Chapter 26 :: Retour d'entre les morts

Published: 23-01-07 - Last update: 23-01-07

Comments: Merci beaucoup aux reviewers et aux lecteurs d'une manière générale ^____^ ! Pour la fic consacrée à Katy&Bryan publiée sur Stellar Fan fic Library, est intitulée "Du temps au temps", j'ai publié jusqu'au chapitre 3 :) - Donc remember me avance doucement et sûrement :) nous revoilà replongé au près d'Haruka et nous nous retrouvons dès à présent juste après noel. Bonne lecture n'hésitez pas à laisser des commentaires :)

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Noël avait passé dans une douce harmonie, il s’était fêté au Cat’s Eyes, Bryan et Katy n’exposaient pas du tout leur fiançailles, seule la bague que la demoiselle avait au doigt signifiait la promesse qui les liait, puis était apparu une au doigt du jeune homme, l’adolescente avait bien l’intention de marquer ainsi son territoire !  

Ils n’exposaient pas leur relation en s’embrassant. Cependant personne n’était dupe, chacun avait vu apparaître les bagues.  

Miki était ravie du bonheur de sa protégée, au début elle avait été un peu inquiète, elle avait peur qu’ils fassent une bêtise tous les deux. Mais avant même qu’elle ose poser la question Bryan l’avait rassuré. C’était une marque d’appartenance mais ils n’avaient aucune intention de passer à la relation intime.  

Le jour de l’an c’était passé chacun de son côté, Bryan avait décidé d’inviter Katy à le passer chez lui et d’y rester dormir, lui proposant ainsi son lit et lui de prendre le canapé.  

De son côté Ryo emmena sa petite famille au bord de mer, ce qui ravit le petit garçon qui n’avait pas encore vu l’océan.  

Miki et Falcon profitèrent de l’absence de leur protégé pour se faire un petit repas en amoureux !  

Kazue et Mick allèrent au restaurant et miraculeusement ce dernier se tint bien.  

Les sœurs Nogami durent assister à un fête familiale.  

Le mois de mars arriva bien vite, et ce jour-là Haruka attendait son fils devant l’école maternelle, Yuutsu était sagement assise à ses pieds. Elle attendait le moindre ordre pour l’exécuter.  

Quand enfin la petite porte en bois s’ouvrirent les parents s’engouffrèrent, la jeune femme attendit encore quelques minutes.  

- Yuutsu, on y va. On va chercher Tom.  

La chienne se leva et avança doucement, devant l’assistante maternelle, Haruka lança un :  

- Bonsoir Saruyu…  

- Bonsoir Haruka. Il faudra que vous m’expliquiez comment vous avez su…  

- Vous portez toujours le même parfum et il a l’air d’être maison.  

- C’est exact, c’est ma grand-mère qui le fait…  

- Bon je dois avouer que le fait qu’une des dames vous ai appelé par votre prénom à joué aussi ! fit la jeune femme amusée en la dépassant.  

Elle monta doucement laissant le soin aux gens de l’éviter. Arrivée sur le bon palier Yuutsu la tira jusqu’à la salle de classe.  

- Bonjour Madame, fit Haruka.  

- Bonjour mademoiselle – la dame se tourna vers la salle et dit – Tom, ta maman est là !  

La garçonnet ramassa son robot et son petit sac à dos et alla rejoindre sa maman. Cette dernière lui demanda :  

- Tu as passé une bonne journée mon chéri ?  

- Oui ! j’ai eu un bon point !  

- Bravo. Au revoir madame.  

Haruka prit le petit garçon par la main et doucement ils sortirent dans la cour de l’école, ignorants les regards la jeune fille conduisit son garçon jusqu’au Cat’s Eyes… Elle avait lâché le petit garçon lui demandant de rester à côté d’elle.  

Arrivée devant la route à traverser le petit garçon allait s’élancer mais sa mère le retint par le col et lui dit :  

- Tom ! fais attention en traversant mon chéri.  

- Mais y’avait personne grommela-t-il.  

- Regarde !  

Deux secondes plus tard un camion passa devant eux à toute vitesse.  

- Tu vois mon chéri c’est dangereux.  

- Je ferais attention maman… murmura l’enfant impressionné.  

- Donne moi la main…  

Quelques minutes plus tard, ils pénétrèrent dans le café, aussitôt le garçonnet cria :  

- Papy !!!!! j’ai eu un bon point !  

- C’est super ça ! ça mérite au moins une part de gâteau !  

- Maman ? je peux ? Papy y dit pas encore des bêtises ?  

Haruka faillit éclater de rire, tandis que Ryo se prit un corbeau sur la tête. Falcon éclata franchement de rire ce qui fit presque trembler les murs.  

- Maman ? tu m’as pas répondu. Papy il a le droit ?  

- Oui mon chéri, tu peux manger du gâteau pour ton goûté.  

- Donc papy il a un bon-point lui aussi ?  

Ryo qui avait le petit garçon dans ses bras faillit tomber à la renverse.  

- Oui Tom, si ton grand-père était en maternelle comme toi il aurait un bon point fit Miki avec un immense sourire. Allez, venez vous asseoir.  

Haruka alla s’asseoir, Yuutsu vint s’allonger à côté du banc et Miro qui était toujours vif malgré son age vint faire un câlin à sa maîtresse qui lui rendit.  

Tom vint s’asseoir en face de sa mère et Miki déposa une Dame Blanche devant Haruka et une part de gâteau au petit garçon.  

Une fois sa glace terminée, Haruka se leva pour aller au comptoir ou son père discutait avec leurs amis.  

- Vous avez l’air bien soucieux tous ? il se passe quelque chose ?  

- Non ne t’inquiète pas Haruka.  

- Tu es sûr papa…  

- Oui ma chérie. Le milieu est un peu agité en ce moment, mais rien de préoccupant.  

- Tiens ça me fait penser que j’ai eu l’impression d’être surveillée par Oncle Mick toute la journée.  

Ryo fut mal à l’aise et grommela :  

- Il se fait vieux… - puis à voix haute – Ne t’inquiète pas Haruka, c’est juste au cas ou.  

- Au cas ou quoi ?  

- Ne t’inquiète pas.  

Le nettoyeur ne pouvait pas dire à sa fille qu’il avait retrouvé les hommes qui les avaient agressés elle et son ami cinq ans auparavant et qu’à force d’être trop curieux ces dit personnes cherchaient à savoir pourquoi, City Hunter s’intéressait à eux.  

* * * * *  

- Comment ? City Hunter cherche des informations sur « nous » ?  

- Oui, c’est la rumeur, et il s’approche de nous…  

- Vous êtes arrivé à l’atteindre ? savoir ce qu’il veut ?  

- La gosse de City Hunter est avec lui, vous savez la rumeur à NY comme quoi City Hunter était le père de la gosse de la protectrice des gosses.  

- Oui… et alors c’est vraiment lui ?  

- Oui, en tout cas il semblerait. Qu’est ce qu’on fait ?  

- On donne une leçon…  

* * * * *  

Quelques jours plus tard, le nettoyeur alla à la gare Est de Shinjuku et fut surpris en passant devant un mur d’y voir écris avec une bombe de peinture noire : XYZ - ici. aujour… -  

Le nettoyeur passa un doigt sur la peinture elle était encore fraîche. Il n’avait senti aucune présence particulière mais il prit la peine de tourner la tête pour regarder la ruche s’organiser.  

Il fixa d’abord un homme habillé en costume blanc, puis un jeune avec un bonnet sur la tête, et un homme avec une casquette sur la tête une chemise à carreau doublée et un jean troué. Leur regard s’accrochèrent et l’individu s’enfuit rapidement dans la foule, le nettoyeur le suivit et quand l’individu crut qu’il était libéré de toute personne à sa trace, le tueur le retint fermement par le bras.  

- C’est toi qui a écris ce message, fit le nettoyeur.  

- Je ne vois pas de quoi vous parlez !  

- Le problème avec ce genre de cartouche de peinture c’est qu’indéniablement elles laissent leur trace sur les mains. Que veux tu à City Hunter ?  

- Un SAV ! fit le jeune homme en se dégageant.  

- Si j’avais eu un SAV envers toi, je m’en souviendrais !  

- J’avais cinq ans à l’époque !  

Le jeune homme regardait à droite et à gauche. Et ajouta :  

- Mais c’est pour Haruka que je m’inquiète !  

Le nettoyeur relâcha sa prise et lui demanda :  

- Tu es Nicolas ?  

Nicolas acquiesça et avant d’avoir réagit il se retrouva avec un poing dans la figure et qui aurait pu le faire tomber si le nettoyeur ne l’avait pas pris à la gorge et lui dit :  

- Tu as deux minutes pour me dire pourquoi tu as abandonné enceinte ma fille !  

- J’avais perdu la mémoire ! et quand je me suis souvenu d’elle, je n’ai pas voulu la mettre en danger.  

- Contre ceux qui ont essayé de te tuer ?  

- En fait ils avaient presque réussi, allons ailleurs…  

Ryo avisa de l’environnement et discrètement amena l’homme jusqu’à la salle de tir de son immeuble.  

- Maintenant explique toi !  

- Il voulait que je rejoigne la « famille » ou que je meurs, cela faisait plusieurs années qu’ils essayaient de mettre la main sur moi, mais grâce à votre femme, Kaori ils n’avaient rien tenté. Après sa mort, j’ai senti l’étaux se refermer sur moi… Au moment ou j’ai senti que l’influence de Kaori était inexistante ce qui nous amenait à un an plus tard… Haruka est tombée enceinte et je ne pouvais pas l’abandonner comme ça…  

- Pourtant…  

- Quand ils m’ont soigné mes chances de m’en sortir étaient presque nulle j’avais perdu beaucoup de sang et j’étais dans le coma, une des balles m’avait frôlé la tempe.  

- Quand l’as tu retrouvé ?  

- Un peu plus d’un an après…progressivement. Quand je me suis entièrement souvenu d’Haruka j’ai fait des recherche et j’ai découvert qu’elle était partie à Tokyo. J’ai jugé à ce moment là que je ne voulais pas lui attirer des problèmes…  

- Et aujourd’hui ?  

- Jusqu’à quelques mois on entendait plus parler de City Hunter, je me suis dis que vous étiez peut-être mort et qu’alors Haruka était seule et donc sans défense alors je ne voulais pas leur attirer des problèmes par inadvertance, m’avoir à leur merci et utiliser les avoirs semblait leur suffire, depuis peu, ils voulaient plus, ils voulaient que j’intervienne. Je refusais et là ils ont menacé Haruka et l’enfant. Je pouvais m’enfuir mais c’était mettre en danger Haruka et l’enfant, au fait c’est une fille ou un garçon ? Et puis vous avez fait des recherches sur ces gens … Un avantage et un désavantage, j’ai appris que City Hunter se renseignait et leur influence sur moi baissait, je n’avais pas approfondit les recherches sur Haru, j’ignorai ou elle vivait. Alors pensant qu’avec vous pour les protéger ça irait je suis parti… je voulais juste vous prévenir. Je ne peux pas rester… j’espère les attirer plus loin…  

- Et ta sœur ? ton fils et Haruka tu les aurai laissé seul à tout jamais ?  

- … Alors c’est un garçon ? murmura-t-il avec tendresse et tristesse dans son regard.  

Ryo fut attendri par son regard, c’était le même que sa fille quand elle restait perdue dans ses pensées. Il sut à cet instant que cet enfant, car pour lui s’en était bien un, était vraiment amoureux de sa fille. Il eut un sourire triste à son tour sur son visage avant de relever.  

- City Hunter assure toujours le service après vente. Tu es le fils de Jian Li Ustamo  

Nicolas fut surpris mais acquiesça il dit :  

- J’avais fait promettre à ma sœur de ne jamais ouvrir cette lettre.  

- Elle ne l’a pas ouverte, mais une confidence à propos d’une crosse qui aurait appartenu à votre père avec les initiales JLU…  

- Elle avait vu cette arme ?  

Le nettoyeur acquiesça.  

- Mais elle ne me l’a jamais dis !  

- Peut-être qu’elle n’a pas osé t’en parler.  

- Le SAV, consiste à vous assurer qu’il arrive rien à Haruka et au petit.  

- Et toi ?  

- Je suis mort, et j’entends le rester.  

- Et Haruka tu as pensé à elle ?  

- Ça fait plus de quatre ans, elle a dû m’oublier !  

- Non ! elle refuse de sortir avec un quelconque garçon jusqu’à ce qu’elle soit sûre que tu es mort ou vivant. Et quand bien même tu serais mort cela ne changerai pas grand chose selon moi. Vous connaissez mon épouse…  

- Oui, je lui dois beaucoup. J’ignore à quel moment elle a compris que ma sœur et moi étions « recherchés » mais le fait d’avoir mis cette rumeur sur New York nous a protégé longtemps. Seulement quand ils ont vu que vous ne veniez pas, ils ont compris que c’était une supercherie. Et ils ont commencé à faire pression pour que je reprenne la place de mon père.  

- Ton père, Jian Li Ustamo était un homme bien qui avait hérité ses fonctions de son père et de son grand-père auparavant. Vous êtes d’origine chinoise et japonaise… Mais votre père était né d’un mariage mixte, une japonaise et un chinois ce qui vous a donné cette occasion de vous fondre dans le japon. Seulement…  

- Mon père était connu dans le milieu Japonais justement parce que son père voulait qu’il y fasse la loi. Il était lassé de cette vie et on m’avait déjà enlevé une fois, mais ce qui a décidé mon père à se retirer en disparaissant c’était la future naissance d’un autre bébé. Un moment il a pensé à se fondre dans la masse chinoise mais la future naissance nous aurait mis en quarantaine, il a alors demandé l’aide du meilleurs : City Hunter.  

- Et vous êtes parti vous installer à New York…  

- Entre temps ma mère a fait une fausse couche mais cela ne les a pas empêcher de vivre là-bas, et puis Katy est arrivée et ma mère a retrouvé son sourire. Et puis, il nous a retrouvé et a exigé de mon père qu’il revienne.  

- Ton père aurait dû me contacter.  

- Je suis désolé monsieur Saeba mais il est de notoriété que vous n’aimez pas les avions et puis quelque chose les a fait hésiter…  

- Quoi donc ?  

- Kaori avait fait courir la rumeur qu’une partie de City Hunter était à New York. Alors mon père s’est renseigné. Je ne l’ai appris qu’il y a peu, en retrouvant des affaires de mes parents.  

- Qui est celui qui a organisé le meurtre de tes parents ? et qui a tiré sur ma fille !  

- Pour ce qui est de ce qui s’est passé le jour de ma disparition les gars qui nous ont attaqué ne devaient pas nous blesser, il a été en colère et il me semble qu’ils sont morts. Pour ce qui est du commanditaire c’était le frère de mon père.  

- Il y a quatre ans, des hommes ont tenté d’enlever mon petit-fils… tu sais si c’était eux ?  

- Oui c’était sans doute eux, je venais de me réveiller aux souvenirs d’Haruka un peu, ils m’ont dit qu’ils enlèveraient le petit. Ils ne m’ont pas dis qui elle était ni quel était notre lien… mais j’ai senti que je devais céder à leurs exigence pour les protéger. Mais je suppose qu’ils ont pensé qu’un moyen de pression direct serait utile…  

- Ils ont réclamé une somme d’argent à Haruka…  

- Oui je sais, j’avais mis une bonne partie de mon argent sur le compte d’Haruka et une certaine somme sur celui du bébé au cas ou… Ils n’avaient pas apprécié, et demandé la restitution.  

- Pour le SAV, voilà ce que je vais faire…  

- Oui…  

- Je veux que tu assumes ton rôle auprès de ma fille, et je n’accepterai aucun dérapage de ta part, fit froidement le nettoyeur. De ce fait tu ne vas pas re-disparaître, tu vas venir habiter en-dessous de chez moi !  

- Quoi mais…  

- Il n’y a pas de mais.  

- Mais et si je la mets en danger…  

- Ne t’inquiète pas pour ça, Tom et Haruka sont certainement les personnes les mieux protégées qui soient avec Katy cela va de soi.  

- Katy… quelle tête elle va faire ?  

- Quand j’ai eu la certitude que tu étais vivant, Bryan la préparé à cela… Katy ignorait que ton corps avait disparu. Quand à Haruka… elle le savait bien et je crois qu’elle espère.  

- Je n’ai pas d’échappatoire ?  

- Tu ne veux pas rencontrer ton fils ? tu ne veux pas revoir Katy et Haruka ?  

- Si bien sûr… Mais au fait, vous avez dis Tom ?  

- Oui… Tomas Makimura. Je pense que c’est parce que tu ne voulais pas lui donner ton nom ?  

- Pour qu’on les retrouve moins facilement, elle n’en fait qu’à sa tête… grommela le jeune homme.  

Le nettoyeur avisa de l’heure et dit :  

- Bon et si on allait chercher Tom ?  

- Quoi ? vous étiez sérieux ? m’exposer ainsi ?  

- Le meilleur moyen d’y mettre fin c’est de s’exposer.  

- Et le petit ! et Haruka ?  

- Je t’ai dis de ne pas t’inquiéter, il ne vous arrivera rien.  

Nicolas fut subjugué par son assurance, il ne put qu’acquiescer.  

- Qu’est ce qu’il faut qu je fasse ?  

- On va prendre ma voiture, cela nous exposera quand même moins.  

- Et Tom il sait que… ?  

- C’est un gosse super, il ne sait que ce que sa mère lui a dis. Il ne parle pas beaucoup de toi.  

- Pourquoi ?  

- Parce qu’il sait que ça rend sa mère triste.  

- Haruka a été si mal que ça ?  

- Oui… enfin je suppose qu’elle s’ouvrira à toi. Bon tu veux peut-être te changer… Viens.  

Ils montèrent à l’appartement et Ryo alla chercher dans le placard de la chambre de ce dernier, de quoi s’habiller un peu mieux.  

A 16h20, Ryo et Nicolas attendaient devant le portail de l’école, le jeune homme était un peu en retrait. Il observait les enfants rejoindre leur parent, le nettoyeur déclara :  

- Je vais le chercher, attendez moi là-bas, déclara Ryo en indiquant un petit parc.  

- Ok.  

- Et ne t’avise pas de nous fausser compagnie si non tu n’en réchappera pas.  

- Ok ! promis.  

Le regard noir de son beau-père eut raison de son désir de fuir. Bien sûr ce n’était pas par lâcheté ou par refus d’acceptation de son rôle, non il craignait davantage pour la vie de son amour et de leur enfant. Haruka lui avait terriblement manqué, il aurait tant voulu être là, il l’avait abandonné malgré lui qui plus est dans une situation très gênante. Nicolas espérait juste à cet instant qu’elle lui pardonnerait de l’avoir laissée seule.  

Le jeune homme qui avait troqué son jean troué et sa chemise canadienne au profit d’un pull blanc et d’un pantalon en jean un peu trop large. Il n’avait pas une très belle apparence ainsi habillé mais c’était les seuls vêtements à peu près à sa taille et propre que Ryo avait trouvé dans sa propre garde robe. Pour le pull c’était pas très grave, un jour ou sa fille avait décidé de faire une lessive, elle s’était trompée dans la programmation ce qui fait que tous ses pulls avaient rétrécis au lavage.  

Le jean par contre, le nettoyeur avait du trouvé une ceinture, mais le jeune homme ressemblait un peu à un sac à patate dedans. Ryo arriva devant la salle et la maîtresse se recula pour se tenir loin des mains tentacules de l’homme elle dit :  

- Tom ton papy est venu te chercher.  

Le petit garçon récupéra son robot et petit sac et sortit, le grand-père prit le manteau de Tom et l’aida à le mettre.  

- Papy ! c’était tata qui devait venir me chercher non ? on devait aller au club lecture non ?  

- Oui mais elle a pas encore fini l’école aujourd’hui Katy, et le club lecture est annulé ce soir. Mais on ira la chercher !  

- C’est vrai ? c’est pas tonton Bryan qui va la chercher ?  

- Je ne sais pas, mais on ira la voir car j’ai une surprise pour elle, pour toi et pour ta mère.  

- C’est quoi ?  

- Je vais te montrer !  

Le nettoyeur sortit en tenant la main du petit garçon et dit tout en s’approchant du petit parc, et au moment ou le garçonnet regardait à droite et à gauche, un homme apparut devant eux, Tom resta les yeux étonné à dévisager le nouvel arrivant…  

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