kiné…  

- J’ai jamais aimé les kinés !  

- Katy !  

- Fiche moi la paix Bryan ! j’ai pas envie de te voir.  

- Il faudra bien que tu comprennes ma puce…  

- Ne m’appelle pas « MA puce ! » fit-elle cinglante. Vis ta vie et fiche moi la paix !  

Elle se laissa tomber sur son lit. Bryan ferma la porte alors que Miki arrivait et stoïquement retourna l’adolescente.  

- Quoi qu’il arrive tu as besoin d’un massage alors même si tu me détestes je dois te le faire.  

- J’ai un kiné qui doit venir me le faire, lâcha-t-elle.  

- Et bien dans ce cas nous l’attendrons pour que je lui apprenne à faire son travail correctement.  

Ce fut ainsi que Bryan assista à la séance de Kinésithérapie de Katy. Au bout d’un quart d’heure il reprit la position à plusieurs reprise du Kiné en expliquant ce qu’il devait faire, les mouvements.  

Et même si Katy était agacé qu’il lui apprenne à la toucher comme lui, au moins il s’inquiétait pour elle.  

Elle était prête à l’excuser quand le téléphone de Bryan sonna. Il s’excusa quand il reconnut le nom… il jeta un regard navré à Katy. Et il sortit de la chambre.  

Dix minutes plus tard elle dit à son « kiné » que c’était bon. Et il partit. Elle se redressa et alla à son bureau corriger son devoir de maths.  

Quelques minutes plus tard Bryan entra dans la chambre et se dirigea vers elle, il regarda la note qui était en dessous de la moyenne.  

- Ne te force pas Bryan je déteste, lâcha-t-elle.  

- Je ne me force pas.  

- Mais tu n’as pas envi d’être là. Alors vas y !  

- Non fit-il définitif.  

- Alors reste, je m’en fiche.  

Elle corrigea la partie arithmétique du devoir avant d’arriver à la partie géométrie ou tout était simplement barré.  

Elle ignora le regard de Bryan et récupéra son livre de cours.  

- Tu veux que je t’aide ?  

- Non.  

- Katy…  

- Je ne veux rien entendre fit-elle en se bouchant les oreilles.  

Il fit tourner la chaise de bureau et lui enleva les mains de ses oreilles, avec douceur mais fermeté.  

- Il faudra bien que tu entendes ce que j’ai à te dire. Il est normal que j’ai une petite-amie. Katy ?  

- Je sais ! alors fiche moi la paix.  

- Mais avoir une petite-amie, ne veut pas dire que je ne tiens pas à toi.. tu le sais n’est ce pas ?  

Elle repensa à toutes ses fois ou il avait été là pour elle depuis que son frère était mort. Elle fit :  

- Je suppose que oui.  

- J’aimerais que vous soyez amies…  

Elle le repoussa et lui dit :  

- Je peux faire beaucoup de choses ! mais ne me demande pas ça ! jamais ! va jouer les amoureux épris puisque ce que je ressens t’indiffère mais ne demande pas de miracle !  

- Katy… je n’ai pas rien à faire de ce que tu penses ou ressens…  

- Ah oui ? pourtant tu le sais depuis longtemps que je suis amoureuse de toi lâcha-t-elle furieuse.  

Le jeune homme passa une main dans ses cheveux.  

- Je ne t’ai jamais encouragé dans ce sens finit-il par répondre.  

- Je ne veux plus te revoir ! va-t-en ! sors d’ici !!!!!  

- Combien de temps ?  

- Quoi ? !  

- Combien de temps dois-je sortir de ta vie pour que tu m’adresses la parole normalement.  

- …  

Elle aurait bien hurlé « à jamais » mais elle l’aimait trop pour se séparer de lui si longtemps.  

- Je ne sais pas.  

Il soupira en se levant.  

- Samedi ?  

- Tu rigoles j’espère fit-elle droite comme un I mais en larme.  

- Katy… je ne veux pas te voir pleurer.  

- Alors trois mois ! Comme ça tu ne me verras pas pleurer-fit-elle ironique.  

Elle se concentra à nouveau sur son travail et voyant qu’il ne bougeait toujours pas elle finit par dire :  

- Pars maintenant.  

- Pour tes massages…  

- Le « kiné » s’en chargera.  

- Il n’a pas l’air d’être très doué.  

- Il a surtout l’air d’avoir les mains qui se placent là ou je déteste !  

- Katy ?  

N’obtenant pas de réponse il finit par se décider à sortir. Epuisée l’adolescente se laissa tomber sur son lit et s’endormit.  

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