Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: chibiusa

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 38 chapters

Published: 14-07-06

Last update: 02-01-08

 

Comments: 185 reviews

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GeneralDrame

 

Summary: Un souvenir intarissable...

 

Disclaimer: Les personnages de "Remember me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo - les personnages extérieurs m'appartiennent !

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Remember me

 

Chapter 19 :: Comme avant ?

Published: 28-11-06 - Last update: 28-11-06

Comments: Merci à Ouititi, Nakite, Saintoise, mon Eden et à ma Shan pour leur reviews ! Doucement mais sûrement on avance ^^ ! je vous souhaite une bonne lecture donnez moi vos impressions :)

 


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Les semaines s’écoulèrent et Katy retrouva son sourire, elle gardait son amour pour Bryan dans son cœur avec l’espoir que peut-être elle obtiendrait satisfaction un jour.  

 

Le jeune homme lui de son côté, ne sortait plus avec Hotaru car cette dernière le trouvait beaucoup trop « calme » à son goût. Il faut dire qu’à cause d’elle, sa meilleure amie lui faisait la tête et ne voulait plus le voir.  

Il avait même imprimé un calendrier sur la page et barrait les jours qui le séparaient de revoir son visage. Et comme par hasard son regard se posa sur la photo qu’ils avaient fait au parc d’attraction, il ne lui avait pas donné… il faut dire que l’occasion ne s’était pas présentée.  

Une envie subite le fit se lever de son appartement et il sortit pour aller voir Katy. Le délai expirait aujourd’hui même.  

 

Il alla l’attendre devant son collège et là il la vit qui discutait avec un garçon avec animation puis elle le vit, Bryan la vit se raidir mais elle finit par lui adresser un petit sourire.  

Cependant elle continua à avancer avec son camarade. Et il vit que sa jambe gauche était plus que rigide, la droite était un peu moins pire.  

 

Il traversa et alla la voir et dit :  

 

- Salut Katy.  

- Salut… je te présente Motowa Seito.  

- Salut…  

- ‘lut. Bon Katy je te dis à demain !  

- bye !  

 

Le jeune garçon s’éloigna et Katy continua son chemin Bryan avança à son rythme il lui dit :  

 

- Tes jambes… ça n’a pas l’air d’aller très bien.  

 

Elle eut un pâle sourire.  

 

- Le centre de rééducation me demande d’arrêter de marcher et de retourner dans mon fauteuil.  

- Oh Katy ! mais pourquoi ?  

- Regarde ma jambe gauche si j’arrive à la bouger c’est un miracle ! fit-elle amère.  

- Mais ton Kiné…  

- Ce n’est pas avec une séance par semaine que ça fait grand chose.  

- Et tes deux séances quotidiennes.  

- On les a arrêté et c’est Miki qui a pris la relève mais ce n’est pas ça. Enfin tant pis.  

- Je vais revenir te faire tes séances.  

- Non.  

- Katy…  

- Ecoute ce serait une très mauvaise idée. Tu n’as peut-être pas de petite amie actuellement mais tu te lasseras de t’occuper de moi quand tu en auras à nouveau une.  

- Tu es au courante ?  

- Je te rappelle qu’Haruka est dans la classe de Vanessa et que je traîne avec elles.  

- Ecoute… pour le moment je n’en ai pas comme tu dis alors rien ne m’empêche…  

- C’est une mauvaise idée.  

- Pourtant je ne tiens pas à ce que notre travail tombe aux oubliettes. Si je deviens Kiné c’est pour toi. Imagine tu as des séances gratuites.  

- Idiot.  

 

Elle manqua tomber, il la retint d’une main ferme et forte. Il lui dit :  

 

- Monte sur mon dos.  

- Mais…  

- Monte, je vais te faire un massage.  

 

Docilement elle s’agrippa à lui, et ce fut ensemble qu’ils arrivèrent au café. Bien que surpris Miki adressa un sourire aux deux enfants.  

 

La barmaid s’était inquiétée pour sa protégée ces derniers mois à cause de ses jambes, et bien qu’elle n’ait fait aucune remarque à la jeune fille elle avait vu ses jambes se raidir peu à peu. Mais si Bryan revenait pour la masser peut-être que cela reviendrait ? Le jeune homme monta son amie jusqu’à sa chambre et lui dit en la déposant sur le lit.  

 

- J’ai trouvé un compromis.  

- Un compromis ? à propos de quoi ?  

- Et bien de tes séances. Voilà ce que je vais faire si tu es d’accord.  

- Dis voir.  

- Voilà, le lundi matin, le mardi soir le jeudi soir et le vendredi matin je viendrais te masser.  

- Mais…  

- Comme ça tu auras le mercredi après-midi tes séances de rééducations et je pense que Miki pourra te faire ceux du week-end. Avec cela ça devrait aller mieux.  

- Je ne suis pas sûre…  

- Katy, fit-il doucement. Je veux t’aider. Ne refuse pas mon aide je t’en pris.  

- Je ne suis qu’un fardeau de toute façon.  

- Arrête de dire des bêtises tu veux…  

- Si c’était des bêtises, j’arriverai à garder un copain un peu plus que quatre jours !  

 

Bryan tomba assis par terre. Il cligna les yeux, depuis quand Katy avait-elle des petits-amis ?  

 

- Pourquoi quatre jours ?  

- Parce qu’au début de la semaine je suis plus en forme qu’à la fin ce qui fait que le samedi après-midi pour sortir je dois prendre le fauteuil. Et ça fait fuir ! enfin maintenant j’ai trouvé une autre technique.  

- Quel genre ?  

- Je ne te le dirai pas fit-elle avec un sourire narquois.  

- Hum… ok ! prépare toi je vais te faire une séance dont tu te souviendras !  

- Tourne toi tu veux ?  

- Ok mademoiselle la pudique fit-il en se tournant.  

 

Le coussin qu’il se reçut sur la tête lui fit comprendre qu’elle avait pas aimé ce surnom. Trouvant qu’elle mettait longtemps il se retourna et la vit qui était en train de changer un pansement au niveau de sa cheville.  

Il s’approcha et dit :  

 

- Je vais te refaire ta bande.  

 

Puis son regard se posa sur son t-shirt ou plutôt sur son soutient-gorge, la seule pensée qu’il put avoir avant de se retrouver avec un ours d’un mettre de haut sur la tête c’était que les jeune fille avaient de plus en plus de poitrine !  

 

- Obsédé !!! fit-elle.  

 

Et elle attrapa son débardeur mauve et elle attendit qu’il se relève, mais le voyant inactif elle se laissa glisser et enleva son ours de Bryan. Et elle demanda inquiète :  

 

- ça va Bryan ?  

 

Tout à coup il ouvrit les yeux et se jeta sur elle pour lui faire des chatouilles elle éclata de rire et ses jambes gesticulèrent également malgré leur maladresse.  

Le jeune homme mit sa tête contre le ventre de la jeune fille et lui dit :  

 

- Tu m’as manqué Katy, tu es ma meilleure amie et tu m’as terriblement manqué.  

 

L’adolescente sourit même si son cœur se contracta au terme « meilleure amie », enfin, songea-t-elle c’était déjà mieux que rien.  

 

En dessous, Miki et Ryo qui était accoudé au bar regardèrent le plafond qui faisait de drôle de bruit :  

 

- C’est quoi demanda Ryo.  

- Bryan et Katy sont en train de jouer visiblement.  

- Tiens ils sont réconciliés ?  

- Oui visiblement. Tant mieux.  

- Oui… dans quel sens ?  

- Je sais pas, mais quoi qu’il arrive on dit rien. Ça fait plusieurs semaines que Katy sort avec des garçons.  

- Elle s’est trouvé un petit ami ?  

- En fait elle en change presque toutes les semaines.  

- Toutes les semaines ? elle les épuise autant ?  

- Non, en fait ils acceptent mal son handicap. Alors quand le week-end pour se reposer elle est en fauteuil, ça à du mal à faire durer.  

- Oh la pauvre.  

- Oui, mais bon d’un autre côté elle en est pas amoureuse. Elle attend d’en trouver un comme Bryan.  

- Ah…  

- Enfin du coup elle a trouvé une méthode efficace qui lui fait perdre beaucoup moins de temps.  

- Ah bon laquelle ?  

 

Mais elle ne finit pas sa phrase Haruka qui venait d’entrer avec Tom à la main. Leur dit :  

 

- Vous parlez de Katy et « les garçons » ?  

- Oui.  

- En fait, elle les mets devant son handicap au deuxième rendez-vous.  

- Et bien…c’est radical Tom ?  

- C’est le cas de le dire.  

- Papy !!!  

- Viens là bonhomme ! ta journée s’est bien passée ?  

- Oui ! on a fait de la peinture !  

- Ça se voit… fit le nettoyeur en regardant les tâches de peinture sur le jean et sur le visage. Et maman t’a pas grondée ?  

- Si un peu…. Malgré le fait que j’ai dis que ça se lavait, fit-il doucement.  

 

Haruka s’avança vers son père et ce dernier l’embrassa sur la joue.  

 

- Tu tyrannises ton fils ma chérie ?  

- Non papa… j’essaie de lui faire comprendre que c’est pas parce que ça se lave qu’il faut exagère.  

- En plus c’est la maîtresse qui lui a dit, elle pensait que maman s’en rendrait pas compte ! mais maman elle est forte !  

 

Haruka ne put s’empêcher de sourire et doucement ébouriffa la tignasse de cheveux châtains de son fils. Le petit garçon avait presque quatre ans et il avait des gestes et le regard vifs, une vue excellente. Il était doté d’une chevelure abondante et de la couleur de celle de sa grand-mère, il avait cependant les yeux verts héritages de la famille de son père.  

Il avait un instinct de protection de sa maman impressionnant, aussi si par hasard un garçon s’intéressait à elle et ne voulait pas la décoller si elle le rabrouait il lui disait ses quatre vérité aidé bien entendu par son grand-père. Les deux hommes de la jeune femme la protégeaient honteusement mais elle ne s’en plaignait pas. La seule chose qu’elle demandait c’était que son fils vienne lui faire des câlins car elle adorait ça !  

 

En haut, la séance de chatouilles en règle finie, Bryan s’occupa de la cheville de Katy puis se mit à masser. Il put constater que mêmes les articulations avaient soufferts du manque de massage efficace, et quand il l’entendit gémir il lui dit :  

 

- ça va ?  

- c’est douloureux…  

- je vais aller doucement alors.  

 

Il massa les chevilles et Katy fit une grimace en les entendant craquer.  

 

- nous allons rattraper tout ça lentement…  

 

Elle lui fit un pâle sourire. Il reposa la jambes et commença à la masser de bas en haut, du mollet à la cuisse… quand il arriva en haut de la cuisse la jeune fille tressauta.  

 

- ça va ? demanda-t-il.  

- Oui…oui.  

- Katy ? pourquoi tu pleures ?  

- Je pleurs pas ! fit-t-elle en essuyant ses larmes d’un geste rageur.  

 

Il l’aida à s’asseoir et la prit contre lui et lui caressa les cheveux doucement comme avant.  

 

- Qu’est ce qui ne va pas Katy ?  

- Rien, c’est rien…  

- Si tu t’inquiètes pour tes jambes je suis sûr que ça va se récupérer…  

- Ça n’a rien avoir mais merci… je crois que la séance est terminée. A Lundi… matin c’est ça ?  

- Katy…  

- Allez vas-y. J’ai du travail.  

 

Elle se releva et s’allongea sur le lit et demanda à Bryan de lui donner son ours dans lequel elle se cala, la tête enfouie dedans.  

Le jeune homme l’observa amusé.  

 

- Allons jeune fille tu me diras bien ton secret.  

- Non ! je veux pas.  

- Katy…  

 

Il s’assit sur le bord du lit… et la retourna doucement. Elle avait le visage baigné de larmes.  

Il l’attira à lui pour qu’elle se cale contre lui, il lui caressa le dos tendrement pour la calmer.  

 

- J’espère que je ne suis pas le responsable de tes larmes ma puce…  

- Non, tu ne l’es pas… réussit-elle à articuler. J’en ai plus pour toi… elles sont toutes coulées.  

 

C’était un coup bas, elle le savait, mais il ne l’avait pas volé. Il acceptait cette amertume à son encontre. Il était rassuré et inquiet de se savoir innocent vis à vis de ses larmes…  

 

- Raconte moi Katy ce qui te fait pleurer. Ce sont tes petits-amis…  

- Non, ce sont des idiots eux non c’est l’autre !  

- L’autre ? fit-il en fronçant les sourcils.  

 

Elle s’écarta de lui et se tourna de l’autre sens.  

 

- Le… kiné… il était vraiment nul.  

- Oui c’est vrai que j’ai pu constater qu’il manquait d’efficacité.  

- Au contraire ! pour ce qu’il voulait faire il était très doué !  

 

Bryan fronça les sourcils et la retourna.  

 

- Qu’est ce qui s’est passé Katy ?  

- Il a eu des gestes déplacés…fit-elle en détournant le regard. C’est oncle Falcon qui l’a empêché de me faire du mal…  

 

Elle tremblait de tout son corps au souvenir de cette scène, elle ferma les yeux et se recroquevilla sur elle-même. Et se détourna de lui de son regard…  

Bryan la regardait atterré, sa stupidité avait failli briser sa meilleure amie et tout ça pour une fille ? Et elle se mit à parler alors que ses yeux grand ouverts reflétaient l’effroi.  

 

- En fait il avait un faux diplôme mais on l’a su plus tard, bien plus tard… son souhait était que mes muscles s’ankylosent pour que je n’arrive pas à me débattre quand il jugerait le moment opportun… et ce jour-là a fini par arriver. Et il… m’a touché et je voulais pas… il avait une main sur ma bouche…  

 

Elle tremblait énormément mais le jeune homme se sentait à la fois honteux et impuissant face à tout ça… :  

 

- Et je sais pas comment… je… ma jambe droite a réussi un regain de volonté, je voulais pas qu’il me touche l’entrejambe je voulais pas et il a crié, et a lâché sa main et j’ai crié. Et Falcon est arrivé et le type a été valsé dehors par la fenêtre.  

- Oh Katy, je suis désolé c’est de ma faute.  

- C’est pour ça que j’ai sursauté tout à l’heure, désolée…  

- Viens là ma puce…  

 

Il l’attira contre lui et la berça comme on berce un enfant.  

 

- Chut…  

 

Doucement l’adolescente se calma et Bryan pu constater qu’elle avait malgré tout toujours confiance en lui, car elle s’était endormie. La porte derrière s’ouvrit et il put voir Miki.  

Le regard qu’il adressa à la barmaid la bouscula intérieurement, essentiellement composé de tristesse et de colère contre lui-même.  

Bryan regarda à nouveau sa jeune amie et avec l’aide de Miki la mit dans les draps.  

 

Quand ils redescendirent le bar était désert le panneau sur la porte indiquait fermé.  

Bryan s’assit sur le tabouret et se prit la tête entre les mains. Il se mordit la lèvre inférieure pour s’empêcher d’hurler. Falcon posa devant lui un verre de scotch.  

 

- Réserve personnelle.  

- Je crois que je vous dois des excuses et des remerciements à la fois, pour Katy réussit-il à dire.  

 

Miki s’assit sur le tabouret à côté de lui. Et lui dit :  

 

- Tu ne nous dois ni l’un ni l’autre.  

- Pourtant si…  

- Ecoute Bryan, il est normal qu’à un moment donné tu aies voulu faire ta vie toi-même.  

- Mais je voulais pas arrêter les séances, elles sont trop importantes.  

- Evidemment mais tu devais te douter qu’avec l’amour qu’elle te portait cela se passerait mal le jour ou tu aurais une amie intime ?  

- Rien d’intime avec Hotaru c’est bien pour ça qu’elle m’a lâché, je n’étais pas assez….comment déjà ? « pressé ». Trop platonique à son goût… l’idiote. J’agis ainsi par respect.  

 

Un sourire rassuré de la part de la barmaid à son mari.  

 

- Mais Katy… ce type…  

- Il ne fera plus de mal à personne ! lâcha Falcon. Ça je te le garantis !  

- Il est en prison ?  

- Pas eu l’occasion pour lui.  

- Vous…vous l’avez tué ?  

- J’aurais aimé ! mais non… il a été tué par ce quartier.  

- Tué par le quartier ?  

- Bryan, Katy est la tante de Tom, et Tom est le petit-fils de Ryo. Et qui touche à la famille de Ryo, signe son arrêt de mort. Et quand bien même elle serait pas la tante de Tom elle est une amie d’Haruka. Et ça tout le monde dans le milieu le sait.  

- Katy, est ce qu’il l’a…  

- Non. Heureusement non, elle lui a donné un coup de pied monumental dans les parties génitales il a hurlé et comme il l’a relâché elle a appeler au secours.  

- Je me serai jamais pardonné si…  

- Ça n’a pas eu lieu n’en parlons plus ! fit le géant en allant dans la réserve.  

- Il me rend responsable c’est ça ?  

- Non. Pas du tout, il se sent responsable et moi aussi…  

- Pourquoi ?  

- Et bien Katy voulait que j’assiste aux séances à la première, sa manière de la masser l’a avertie inconsciemment car elle voulait pas qu’il lui fasse une séance sans ma présence ou celle de Falcon seulement, ce jour-là il y a eu du grabuge dehors et Falcon qui surveillait Katy a dû s’absenter quelques minutes…  

- …  

- Et vu notre nature fit le géant en revenant c’est impardonnable ! nous aurions dû nous en rendre compte.  

- Tu sais ce que nous sommes quand même Bryan interrompit Miki.  

- Vous êtes des gens « dangereux » pour ceux qui sont vos ennemis, vous avez des bazookas et mitraillettes et monsieur Saeba a un Python 357 magnum.  

- Tu connais bien les armes à feu.  

- J’ai pas toujours été du bon côté, fit-il. Mon casier n’est pas très vierge mais comme ils sont effacé à 18 ans à New York, cela m’a permis de prendre un « nouveau » départ. Mais tout comme Nico je dois cela à la mère d’Haruka. J’étais en réinsertion quand j’ai incorporé l’association c’est Nico qui m’y a poussé. La première fois que j’ai rencontré Katy, j’ai été plus qu’infecte, quand elle a disparut et qu’on la cherché partout et que je l’ai vu droite comme un I, en essayant de ne pas perdre sa dignité alors que ses larmes coulaient sur ses joues je me suis promis de ne plus jamais la faire pleurer. J’ai piètrement échoué.  

- …  

- Pour les séances de Kiné, je viendrais lui faire jusqu’à ce qu’elle retrouve une autonomie complète tous les jours et ce même si j’ai une copine entre temps, mon choix c’est d’aider Katy. Et ensuite quand elle ira mieux, je viendrais le lundi matin, le mardi soir, le jeudi soir et le vendredi matin. Je pense que ça suffira une fois sur pied. J’espère que vous n’y voyez pas d’inconvénients.  

- Non aucun.  

- Je passerai quand même demain. Je dois lui parler un peu.  

- Ok. Enfin si elle est libre…  

- ?  

- non rien. Tu veux que Falcon te raccompagne ?  

- non, je crois que marcher me fera du bien.  

 

Il sortit dans le soir d’avril. Pour une fois il aurait aimé être encore cette petite frappe stupide, ne serait-ce que pour se permettre un écart de conduite. Mais il ne pouvait se le permettre, à présent il aidait les gens.  

 

- Bryan ?  

- Monsieur Saeba.  

- Tu veux tirer un peu dans une salle de tir ?  

- Pardon ?  

- Tu dois être en colère contre tout le monde à commencé contre toi-même je me trompe ?  

- Vous êtes au courant ?  

- Nous étions en bas quand vous avez chahuté. Et un coup de téléphone de Miki m’a confirmé que Katy t’avait dis ce qu’il s’était passé.  

- Vous êtes donc si important que ça dans le milieu…  

- Je l’étais. Je suis trop âgé pour être vraiment efficace, mais j’ai obtenu le respect et ils savent que celui qui fera du mal à ma famille, cette dernière s’étendant également à la famille de cœur je ferai une vendetta. Voilà pourquoi Katy, Haruka, Tom ou même toi ne risquaient rien ou pas grand chose à Shinjuku grâce à ma réputation.  

- Mais vous êtes…  

- City hunter.  

- Je vois. C’était aussi City Hunter qui protégeait Nico à New York, je n’avais jamais eu la certitude que c’était la mère d’Haruka qui avait mis en place cette rumeur.  

- Oui. Je l’ai appris par Mick qui a de très bon contact à New York, mais elle avait raison si j’avais eu vent de l’existence d’Haruka à New York j’aurais sauté dans le premier avion malgré mon horreur de ces boites à conserves volantes et j’aurais tué quiconque s’en serait pris à elles. Donc Kaori ne mentait pas.  

- Vous étiez sérieux pour une salle de tir ?  

- Oui à condition que tu saches tirer…  

- Oui je sais… Nico aussi d’ailleurs.  

- Pourtant il me semblait qu’il avait été sous la protection de Kaori jeune.  

- Oui c’est vrai qu’il a arrêté les conneries dès qu’il s’est mis à protéger Haruka. Je l’ai suffisamment taquiné sur ce point ! mais bon c’était New York, Nico doutait que la mort de ses parents soit un accident ce qui explique pourquoi il avait tenu à continuer.  

- Comment est-il mort ? Je n’ose pas demander à Haruka ou à Katy.  

 

Bryan resta silencieux jusqu’à l’entrée dans l’immeuble de brique rouges, ils se rendirent au sous-sol, et si le jeune homme n’avait pas été au courant il serait tombé à la renverse.  

 

« peut-être est-ce l’occasion de ‘tout’ dire » songea le jeune homme ‘de crever l’abcès’  

Ryo lui sortit quelques armes et Bryan choisit la même armes que le nettoyeur utilise quotidiennement il dit :  

 

- j’avais aperçu votre arme plus d’une fois.  

- Je ne la cache pas. J’évite juste de m’en servire quand ma fille est dans les parages.  

- Haruka déteste le bruit des armes à feu. Après tout, c’est comme ça que Nico a été tué et qu’Haruka et Miro ont été blessé.  

- Donc c’était bien à cette occasion que ce pauvre chien a été blessé.  

- Mais j’ai toujours trouvé ce qui s’était passé étrange… En fait Nico et Haruka avaient eu des soucis parce qu’elle était enceinte et que ça s’est appris à l’école et comme Nicolas voulait prendre ses responsabilités. Ils étaient aller voir son notaire pour qu’il donne une somme d’argent à Haruka au cas ou. Je crois qu’il savait qu’on voulait le tuer, la rumeur était venu jusqu’à mes oreilles alors que lui comme moi n’écoutions que d’une oreille discrète ce qui se passait dans le milieu justement parce que nous voulions plus rien y avoir à faire. Donc après être passé voir le notaire, Nico a tenu à reconnaître le bébé avant.  

- Pourtant il a le nom de Makimura.  

- Je sais. Ça m’a étonné quand j’ai su qu’il s’appelait Tomas Makimura. Haruka m’a dit que c’était ce que voulais Nico, tout du moins pour le nom de famille. A ce moment là Haruka était tellement effrayée par ce qui se passait, la mort de sa mère de sa tante, le fait qu’elle tombe enceinte alors que c’était la seule fois c’était vraiment dure.  

 

Il mit les balles et tira sur la cible en face les six balles. Il rechargea l’arme.  

 

- Ils rentraient de la mairie quand ils se sont fait menacé, Haruka m’a dit que Nico pensait d’abord que c’était des idiots cupides donc il leur a donné son argent. C’était pas son genre mais Haruka était avec lui. Seulement ils ont tiré sur lui par surprise… quand je suis arrivé, parce que je cherchais Nico pour le prévenir justement qu’il y avait une bande qui en voulait après lui. J’ai trouvé Miro sur Haruka et il y avait du sang de partout. J’ai appelé les secours.  

- Haruka avait été blessé ?  

- Oui au niveau du ventre, mais heureusement, rien qui aurait pu la tuer sauf si elle était restée longtemps sans soin. Elle a été hospitalisée.  

 

Il remit des balles et tira encore deux chargeurs avant de s’assurer qu’aucune balle ne restait dans l’habitacle.  

 

- Je vous remercie beaucoup monsieur Saeba. Ça décharge.  

- De rien.  

- Au fait monsieur Saeba.  

- Oui ?  

- Ce que j’ai toujours trouvé étrange mais que j’ai préféré ne pas fouiller de moi-même car j’étais un adolescent et que je voulais soutenir Haruka et Katy au mieux.  

- Oui ?  

- C’est qu’on a jamais retrouvé le corps de Nico.  

- On a pas retrouvé son corps ?  

- Non. Je suis arrivé il y avait du sang partout, mais nul trace de son corps. Les autorités ont conclu à sa mort à cause de l’ADN et de la quantité de sang.  

- Et tu penses qu’il est vivant ?  

- Je ne sais plus, au début j’ai espéré, mais là ça fait presque 5 ans… Il aimait trop Haruka pour l’abandonné alors je pense qu’il est mort.  

- Il l’aimait à ce point ?  

- Oui. Il n’a jamais agi à la légère avec Haruka.  

- Il lui a fait l’amour alors qu’elle n’avait pas 13 ans.  

- Je sais. Il a culpabilisé mais il a toujours été franc et n’a jamais fuis ses responsabilité quand il a su qu’elle était enceinte. Il s’en est voulu à mort que le préservatif ait rompu. Mais vous savez Haruka est passé par de très mauvaises passes avant que Nico ne l’aide. C’était un chic type et il aimait vraiment Haruka. S’il est encore vivant quelque part c’est qu’il ne peut pas venir vers Haruka de sa propre volonté. Il a un problème. Je dois rentrer maintenant.  

 

Bryan savait qu’il avait peut être donné une lueur d’espoir, il n’y croyait plus après ses dernières années, mais si quelqu’un pouvait trouver des informations c’était bien City Hunter.  

 

NDA : et voilà de quoi relancer l'affaire ^_________^ ! laissez un message pour dire ce que vous en pensez ^_~ 

 


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