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Chapter 15 :: Anniversaire raté Published: 31-10-06 - Last update: 31-10-06 Comments: Bon bon ^^ ! désolée pour la semaine dernière mais n'ayant pas pu poster mardi dernier j'ai préféré attendre :) déjà le chapitre 15 ! j'espère qu'il vous plaira :) je vous dis à la semaine prochaine ! merci aux reviewers et à bientôt ^^
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Quelques heures plus tard, Haruka se leva en se frottant les yeux, elle alla chercher son fils et c’est avec lui contre sa hanche, qu’elle entra dans la cuisine.
Comme un automate elle récupéra la chaise haute dans un coin, le fit s’asseoir dedans, l’attacha avec le harnais de sécurité et se tourna pour prendre un biberon sur l’évier. Elle ouvrit ensuite la porte du frigo et sortit un litre de lait. Elle remplit le biberon et le mit au micro-onde.
- Tu comptes rester à la porte encore longtemps ? demanda-t-elle doucement.
- Tu te lèves tôt, 6h30.
- Tom m’a pas demandé mon avis, fit-elle en récupérant le biberon chaud qu’elle mit entre les mains du petit garçon.
- Tu as cours à quelle heure ?
- 9 heures.
- Et tu finis à quelle heure ?
- 11heure mais je reste en étude jusqu’à midi, là avec Vanessa et Katy on va parler de ce soir.
- Tu comptes revenir ici ce soir ?
Voyant dans quel état d’inquiétude cela la mettait il s’en voulut de l’avoir inquiété et de ce qu’il s’était passé cette nuit.
- Je sais pas, je vais essayer de trouver autre chose…
- Vous pouvez venir à la maison je te l’ai dis…
- Pour dormir sûrement, fit-elle avec un sourire. Pour terminer notre soirée, mais entre la fin des cours et 23heures, peut-être demander à Bryan, comme il connaître presque tout de ce qu’on a prévu.
- Tu as cours l’après midi ?
- Non, on va rester avec Katy pour mettre au point des petits trucs.
- Et tu vas aller ou pour ça ?
- Au Cat’s Eyes, tu m’as bien dis que les journaux de maman avant y étaient non ?
- Oui, mais pour la lecture…
- J’essaierai avec l’ordi mais si ça marche pas, je demanderai à Katy. Ou Miki.
- Donc voilà ce qu’on va faire, je vais t’amener à l’école puis poser Tom chez sa nourrice, ensuite je viendrai te chercher à midi, je vous récupérerai Katy et toi. Elle n’a pas cours non plus ?
- Il y a endurance l’après-midi, Katy et moi en sommes dispensées.
- Vous n’êtes pas dans la même classe observa Ryo.
- Effectivement Katy a quatre ans de moins que moi… mais ils ont rassemblé nos classes pour le sport, après tout, nous sommes en mise à niveau en ce moment.
- Et Vanessa ?
- Aussi, mais elle a des choses à voir avec sa mère, pour le spectacle.
- Mais il vous reste encore beaucoup de choses à faire ? demanda-t-il en préparant lui-même leur petit-déjeuner.
En effet sa fille s’était laissé tombé sur sa chaise, et n’avait pas préparé le repas de son père, du coup il se retrouva aux fourneaux.
- Tu veux quoi comme petit-déjeuner, des œufs bacons ?
- Non merci, je préfère un chocolat et des toasts.
- Pourtant les américains…
- Ouais bah sans moi…
- Et ta mère elle prenait quoi ?
- Café et des toasts parfois, mais c’est pas ce qu’elle prenait ici ?
- Si, mais rarement de toasts… fit-il songeur.
Ils déjeunèrent en silence et quand elle eut fini Haruka alla faire couler son bain toujours le petit garçon posé sur sa hanche. Elle retourna dans le salon et demanda timidement :
- Puisque tu es là est ce que tu peux garder Tom le temps que je me lave ?
- Bien sûr.
Comme pour se justifier elle dit :
- D’habitude je la prends le soir quand Tom dort.
- Il n’y a pas de problème Haruka, je peux bien t’aider – après une minute d’hésitation il ajouta - Je suis ton père.
Elle se contenta d’hocher la tête et sans se retourner vers lui elle lui dit :
- M… erci pour cette nuit pour Tom.
Il la devina rouge écarlate et lui dit :
- Je suis là pour toi Haruka. C’est normal.
Touchée, elle ne put s’empêcher de fuir jusqu’à la salle de bain ou elle ferma la porte pour s’adosser à cette dernière. Mécaniquement elle se déshabilla et se glissa dans l’eau chaude.
Jusqu’à il y avait encore quelques jours seulement, elle ignorait l’existence de ce père.
Cette nouvelle notion, lui faisait une étrange sensation.
- un papa… murmura-t-elle.
Elle avait toujours être comme tout le monde, avoir un papa faisait parti de ces désirs les plus profond. Mais aujourd’hui même si elle avait un papa elle n’avait plus de maman. Et cette absence était très douloureuse pour elle.
- Maman murmura-t-elle… elle m’a confiée à mon père, mon papa alors que je le connaissais pas… - elle ajouta encore – et elle savait qu’il veillerait sur moi avec acharnement.
Jusqu’à présent elle devait bien le reconnaître bien que très maladroit il avait toujours été là. Elle avait bien compris pourquoi sa mère était partie malgré tout. Elle se souvenait aussi de l’engouement de sa mère à parler de son père ou de Ryo Saeba.
Elle s’installa un peu mieux dans la baignoire et dit :
- Maman l’a toujours aimé, jamais elle n’a douté de lui. Jamais elle n’a douté qu’il puisse fuir ses responsabilités vis à vis de moi.
Elle finit de se laver et dans un peignoir ayant appartenu à sa mère elle se dirigea vers sa chambre.
Elle n’avait gardé que très peu de choses de sa mère, à part les meubles et ses affaires. Ce peignoir elle l’avait longtemps gardé sans pour autant l’utiliser. Mais dès lors qu’elle avait accepté sa disparition et sortit de sa dépression grâce à Nico notamment elle avait commencé à réutilisé chacune des affaires qu’elle avait gardé de sa mère.
Elle ferma la porte de sa chambre, en se souvenant que son père était dans les parages et s’habilla. Aujourd’hui elle choisit une jupe marron en velours, un pull blanc à col roulé et des bottines noirs.
Grâce à Vanessa elle avait réussi à étiqueté chacune de ses affaires, son amie l’avait aidé à organisé ses habits de façon à quelle les retrouve. Avant la mort de sa mère c’était cette dernière qui lui préparait ses affaires, aujourd’hui cette dernière plus là, Haruka était bien décidée à se débrouiller seule.
Après l’enterrement de sa mère et son retour au collège on s’était moquée d’elle, ses habits n’étaient pas du tout assortis et des fois les couleurs jurés profondément. Elle se souvenait vaguement que Nico avait pris sa défense et lui avait dit que ses habits étaient originaux. Il ne s’était pas moqué, il l’avait timidement aidé à assortir des vêtements. Mais il avait été le premier à demander à sa petite sœur qui malgré son jeune age s’avérait avoir plus de goût que lui.
Ses pensées la firent sourire mais elle constata que son pull avait les manches un peu courtes. Elle devrait probablement racheter quelques affaires bientôt, elle soupira.
Elle rangea rapidement ses affaires scolaires et prit son sac à dos qu’elle mit vers la porte d’entrée. Miro était toujours couché visiblement il jugeait que c’était trop tôt pour lui.
- Tu es très bien habillée dis donc, fit son père assis sur le canapé.
Elle lui sourit timidement et vint s’asseoir près de lui elle posa sa tête sur son bras, spontanément il le passa autour de ses épaules.
- Qu’est ce qu’il y a Haruka ?
- Rien… je… j’ai toujours voulu avoir un papa, fit-elle sans faire un mouvement – mais je crois que j’ai un peu de mal…
Elle s’était à présent allongée sa tête sur ses genoux il lui caressa le visage et remit ses cheveux derrière son oreille.
- C’est normal tu me connais pas assez…
- Je suis pas très gentille avec toi non plus.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Tu es là et je suis méchante, je ne te laisse pas entrer dans mon cœur, parce que j’ai peur d’être seule encore, murmura-t-elle avant de s’assoupir.
Il lui caressa le visage avant d’appuyer sa tête contre le dossier du canapé et murmura à son tour :
- Nous sommes pareils Haruka, c’est pour ça que tu n’arrives pas à me faire entrer dans ton cœur, tu l’as refermé comme moi je l’avais fait à l’enfance quand il avait fallu que je m’endurcisse pour survivre. Toi aussi tu as eu ton lot d’épreuves, c’est pour ça que je ne t’en veux pas du tout. Petit ange du printemps. (nda : Haru = printemps ^^)
Il resta là à la veiller pendant son sommeil tout en observant Tom qui jouait tranquillement dans son parc, insouciant, inconscient des tourments de sa mère ou de son grand-père.
Sa fille se réveilla vers huit heures trente, elle fut surprise de constater qu’elle s’était endormie sur les genoux de son père.
Ce dernier la sentant s’éveiller lui dit :
- Tu es réveillée ?
- Oui… je m’étais endormie, pardon.
- C’est rien. Il faut maintenant se dépêcher non ?
- Il est quelle heure ?
- Huit heure quinze.
Elle se redressa d’un bond, oui là plus aucun doute il fallait qu’elle se dépêche. Tel une fusée, elle fit la vaisselle récupéra un sac d’habits rapides pour elle et Tom qu’elle confia à son père puis elle prit Tom. Elle rangea des changes dans son sac et lui mit la combinaison pour sortir.
- Il est quel heure ?
- 8h35.
- Il faut y aller alors. Miro !
Le chien couina et rechigna à s’avancer. Puis il alla dans la cuisine et ramena sa gamelle.
- Qu’est ce qu’il y a mon beau ? fit l’adolescente en s’agenouillant. Ta gamelle ? oh j’ai oublié de te donner à manger !
Elle ramassa l’ustensile et fila dans la cuisine tout en confiant le petit garçon dans les bras de son grand-père qui le réceptionna étonné encore qu’elle ait su avec exactitude qu’il se trouvait devant la porte du salon. Comme répondant à sa question elle lui dit :
- Tu as avancé de quatre pas et bloqué la lumière du soleil. Maman aussi était surprise.
- C’est vrai que c’est surprend.
- Enfin tu es pareil toi ! tu sais toujours ou je suis non ?
- Oui, mais moi je sens les présences. Et toi aussi un peu peut-être ?
- Qui sait ?
Pendant qu’elle discutait elle avait servit un verre de croquette à son chien.
- C’est tout ce que tu lui donnes ?
- Oui. Les labradors sont des animaux qui ont tendance à prendre du poids. Il faut faire attention à leur alimentation. A la cantine j’étais toujours obligé d’empêcher les autres de lui donner à manger.
Après avoir déposé le petit garçon chez maman Ours, Ryo alla faire un tour au Cat’s Eyes.
- Bonjour Ryo !
- Bonjour Miki. Falcon est là ?
- Ici gronda la voix en revenant de la réserve – il y a quelque chose qui ne va pas ?
- Cette nuit j’ai dormi chez Haruka.
- Ah bon ? pourquoi demanda Miki.
- Je m’inquiétais un peu… et j’ai bien fait.
- Il s’est passé quelque chose ? Comment vont Haruka et Tom ?
- Ils vont bien, mais quelqu’un a visiblement commandité l’enlèvement de Tom. J’ai dit à Maman Ours de redoubler de vigilance.
- Tu sais qui c’est ?
- Non, les deux types ont été abattus par un troisième qui masquait ma foi bien sa présence.
- Oh mon dieu et Tom ?
- Je l’ai récupéré et rendu à Haruka qui entre temps s’était réveillée. Heureusement elle ne s’est pas réveillée quand ils sont entrés dans sa chambre pour piquer une boite à bijoux.
- Et toi tu es pas intervenu avant ?
- Ils étaient doués, je ne les ai entendus que parce que l’un d’entre eux à marché sur la girafe de Tom.
- Que veux-tu que je fasse ?
- J’aimerai que… - il hésita et passa une main dans ses cheveux – que tu te renseignes pour savoir qui pourrait en avoir après l’argent d’Haruka ou plutot de Tom qui venait de son père Nico.
- Et ce Nicolas tu as son nom de famille ?
- Non. Quand je vois la souffrance que ma fille a rien qu’à l’énoncer, je n’ose pas lui demander davantage…
- On n’a plus qu’à attendre alors…
- Oui. Et vous ça se passe comment avec Katy ?
Miki sourit et déclara :
- Très bien ! Elle est toujours pleine d’entrain !
- C’est une gosse sympa à ce que j’ai pu voir. Ce soir, Vanessa, Katy et Haruka doivent passer la soirée ensemble, elles avaient prévu de la passer chez Haruka, mais à cause de ce qu’il s’est passé cette nuit, Haruka y était réticente.
- Donc elles vont dormir chez toi ?
- Dormir oui, mais elles cherchent un endroit tranquille pour pouvoir fignoler leurs pièces de théâtre. Je ne me fais pas de souci, Haruka va trouver une solution. Par contre elle voulait cet après-midi avec Katy lire les journaux de sa mère, ceux de notre partenariat.
- Je les lui lirai.
- Si elle te le demande oui… je vais aller les chercher toutes les deux à l’école à midi. Ça vous va ?
- Oui bien entendu. Elles passeront l’après-midi ici ?
- Oui, comme ça je pourrai faire un tour du côté de mes indics.
- Qu’est ce que tu cherches exactement ?
- J’aimerai bien savoir qui étaient les parents de ce Nicolas et pourquoi ils voulaient contacter City Hunter il y a plusieurs années.
- Tu penses que c’est lier ?
- On ne peut être sûr de rien, le type m’a dit que le mioche avait hérité d’une somme qui revenait à son patron. Comme il n’y a aucune raison qu’on veuille s’en prendre à Kaori à New York…
- En fait peut-être que si… interrompit la voix de Mick en entrant dans le café.
- Comment ça ? fit le nettoyeur.
- Et bien j’ai glané de drôles d’informations au sujet de Kaori à New York.
- Raconte…
- Et bien il y a quelques années la rumeur comme quoi la partenaire de City Hunter était établie sur New York a fait pas mal de vague là-bas.
Ryo se redressa soudain inquiet, devançant ses doutes, Mick le rassura :
- Personne ne s’en est pris à elle ni à Haruka. Non, d’ailleurs il semblerait que ce soit elle-même qui ai fait circuler cette rumeur.
- Comment ça ? elle n’était plus ma partenaire…
- Oui, en fait elle a fait surtout passer la rumeur que si on s’en prendrait à elle, City Hunter serait fou de rage.
- Ça c’est la vérité, fit Ryo en fronçant les sourcils. Pourquoi avoir fait courir la rumeur de sa présence, c’était à double tranchant si quelqu’un m’en voulant s’en était pris à…
- L’indic m’a expliqué qu’elle l’a fait pour protéger un gosse, qu’elle avait fait savoir qu’il était sous sa protection. Un certain Nicolas.
Ryo serra les poings et dit :
- Et quelqu’un a essayé de s’en prendre à eux ?
- Non, comme je te l’ai dis. En fait elle n’a pas été très gentille avec ta réputation.
- Développe.
- Elle n’a pas dit que tu avais changé, à l’époque lorsque nous étions aux USA, tu avais la réputation d’être un tueur impitoyable avant d’être un nettoyeur, et même dans cette catégorie tu avais la réputation d’être terrible.
- Donc elle a développé dans ce sens ?
- Oui et non, en fait elle ne les a pas démentis et tu avais laissé pas mal de traumatisés là-bas qui se sont chargé du reste.
Le nettoyeur sourit soulagé, c’était bien elle ça de faire en subtilité.
- Elle a bien fait déclara-t-il.
- Mais tu sais, la rumeur courait depuis déjà un moment quand elle a lancé cette rumeur là. Ce gosse Nicolas, je ne sais pas mais il semblait effectivement qu’il était très surveillé par les gens du milieu, et il se serait probablement alpaguer sans Kaori.
- Mais une fois morte, le subterfuge ou plutôt sa protection a volé en éclat. La question est qu’est il arrivé à ce gamin ? vivant ou mort ? comment le savoir si Haruka ne se livre pas, souffla-t-il avec amertume.
- Moi j’ai une question, fit Falcon, pourquoi ne sont-ils pas intervenu plus tôt ? ça fait 2 ans qu’elle est morte demain, et sauf erreur si le gosse est du 26 mai l’an dernier, cela signifie forcément que dix-huit mois auparavant au moins, il était encore dans le circuit, lequel bonne question.
- J’ai la réponse fit Mick. La rumeur disait qu’Haruka était la fille de City Hunter, ils attendaient sûrement de voir si City Hunter allait venir se mêler de tout ça…
- Mais n’étant pas au courant de l’existence même de ma fille, je n’ai pas pu aller la chercher ni faire quoi que ce soit dans ce sens là. Probablement que Kaori n’avait pas songé à ce détail à cette époque là.
Un silence pesant s’installa dans le café, après quelques minutes de silence ahurissant, Miki dit :
- Alors que fait-on pour l’anniversaire d’Haruka ?
- Et mon anniversaire à moi ? geint le nettoyeur face à l’oublie.
- Tu es terrible ! à ta place je ne serai plus aussi pressé de fêter mon anniversaire ! mais puisque tu le dis, nous vous le fêterons ensemble. Mais la reine de la journée sera Haruka.
- Bien sûr. Je me demande ce que je pourrai lui offrir.
- Un bijou peut-être ? suggéra la tenancière.
- Quel genre ?
- Celui que tu veux, je ne veux pas te forcer à acheter quelque chose qui ne te plait pas…
- Ne t’inquiète pas je trouverai bien ! Bon c’est pas tout faut que j’aille me laver moi pour draguer les femmes de la rue ! ça fait long…
Il n’eut pas le temps de finir s’a phrase qu’il se retrouva encastré dans le mur en face par un tabouret de bar.
- Cesse de te comporter en gigolo et comporte toi en père ! hurla Miki retenue par son mari.
Ryo marmonna comme quoi il pouvait même plus rigolé un peu, il évita à cette occasion de justesse un plateau. Ce qui fut également miraculeusement pour celui qui arrivait à cet instant là, en effet il se baissa évitent de peu la collision.
- Bonjour fit-il.
- Bonjour Bryan, tu bosses pas aujourd’hui ?
- Non c’est repos pour moi. Et puis Katy m’a expliqué au téléphone à dix heures vaguement que Vanessa Haruka et elle venaient squatter chez moi ce soir, pour peaufiner quelque chose pour la pièce.
- Ah et tu sais de quelle heure à quelle heure ?
- Aucune idée, la seule chose que je sais c’est qu’il va falloir que je fasse du rangement si ces demoiselles veulent squatter ! déjà que je vais me retrouver de corvée de repas.
- Tu veux des plats tout prêt ?
- Non, les filles ont dit qu’elles allaient s’en chargeaient. Je suis pas certain de ne pas risquer ma vie si c’est Vanessa qui fait la cuisine mais si c’est Haruka ça devrait pas être mauvais !
- Qui te dis que tu es invité ?
Feignant la surprise il déclara :
- Oh Vanessa tu es là ? fit-il avec un sourire sardonique.
L’adolescente était entrée par la porte et se tenait à présent face à Bryan avec un regard furieux, et lui ne se défaisait pas de son air satisfait.
Les autres protagonistes clignaient des yeux surpris, par se revirement de comportement. Juste à ce moment là, la mère de Vanessa avisa de la situation, la jeune fille essayait de donner des coups à Bryan mis ce dernier la maintenait à distance en ayant posé sa main sur la tête de cette dernière.
- Bonjour mon grand… Toujours en train d’embêter ta cousine à ce que je vois !
- Sa cousine ? firent Miki, Falcon et Ryo ahuris.
- Oui enfin pas exactement, il s’agit du fils de la femme que mon frère avait épousé, expliqua-t-elle. Mais c’est comme si…
- Tu as dis que tu avais été au foyer non ?
- J’y étais.
- Ce n’est pas que nous ne voulions pas de lui, se sentit acculée la mère de Vanessa. Mais mon ex-mari refusait de se charger de quelqu’un en supplément, et quand nous avons divorcé, il m’a interdit de l’approché. Mais maintenant Bryan est majeur il peut côtoyer qui il veut. hein mon poussin ?
Le terme poussin ne lui sciait pas à ravir quand on le voyait debout avec ses 1m85 il dit :
- Tu oublies de préciser que tu te débrouillais quand même pour venir me voir et que tu as choisit l’association des Flandres pour Vanessa pour cette raison parce que Nico m’y avait traîné. Au fait miss !
Vanessa se tourna vers lui et attendit il lui dit :
- Pour répondre à ta question tu espères pas quand même que je vais vous laisser toutes les trois chez moi sans moi ?
- Et pourquoi pas ?
- N’y compte pas morveuse ! fit-il sûr de lui en croisant les bras la dominant de toute sa taille.
Elle lui lança un regard noir, avant de se raviser :
- Dans ce cas j’espère que ton appart’ est propre monsieur le célibataire sans avenir !
- Evidemment qu’il l’ait ! répliqua-t-il à brûle-pourpoint.
Il songea un instant à l’amoncellement de linge à repasser et il se sentit tout à coup épuisé avant d’avoir passé le balai. Il déclara :
- Bon c’est pas tout ! tu as la liste ? ou il faut que j’essaie d’imaginer ce que vous allez faire à manger ce soir.
Elle lui adressa un regard noir et lui sortit de sa poche un long parchemin… a sa vue Bryan eut les yeux exorbités…
Contente de son effet Vanessa regarda sa liste feignit de se rendre compte que ce n’était pas lui elle lui dit :
- Ah non ça c’est juste la liste des tortures qui te seront administrées en temps voulus….
Tout le monde tomba à la renverse et Ryo murmura :
- Ils sont aussi pire que nous…
- Je crois aussi, murmura Miki.
Bryan se prit un corbeau avant de se relever, et à ce moment Vanessa arborait un sourire satisfait en lui tendant une liste un peu plus concise.
- Voilà ! mission accomplie, maman on y va ?
- Oui ma chérie. A ce soir Bryan et bon courage murmura-t-elle à Bryan en lui indiquant sa fille.
- Maman ! fit cette dernière en ayant vu le geste.
L’air de rien la mère de Vanessa sortit du café… suivie par sa fille.
- Et bien, elle a du caractère ta cousine.
- Vanessa ? oui elle est gentille.
- Tu la taquines un peu ?
- Pas plus qu’elle… c’est en plus une amie de Katy donc c’est très bien.
- Tu protèges beaucoup Katy…
- Elle n’a plus grand monde de son côté, il est normal que je la protége.
- Plus grand monde ? ça veut dire qu’elle a encore quelqu’un de sa famille ?
- Bon c’est pas tout ça mais il faut que j’y aille moi ! fit le jeune homme en sortant.
- Bryan ! Bryan réponds !
Trop tard, il était déjà sortit.
- Pourquoi j’ai l’impression que ces gosses nous cachent des choses ? fit Miki.
- Car c’est probablement le cas, fit le nettoyeur en sortant. Umi-chou tu peux venir m’aider à déménager les affaires d’Haruka ?
- Arrêtes de m’appeler Umi – chou et je viens ! Au fait tu as l’autorisation de ta fille ?
- Oui ! j’ai fini de rassembler les affaires de sa mère, je vais les garder dans un placard de ma chambre pour celle que je veux garder. Pour elle plus tard peut-être… Au fait le lit vous le voulez toujours pour Katy ?
- Oui, on va installer sa chambre sous-peu, on le mettra en bas en attendant.
- Bien. Tu viens Umi-chou, je voudrais ensuite préparer certaines choses pour la miss notamment un petit canapé dans sa chambre pour que ses amies puissent y dormir ce soir !
- Et bien, tu te mets à l’aménagement Ryo ?
- Oui, mais le problème c’est que pour le moment Haruka devra partager sa chambre avec Tom…
- Ce n’est pas grave Ryo, débrouille-toi juste pour que leur domaine à eux deux soit bien séparé.
- En fait j’ai des idées mais je vais attendre un peu avant de les mettre en place.
Et ce fut ainsi que partirent les deux hommes en direction de l’appartement d’Haruka. Miki put constater que le nettoyeur avait pu parler de sa femme sans trop d’amertume, non pas qu’il lui en ait voulu. Mais Miki avait ressenti qu’il aurait voulu être là, juste là, avant qu’elle ne parte à jamais. Bien sûr en tant que femme elle comprenait l’attitude et la volonté de sa meilleure amie de tous les protéger. Mais elle n’osait imaginer la solitude de son amie dans l’éducation de son enfant.
* * * * *
Loin de ses considérations Haruka discutait activement avec Katy pour se mettre d’accord sur les intermèdes de la pièces, elles étaient tombées sur la même idée en même temps et étaient prises d’un fou rire impressionnant qui redoubla d’intensité quand son père vint les chercher. Il demanda si elle voulait récupérer son fils tout de suite, et bien qu’il vit qu’elle était inquiète pour lui, elle décida que si son père l’avait laissé entre les mains de Maman Ours c’était qu’il ne risquait rien. Aussi le rassura-t-elle, malgré l’angoisse à ce qui avait faillit se passer la nuit précédente. Et dans un murmure elle demanda à son père :
- Tu ne diras rien à Madame Meyers hein ? demanda-t-elle.
- Non, promis… mais je serai plus rassuré quand vous serez à la maison.
- A la maison… ça fait bizarre ce terme, ça fait deux ans que je l’ai plus utilisé.
Puis elle battit des bras :
- Non pas que chez tante Sayuri ce n’ait pas été bien !! mais c’est que…
- Ce n’était pas ta maman et qu’elle ne faisait pas tout comme elle ?
Soudainement l’adolescente hocha la tête et se tint au bras de son père, l’autre main étant sur le harnais de son chien. Katy qui avait été mise au courante par Haruka de ce qui s’était passé observait la petite scène avec un franc sourire.
Ryo laissa sa fille monter à l’arrière dans la mini, le chien à côté d’elle. Le nettoyeur regarda l’amoncellement de poils sur la banquette arrière. Comme devinant ses réflexions sa fille lui lança espiègle :
- Voici un autre style de nettoyage qu’il va falloir que tu appliques.
- Et ta mère faisait comment ?
- Elle faisait appel à une entreprise de nettoyage pour la voiture.
- Ta mère a fait appel à un service de nettoyage ? elle la fée du logis qui utilisait l’aspirateur à 8 heures du mat’ juste pour me réveiller ?
- L’un n’empêche pas l’autre, déclara l’adolescente une fois Katy montée et les portes fermées. Maman faisait toujours son ménage à 8heure du matin, arguant qu’il fallait que je me lève tôt… Mais pour la voiture elle a abandonné car les poils de Miro s’incrustent si bien qeu c’est difficile de les retirer.
Tout en disant ça elle caressait son chien qui avait posé la tête sur ses genoux. Ryo sourit en la voyant ainsi.
- Vous êtes attachées les filles ?
- Oui.
- Oui.
Il mit le contact et les mena jusqu’au Cat’s Eyes, une fois là-bas, Falcon monta Katy à l’étage et Haruka les suivit avec Miro. Au début elle avait proposé de le laisser en bas mais Falcon et sa femme avaient décrété que ça ne les dérangeait pas.
Haruka posa son ordinateur portable sur le grand lit et commença à scanner l’écriture de sa mère, elle avait un casque sur les oreilles et écoutait. Katy pendant ce temps là faisait ses devoirs sur la petite table passée par Miki.
De temps en temps elle dévisageait son amie qui avait les larmes aux yeux, et passait au risque d’un fou rire après, parfois elle voyait son visage de la colère, vite remplacée par de la sérénité.
Au bout de deux heures, elle enleva ses écouteurs et referma le bouquin et lui dit :
- Mon père était un sacré zouave mais ma mère n’était pas tendre non plus.
- Raconte ?
- Figure toi que ma mère a marqué chacune des massues qu’elle a envoyé à mon père, et elle y a mis à chaque fois une anecdote et le tonnage.
- Mais comment elle faisait pour envoyer une massue ?
- Aucune idée, je sais que moi aussi j’ai ce don, contre mon père…
- Et bien heureusement que Nico n’en a pas reçu.
- C’est parce qu’il était loin du spécimen qui me sert de paternel.
- Ça fait quoi d’avoir un papa ? je ne me souviens pas du mien fit Katy.
- Je ne sais pas trop… Pour le moment j’ai encore un peu de mal avec lui… il reste cependant très présent.
Katy sourit et demanda taquine :
- Tu as l’intention de l’appeler papa ?
La fillette vit son amie rougire intensément et déclaré :
- Je… je sais pas. J’aimerai mais pour le moment…
- C’est trop tôt.
- Et toi ça se passe bien avec Miki et son mari ?
- Bien, ce qui est le plus amusant c’est qu’au moindre mot tendre monsieur Falcon rougit intensément ! il ressemble à une cocotte minute prête à exploser.
- Il a une stature impressionnante.
- Oui mais il est très gentil. Sa taille n’a d’égal que sa timidité.
Elles discutèrent encore un moment puis se mirent à discuter de la pièce. Et à une vitesse fulgurante Haruka tapa sur son ordinateur portable les grandes lignes du scénario de la pièce. C’était comme si elles discutaient en harmonie, parce que Katy n’avait qu’un seul mot à dire pour que les doigts d’Haruka se déchaînent et mette noir sur blanc les idées rocambolesques qui leur venait à l’esprit.
Le soir venu, refusant l’offre de son père de s’occuper de Tom, Falcon les amena chez Bryan.
Haruka qui avait senti son père vexé lui dit :
- Ce n’est pas que je ne veuille pas te le laisser, mais je ne lui ai pas dis que je le confiait à toi, et je ne veux pas quand il se réveille qu’il soit déstabilisé et qu’il pense que je l’ai abandonné. Et puis, il m’a manqué…
- Moi aussi il m’a manqué, grommela le nettoyeur.
Pour mettre fin à cette comédie Haruka confia le petit garçon aux bras de Katy qui le réceptionna avec joie sur ses genoux. Se hissant sur la pointe des pieds et embrassa son père sur la joue.
- A tout à l’heure, et puis si tu veux tu peux le garder dans ta chambre cette nuit. Comme ça nous pourrons papoter tranquille. Mais ça veut dire demain matin se lever lui donner le biberon, le changer et lui faire prendre son bain.
Sur ce elle reprit son petit garçon dans ses bras et suivit Bryan qui portait Katy. Ryo réagit, plia le fauteuil et suivit tout ce petit monde, il tint le coude de sa fille pour s’assurer qu’elle ne trébuche pas étant donné la vétusté du lieu.
Vanessa devait arriver dans moins d’une heure, Katy déclara en entrant :
- Je ne peux dire qu’une chose : Jour et nuit !
- Méchante Katy ! fit l’adolescent.
Elle éclata de rire alors qu’il lui faisait des chatouilles. Ryo et Miki se regardèrent de connivence et après s’être assuré que chacun avait un endroit ou s’asseoir, ils quittèrent les enfants confiants. De toute façon, Mick devait rester dans les parages au cas ou.
Si tôt les adultes partis, s’assurant que le petit garçon dormait et qu’il était sous la garde de Miro, les trois jeunes gens discutèrent des intermèdes et amusé Bryan leur donna l’idée pour mettre en place leur projet.
Une fois Vanessa arrivée et mise au courante, ils éclatèrent de rire rien qu’à l’idée de la représentation. Il ne leur restait plus qu’une semaine à mettre en place mais Bryan les rassura, il les aidera du mieux qu’il pourrait.
Ensuite elles se mirent à la cuisine pendant qeu Bryan donnait à manger à Tom, il avait décidé de laisser ces charmantes invitées se débrouiller tout en leur demandant d’éviter de mettre le feu, à cette occasion il se prit l’éponge en pleine poire sous le rire des deux autres filles qui imaginaient sans peine la scène.
La soirée se passa dans une douce harmonie, colères rires et gourmandises furent distillés tout au long de la soirée. Un gâteau au chocolat pour conclua la soirée, tout du moins la première partie, Vanessa prit le reste du gateau pour l’offrir au père d’Haruka. Falcon fit descendre Katy et la petite troupe dans le 4x4 du barman s’élança en direction de l’appartement de brique rouge avec Vanessa à son bord également. Ryo lui s’occupa de sa fille du chien et du petit garçon qui dormait depuis longtemps à présent.
Arrivés à l’appartement, Ryo montra les nouveaux appartements à Haruka. Qui fut surprise de l’installation, si la moitié de ses affaires avaient été rassemblée dans un coin, son lit son bureau et le coin de Tom étaient installé.
Il y avait une barrière en bois séparant le coin de l’adolescente avec celui de son fils, un rideau descendait le long du lit mezzanine et coupait ainsi l’espace en deux. Cela permettrai surtout à la jeune fille de travailler sur son bureau sans que la lumière ne gêne le bien heureux endormi dans son petit lit. Exceptionnellement cette nuit, le garnement dormirait dans la chambre avec son grand-père, pour que les filles puissent faire les folles en toute liberté. Après avoir couché Tom, Vanessa dans une chemise de jaune, Katy dans un pyjama vert et Haruka dans un rose, discutèrent jusque tard dans la nuit. Vanessa tira le canapé pour l’allonger et elles aidèrent Katy à s’y installer.
Miro élut domicile dans la chambre de Ryo à côté de lui dans le lit histoire de surveiller le petit garçon. Bien évidemment ce dernier arrangement ne plu pas du tout au nettoyeur mais il dut tant bien que mal s’en accommoder.
Le lendemain matin fut un véritable marathon, les filles squattèrent la salle de bain pendant des heures, Katy et Vanessa avaient été mise au courant de la surprise pour Haruka. Etrangement le nettoyeur ne les avait pas vu sauter au plafond d’enthousiasme elles s’étaient regarder toutes les deux un peu inquiète mais devant la frénésie de l’homme, elles n’avaient rien dit.
Ryo s’occupa tant bien que mal de son petit fils pendant que sa fille dormait, heureusement Katy semblait connaître les besoins du bout de chou sur les bouts des doigts… Elle aida à la préparation du biberon, et Vanessa prépara de beaux vêtements pour tout le monde.
Ryo sourit amusé, elle lui avait même sortit des vêtement pour lui, ce genre de vêtements ne lui faisait penser qu’à une seule personne : Eriko. Et il se promit de présenter Vanessa à cette dernière.
A dix heures sa fille dormait toujours et Ryo inquiet entra pour vérifier qu’elle allait bien, mais au vu de ses bras écarts et de sa bouche ouverte, il faillit éclater de rire. Cependant ce moment de silence fut éphémère, Tom le petit galopin entra suivit du Miro qui se mit à geindre doucement. La jeune fille se frotta les yeux et s’assit elle déclara :
- C’est un pointe de rencontre ma chambre c’est ça ?
- Il est 10h30.
- J’arrive fit-elle en ne pouvant retenir un bâillement.
Elle se glissa au niveau des escaliers de son lit mezzanine, elle faillit glisser mais un aboiement et la main sûre de son père l’empêchèrent de tomber.
Elle était habillé avec un pyjama qui lui tombait sur les hanches, elle prit le temps de le remonter et s’abaissa récupérer son fils.
- Bah alors Tom, tu es déjà tout prêt ? Je suppose que je dois te remercier de m’avoir laissé dormir, fit l’adolescente en prenant possession de ses habits pour propres sur le bureau.
- Aussi beaucoup aux filles qui m’ont aidé pour le biberon.
Haruka avança vers le salon et embrassa Katy et lui murmura un merci, et à Vanessa pour les habits.
- Faut que je m’habille faut que j’aille promener Miro. Un mon beau ?
Le chien frétilla et alla chercher lui-même son harnais. Haruka revint dix minutes plus tard habillée avec un pull à col roulé blanc, une jupe asymétrique marron, des collants blanc et des bottes.
- Très jolie ! fit le nettoyeur admiratif. Tu veux un chocolat ?
- Je vais d’abord promener Miro, il a besoin de faire ses besoins.
- Je t’accompagne fit le nettoyeur. Les filles faites pas brûler l’appart’, merci d’avance !
- Idiot ! cria Katy.
- Attends Haruka fit Vanessa. Ça ira mieux avec ce manteau…
Elle récupéra dans les affaires de l’adolescente un manteau beige en imitation de peau. Haruka se raidit mais l’enfila… Ryo récupéra Tom et avança à côté d’elle dans la rue.
- Ce manteau ? tu ne l’aimes pas ?
- Si… mais c’est celui de maman. Je… mets son peignoir mais j’avais encore jamais mis son manteau.
- Il te va bien.
- …
- Mais il te rend encore plus adulte ! et moi je veux voir une petite fille ! snif fit le nettoyeur pour dédramatiser.
- Je suis plus une petite fille ! grogna Haruka. Puisque c’est comme ça je le garde la journée.
Ryo sourit satisfait, c’était vrai que ce manteau allait à ravir avec le caleçon long blanc et les bottes.
- C’est une mode à la Texane ?
- Ça se fait pas mal en ce moment en Europe d’après Vanessa. Elle est férue de mode et elle aime bien m’habillée comme elle l’entend, déclara l’adolescente.
Elle s’immobilisa un instant près d’un arbre et se détacha de son chien, ensuite elle prit le bras de son père.
- Il faut que je le laisse de temps en temps s’amuser malgré le fait qu’il soit éduqué à rester immobile.
- Il ramène les bouts de bois ?
- Oui, c’est Nico qui lui a appris. On peut rentrer ?
- Oui bien sûr.
Haruka porta un sifflet à sa bouche et quelques secondes plus tard son chien vint se frotter à ses jambes elle reprit sa liberté et s’écarta de Ryo sans avoir oublié d’embrasser le petit garçon.
L’après-midi il était prévu que Ryo emmène se promener Haruka et Tom et pendant ce temps là les autres devaient être présent au café en les attendant.
Ce jour-là, Haruka avait installé Tom dans le porte bébé devant elle, et quand ils pénétrèrent tout le monde se mit à crier un :
- Joyeux Anniversaire Haruka !
La jeune fille s’immobilisa puis s’énerva et cria de toute ses forces :
- Je ne veux pas d’anniversaire !!!!!!!
Elle se retourna et ressortit du café en courant à l’aveuglette jusqu’à ce que son chien quinze mètres plus loin aboie aussitôt la jeune fille s’immobilisa et à l’aboiement suivant poursuivit sa route.
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