Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: cecoola

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 22 chapters

Published: 26-08-03

Last update: 22-11-03

 

Comments: 27 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Un étrange morceau de son passé retouche à nouveau Ryô. Avec Kaori, il fera tout pour retrouver sa fille...

 

Disclaimer: Les personnages de "Histoire passée, espoir avenir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Histoire passée, espoir avenir

 

Chapter 4 :: Chapitre 4 : Soeur d'armes et plus que ça

Published: 05-09-03 - Last update: 05-09-03

Comments: Coucou! Désolée d'avoir mis un peu plus longtemps pour rédiger ce chapitre... mais l'école a repris et donc, on a moins de temps à consacrer à ce cher City Hunter. Cette fois-ci, je répond enfin à la question : "Mais qui est-elle". J'ai été un peu méchante au dernier chapitre puisque je n'avais rien dit à son sujet ( ^_^; ). Bon, j'espère que cette histoire vous plait toujours autant. Je vous jure que je vais vous emmener dans une histoire que vous n'imaginer même pas et qui j'espère vous plaira à tous autant qu'à moi. Eh bien, bonne lecture à tous!

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22


 

Combien de temps ? Ryô ignore la réponse à cette question. Quoi qu’il en soit, il s’est complètement vidé de sa tristesse. Oh, bien sûr, il ne se sent absolument pas fier d’avoir ainsi pleurer comme un gamin, mais… comment dire… c’est comme s’il était un homme nouveau à présent. Depuis tant et tant d’années qu’il gardait toute sa mélancolie enfuie au plus profond de son cœur, ce dernier avait fini par craquer.  

Pour cela, il ne sait trop comment remercier sa chère Kaori. Elle n’a jamais cessé de lui sourire et de l’enlacer, sans rien dire ni faire, mais sa présence l’a rassuré à un point qu’il n’aurait jamais pu l’imaginer.  

Une fois calmé, il avait voulu inverser les rôles. Sa partenaire grelottait sans sa veste ; alors, pour ne pas qu’elle prenne froid, il l’a prit tendrement dans ses bras, laissant son dos se poser sur son torse, respirant le parfum enivrant qui embaumait ses cheveux. Etrange, il aurait pu lui rendre tout simplement sa veste, vous trouvez pas… ??? ( ^_^ )  

 

Tous deux regardent à présent ces lumières presque irréelles qui rayonnent sur la ville encore en pleine action.  

On dirait un champ de fleur que l’on ne peut découvrir que durant la nuit, une prairie colorée qui ne se montre qu’aux cœurs purs et aimants.  

Ce n’est pas la première fois que Ryô vient se réfugier à cet endroit lorsque ses tourments deviennent trop oppressants, mais c’est pourtant une première qu’un tel spectacle s’offre à ses yeux.  

Kaori ne prononce toujours aucun mot, car elle préfère se laisser enivrer par cette sérénité avant de… avant de blesser une nouvelle fois son partenaire. Aaahhh ! Mais pourquoi devrait-elle lui imposer cet interrogatoire ce soir ? N’a-t-il pas encore assez souffert pour aujourd’hui ? Oui, mais… si elle ne le lui demande pas maintenant, aura-t-elle encore le courage de le faire un autre jour ? Aaahhh ! Quel dilemme !  

Comme s’il allait lui donner son accord, Kaori vient chercher les bras de Ryô qui l’entourent pour les serrer davantage sur son cœur. Qu’il est tendre et tant désirer ce moment de pleine quiétude, enlacée dans les bras de l’homme qui lui est le plus cher au monde… Elle attendra encore un petit peu, elle ne veut pas gâcher ce moment.  

 

- Kaori…  

- Ryô… ?  

Leur voix se mélange au vent qui souffle toujours autant sur le toit de la tour panoramique. Durant un instant, ce dernier n’avait plus soufflé, osant à peine lancer une petite brise qui soulevait leurs cheveux. Les étoiles leur offraient leur plus bel éclat tandis que la nuit touchait déjà à sa fin. D’ici une petite heure, le soleil se lèvera et le jour qui l’accompagnera, fera s’éteindre ce paradis nocturne.  

- Kaori… j’aimerais que tu saches que tu te trompes lourdement à ton sujet.  

- Hein ?  

- Oui, tu es la personne en qui j’ai le plus confiance en ce monde. Personne d’autre que toi ne pourra jamais obtenir une telle foi de ma part…  

- Mais moi, je n’ai fait que remplacer Aya, n’est-ce pas ?  

- S’il te plait, ne dis pas ça ! Je… J’ai…  

- Dis-moi Ryô… Si tu me fais à tel point confiance, est-ce que tu pourrais me raconter son histoire, ou je devrais plutôt dire… votre histoire ?  

Et voilà, le moment fatidique est finalement arrivé. Ryô l’avait toujours repoussé, mais là il est arrivé dans ses derniers retranchements.  

- Mick m’a dit que le document qui était joint au collier, était son testament.  

- En effet. Mais je te jure que je n’ai lu que les points officiels. Le texte qu’elle t’a écrit, je ne l’ai même pas parcouru des yeux, je te le promets.  

- Je te crois. Merci…  

- Tu as l’air de l’aimer toujours autant. C’est bien pour elle, non ?  

- Non, songe Ryô. Je t’en supplie Kaori, ne dis pas ça. Tu ne peux pas comprendre… Tu ne connais même pas l’histoire.  

- Alors ? Tu me la racontes cette partie de ton passé que j’ignore encore, où préfères-tu que je m’en aille pour te laisser ici à achever ta bouteille d’alcool ?  

Ryô soupire. Il n’a plus le choix à présent, reculer ne fait rien avancer. Et il ne peut plus mentir à présent, mais s’il ne lui révèle rien, alors tout s’effondrera à coup sûr. Toute cette… cette affinité qui la relie à elle comme à personne d’autre.  

- Dis-moi, Kaori. Est-ce que tu as l’intention de t’en aller ? cette question sort de la bouche du nettoyeur sans qu’il ne s’en rende compte.  

- Non, pas tant que tu ne m’auras pas tout raconté.  

- Je ne parle pas de maintenant mais d’après. Est-ce que tu pourras encore vivre longtemps avec un menteur comme moi ?  

Elle s’est retournée pour le regarder droit dans les yeux. Cette fois, il ne détourne pas son regard et tient bon, même si c’est très douloureux.  

- Tu ne m’as jamais menti, Ryô, murmure-t-elle.  

- Mais je… je n’ai jamais prononcé mot là-dessus. Même mon passé… si Bloody Mary ne t’avait rien dit, je ne l’aurais sans doute jamais fait non plus.  

- Tu aurais bien été obligé puisque ton père te gardais à l’œil ; et je ne serais certainement pas rester muette à ce sujet. Mais là n’est pas la question, mon cher. Je t’ai dis que je ne m’en irai pas… tout simplement parce que tu m’as caché la vérité ; ce qui est différent que le mensonge.  

Cette réponse trouble Ryô. Mentir, cacher la vérité… où est la différence ? On n’est pas honnête dans aucun des deux cas.  

Comme si elle lisait dans ses pensées, Kaori répond elle-même à la question :  

- Quand tu mens, tu ne dis pas la vérité, tu racontes un bobard qui fait marcher tout le monde. Mais comment veux-tu mentir si tu ne prononces aucun mot ? On dit toujours qu’il faut se taire avant de dire une bêtise. Ca signifie simplement qu’il vaut mieux ne rien dire pour être certain que lorsque tu parles, ce soit la vérité. C’est pour ça que je sais que tu n’es pas un menteur, Ryô. Et puis… j’ai toute confiance en toi…  

SA Kaori, toujours égale à elle-même. Si pure et généreuse en même temps. Elle trouve toujours les mots rassurants, même si cette fois elle est aussi blessée intérieurement que lui.  

Comment continuer à garder le silence quand on sait qu’une telle femme n’attend de vous qu’une preuve de votre confiance envers elle ?  

Ainsi, tout a été décidé en un rien de temps. Ryô prend une bonne bouffée d’air pour se préparer à conter son roman de bonheur et de malheur. Il sait que dès qu’il ouvrira la bouche, il ne pourra plus jamais se taire, du moins tant qu’il n’en aura pas terminé avec tout ça.  

 

« La première fois que j’ai rencontré Aya, j’avais cinq ans, tout au plus. Je commençais à peine mes entraînements sérieux que les troupes gouvernementales envahissaient déjà toute la région, pillant et détruisant chaque petits villages sur son passage. Je me souviens que certains guérilléros, dont mon père, étaient partis en avant pour tenter d’arrêter ces massacres. Mais lorsqu’ils arrivèrent dans le premier village, ils découvrirent avec horreur l’étendue des catastrophes : hommes massacrés, femmes égorgées et enfants pendus. C’est tout ce qui restait de ce petit village inconnu mais pourtant vivant auparavant. Les troupes avaient emmené avec elles tout ce qui pouvait leur servir de ravitaillement et autre. Alors qu’ils s’apprêtaient à rebrousser chemin, les guerriers entendirent d’étranges bruits venant d’une grange à moitié épargnée. Se préparant à toutes éventualités, ils décidèrent d’encercler le petit bâtiment tandis qu’un volontaire ouvrirait la porte. Mais ce qui se trouvait à l’intérieur était tout à fait imprévu : il y avait une fillette de cinq ans à peine. Elle ne pleurait pas et ne montrait pas sa peur ; bien au contraire, elle braquait un fusil sur eux. Mon père intervint alors et calma les esprits. Comme tu l’as sans doute compris, cette petite fille était Aya. Elle n’avait jamais eu de nom en fait : elle était une enfant esclave du chef du village et provenait sans nul doute des Etats-Unis. Kaibara a supposé que tout comme moi, elle devait être rescapée d’un accident d’aviation. Mais elle n’en avait gardé aucun souvenir. Et voilà comment elle est arrivée au camp avec un nouveau nom : Ayame Goddess, en hommage aux Dieux qui lui avait sauvé la vie.  

Comme nous avions le même âge, nous avons grandi et tout appris ensemble. Elle acquit très facilement l’endurance et le caractère d’un homme tandis que moi je devenais plus fort de jour en jour dans l’unique but de pouvoir la protéger et de pouvoir revoir son sourire chaque fois qu’une bataille se terminait.  

 

Puis arriva la trahison de celui que nous avions tous deux considéré comme notre père. Il nous avait ce jour-là envoyé sur deux terrains commendos différents, et bien évidemment, il nous a dopé au PCP avant cela.  

Comme tu le sais déjà, nous avons tous les deux perdus la raison et sommes devenus des machines de guerre. Je ne sais pas trop ce qui lui est arrivé après notre mission infernale, mais pendant que je pourchassais Kaibara, elle s’est enfuie au plus profond de la jungle.  

Lorsque je me suis mis à sa recherche après la fuite de Shin, je ne l’ai pas retrouvée avant trois jours de marche. Elle était allongée au pied d’un arbre le long d’une petite rivière, le corps meurtri et parcouru de spasmes. Lorsqu’elle me reconnut, elle me sourit et s’évanouit.  

La suite continue aux Etats-Unis, après la victoire des troupes gouvernementales.  

 

Nous avions tenté d’oublier ce que nous avions été l’espace d’un instant dans une petite villa en campagne. Mais cet essai était vain puisque les conséquences de ce jour restaient partout présentes. En effet, le PCP avait provoqué une réaction violente dans le corps d’Aya : il commençait à être rongé par le cancer. Rien de grave à cette époque-là, mais dès qu’il entamerait sa progression, il se localiserait dans son cœur et la ferait souffrir énormément… Cette nouvelle est tombée il y a à peu près seize ans à présent. Malgré cette nouvelle, elle ne perdit jamais ses francs sourires. Moi, avec Kenny, Mary et puis ensuite Mick, je travaillais la nuit comme nettoyeur et je restais auprès d’elle le plus souvent possible. Nous étions souvent ensemble… toujours même. Les gens autour de nous nous prenaient pour de jeunes amoureux. Moi, ça me gênait plus que tout mais ça la faisait rire et je me suis pris au jeu pour continuer à la rendre heureuse. Un jeu dans lequel je me suis emprisonné moi-même. A force de me faire passer pour son petit ami, j’ai fini par le penser réellement. Depuis, j’ai compris que j’étais tombé amoureux de celle que j’avais toujours considéré comme ma sœur. Le jour où j’ai osé l’avouer, elle s’est jetée dans mes bras. Ce jour-là n’était qu’un petit bonheur comparé au jour où elle m’est apparue dans une magnifique robe blanche, dans une petite église. Il n’y avait personne d’autre qu’elle et moi… et c’était bien plus que suffisant.  

J’étais au comble du bonheur, la femme que j’aimais le plus au monde s’unissait à moi pour l’éternité…  

 

Et puis, je suis parti pour le Japon… Nous avions décidé que le mardi serait le jour où l’on se contacterait, par téléphone ou le plus souvent par lettre. Et puis, six ans plus tard à peu près, je suis retourné au pays pour la revoir…  

Je… j’ai… je… Je suis resté un mois, c’était les festivités de Noël et de Nouvel An. Et puis, je suis revenu, les affaires étant ce qu’elles étaient…  

 

Et puis, un an et demi plus tard, elle ne répondit pas au téléphone. Les jours suivant non plus et j’ai attendu deux mois avant de m’inquiéter réellement. Avec toutes mes recherches, j’ai appris son décès. Le cancer s’était d’un coup réveillé… et moi je n’étais pas là. Combien de jours a-t-elle souffert toute seule dans son lit sans que je ne sache quoi, sans que je me préoccupe de son état… ?»  

 

- Ainsi s’achève ta triste histoire ? demande Kaori après un instant de silence.  

- Oui, souffle-t-il. Je suis désolé…  

- Pourquoi ?  

Comment lui dire qu’il se sent coupable d’avoir aimé une autre femme qu’elle. Car oui, il avait aimé Aya, il ne pouvait et ne voulait absolument pas le démentir. Mais, le sentiment qu’il éprouve à l’égard de sa partenaire est bien plus intense, plus profond, plus sincère… et cent fois plus passionné. Mais comment ? Comment faire pour aimer deux femmes à la fois ? Même si l’une était morte avant qu’il ne tombe sous le charme de la première, il a deux amours intenses dans sa vie… Et puis… de son premier amour est venu… ELLE est venue…  

- Dis-moi Ryô, est-ce qu’il t’arrive parfois de te sentir coupable de la mort d’Aya ?  

- Oui, je ne cesse même de me le répéter.  

- Moi aussi, je ressens souvent cette envie de me haïr moi-même en pensant à la mort de mon frère…  

- Pourquoi ? Tout est de ma faute, c’est à cause de mon métier que…  

- Ryô, coupe Kaori d’une voix douce mais ferme. Sais-tu pourquoi je ne t’en ai jamais voulu pour l’assassinat de mon cher Hidejuki ?  

Il ne s’était jamais posé la question, mais dans un sens, il est vrai qu’elle aurait du lui en vouloir. Makimura était son partenaire et c’est à cause de sa réputation de nettoyeur à lui qu’il avait été assassiné. Et voilà un remord supplémentaire qui vient s’ajouter à la peine de son cœur. Quand cela cessera-t-il enfin ?  

Le silence de son partenaire avait fait comprendre à Kaori son erreur, et elle s’en voulait.  

- Tu me donnes ta réponse ? demande-t-il soudain.  

- Parce que dès le premier jour où je t’ai vu quand j’étais encore une gamine, je voyais souvent une pointe de tristesse dans ton regard. Rien que tes yeux suffisent à comprendre que tu mènes une vie que personne sur terre ne t’envierait.  

- …  

- Je vais te laisser lire le testament toi-même, mais j’aimerais te rassurer : Aya a avalé du cyanure dès que les premiers problèmes cancéreux se sont fait oppressant. Elle n’a donc pas eu le temps de souffrir.  

- Du cyanure ?  

- Oui, du moins, c’est ce qui est écrit.  

- Voilà pourquoi elle l’avait gardé…  

- Hein ?  

- Vois-tu, dès que tu revêtes ton costume de guerre, si je puis dire, on te donne ton compagnon le plus fidèle après ton révolver : le cyanure. C’est ainsi que sont fait les esprits guérilléros : mourir plutôt que d’être enfermé par l’ennemi. Dès que nous avons recommencé une nouvelle vie aux Etats-Unis, je l’ai jeté. Mais Aya m’a dit qu’elle ne pouvait pas rompre aussi facilement avec son passé que moi… En fin de compte, tu viens de me donner la vraie réponse. Merci.  

Il lui sourit très sincèrement.  

- Contente de t’avoir fait sourire, plaisante Kaori.  

- Hahaha…  

Ce rire réchauffe leurs deux cœurs. En ce début de journée, ils n’avaient jamais été aussi proche l’un de l’autre. En dévoilant ainsi son passé, Ryô ignore encore qu’il a détruit de nombreux murs entre elle et sa partenaire.  

Kaori, elle, n’est pas tout à fait réjouie. Car il a évité un autre point de l’histoire, elle le sait parfaitement.  

Enfin… chaque chose en son temps…  

- Tu es désespérant, Ryô, soupire-t-elle.  

- Pourquoi ?  

- Pour rien. Et si on allait dormir un peu maintenant ?  

- Ben…  

- Je vois, monsieur est bourré et donc ne peut plus rentrer à l’appart. Et moi, j’ai pas pris la voiture !  

- T’es venue à pied ?  

- Ben, pour m’arrêter à chaque bar, valait mieux !  

- Heu…  

Kaori se lève et s’étire un peu.  

- J’ai pas vraiment envie de rentrer à l’appart aujourd’hui, ça te dis d’aller à l’hôtel ?  

- Avec quels sous ?  

- Bof, pour quelques yens supplémentaires, on ne va pas en faire un drame…  

- OK. Mais alors, t’acceptes de me laisser dormir dans le même lit que toi. J’ai pas envie dormir sur le sol.  

- Je te signale que les lits séparés, ça existe dans les hôtels.  

- Ouais. Bon, tu peux toujours descendre, j’arrive tout de suite.  

- Ca va aller ?  

- Oui, oui. Laisse moi cinq minutes, s’il te plait.  

- Je t’en laisse autant qu’il t’en faut. Je t’attends en bas.  

- Merci.  

Et elle disparaît dans le bâtiment.  

 

Appuyé sur la rambarde de fer, Ryô regarde le soleil se lever. Ou plutôt son regard est dirigé vers l’astre, mais son esprit vagabonde ailleurs.  

- "Tu vois que quand tu le souhaites vraiment, tu peux faire changer les choses en dehors des combats."  

- Pfff… pourquoi faut-il toujours que je repense à une de tes paroles à chaque acte que je fais ou dis ?  

- "Parce que sans moi, tu ne serais rien. Hahaha…"  

- En tout cas, maintenant, ça va se jouer à quitte ou double. Tu m’en veux d’aimer une autre femme que toi ?  

- "Tu sais, Ryô, je t’aime. Et peux m’importe si tu ne m’aimes pas retour, pourvu que tu sois heureux."  

- Oui, soupire-t-il. Mais j’ai encore caché une partie de vérité. Dans un sens, je ne suis rien d’autre qu’un lâche et un menteur.  

- "Triple idiot !"  

- Je sais, c’est ce que je suis et malheureusement pour Kaori, je ne peux pas faire autrement.  

- "Bon courage."  

- Merci Aya, je crois que j'en aurais besoin.  

Il se dirige vers la porte que sa partenaire avait franchie quelques minutes auparavant.  

- Merci, et pardon.  

- "Pourvu que tu sois heureux…heureux… heureux…"  

 

 


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