Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: chibiusa

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 38 chapters

Published: 14-07-06

Last update: 02-01-08

 

Comments: 185 reviews

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GeneralDrame

 

Summary: Un souvenir intarissable...

 

Disclaimer: Les personnages de "Remember me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo - les personnages extérieurs m'appartiennent !

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the correct story.

 

 

   Fanfiction :: Remember me

 

Chapter 8 :: Problèmes en vue

Published: 06-09-06 - Last update: 06-09-06

Comments: Bonjour tout le monde ^^ ! une petite maj pour vous ! merci à tous mes reviewers ! ça fait chaud au coeur ^^ :) J'espère que ce chapitre vous plaira autant que les autres ! Bonne lecture ^^ et merci à sophie pour ses encouragements !

 


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Ryo venait d’accompagner l’adolescente au lycée. Le nettoyeur ayant vu l’état dans lequel se trouvait sa fille à cause de la confrontation avec la vieille bique, lui allait lui montrer qu’il ne fallait pas insulter Haruka.  

 

Il retourna devant la crèche et vit encore les trois femmes en train de parler de l’arrogance de l’adolescente, le nettoyeur les écouta un moment.  

 

- Vous avez vu ? cette gosse ! elle a quoi 12 ans ? maman à cet age ?  

- Allons, arrêtez, comme elle vous l’a dit, vous ne devez pas la critiquer…  

- Mais enfin ! elle pourrait être ma fille, si ma fille était une traînée sincèrement j’aurais honte.  

- Continuez à la critiquer fit le nettoyeur, et vous aurez sans doute pas l’occasion de voir votre fille grandir.  

 

Elles sursautèrent et se retournèrent :  

 

- Vous êtes qui ? – il reconnut le type qui était avec l’adolescente – vous êtes son mac c’est ça ?  

 

Ryo en deux enjambés attrapa le mari de la femme par le col et le leva bien haut :  

 

- Demande pardon ! sale ordure ! fit-il cinglant.  

- Mais… lâchez-moi !  

- Vous insultez ma fille et sa mère et je devrais vous laisser faire ?  

- Alors vous devez avoir honte de votre fille dans ce cas, fit la mégère.  

 

Le nettoyeur envoya aux ordures le type à la grande gueule et il se retourna vers la femme qui n’était pas rassuré il leur dit :  

 

- Je n’ai pas honte de ma fille, je la trouve même courageuse ! avoir eu son enfant sans que le père ne soit là pour une raison ou une autre. Survivre avec tant de force et de virulence, affronter son handicap et s’occuper à la perfection de son fils. Je suis fier d’elle, parce qu’elle n’a pas choisit de fuir. Elle est plus courageuse que vous tous réunis.  

 

Ryo vit que parmi les commères, il y avait une des aides. Il lui dit :  

 

- Allez me chercher mon petit-fils, je ne veux pas qu’il côtoie une bande de poules bourgeoises puantes de mépris pour le genre humain.  

- Euh mais votre fille…  

- Je l’appellerais pour la prévenir.  

- Bien monsieur.  

 

Quelques minutes plus tard, il se retrouvait avec Tom dans ses bras… il ne pourrait pas draguer avec lui dans les bras, mais au moins il serait pas entouré de petits cons.  

Ryo avisa de l’heure, il ne pouvait pas appeler Haruka dans son cours aussi il lui laissa un message sur le répondeur, en espérant qu’elle lui en voudrait pas trop.  

 

Il rejoignit le café avec son paquet dans les bras qui riait tant et plus.  

 

- Salut tout le monde !  

- Bonjour Ryo ! alors tu t’es réconcilié avec ta fille ?  

- Hum, disons qu’elle veut bien me parler…  

- Elle t’a confié son fils ça veut dire que…  

- En fait je l’ai récupéré à la crèche car le laisser avec des – il boucha les oreilles du petit – enfants dont les mères sont si puantes ne me disait rien.  

- Qu’est ce qui s’est passé ? demanda Miki.  

- Elles insultaient ma fille, Haruka s’est défendu comme un chef, elle a de qui tenir – fit il en bombant le torse de fierté puis il ajouta - Elle leur a rabaissé leur caquet mais je suis venu moi même après l’avoir accompagné mettre les points sur les I et comme ils l’ont encore insulté j’ai récupéré le gosse… maintenant faut lui trouver une nounou…pas trop loin du collège pour bien faire.  

- Et qui sache utiliser une mitraillette c’est ça ? fit Saeko mi-figue mi-raisin en s’installant au bar.  

- Ce serait pas du luxe.  

 

Son regard se posa sur le petit bonhomme qui était en train de gambader gaiement à quatre pattes par terre. Il avait un regard si triste et si tendre en même temps. Il sortit de ses pensées en repensant à la lettre qu’il avait pour Miki.  

Il lui tendit, et surprise cette dernière alla s’asseoir à une table au fond du café pour être tranquille.  

 

 

« Chère Miki,  

 

ça fait bizarre de t’écrire après toutes ses années, ce n’est pas faute de ne pas avoir voulu mais c’était surtout pour qu’on remonte pas jusqu’à moi… Enfin je sais que tu auras compris tout ça…  

Tu as dû avoir fait la connaissance avec ma fille, elle est adorable. Plus le temps passe et que la maladie progresse, plus je me doute qu’elle préfère rester sur New York après ma mort…  

Je ne lui ai pas dis non, j’ai juste demandé à ma sœur de s’occuper d’elle…  

Je préfèrerais qu’elle aille directement au Japon. Je dois avouer que depuis que j’ai découvert que les parents de son petit-ami avait voulu entrer en contact avec City Hunter, je ne suis pas très rassurée.  

Je n’ai rien repéré de suspect même si au tout début quand j’ai connu ce gamin il était plus ou moins suivit, ma vie auprès de Ryo m’a appris à repérer ce genre de choses. Mais passé quelques mois, il n’y a plus rien eut, plus de surveillance…  

Je m’étais dis que j’avais dû fait fuir des copains peu recommandable de ce dernier sans plus me poser de question.  

Puisque Haruka est au Japon, peut-être que son petit ami est avec elle. Il m’avait dit vouloir attendre d’avoir 18 ans pour pouvoir avoir la garde de sa petite sœur et ainsi venir au Japon. Seule goutte noire, c’est qu’il n’a dut avoir 18 ans que deux ans après ma mort…  

J’aurais souhaité te revoir, mais je ne savais pas comment venir vous voir sans attirer d’ennuis à Ryo ou a moi-même alors je n’ai prévenu personne de mon passage à Tokyo.  

Dis, tu voudras bien t’occuper de ma fille, lui apprendre tout ce qu’une adolescente doit savoir des relations avec les garçons…  

Je l’ai jugée trop enfant pour lui en parler, mais je me doute bien qu’un jour ou l’autre cela ne restera pas qu’au platonique. J’ai confiance en Nico, il est adorable avec ma fille mais bon c’est un garçon… et il a déjà 16 ans à l’heure d’aujourd’hui…  

Je voudrais que tu l’aides dans tout ou Ryo est incapable de le faire (tu l’imagines parler des règles avec sa fille ?) (rire de Miki) ah et surtout empêche-le de tuer le petit ami de notre fille, je sais bien que la chute pour Ryo sera dure, réaliser qu’il a une fille déjà… et qu’elle a déjà un autre « homme » dans son cœur….  

Enfin voilà, je voulais surtout t’écrire pour te dire que tu as toujours été une grande amie pour moi et qu’à mes yeux tu es plus une sœur qu’autre chose. Embrasse Falcon pour moi, je sais qu’il aidera ma fille dans son apprentissage…  

 

Je t’adore,  

 

Kaori  

 

PS : assure-toi que Ryo n’emmène pas ma fille dans des lieux peu fréquentable et assomme le s’il veut draguer les professeurs d’Haruka. »  

 

 

La barmaid n’en menait pas large à la fin de la lecture, les larmes étaient coulées toutes seules, la relire après toutes ses années et surtout la savoir morte.  

Elle se leva et alla directement vers son mari pour se perdre dans ses bras, ce dernier comprenant sa détresse la laisse faire et pour une fois ne rougit pas.  

Elle essuya ses yeux et envoya une poêle à frire à Ryo.  

Ce dernier l’évita de justesse et lui demanda :  

 

- Mais qu’est ce que j’ai encore fait ?  

- Tu as fait pleurer Haruka.  

- T’aurais pas un temps de réaction un peu long ?  

- Non quand on sait que ta femme – entendre appeler Kaori sa femme par ses amis faisait étrange au nettoyeur, jusqu’à présent il le pensait parfois le disait mais les autres non… - m’a donné l’autorisation de t’assommer en cas ou tu fais des bêtises.  

- Hum, ça me fait penser – il s’interrompit pour empêcher le petit garçon de se coincer les doigts dans la porte – que je connais le nom de son père tout du moins le prénom : Nico, enfin Nicolas.  

- Son nom de famille ?  

- Je ne sais pas…  

- Au fait c’est quoi cette histoire que ses parents auraient voulu faire appel à City Hunter ?  

- Ah, elle t’a mis ça dans la lettre ? je ne sais pas trop… il faut attendre d’en apprendre plus sur le garçon pour savoir qui étaient ses parents…  

 

Un bruit à la porte les fit sursauter, ils voyaient Katy qui leur faisait des signes, Ryo vit que la porte du café n’était pas assez large… Il confia le bébé à Miki, qui était très contente de pouponner et alla porter la jeune fille sur l’une des banquettes. Il amena le fauteuil ensuite.  

 

- Tu n’es pas à l’école Katy ?  

- Hum, en fait ! j’ai fini à 11h et je reprends à 15 heures alors comme j’ai pas envie de rentrer à l’hôpital.  

- Ça s’est bien passé la répétition hier ?  

- Oui, mais Haruka est tombée de la scène, elle s’est pas faite mal mais ça lui a fait bizarre. C’était la première fois.  

- Ou était miro ?  

- Il a aboyé mais elle l’a pas écouté. Résultat après elle a hésité à recommencer, mais elle a finit par le faire concentrée et ça s’est bien passé.  

- Tu as l’air tourmentée, ça ne va pas ?  

- Si, ça va… Je peux avoir une coupe de glace s’il vous plait madame Miki.  

 

Cette dernière la regarda et lui dit :  

 

- Mais c’est pas une heure pour manger une glace…  

- S’il vous plait, fit la jeune fille les yeux pétillants.  

 

Miki la dévisagea et elle y vit tellement d’exaltation qu’elle prépara une glace avec chantilly et coulis de chocolat.  

 

- Merci.  

- Tes parents ne seraient pas content de voir que tu en manges à cette heure là…  

 

Katy la dévisagea et lui dit de but en blanc :  

 

- Je suppose que c’est l’un des rares avantages d’être orpheline…  

 

Puis elle replongea dans sa glace, elle fut interrompu par son portable, grognant contre l’idiot qui osait l’embêter elle décrocha et demanda qui c’était :  

 

- Mademoiselle Thomas… Rick Anderson à l’appareil…  

- Hum…, fit-elle en enfournant une petite bouchée.  

- Je vous appelle, car votre père avait envers moi une dette…  

- Hum…  

- Vous pourriez au moins répondre non ?  

- Désolée mais je mange… fit-elle agacée. Oui bon et alors qu’est ce que j’ai affaire la dedans ?  

- Et bien, j’aurais voulu que vous me remboursiez…  

- Et avec quel argent ? j’ai dix ans et 20 $ d’argent de poche par mois. Adressez-vous donc à Maitre Fidgéral.  

 

Elle raccrocha et grogna contre ce crétin qui avait fait fondre sa glace.  

 

- C’était qui ?  

- Un crétin…  

- Qui est maître Fidgéral demanda le nettoyeur installé en face d’elle.  

- Le notaire de mes parents il veille sur les sous à défaut de veiller sur ma personne…  

 

Les trois personnes du café sentaient qu’elle était sur le point d’exploser. Aussi quand son téléphone sonna à nouveau elle décrocha avec agacement et prononça un « allo » qui aurait fait fuir tout le monde… ensuite la transformation était immédiate, elle s’était calmée et dit seulement ou elle se trouvait.  

 

Son regard fut happé par le petit garçon qui était venu se mettre debout en se tenant à la banquette. Doucement elle le prit sur ses genoux. En fait elle était restée assise sur la banquette, ça lui donnait l’espace d’une minute d’être comme tout le monde. Miki récupéra la coupe et le petit garçon assis sur le bord de la table fermement tenue par l’enfant jouait avec la barrette de la jeune fille qui lui dit :  

 

- Je sais bien que tu aimes beaucoup ma barrette ! fit-elle doucement en le regardant dans les yeux.  

 

Le petit garçon frappa dans ses mains.  

La clochette de la porte sonna et un jeune homme entra, il arriva embrassa Tom sur le front et en fit de même avec Katy.  

 

- Salut Kat, Tom…  

- Salut, tu vas bien ?  

- Oui.  

 

Son regard se posa l’espace d’un instant sur les jambes de la jeune fille puis sur le fauteuil posé un peu plus loin.  

 

- Et vous êtes ? demanda le nettoyeur.  

- Bryan Stevenson, dis Kat, si Tom est ici, c’est qu’Haruka est pas loin ?  

- Elle est au collège fit cette dernière.  

- Mais qu’est ce qu’il fait là alors… fit-il en prenant le petit garçon dans les bras et en le levant au-dessus de sa tête. Alors Tom, comment tu vas bonhomme ?  

 

Il le reprit dans ses bras, mais ne sut pas trop ou se mettre, Katy étant d’un côté le nettoyeur de l’autre. Ce dernier lui dit :  

 

- Vous me le passez et je vous cède ma place…  

- Euh et vous êtes ?  

- C’est le père d’Haruka déclara Katy. Il garde Tom pendant qu’Haru est en cours.  

- Ah… je ne savais pas qu’elle avait un père. Tenez je vous le passe.  

 

Il lui refila le gosse et souleva Katy dans ses bras pour passer puis la reposa à côté.  

 

- Désolé Katy…  

- C’est rien. Je compte sur toi pour m’aider tout à l’heure…  

- Bien sûr la puce…  

 

Ryo nota rapidement le tressautement presque imperceptible de la jeune fille, visiblement elle n’aimait pas trop qu’il l’appelle ainsi. Ce dernier ne s’en rendit même pas compte…  

Le nettoyeur se leva avec son fardeau et retourna au bar.  

Falcon lui alla proposer un café au jeune garçon quand il arriva à sa hauteur, Bryan le regarda sans en avoir peur outre mesure. Déçut par son manque de réaction le géant s’assit en face du jeune homme et lui demanda d’une voix bourrue :  

 

- Merci pour votre prénom, mais ça ne nous dis pas qui vous êtes et ce que vous faîtes au Japon…  

 

Bryan le regarda interdit avant d’hausser les épaules et déclara :  

 

- Je suis venu à sa demande, parce que l’hôpital refuse de la garder en hospitalisation de nuit… elle voulait que je demande au Juge si je pouvais pas la prendre son ma garde. Et j’étais venu pour lui dire que ce n’était apparemment pas possible…  

- Pourquoi ? demanda l’enfant.  

- Je suis trop jeune pour ça ma puce, et je t’assure que si non, je l’aurais fait.  

- Tant pis alors… retour New York le 1er avril… fit-elle doucement.  

 

Le jeune homme l’observa et lui déposa encore un bisou sur le front en signe d’encouragement.  

 

- Tu trouveras peut-être une autre solution…  

- Et laquelle ? fit-elle grognon.  

- Allons Kat, tu m’as montré que tu étais plus optimiste que ça. Moi je dois y aller…  

- Déjà ?  

- Oui, je bosse cet après-midi…  

 

Katy croisa les bras en signe de mécontentement. Bryan, eut un regard un peu triste et lui dit :  

 

- Y’a une répétition ce soir ?  

- Oui…  

- Bon voilà ce qu’on fait je viens te chercher à ton école après les cours tu finis à 17h ?  

- Y’a atelier je finis à 18heures…  

- Ok, donc je viens te chercher, je t’invite à dîner et après j’assiste à la répétition ok ?  

- C’est vrai ? fit-elle tout à coup ravie.  

- Oui. Tu m’en veux pas si j’y vais maintenant…  

- Non, au fait tu travailles ou ? fit-elle curieuse.  

- Sur le chantier de la place Ronde…  

- C’est dur… Pourquoi tu travailles ?  

- Si je veux faire les études que je veux, il faut que j’ai des sous, ce qui explique pourquoi j’ai arrêté les cours pour une année. Pour amasser de l’argent et ainsi être tranquille pour les études. Tout le monde n’a pas des parents aisés… Allez a plus la puce.  

 

Quand il eut franchi la porte, Katy grogna :  

 

- Ce serait bien qu’il pense a arrêter de m’appeler « la puce ».  

 

Miki rigola doucement.  

 

- C’est ton amoureux ?  

- Si seulement…  

 

Puis se rendant compte ce qu’elle venait de dire elle vira rouge incandescent. Sous le regard amusé de tout ce petit monde.  

Miki revint quelques minutes plus tard avec une assiette remplie de bonnes choses :  

 

- Pourquoi ?  

- Pour t’éviter de devoir rentrer à l’hôpital pour manger. C’est quoi cette histoire de retour à New York, si j’avais bien compris, tu avais gagné le droit d’avoir un an d’étude au Japon non ?  

- Moui… en fait, c’est une sorte de subventions accordée à l’association des Flandres… et j’en ai bénéficié en même temps que les autres…  

- L’association des Flandres ? c’est quoi ?  

- C’est une association que Kaori avait monté pour Haruka et d’autres enfants, une sorte d’une petite troupe théâtrale… tu sais c’est eux qui répètent… il y a une représentation bientôt… si j’ai bien compris.  

- Oui ! le 31 mars  

- Le 31 ? fit Miki surprise. Qui a choisi cette date ?  

- Je crois que c’est Vanessa… En fait, pour le moment on avait fait que des petits trucs grâce à la maman d’Haruka… mais en fait là c’est le plus gros truc, ça fait plus de deux ans qu’on travaille dessus.  

- Tu nous racontes ?  

- Nan… si on a pas le droit de faire rentrer les parents c’est pour une bonne raison…  

- Et ce jeune homme aura le droit ?  

- Oui bien entendu, il a fait parti du groupe… Il est venu au Japon en septembre dernier, quand il a appris qu’on venait tous… il veut tenter l’entrée de Todaï je crois… s’il a des bonnes notes il aura une bourse… mais l’inscription est malgré tout cher.  

- C’est parce qu’il est au Japon que tu veux y rester ? demanda le nettoyeur.  

- Pas forcément… ce n’est pas à cause de lui, non c’est autre chose…  

 

Son regard se fit absent, étrange regard selon les adultes pour une enfant si jeune. Il y avait dedans une énorme tristesse, et en même temps une sorte d’espoir. Ils furent certains qu’elle se sentait extrêmement seule, sa solitude était presque palpable.  

Elle mangea en silence perdue dans ses pensées… A la surprise générale, Bryan revint la voir… Ryo avait senti sa présence, il se doutait qu’il observait la jeune fille.  

Il entra dans le café et s’agenouilla près du banc ou se trouvait Katy, il lui caressa les cheveux dans un geste d’une infime tendresse pour attirer son attention.  

Elle fut surprise de le voir là, pourtant, sentant qu’elle craquait , elle se jeta à son cou et ses larmes coulèrent, encore et encore…  

Et Bryan la serait contre lui, fraternel, présent…  

 

Que ce soit les propriétaires ou Ryo, ils étaient certains qu’il avait senti sa détresse et était revenu sur un coup de tête, d’ailleurs ils purent constater qu’il n’était pas très présentable, il avait un t-shirt maçon malgré le froid de l’extérieur, un jean troué et des chaussures à la couleurs originelle indéfinissable…  

Mais il était là, là pour la soulager de ses souffrances intérieures. Elle marmonnait des paroles trop plaintives pour que Ryo puisse les comprendre. Il constata alors que malgré sa joie de vivre, elle avait des jours ou elle ne réussissait pas à enfermer ses fantômes.  

Et là le nettoyeur regarda les jambes de Katy, elle s’était laissée tombée dans ses bras, confiante, elle savait qu’il la réceptionnerait. Ses jambes étaient pliées d’une manière étrange, ou plutôt elle semblait ne pas obéir. Ryo par contre entendait bien nettement Bryan lui demandait pardon, mais il ignorait la raison de ses excuses.  

Une fois qu’elle fut calmée, elle s’écarta un peu de lui, les yeux rougis, elle lui demanda pourquoi il était revenu.  

 

- Parce que je savais que tu allais pleurer, et que je n’aime pas te savoir entrain de pleurer.  

 

Bryan se releva avec la jeune fille dans ses bras et il lui demanda doucement ou elle voulait qu’il la repose, elle lui dit le fauteuil. Il s’exécuta avec douceur.  

 

- Tu étais en train de travailler ? je croyais que tu commençais que cet après-midi… demanda-t-elle timidement.  

- Pour ce matin on a fini, en fait, j’ai à nouveau une demi-heure de battement, on change de chantier et on va à la place Ronde tout à l’heure.  

- Ok. Je t’offre une glace ? demanda-t-elle doucement.  

- Avec plaisir.  

- Je vous apporte ça les enfants fit Miki.  

 

Le géant sentait le cœur de l’enfant un peu soulagé, pleurer lui avait fait indéniablement du bien. Ryo dut s’asseoir pour donner à manger à Tom. La bectée se fit maladroitement et le petit garçon en eut partout sur le visage…  

Pour le dessert Katy prit la relève et lui montra comment on faisait. Tout comme Haruka, il découvrait que la jeune fille avait des gestes sûrs. Il lui demanda comment ça se faisait et Katy déclara que c’était parce que jusqu’à présent toute l’association des Flandres s’était occupé de Tom… Elle rajouta en disant que même Bryan lui avait déjà donné à mangé malgré le fait qu’il ait deux bras gauche. Ce dernier grogna en disant que c’était pas sa faute si le gosse tournait toujours la tête.  

Ce à quoi Katy répliqua que c’était sûr que mettre à manger dans l’oreille était très utile.  

 

- Méchante ! fit-il gentiment.  

- Je te renvois le compliment ! déclara-t-elle en lui offrant un magnifique sourire.  

- Bah voilà je te préfère avec ce sourire. Je dois y aller ma puce, fit-il en l’embrassant sur la joue. Messieurs dames…  

 

Katy tenait fermement avec son bras gauche le bébé sur ses genoux tandis qu’avec le droit elle s’avança vers le nettoyeur, elle lui demanda si, il pouvait le prendre.  

Timidement, Katy demanda ou étaient les toilettes…  

 

Il fallut que Miki la transvase dans la petite pièce puis revienne avec le fauteuil pour la poser dessus. Elle lui demanda si elle avait besoin d’aide. Katy déclara que ça irait.  

Elle puisa dans toutes les forces qu’elle avait dans ses bras pour se déplacer sur la cuvette des toilettes.  

 

Une fois terminé, elle se souleva et s’appuya sur le bord du lavabo, elle constata qu’il était bien fort. A l’aide de ses bras, elle réussit à se voir dans la glace, tout du moins le haut de sa tête…  

Aucun doute songea-t-elle cette maison était fait pour le géant barman, sauf peut-être pour la largeur des portes…  

Ne la voyant pas revenir Miki alla frapper délicatement à la porte, mais l’absence de réponse l’inquiéta, et si la petite était tombée ? Mais non, quand elle entrouvrit la porte elle vit l’enfant appuyée contre le rebord pour essayer de se voir dans la glace.  

 

- Tu veux que je t’aide ?  

 

Surprise Katy faillit perdre son appui sur ses bras… mais réussi à se reprendre  

 

- non ça va aller… je voulais voir si j’avais pas trop les yeux rouges mais en fait, je crois que votre salle de bain est à la taille de votre mari… sauf peut-être…  

- Les portes.  

- Oui.  

 

La jeune fille réussit à assurer sa prise et à se rasseoir sans aucun problème.  

 

- Je vais t’aider à sortir…  

- Je vais le faire Miki, fit le nettoyeur.  

 

Il entra et dit à la jeune fille si elle était prête. Cette dernière lui tendit les bras, il la porta et la sortit de la salle de bain.  

 

- Ça va ?  

- Oui, je vais devoir y aller, le temps de retourner à mon école.  

- Au fait tu ne nous as pas dis pourquoi tu ne pourrais pas rester un an…  

- Parce que, je ne peux pas rester à l’hôpital si longtemps, un parce que je suis pas malade mais aussi que si non je ne pourrais pas aller aux répétitions… ils tolèrent pour le moment parce qu’y a que quinze jours mais c’est tout… Après la représentation je rentre au Foyer à new York…  

- Et qu’est ce que tu feras une fois rentrée ?  

- J’irais en cours ! quoi faire d’autres ? enfin à part la rééducation qui n’en finit pas de finir !  

- Tu es encore en rééducation ?  

- Oui… ma dernière opération remonte à un peu plus d’un an et demi…  

- Donc si tu es à l’hôpital c’est pas grave si tu dois faire une rééducation non ? demanda le nettoyeur.  

- Non, je vais dans un centre particulier… de plus la plus grande partie, je la fais toute seule ou alors quand il est dans les parages, Bryan m’aide…  

- C’est ton amoureux qui t’aide si c’est pas mignon fit le nettoyeur en se moquant…  

- Au lieu de dire des âneries, vous feriez mieux de trouver une bonne explication à la présence de Tom ici.  

- Pourquoi tu me dis ça ?  

- Parce que si Haruka a tardé à venir à Tokyo, c’était surtout parce qu’il y avait plus de six mois d’attentes au minimum pour faire entrer Tom dans une crèche tokyoïte proche de l’école.  

- C’est pour ça qu’elle a tardé ?  

- En fait fallait aussi attendre que Tom puisse prendre l’avion, mais en septembre ça aurait pu être bon.  

- Pourquoi n’est-elle pas venu avant de l’avoir ? je veux dire quand elle était enceinte, nous l’aurions quand même accueillit.  

 

La jeune fille eut un regard absent et finit par dire :  

 

- Ce n’est pas à moi qu’il faut poser la question.  

- Comme pour le père de Tom ?  

- Exactement. Bon je vais finir par être en retard.  

- Je t’y emmène décréta le géant.  

 

Il enleva le tablier et porta la jeune fille jusqu’au 4x4, il revint quelques minutes plus tard avec le fauteuil.  

 

Dans le café, Ryo réfléchissait et il finit par décréter :  

 

- Pourquoi j’ai l’impression que ma fille à encore beaucoup de secrets et qu’étrangement beaucoup de personnes sont au courants sauf nous ?  

- Tu as sûrement raison. Mais je t’en pris, laisse-lui le temps de t’en parler, si tu la braques, elle risque de ne plus te parler.  

- Je sais mais quoi faire ?  

- Attendre, qu’elle déverrouille son cœur… Elle a beaucoup trop souffert pour faire confiance d’un claquement de doigt… au fait elle sait ?  

- Oui… je savais qu’elle était au courante, ça a été plus simple en considérant ce fait…  

- Ce que Kaori a pu lui dire sur toi a beaucoup d’impact sur ses actions et réactions, sur sa capacité a te pardonné tes âneries… Mais elle doit se forger sa propre opinion et cela ne peut se faire que par un échange…  

 

 

« je suis le plus boooooooo ! je suis le plus foooooooorrt ! je suiiiiiiiiiis l’étalooooon de Shinjukuuuuuuuuuuuu ! La la la ! lala la l’air ! »  

 

- Mais c’est quoi ce truc s’exclama Miki atterrée.  

- …  

 

Ryo cherchait frénétiquement dans ses poches pour retrouver, décidément il ferait mieux de changer sa sonnerie, il avait chanté cette complainte quand il était complètement saoul…  

Enfin il récupéra l’objet, mais le bout de choux lui pris dans ses mains et parti avec sa prise en main à quatre pattes sur le sol, en rigolant tant et plus tandis que la mélodie continuait sa symphonie.  

 

 

« Moi le beau gosse ! moi le meilleurrrrrr !,  

Moi le sexe symbole, l’idole des femmes !  

Je suis le plus beau ! je suis un bon coup ! »  

 

- Tom ! Reviens poussin !  

 

« Je suis l’étalon de Shinjukuuuuuuuuuuu »  

 

Malheureusement il n’arriva pas à temps pour répondre, il récupéra le gosse sous la table et quand il voulut le disputer, il vit que le petit garçon lui souriait avec des yeux pétillants de vitalité…  

Il ne put lui faire aucune remarque, sa petite bouille souriante lui rappelait la femme qu’il avait tant aimé.  

Le bip du téléphone le ramena sur terre et il interrogea son répondeur.  

 

« Ryo c’est Doc, est-ce que tu pourrais passer me voir et si tu as le gosse c’est parfait ! »  

 

- Hum, bah la voilà mon excuse pour avoir le petit avec moi…  

- Au fait comment ça se fait que tu l’ais si elle l’avait mis à la crèche ?  

- Des mégères ont insulté Haruka, à cause de son âge…  

- Ah…  

- Elle ne s’est pas laissée faire, elle a un sacré répondant. Elle les a remises à leur place, mais quand je suis repassé voir et leur parler… Les personnes là, la critiquait encore alors je suis intervenu quand l’un des types a dit que c’était sûrement une traînée et que sa mère devrait avoir honte de l’éducation qu’elle lui a donné… Quand on insulte Kaori… tu me connais…  

- Tu l’as pas tué au moins !  

- Non, juste un petit tour dans les poubelles… mais ce qui m’a dégoutté c’est quand j’ai vu qu’il y avait malgré ces femmes une filles de la crèche alors je lui ai dis que je refusais que mon petit fils soit entouré des femmes idiotes incapable d’avoir de la compassion et je lui ai ordonné d’aller me chercher le petit.  

- Je comprends mieux… mais que faire ?  

- En fait, j’avais songé à demander à Maman ours… c’est une ancienne mercenaire alors ça devrait le faire, et elle adore les gosses…  

- Tu vas faire garder ton petit fils par cette femme ? Enfin j’ai même des doutes sur son sexe !  

- Je lui demanderais de se tenir correctement, mais si non je ne vois pas pour faire garder par quelqu’un d’autres du milieu…  

- Pourquoi tu veux le faire garder par quelqu’un du milieu ?  

- A cause de ce que m’a dis Haruka, elle m’a dit qu’elle ne se sentait pas trop en sécurité à New York, un peu comme si on l’observait… si elle avait été la fille aveugle de monsieur tout le monde, je n’aurais pas relevé plus que ça… mais elle est ma fille…  

- Et tu penses qu’elle réussit à sentir les présences ?  

- Plus ou moins, bien sûr son ouie est plutôt bien développée, mais ce qu’a mis Kao dans son journal me laisse à penser que oui, surtout que le jour ou je l’ai rencontrée et qu’elle changeait Tom dans la salle de bain elle a senti ma présence. Et je suis sûr que ce n’était pas la moquette j’étais en chaussette…  

- Je vois. Tu veux qu’on la surveille ?  

- Pour le moment ce n’est pas nécessaire, puisqu’elle semble ouverte, je vais lui demander de revenir chez moi, mais je sens qu’elle va me dire non. Sur ce je vais voir le Doc, il veut voir le petit.  

 

* * * * * * *  

 

Une fois arrivé, chez le Doc avec le petit, Ryo laissa la charge de le changer à l’infirmière, mais cette dernière refusa de faire toute seule, elle voulait le faire participer.  

Quand il voulut participer à sa manière (en lui mettant une main aux fesses) il se fit assommer par une massue gigantesque sous les rires cristallin de l’enfant qui en profita pour faire pipi sur son grand-père…  

C’était parti tout seul évidemment quand Kazue avait pris le petit dans ses bras pour assommer le nettoyeur.  

 

Une douche et après le changement des vêtements par ceux du Doc, qui lui arrivèrent au niveau des genoux et des coudes…  

Le Doc s’occupait du petit Cherubin, changé et tout propre…  

 

Ryo regarda accroupi par terre devant le tambour de la machine à laver dans lequel son jean et sa chemise tournaient à tout va. Une larme à l’œil car il songeait à son jean neuf.  

 

- Arrête de faire l’enfant Old Face !  

 

Le nettoyeur se releva une aura de fureur autour de lui.  

 

- Ah ! enfin tu réagis baby face ! bon viens voir ! j’ai finis de faire le vaccin au petit. Mais viens voir, j’ai quelque chose à te voir sur celui de ta fille.  

- Quoi donc ? fit le nettoyeur soudain sérieux.  

- Kazue tu peux prendre le petit et t’en occuper ?  

- Oui bien sûr.  

 

Quelques minutes plus tard, Ryo avait le visage fermé en regardant une page. Il se leva et récupéra l’enfant que Kazue gardait dans la cuisine.  

 

- Ryo c’était sûrement rien…  

- Je pense surtout que ça fait parti de la cargaison de secret qu’elle a. Bon il faut que j’y aille il faut que je la récupère avant qu’elle croie que quelque chose est arrivé à son fils.  

- Oui…  

 

* * * *  

 

Une demi-heure plus tard, Ryo attendait le bambin dans ses bras et changé (il était passé chez lui) et là il fut surpris de voir l’avocat de sa fille qui l’attendait. Il lui offrit son bras, mais Haruka tourna la tête vers lui, elle était surprise qu’il soit là. Elle demanda à son avocat de la suivre.  

 

- Que faîtes-vous ici Ryo ? demanda-t-elle doucement.  

 

Ce dernier sursauta et son cœur se serra de bonheur en même temps que de tristesse, elle l’avait certes appelé « Ryo » mais elle l’avait encore vouvoyé alors qu’elle connaissait leur lien.  

 

- Tu n’as pas reçu mon message sur ton portable ?  

- Je l’ai oublié… à l’hôtel.  

- En fait, j’ai trouvé une nounou pour Tom… pour remplacer les incapables de la garderies… je suis repassé après t’avoir accompagné et en fait ils discutaient encore de…  

- Mon cas…  

- Oui c’est ça, et parmi les vieilles biques (et bouc) il y en avait une de la garderie. J’ai pensé que tu ne voudrais pas que ton fils soit dans cette ambiance…  

- Je…  

- Je suis désolé de ne pas t’avoir prévenu avant…  

- D’accord, bon… si vous tu as trouvé une solution de rechange… je te présente Maître Fergusson, l’avocat de maman…  

- Vous êtes ? fit l’avocat.  

- Je suis Ryo Saeba, je suis…  

 

L’adolescente lui fit un signe d’approbation. Elle l’autorisait à dire leur lien.  

 

- Je suis le père d’Haruka.  

 

L’avocat ouvrit la bouche et la referma avant de lui tendre la main et de dire :  

 

- Je ne m’attendais pas à vous rencontrer de si tôt, il est vrai que la mère de mademoiselle m’avait dit que son père était à Tokyo, mais je ne m’attendais pas à vous rencontrer de si tôt.  

- Vous saviez donc quel était le nom de mon père ? demanda Haruka.  

- C’est exact mademoiselle, mais sincèrement, j’ignorais comment rentrer en contact avec lui. Ah au fait, votre tuteur devrait arriver dans quelques jours…  

- Je vois…  

- Bon vous allez finir par être en retard, si nous n’y allons pas.  

- Haruka ?  

- J’ai un rendez-vous, j’avais prévu de récupérer Tom que vers 18heures… je dois lui montrer l’appartement que j’ai choisi…  

- Je croyais que tu aurais préféré vivre avec moi, murmura le nettoyeur un peu dépassé.  

- Je préfère pas… Bon allons-y, vous pouvez garder Tom ? je viendrais le chercher chez Miki d’accord ?  

- D’accord…  

 

Ryo repartit donc avec le petit garçon, légèrement blasé par l’attitude de sa fille.  

 

 


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