Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: chibiusa

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 38 chapters

Published: 14-07-06

Last update: 02-01-08

 

Comments: 185 reviews

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GeneralDrame

 

Summary: Un souvenir intarissable...

 

Disclaimer: Les personnages de "Remember me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo - les personnages extérieurs m'appartiennent !

 

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   Fanfiction :: Remember me

 

Chapter 11 :: Pleurer et rire

Published: 28-09-06 - Last update: 28-09-06

Comments: Bonjour tout le monde et merci aux reviewers ^^ ! la seule chose embêtante pour un auteur aux longs chapitres ^^' c'est que quand on e rappelle plus d'un détail (par exemple aujourd'hui je me souiens plus du nom de famille de Bryan il va donc falloir que je relise les anciens chapitres) mais c'est surtout qu'il y a beaucoup de pages à relire à chaque fois ^^ ! Enfin c'est comme ça, pour cette fic je n'imaginais pas de petits chapitres, j'avais trop de choses de sentiments et d'interaction à faire passer. En tout cas j'espère que ça vous plait toujours et bonne lecture ^_____^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

La journée du mercredi avait été épuisante pour Haruka, elle avait suivit trois heures de japonais d’affilé. Elle soupira au fait que c’était comme ça depuis le début de la semaine, en fait c’était des mises à niveau pour intégrer les classes générales. L’intégralité des enfants du groupe n’avait pas été en cours depuis juin de l’année précédente, étant donné que le départ pour le Japon aurait dut se faire fin août, mais à cause d’un problème de logements principalement, ils n’avaient pas pu attaquer avec le deuxième semestre.  

Alors qu’Haruka pensait à tort qu’elle n’aurait pas de problème en cours d’autodéfense, il s’était avéré que là aussi elle devrait se mettre « à niveau » elle en soufflait rien que d’y penser… Elle avait d’ors et déjà quelques bleus.  

 

Ensuite le cours de théâtre ou certains s’étaient moqués parce que ça leur semblait impossible qu’elle veuille en faire en étant aveugle, cependant, elle leur avait rabaissé leur caquet une fois le repérage fait et qu’elle put montrer ce dont elle était capable. Ils étaient tous subjugués, elle n’avait pas hésité à courir malgré sa cécité et à se laisser tomber pour montrer son désespoir ou tout du moins celui de son personnage.  

Après sa petite démonstration, ils ne pouvaient plus rien lui dire…  

Elle leur avait même dit qu’être aveugle ne l’empêchait pas d’être une bonne comédienne et de jouer presque n’importe quels rôles.  

Ils lui avaient demandé quels rôles elle ne pouvait pas jouer, elle leur avait répliqué simplement ceux ou les yeux étaient essentiels : lanceur de couteaux, les exercices de poutres etc.  

Au moins un cours ou elle n’aurait pas de rattrapage à faire… de toute façon les répétitions lui prenaient déjà une bonne partie de son temps libre, heureusement que Tom dormait tôt le soir. En y songeant l’adolescente était contente qu’il ne lui fasse pas le même coup qu’elle avait fait à sa mère. Cette dernière lui avait dit qu’elle voulait dormir la journée et pas la nuit… elle avait laissé échappé qu’elle devait tenir ça de son père…  

En y réfléchissant, sa mère lui avait dit qu’elle tenait plusieurs choses de son paternel : l’appétit, le sommeil, le mauvais caractère, et aussi la couleur des cheveux.  

Par contre elle tenait de sa mère son bon fond, ses yeux marrons, sa poitrine (mais là Haruka n’était pas sûre d’être avantagé car mis à part pendant sa grossesse ou c’était « pire-moins », là c’était à peine des petites collines, elle se rassurait en se disant qu’elle n’avait que 14 ans…).  

Le cours de musique ne s’était pas trop mal passé, même si elle était épuisée avant même de le commencer. Mais c’était surtout que là il s’agissait d’un cours « théorique » et que ces derniers étaient par définition, soporifiques ce qui ne l’aidait pas… pour elle c’était bien beau les grands compositeurs européens comme Mozart, Beethoven, et tous les autres…  

Mais ce qui l’intéressait globalement c’était de toucher le piano…  

 

La journée était passée tellement vite qu’elle n’avait pas songé une seule seconde à l’étape du soir, elle n’y pensa qu’en sortant son cours de musique.  

A la sortie elle fut surprise quand Vanessa lui prit le coude et qu’elle constata que Katy était là… un peu plus loin, elles furent rejointes par Luc, Kassy, Anaelle, Gwen, Patricia.  

Surprise Haruka demanda ce qu’ils faisaient tous là, en fait ils faisaient tous partie de l’association des Flandres, bien qu’il en manquait encore quelques uns qui devaient arriver selon Katy plus tard.  

C’est ainsi que la fille de Kaori apprit que Miki leur avait dit qu’il n’y avait aucun souci à ce que eux aussi viennent rendre hommage à sa mère…  

Haruka avait embrassé sa mère le jour de sa mort, elle était encore vivante, fatiguée mais vivante… sa mère savait qu’elle ne tiendrait plus très longtemps, en fait elle souffrait tellement que la mort était comme une délivrance.  

Elle était sous morphine à des doses importantes, Kaori avait essayé de lui faire comprendre qu’elle allait partir, mais Haruka avait refusé cette perspective…  

Encore aujourd’hui l’adolescente regrettait de ne pas lui avoir dit qu’elle l’aimait…  

Ce fut la mine un peu triste qu’elle rejoignit l’entrée de l’établissement ou les attendait Ryo, Tom et Miki.  

De suite l’adolescente après avoir mis son sac sur son dos, prit son fils. Ryo sentit le malaise de sa fille, mais il y avait un peu trop de monde pour les démonstrations, il se rabroua mentalement en se disant que sa fille ne comprendrait pas. Alors il prit sur lui, pour la prendre dans ses bras, pas longtemps, dix secondes, mais ça leur fit du bien à tous les deux.  

Puis il la relâcha, Haruka se souvint alors que sa mère lui avait beaucoup parlé de son père et de Ryo, pendant ses dernières semaines de vies…  

Ce n’était que depuis avoir lu la lettre de sa mère qu’elle savait que ce n’était qu’une seule et même personne…  

Sa mère lui avait raconté tout ça pour qu’elle aille le rejoindre après sa mort, c’était son souhait et Haruka avait tardée à l’exécuter. Pourquoi ? parce que même si elle devait se séparer de son petit ami que pour deux ans, elle était terrifiée à l’idée d’aller en pays inconnu. Sa mère lui avait confié que son père était un grand timide malgré les apparences trompeuses et qu’il n’aimait pas trop les démonstrations en public…  

Aussi fut-elle à la fois surprise et ravie que Ryo fasse un effort pour elle, et cela montrait aussi qu’il tenait à elle, qu’il voulait entrer dans son cercle de confiance. Elle prit sur elle pour lui offrir un sourire… sourire qui alla droit au cœur du nettoyeur car il était sincère même s’il était triste.  

 

- On y va Haruka ? demanda-t-il doucement… Tu te sens prête ?  

- Oui on peut y aller…  

- Bon je vois que vous êtes beaucoup, vous irez avec Miki et son mari ils ont emprunté un mini bus en prévision.  

- Merci monsieur…  

 

Bryan avait bossé comme un fou pendant la journée pour pouvoir sortir tôt, il était au courant pour la cérémonie commémorative. Et il courait à présent pour rejoindre le lieu de ralliement, il avait pris le temps de se changer et il portait un jean noir avec un pull.  

Arrivé à vu, il se dépêcha de rejoindre Katy…  

Il savait qu’elle devait être épuisée, car le mercredi c’était le jour de la rééducation, et généralement ils ne la laissaient pas tranquille avant de l’avoir torturée entre trois et quatre heures… et il n’était pas sûr que le cimetière serait très propice aux fauteuils roulants.  

Il l’aida à s’installer dans le bus, et il s’assit à côté d’elle.  

Le voyage se fit silencieusement, Katy avait le regard perdu à l’extérieur. Les bus, elle n’aimait pas trop, elle ne leur faisait pas confiance.  

 

- Ça va Katy ?  

- Ça ira mieux une fois arrivé à bon port…  

- C’est vrai que tes parents sont morts dans un accident de bus.  

 

Katy lui adressa un pâle sourire, avant de poser sa tête sur son épaule. Miki qui était pas loin, en eut mal au cœur pour la jeune fille…  

 

Arrivés sur place, la dizaine d’adolescents présents (les autres avaient des impératifs qu’ils ne pouvaient pas manquer mais avaient promis de revenir se recueillir le 26 au matin) furent étonnés de voir autant de monde, le fauteuil de Katy ne pouvait passer mais ce n’était pas à cause du passage (qui pourtant était un peu juste) mais à cause de la quarantaine de personnes, tous avec des allures bizarres… ils virent même quelques travestis. Malgré la proposition de Falcon de porter Katy, Bryan choisit de la porter sur son dos. La jeune fille qui avait mis une jupe grise sur des collants roses pâles et un pull rayé rouge et noir et ses cheveux étaient libérés sur ses épaules coiffés d’une sorte de béret.  

Elle était très mignonne comme ça, et être sur le dos du jeune homme ne la dérangeait pas, de toute façon elle aurait bien était incapable de dire si cela devait être gênant, elle ne sentait plus rien à partir de la taille. Il lui demanda doucement alors qu’ils montaient les hauts escaliers si ça allait, elle lui répliqua que ce n’était pas elle qui montait la centaine de marches…  

 

- Alors Katy ! ton dada est confortable ? fit Vanessa espiègle.  

- Tu vas voir ce que le « dada » va te faire petite peste, fit gentiment Bryan.  

- Tu aurais bien du mal à me corriger, tu n’irais quand même pas embêter une jeune fille qui se bat avec des béquilles pour monter ce fichu escalier.  

- Moi j’aimerais bien en utiliser des béquilles fit Katy songeuse.  

 

Son amie la regarda, Katy avait le regard dans le vague…  

 

- Désolée Katy… j’arrête de me plaindre…  

- Ne t’inquiète pas Vanessa, c’est pas grave, c’est pas encore cette année que je marcherais voilà tout.  

 

Bryan resta silencieux, il ne voulait pas réduire à néant les espérances de sa jeune amie calée sur son dos…  

Les chances pour qu’elle retrouve l’usage de ses jambes était si infime, qu’il aurait mieux fallu que ces fichus médecins ne lui mettent pas martel en tête…  

Mais il saurait être là, après tout, il se l’était promis, il y a deux ans, et pour le moment il avait fait de son mieux pour être présent pour elle, deviner ses pensées parfois si sombre, n’avait pas été simple. Cependant, il y arrivait facilement au fil des années et il espérait qu’il en serait toujours ainsi. Il avait découvert que derrière ses paroles agressives quand on lui parlait en la prenant en pitié, il y avait surtout une volonté d’être comme tout le monde. Elle souffrait beaucoup plus du regard des autres qu’elle ne le disait, mais il savait surtout qu’elle détestait de voir tout ces kinésithérapeutes lui masser les jambes, elle ne sentait rien mais il la savait pudique et devoir être en sous-vêtement pour cela l’énervait.  

Une fois il avait assisté à une séance, il faut dire qu’il voulait devenir kinésithérapeute, à Todaï, il y avait toute une partie consacrée à la recherche et à la médecine. Il voulait pouvoir lui faire lui-même les massages pour galvaniser ses jambes. Il sortit de ses pensées quand Katy resserra un peu la pression de ses bras pour se remonter un peu à la force des bras.  

 

- ça va ? demanda-t-elle doucement. Je suis pas trop lourde ?  

 

Il tourna un peu la tête pour la regarder l’espace d’un instant dans les yeux et lui dit :  

 

- Pas le moins du monde, un vrai poids plume.  

 

« Un peu trop plume » songea-t-il. Il l’avait vu maigrir comme la neige fond au soleil, au début il avait cru qu’elle était anorexique, mais non. Alors il avait demandé à des médecins lui avaient répondus que peut-être qu’inconsciemment elle se laissait mourir de faim.  

Ils lui avaient expliqué que ça arrivait quand il n’y avait plus qu’un survivant dans une famille ou les morts accidentelles ou non, avaient été violente. Et le médecin avait ajouté qu’en plus que les individus ne se rendaient pas compte qu’ils se laissaient mourir. Ces gens là, n’avaient aucune notion de faim, mais mangeaient de moins en moins. Et le corps finissait par refuser de prendre la nourriture.  

Alors Bryan lui avait parlé, elle avait nié et il lui avait montré les courbes de son poids…  

Elle lui en avait voulu, il avait du parlementer plus de quinze jours pour qu’elle accepte la vérité, et pourtant Katy lui avait dit qu’elle ne voulait pas mourir. Tout cela était perdu dans son inconscient, elle ne le faisait pas exprès. Ensemble, ils avaient établi une stratégie de combat, elle devait se forcer à manger de la nourriture calorique pour que son poids redevienne correcte, cela avait été difficile, au bout de quelques bouchées elle n’avait généralement plus faim. Il lui demanda :  

 

- Dis-moi Katy ou en est ton poids ?  

 

Il avait murmuré, c’était leur secret, ni l’un ni l’autre n’en avaient parlé à qui que ce soit. Bryan ne voulait pas pour la jeune fille un regard des autres encore plus accusateur. Il la sentit se crisper un peu contre lui et murmura tout aussi doucement :  

 

- J’ai… perdu un kilo et demi, désolée.  

 

Ils arrivaient en haut, Bryan n’avait pas spécialement souffert de la montée ce qui n’était pas le cas de tout le monde car en se retournant, il vit que Vanessa se faisait porter par le géant. En effet Falcon avait eu pitié d’elle.  

 

 

Pendant la montée Haruka était perdue dans ses pensées, Ryo avait décidé de porter Tom et la laisser à ses réflexions, elle s’était naturellement accrochée au bras du nettoyeur et laissait son chien monter tout seul, mais ce dernier avançait au même rythme que sa maîtresse.  

Le cœur de Ryo se serra, aujourd’hui il ne pouvait pas fuir, il fallait qu’il affronte l’évidence sa femme était morte. Il demanda du bout des lèvres même s’il savait déjà :  

 

- De quoi elle est morte ?  

- Cancer… , murmura sa fille. Quand ils l’ont découvert, c’était déjà trop tard…  

 

Elle resserra sa prise sur le bras de son père, elle se battait pour ne pas pleurer.  

 

« pas maintenant » se répétait-elle.  

Le nettoyeur confia le bébé endormi à Miki qui montait silencieusement à côté de lui et mit une main autour de la taille de sa fille. Il la soutiendrait et espérait réussir à ne pas lui-même craquer.  

Il avait tant aimé sa femme, c’était à contrecœur qu’il lui avait demandé si elle pouvait partir quelques temps de Shinjuku, la pègre était devenue très puissante, trop puissante et elle voulait se débarrasser de lui, comme toujours. Il ne voulait pas la chasser, il lui avait dit, il lui avait seulement demandé de partir sur un autre continent le temps qu’il calme leurs ardeurs. Quand enfin, il leur avait mis un bémol, il voulait la voir revenir. Plus que tout, il voulait la voir apparaître à l’embarcadère et la voir courir dans sa direction et lui l’aurait pris dans ses bras la faisant tourner dans ses bras, comme dans les films à l’eau de rose que sa Kaori aimait tant. Mais voilà, la situation à Shinjuku était moins pire, mais la stabilité n’y était pas encore… c’était un plaisir égoïste que de lui dire de revenir mais elle lui manquait trop. Cela ne faisait peut-être que quelques mois qu’il s’était ouvert à elle, qu’elle lui avait offert sa virginité comme s’il la méritait…  

Il savait très bien quel jour Haruka avait été conçu, aucun doute la-dessus, c’était pendant la nuit qui précédait le départ de son ange. Son départ était programmé, ils devaient se lever tôt, il devait l’accompagner à l’aéroport en s’assurant qu’aucun rigolo n’attenterait à sa vie.  

Mais cette nuit là dans la souffrance de se retrouver seul, loin l’un de l’autre, ils avaient fait l’amour plusieurs fois, d’abord un peu violente car ils avaient fait l’amour avec passion pour essayer de se rassasier l’un de l’autre dans la perspective de cette séparation dont il ignorait la durée…  

Après s’être reposés quelques minutes de cette passion et de cette jouissance que tous les deux avaient expérimenté, le désir avait repris le pas sur la logique. Il voulait qu’une fois si loin au Canada cachée dans cette petite maison que Mick avait réussi à trouver, elle se souvienne de lui. Et elle s’était souvenue de lui, puisqu’il lui avait laissé une partie de lui.  

Une partie de lui et d’elle-même qu’il retrouvait peu à peu en Haruka. Alors qu’ils étaient à la moitié de l’escalier, il se demanda comment survivre sans elle ? Sans sa femme ?  

Il avait survécu pendant ses quinze longues années en la sachant loin de lui, mais surtout en la sachant vivante…  

Quand il n’avait plu eu de nouvelle d’elle pendant ses deux ans, il s’était inquiété, pourquoi Sayuri ne lui donnait plus de nouvelles ?  

En fait, il avait atteint ses limites de résistances, et il avait prévu ironiquement d’aller à New York pour voir ou en était son ange, sa vie, son âme-sœur etc.  

Ryo s’en voudrait probablement toujours de n’avoir pas été là alors qu’elle se mourait. Il aurait dut deviner dans les communiqués évasives de Sayuri que quelque chose n’allait pas.  

Il aurait dû, mais il ne l’avait pas fait.  

L’homme qu’il était devenu grâce à elle, aurait voulu être là pour la réconforter alors que sa vie la quittait ! il aurait voulu être là pour rencontrer sa fille de son vivant et non si longtemps après sa mort…  

Arrivés en haut, ils furent tous les deux projetés devant la tombe d’Hideyuki. Ryo sortit alors de son sac les cendres de sa femme, lui aussi ça lui faisait bizarre de savoir que c’était tout ce qu’il restait d’elle. Non pas tout, se rabroua-t-il mentalement. Il lui restait Haruka.  

Bien que ça lui faisait du mal, il ne regrettait pas la décision de Kaori d’avoir élevé leur fille loin de Shinjuku surtout à cette période ou tout allait de travers.  

Des femmes ? oui il en avait vu, il en avait touché, il avait couché avec elles pour cacher sa douleur. Il leur avait donné du plaisir, mais lui n’en avait ressentit que l’espace d’une minute ou deux dans la jouissance, jusqu’à ce qu’il se souvienne que cette femme qu’il avait caressé n’était pas elle, qu’elle n’était pas sa femme.  

Il aurait donné n’importe quoi pour avoir encore une fois pour passer une nuit avec sa femme, rien qu’une. Il se souvenait de ses mains posées sur lui, si douce et si délicate sur son torse. Il se souviendrait toujours de la douceur de ses seins, de ses reins et enfin avec quelle ferveur elle l’avait accueilli en elle. Elle s’était offerte avec toute son innocence et sa si timide audace de femme novice dans le plaisir du corps à corps.  

Il se rappellerait toujours toutes les fois ou il lui avait fait l’amour, la première fois avait été étrange car elle s’était laissée faire, elle n’y connaissait rien. Il l’avait guidé doucement mais sûrement pour lui montrer le plaisir de se donner à l’autre. Et lui, avait appris ce que c’était que faire l’amour et non plus coucher ou tirer un coup comme il le faisait avec les autres, celles qui n’étaient pas elle.  

Il avait appris à être tendre, patient, généreux dans ses bras. Il l’avait aimé à en perdre la tête, et il savait qu’à tout jamais il l’aimerait encore plus encore.  

 

Miki elle aussi avait fait une rétrospection de sa vie, de son amitié avec Kaori. Elle était devenue mercenaire très jeune et avait été élevée dans le sang. Elle qui avait évidemment beaucoup souffert enfant, avait reçu de l’attention et de la bienveillance d’un homme qui l’avait pris sous son aile, qui lui avait appris à se défendre.  

Mais à aucun moment elle n’avait perdu espoir de lui passé la corde au cou et d’avoir une vie « normale », et elle avait fini par l’épouser, non sans mal, mais elle y était arrivée. Et là elle songeait à sa meilleure amie qu’elle s’était faite à Tokyo, à Kaori. Combien de fois Miki avait été désespérée par l’attitude du nettoyeur ? Combien de fois elle avait dû réconforter sa meilleure amie blessée par le comportement de cet homme qui pourtant l’aimait plus que tout ?  

Et puis il y avait eu ce jour ou il avait enfin fait avancer les choses, quelques mois après leur mariage à eux.  

Elle les avait vus épanouis, heureux, ensemble et surtout amoureux l’un de l’autre. De la passion, de l’amour, voilà ce que reflétait ce couple fantastique pour elle. Puis il y avait eut toutes ses tentatives d’enlèvements sur son amie, toute ses fois ou on l’avait visée. Il y avait eut ce regain de barbarie, de cruauté et de perversion dans le quartier. Le parc ou plus personne n’allait en journée sauf les gens comme eux, issu du milieu et pourtant même Miki hésitait à y aller. Et Kaori en tant que partenaire de City Hunter, même si elle s’était améliorée pour tout, restait une cible de choix pour les ennemis de Ryo Saeba.  

Miki avait été révoltée au début que le nettoyeur veuille éloigner Kaori de Shinjuku, mais son mari l’avait convaincu qu’il ne faisait pas ça de guetté de cœur. Il s’était écoulé pas moins de six mois avant que Ryo ne puisse songer sans lui faire encourir trop de risque à faire revenir sa partenaire. La barmaid avait sentit toute la souffrance du nettoyeur quand il lui avait dit que Kaori avait décidé de ne plus revenir.  

Miki ne l’avait pas comprise, pourquoi avait-elle fait ça ? pourquoi avait-elle renoncé à un bonheur qu’elle avait cherché pendant huit ans de vie commune avec Ryo ? La barmaid lui en avait voulu tout en songeant qu’il devait y avoir autre chose derrière tout ça, tout le monde le savait mais personne ne voulait l’avouer, le dire à Ryo que peut-être il y avait une autre raison à son départ.  

Et puis, Ryo avait reçu des informations comme quoi elle avait un petit ami.. en fait non, c’était plus une suggestion dans les paroles Sayuri… et encore aujourd’hui Miki se demandait si le nettoyeur y avait cru. Elle avait lu l’espace d’un instant de l’incrédulité, il n’y croyait pas beaucoup… Miki savait qu’il connaissait sa femme suffisamment pour savoir ce qu’il y avait dans son cœur, mais ils se demandaient toujours pourquoi elle avait agi ainsi.  

Les années étaient passées, Ryo se donnait contenance en sautant sur les femmes dans la rue, peut-être dans l’espoir de voir une massue de sa femme…  

Miki l’avait vu continuer à nettoyeur les bas fonds, toujours avec sa netteté et son efficacité sans faille. Puis elle l’avait vu vieillir, choisir de faire plus que des petits boulots un peu comme un détective. Mais encore aujourd’hui quand une affaire lui tenait à cœur, il s’occupait encore des affaires plus durs.  

Mais elle comment réagissait à la mort de sa meilleure amie ? Une tristesse sans fond lui étreignait le cœur malgré les années de séparations et sans nouvelles de sa part. Elle avait compris pourquoi elle ne donnait pas de nouvelles, simplement pour ne pas à avoir à mentir aux gens qu’elle aimait plus que tout.  

Miki montait ses marches silencieusement, elle fut surprise que Ryo lui confia Tom pour mieux pouvoir épauler sa fille. Et là, la mercenaire reporta son attention sur ce petit bonhomme, le petit-fils de Kaori ? Cela lui faisait bizarre de songer ça. Et puis elle se rappela le visage d’Haruka, sa forme était celle de Kaori, ses yeux bien que très clairs étaient aussi les siens par contre la tignasse de cheveux noirs lui venaient incontestablement de son père.  

Elle avait les cheveux longs, ils lui descendaient jusqu’au milieu du dos. Puis son attention revint au bambin endormi dans ses bras. Il avait l’appétit de son grand-père, il avait encore que très peu de cheveux, mais le peu qu’il avait rappelaient sans l’ombre d’une hésitation ceux de Kaori. Pour l’avoir langé, elle savait qu’il avait une tâche de naissance sur le haut de la cuisse. Elle s’était demandé d’où ça venait.  

Elle sortit de ses pensées une fois qu’ils furent tous devant en arc de cercle autour de la tombe ou serait ajoutés les cendres de Kaori.  

Ryo qui avait sorti les cendres de son sac, ne se sentait pas le courage de s’occuper de les réunir, Falcon pour défaire son ami de cette tache s’occupa de soulever la dalle de marbre avec une facilité déconcertante.  

Les amis d’Haruka comprenaient mieux pourquoi il n’y avait pas eu de gars de l’entretient, tout simplement parce qu’avec cet homme il n’y en avait pas besoin.  

Ce fut ainsi que Falcon déposa dessous la boîte contenant les cendres de cet ange à la massue ravageuse dans la sépulture de son frère.  

Ryo s’avança en aidant sa fille à en faire autant. Il déposa solennellement deux fleurs, une éternelle et une rose rouge…  

Il se retourna, il ne laissait rien transparaître, mais sa fille savait sa souffrance, elle la ressentait… il finit par dire :  

 

- Je connais la plus part d’entre vous, qui êtes issus de Shinjuku. Vous avez tous rencontré Kaori lorsqu’elle était ma partenaire de travail. Vous savez à quel point aussi on s’aimait et si je mettais plein de « si » dans mon discours j’aurais pu être là pour elle au derniers jours, et être là pour ma fille… Haruka. Cependant ce n’était pas possible vous le savez, je vivrais toujours avec mes regrets. Normalement elle aurait dut pouvoir revenir il y a sept ans, il y a sept ans, le quartier était revenu plus calme, un peu comme avant… mais elle n’est pas revenue. Pour Haruka car elle avait ses amis, sa vie à New York… Je suis loin de lui en vouloir. C’était normal. Si un regret je dois nommer c’est celui de n’avoir jamais pu voir grandir ma fille, grâce à Kaori je l’ai découverte en photo, elle aurait pu se reconvertir en photographe tellement elle en a pris ! (rire d’Haruka) elle adorait sa fille, et ne voulait que son bonheur. Pour tous ceux qui sont des amis d’Haruka et que je ne connais pas encore, sachez que Kaori était au delà de l’auteur à succès de livre pour enfant, au-delà de la chronique lecture du soir du journal de New York, elle était bien différente que ce que vous avez connu. Pour nous, habitant de Shinjuku elle était l’ange de ce quartier, elle était mon âme et elle était celle de ce quartier. Elle a su redonner l’humanité à ce quartier…  

- Ange oui Ryo ! d’accord déclara l’un des hommes ! Mais à la massue ravageuse !  

 

Ryo ne put qu’esquisser un sourire.  

 

- Oui, elle était un peu violente avec mon petit crâne…  

- Tu le méritais bien ! déclara une de ses amies…  

- Oui oui ! j’avoue que j’en ai mérité quelques unes…  

- Quelques unes fit Miki amusée par la tournure de la cérémonie. Dis voir plutôt que tu les méritais toutes !  

- Ah aha ! on est pas venu ici pour faire mon procès les gars !  

- Oui mais tu nous endors avec ton baratin ! Kaori était Kaori ! une femme au grand cœur et maintenant fêtons son retour sur sa terre natale !  

 

Et là, il se passa quelque chose d’étrange que les américains ne comprenaient pas, chacun se retrouva avec un verre à la main rempli de jus d’orange (vu qu’il il y avait plus de gosses qu’autre chose). Ryo leva son verre et tout le monde en fit autant. Et déclara :  

 

- Assez parlé ! A Kaori !! L’ange de Shinjuku à la massue ravageuse !  

- A Kaori ! Firent les gens de Shinjuku.  

 

Au bout d’une heure les habitués de Shinjuku déposèrent tous un souvenir, une rose, une fleure n’importe quoi… ce qui était important c’était qu’ils laissent un peu d’eux-mêmes ici pour remercier Kaori de tout.  

Haruka elle était subjuguée, le discours de son père était pas trop mauvais mais la tournure des événements était pour le moins surprenante. Ryo lui dit :  

 

- Haruka, Kaori était comme ça… Elle n’aurait pas voulu qu’on pleure sa mort, elle voudrait que tu te souviennes d’elle comme quelqu’un de vivant et de bien vivant.  

- Je sais, mais pourquoi ils rigolent au cimetière, c’est pas un lieu…. Murmura-t-elle.  

- Ta mère aimait voir tout le monde heureux, cela la rendait heureuse. C’était pour cela qu’elle était la meilleure partenaire que je pouvais avoir… Elle avait le cœur sur la main, tous ses gens ont une histoire avec ta mère…  

- Une histoire ?  

- Oui, la plupart lui doivent la vie…  

- La vie mais comment ? je veux dire tu étais que détective non ?  

- Non, quand j’ai dis que ta mère était mon âme c’était la vérité, j’ai été quelqu’un de très mauvais. Mais visiblement ton oncle et ta mère étaient persuadé que j’étais mieux que ce que j’étais… ton oncle m’a appris la compassion, ta mère m’a montré ce que c’était que l’amour. Et tu sais quel cadeau elle m’a fait alors que je ne m’y attendais pas ?  

- Non…  

- Déjà il y a toi. Toi qui est tout ce qui me reste, tu es ma famille Haruka, Tom aussi d’ailleurs. Mais toi tu es la preuve que ta mère et moi avons fait quelque chose de beau, de merveilleux, de magique. Tu n’imagines sûrement pas, mais pour moi savoir qu’au lieu de donner la mort – il la sentit sursauter, mais elle ne dit rien, et ne fit rien pour se dégager au grand soulagement du nettoyeur – que j’ai réussi à être responsable d’une vie. Que quelque part grâce à moi tu es là toi… et puis je crois que pour se faire pardonner de m’avoir empêché de te voir grandir de bébé à jeune fille, elle t’a fait naître un jour particulier…  

- Un jour particulier.. ?  

- Oui, le 26 mars c’est ma date d’anniversaire…  

 

Elle releva la tête. Elle ne comprenait pas en quoi c’était si fantastique.  

 

- Il faut que tu saches Haruka, je suis orphelin et je ne sais même pas qui je suis.  

- Mais tu t’appelles Ryo Saeba… déclara-t-elle.  

- Oui je suis Ryo Saeba, mais Saeba n’est pas mon vrai nom, je ne sais pas quel est le vrai. Je n’avais pas non plus de date de naissance…  

- Mais alors…  

- C’est ta mère qui a choisit mon age et ma date de naissance. Et sais-tu à quoi correspond cette date de naissance ?  

- Non…  

- Elle correspond au jour ou j’ai rencontré ta mère pour la première fois. La toute première fois elle avait 17 ans, la seconde fois elle en avait 20. Je ne crois pas au hasard, comment expliquer pourquoi à trois ans d’intervalle je l’ai rencontré un 26 mars ? C’est pour ça qu’elle a voulu marquer le coup en se forçant à t’avoir à cette date. Date clef de notre existence. Tu représentes tout ce qui me reste de la femme que j’aime. Je suis pas doué pour les sentiments je suis désolé…  

- Je comprends. Je sais que tu es pas douée, maman m’a dit qu’il fallait que je t’excuse pour ton apparente façade d’insensibilité.  

 

Ryo vit passer une libellule, il baissa sa tête vaincu.  

 

- Pff, toi tu es ma fille y’a pas de doute.  

- Pourquoi tu dis ça ? je n’ai pas vu tant de ressemblance que ça…  

- Et bien tu peux demander à Miki, elle te dira que ta verbe vient de moi. Mais la naïveté, vient de ta mère…  

 

Cela eut le mérite d’attirer un sourire sur le visage de la jeune fille, mais elle ne fut qu’éphémère et maintenant que tout le monde avait continué à descendre les escaliers le nettoyeur la tint dans ses bras contre lui et elle posa sa tête contre son torse. Et ses larmes se mirent à couler, inlassable, inaliénable…  

Alors le nettoyeur se sentit un peu dépassé, mais il ne pouvait pas arrêter de la garder dans ses bras jusqu’à ce qu’elle soit calmée.  

Il ignora pourquoi mais il revit défiler devant ses yeux, toutes ses journées ou il était si bien avec sa femme, tout ses fous rires, quand enfin il avait arrêté de la rabaisser, quand il avait enfin avoué ses sentiments sans se cacher sous des sarcasmes et de la méchanceté. Elle lui manquait terriblement, mais son objectif à présent dans sa vie serait de veiller sur leur fille, il avait bien compris le message. Kaori avait raison dans sa lettre, leur fille a besoin de se sentir aimer et soutenue.  

Quelque chose vinrent mettre fin à cette tendresse, un doux grognement , l’adolescente s’écarta laissant une impression de vide dans les bras de son père. Et elle dit à son chien que tout allait bien.  

Elle essuya ses yeux et fit une bise à Ryo. Plus ça allait, plus elle arrivait à l’imaginer comme quelqu’un sur qui elle pouvait compter.  

Elle décida tacitement qu’après le passage de l’assistante sociale, et de son tuteur, elle retournerait vivre chez lui, enfin si, il voulait bien d’elle.  

 

- On y va ? demanda-t-elle timidement.  

 

Ryo la regarda et vit qu’elle rougissait, il sourit, elle commençait à vraiment l’adopter.  

Miki qui s’était tenue à l’écart avec Falcon, pour ne pas les surprendre et surtout pour ne pas mettre fin à cette tendresse si rare de la part du nettoyeur elle finit par s’avancer.  

Aussitôt Haruka alla vers elle et reprit son fils dans ses bras…  

Elle tremblait légèrement et elle mit sa tête dans le cou de son petit garçon réveillé et lui murmura quelques paroles que même le nettoyeur ne put entendre.  

 

En bas de l’escaliers, il se dirent au revoir et à Ryo en profita pour présenter sa fille à Saeko et Eriko.  

 

- Saeko, Eriko, je vous présente Haruka…  

- Haruka je te présente Saeko une amie et Eriko, une amie de ta mère…  

- B’jour fit timidement l’adolescente alors qu’elle essayait de contenir les gesticulations de Tom.  

- Et ce petit garçon c’est qui ? demanda Eriko qui mourrait d’envie de prendre la jeune fille dans ses bras.  

- C’est Tom, fit Haruka. C’est mon petit bonhomme à moi ajouta-t-elle doucement.  

 

Ryo vit qu’elle tremblait légèrement, elle semblait attendre la sentence. Saeko écarquilla les yeux, dévisagea le nettoyeur pour revenir à la jeune fille. Ce dernier ne fit que hocher la tête pour confirmer ses paroles, et du regard il défia les deux femmes de faire une seule remarque désobligeante à sa fille. Mais Eriko sourit et dit :  

 

- Et bien c’est joli bonhomme celui là !  

 

Et la styliste la prit dans ses bras, elle avait compris. Eriko comprenait la peur de cette jeune fille de se faire critiquer, insulter, juger. Haruka surprise se laissa faire avec une pointe d’inquiétude, elle n’aimait pas quand on la prenait ainsi sans la prévenir un peu avant.  

 

- Tu es aussi jolie que ta maman lui confia la styliste.  

 

L’adolescente rougit, cela faisait un peu trop de fois qu’on lui disait cette phrase avec du ravissement… sentant sa gêne Ryo alla se frotter à la jambe de Saeko.  

 

- Kyaaaaaaaa !  

- Hein ? fit l’adolescente.  

- Mais lâche-moi ! obsédé ! fit Saeko.  

- Naaaaaan ! je suis bien làaaa et j’ai besoin d’un câlin.  

 

Bizarrement l’adolescente sentit l’exaspération la prendre et un manche se matérialisa dans sa main. Elle demanda :  

 

- Mais c’est quoi ça ?  

 

Eriko regarda la massue, et elle vit que l’adolescente ne pouvait pas l’envoyer sans risquer de lâcher son fils alors elle lui dit :  

 

- Attend, laisse, je vais le faire.  

 

Elle lui prit la massue et l’écrasa sur la tête de Ryo qui s’aplatit sur le sol. Eriko lui tapota l’épaule :  

 

- Il n’y a pas que la beauté que tu as pris à ta mère ! c’est une bonne chose d’avoir des massues contre les frasques de ton père…  

 

Eriko sembla réfléchir et finit par déclarer :  

 

- Oh ! l’étalon de Shinjuku est Grand-père !  

- Tiens c’est vrai ça ! reprit Saeko. Faut que tu apprennes à te conduire correctement car non seulement tu es « papa » mais en plus tu es « papy » !  

 

Ryo s’assit par terre, et se mit à geindre, comme quoi c’était pas juste ! que la vie était injuste si jeune et déjà papa et pire encore grand-père. Haruka confia son fils à Eriko et l’écrasa avec une autre massue marquée en braille sous titré anglais : « père ingrat ! ».  

Sur ce elle récupéra son fils et aidée de son chien commença à avancer. Elle lança distraitement une autre petite massue qui arriva sur le haut du crâne qui disait toujours en braille sous-titré anglais : « Tu apprendras vite que j’ai pas « ton humour »le mien est plus intelligible ! »  

 

- Je crois que ma fille est vraiment susceptible, moi qui voulais juste lui changer les idées… au revoir les filles.  

 

Les deux femmes furent assommées l’une après l’autre par un corbeau, ce type était pour elles complètement incompréhensible !  

Puis elles sourirent, il ne changerait jamais…  

 

 


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