Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: cecoola

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 22 chapters

Published: 26-08-03

Last update: 22-11-03

 

Comments: 27 reviews

» Write a review

 

RomanceAction

 

Summary: Un étrange morceau de son passé retouche à nouveau Ryô. Avec Kaori, il fera tout pour retrouver sa fille...

 

Disclaimer: Les personnages de "Histoire passée, espoir avenir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I forgot my password

 

You just have to contact me by email and give me your login. You have to use the email address you gave me when you signed up.

 

 

   Fanfiction :: Histoire passée, espoir avenir

 

Chapter 8 :: Chapitre 8 : Contrat pour une nouvelle amitié

Published: 26-09-03 - Last update: 26-09-03

Comments: Merci de continuer à répondre présent à ma fic. On avance, lentement certe, mais sûrement. En attendant le chapitre suivant, je vous souhaite une bonne lecture.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22


 

- Bien, voici donc l’acompte total que je vous verse : 300 000 milles dollars. Avouez que cela est très généreux de notre part, messieurs dames. Monsieur O’Well m’a chargée de vous transmettre ses plus sincères remerciements.  

- Ben voyons, songent Ryô et Mick.  

- Et bien voilà. A partir de ce moment précis, vous êtes chargé de protéger notre chère Natsumi.  

- Ca on est au courrant, se moque le nettoyeur japonais. Mais si vous pouviez nous dire où elle se trouve, votre protégée, nous pourrions ainsi au moins savoir qui elle est.  

- Oh, mais très certainement, crie la secrétaire d’une voix sur aiguë. Je vous ai inscrit sur ce papier tout son emploi du temps jusque dimanche midi.  

Les deux hommes parcourent vivement le document avant de s’exclamer :  

- Mais ! Il n’y a rien de prévu jusque samedi 14 heures ?!  

- En effet. Nous mettons un point d’honneur à ce que nos mannequins aient une certaine liberté de mouvements. Surtout qu’il s’agit ici d’une jeune adolescente.  

- Et où est-ce qu’on peut la trouver alors ?  

- Ne vous en faites pas ; elle est parfaitement au courrant. Elle m’a dit ce matin même qu’elle allait se rendre au café Cat’s Eye à pied. Elle en a sûrement profité pour flâner un peu, comme tous les jeunes de nos jours, je présume. Mais elle m’a dit qu’elle serait sur place pour midi au plus tard.  

Kaori jette un bref coup d’œil à sa montre : 10.53.  

- Bon, je suppose que nous allons retourner l’attendre au café alors, fait-elle en regardant les deux compères.  

La jeune femme avait tenu à les accompagner car s’ils avaient eu à faire à une jolie secrétaire, ils auraient encore accepté de lui offrir monts et merveilles pour trois fois rien. Heureusement pour elle, la secrétaire n’était autre que la mère de Christopher O’Well ; autant dire qu’elle est très proche de la cinquantaine si ce n’est déjà fait…  

- Oui, approuvent les deux hommes.  

- Je compte sur vous, messieurs dame. Faites en sorte qu’il ne lui arrive rien d’ici dimanche.  

- Vous en faites pas, madame, sourit Mick. Nous avons signé un contrat et nous le remplirons comme tous les autres.  

La femme ne répond rien, bien que ses lèvres marmonnent une sorte de « manquerait plus que ça ». Ayant beaucoup à faire, elle ne les raccompagne même pas jusqu’à la porte après les avoir prier de la laisser seule à présent.  

City Hunter (Three, pourrions nous ajouter) sort donc de l’hôtel, direction le Cat’s Eye café.  

 

En chemin, les deux hommes ne cessent de se plaindre de la secrétaire de ce cher Monsieur O’Well.  

- Depuis quand on remplace les charmantes demoiselles en mini jupes pour des vieilles toute rabougrie ? s’indigne l’un.  

- C’est vrai, quoi. Si en plus elle pouvait paraître plus ou moins jeune, mais c’est à peine si on lui donnerait en dessous de soixante ans ! ajoute l’autre.  

Kaori écoute ses amis d’une oreille distraite. Marchant l’un à côté de l’autre, l’ange entre les deux démons, ils arrivent rapidement au parking où ils ont laissé traîner la nouvelle BMW fraîchement importée d’Europe que Mick s’est offert quelques jours plus tôt. Sans doute avait-il songé impressionné la « ravissante » secrétaire avec une voiture rare dans le pays.  

- Ce n’est peut-être pas raisonnable d’exhiber une telle voiture aux yeux de tous Mick, dit Kaori.  

- Je ne l’ai tout de même pas achetée pour la laisser dans le garage tout de même ! Et puis, Kazue préfère utiliser l’ancienne.  

- Tu devrais néanmoins prendre tes précautions, se moque Ryô. Tu ne pourras de toute façon plus rouler avec si on te la vole.  

- Parle pour toi ! J’ai déjà pris toutes mes précautions, ne t’en fais pas. Tiens ? Tu veux essayer ?  

- Est-ce un défi ?  

- Evidemment.  

Kaori hausse les épaules. Décidément, Ryô ne s’entend bien avec quelqu’un que lorsqu’il se chamaille sans cesse avec lui. Faut pas chercher bien loin… avec Mick, avec Umibozu… et avec elle aussi, (mal)heureusement.  

Quoiqu’il en soit, elle se doit bien d’attendre que cette petite taquinerie s’achève si elle veut espérer retourner dans la voiture.  

- Je ne voudrais pas vous presser, mais nous n’avons pas toute la journée devant nous.  

- Ne t’en fais pas Kaori, la console Mick. Juste l’affaire de deux secondes pour une année de fous rires.  

Comme si Ryô s’était posé la même question qu’elle au même moment, il tenta d’ouvrir la porte du conducteur. La réaction de la voiture (qui pourrait le croire ?) est plus que violente. Les portes s’ouvrent et se ferment rapidement et dans un bouquant monstre. Les essuie-glaces s’affolent entre deux jets d’eau, et la radio parlent… ou devrait-on dire, balance à la figure du « cambrioleur » toutes les injures pouvant exister sur terre, passant du japonais à l’anglais sans l’ombre d’une hésitation.  

Kaori n’a pas trop de mal pour reconnaître la voix de Mick sortir de sa propre voiture.  

- Qu’en penses-tu, demande celui-ci après avoir (enfin !) fait cesser ce tintamarre rocambolesque. J’ai installé ce petit système d’alarme il y a deux jours. J’y ai passé une bonne partie de la soirée.  

- Franchement… C’est génial ! Hahaha, s’exclame la jeune femme pliée en quatre.  

- Moi je trouve pas ça drôle ! gémit Ryô, les doigts dans les oreilles.  

- Avoue que personne n’osera s’aventurer dans une bagnole aussi folle.  

- Il suffirait de débrancher les connecteurs, triple idiot !  

- Tu me prends pour un amateur ? Crois-moi, le temps qu’il les trouve, il sera déjà à l’hôpital le visage complètement difforme !  

- Mouais… Bon on rentre ?  

Ryô change rapidement la conversation sentant qu’il perdrait s’il s’aventurait d’avantage dans celle-ci. Kaori, qui laisse encore échapper quelques éclats de rire de sa bouche, le rejoint non sans difficulté.  

Après être resté là une bonne dizaine de minute à se taquiner, le trio décide enfin de reprendre la route.  

Lorsqu’ils arrivent au Cat’s Eye, il est environ 11h30.  

 

Miki fut bien surprise de les voir arrivés seuls, du moins sans la demoiselle à protéger.  

- Mais enfin ! dit-elle. Ce n’est pas sérieux de laisser une gamine dans les rues de Tokyo alors que votre boulot est de la protéger !  

- Eh oh, intervient Ryô. Notre contrat commence en même temps que notre première entrevue avec notre cliente, c'est-à-dire d’ici vingt minutes. Jusque là, son sort ne nous regarde pas.  

Miki est étonnée de la réponse sèche du nettoyeur. Depuis quand prend-il un contrat avec une telle légèreté ?  

- Ne t’en fais pas, Miki, la rassure son amie. Normalement, l’arrivée de la jeune fille n’était prévue que pour vendredi soir. D’ici là, tout le monde ignore qu’elle est au Japon, mis à part quelques employés de l’agence. Personne ne doit donc faire attention elle dans les rues. Et puis, elle ne risque rien dans le centre de Tokyo !  

- Tu peux parler ! s’indigne à présent Miki. Dis-moi, combien de fois t’es-tu faite enlevée sous le nez de milliers de passant qui n’ont pas plus fait attention à toi qu’aux oiseaux dans le ciel ?  

Kaori rougit. Elle ne sait plus quoi répondre à la jeune femme.  

- Ben dis donc… Est-ce que toutes les femmes enceintes sont aussi à cran ? Laisse moi te rappeler que tu n’en es même pas encore à la moitié !  

Miki soupire. Si en plus, elle doit supporter les propos mal placés de Mick Angel, autant laisser tomber directement plutôt que de s’énerver inutilement. Et Falcon qui n’est pas là pour intervenir.  

- Tu sais Miki. Notre boulot consiste plutôt à jouer les baby–sitters jusqu’à samedi soir. Nous ne serons des gardes du corps que le jour J, dès que la demoiselle aura revêtu la fameuse « Source du Cœur ».  

Les deux autres approuvent d’un même geste de la tête.  

 

La sonnette raisonne dès que la masse imposante de l’éléphant pénètre dans la salle. Miki est bien soulagée de voir son mari rentrer enfin et l’accueille avec un sourire chaleureux. Les trois autres le salue poliment, même si la plus enjouée reste Kaori.  

- Alors… Le gentil petit éléphant a été faire ses petites courses pour sa petite femme chérie, dit Ryô d’une petite voix gamine.  

- Hum… Veuillez l’excuser. Malheureusement, vous allez devoir supporter ça durant cinq jours, je vous souhaite d’avance bon courage.  

- Heu… merci bien, monsieur Falcon, raisonne une voix mélodieuse et apparemment mal assurée.  

- Non !? Tu as ramené une nouvelle fiancée ? s’étonne l’américain. Tu entends ça Miki ? Il te trompe déjà.  

La jeune femme soupire. Peut-être a-t-il raison au fond. Elle est vraiment à fleur de peau depuis quelques temps et se sent bien lasse de ces propos enfantins.  

Ne prêtant aucune attention à cette dernière remarque, l’éléphant se retire de l’entrée pour poser ses commissions sur la table la plus proche. La douce voix de tout à l’heure prend enfin forme humaine, dévoilant plus de charme que tout un champ de mannequins souriantes.  

- Au lieu de pavaner en plaisanteries ridicules, vous deux, vous feriez mieux de saluer votre cliente.  

- QUOI ! s’exclame la salle entière.  

- Heu… bonjour. Enchantée de vous rencontrer.  

- Vous… vous êtes mademoiselle Stars ? demande Kaori.  

- Oui. Natsumi Stars. Enchantée, répète-t-elle en saluant respectueusement.  

Personne ne réagit sur l’instant. L’apparition de la jeune fille perturbe quelque peu l’assemblée.  

Kaori, comme tous les autres sans doute, la dévisage de la tête au pied. C’est une adolescente très grande pour son âge, qui doit déjà bien mesurer 1m75. Sa peau est à la fois rosée et légèrement basanée par un peu de soleil. Son visage mélangeant parfaitement l’innocence de la jeunesse et la perfection de l’âge adulte resplendit sur une forme sensuellement carrée et ronde en même temps. Ses yeux d’un bleu saphir très profond émerveillent et embellissent le côté pur de la demoiselle. Ses longs cheveux noirs ébène défaits pendent jusqu’à ces genoux, remuant avec souplesse et rebondissement à chacun de ses gestes. Enfin, vêtue d’une simple robe de soie bleu clair et de sandale blanche, la jeune fille dévoile sans gêne ses jambes merveilleusement faites.  

C’est sans aucune hésitation que Kaori approuverait le surnom qui lui a été confié. La femme-enfant était parfaitement représentée chez elle.  

A première vue, la demoiselle se sent quelque peu mal à l’aise devant tous ces regards effarés, c’est pourquoi elle décide d’engager la conversation elle-même.  

- Je vous prie de m’excuser de ne pas vous avoir attendu à l’hôtel. Mais j’avais envie de me promener un peu dans la ville avant. Et comme monsieur O’Well m’a certifié que vous vous réunissez régulièrement dans ce café, je me suis dit que ça ne vous poserait pas trop de problèmes.  

Ryô fut le premier à réagir. Après tout, il ne devait pas oublier que cette charmante créature était mineure et donc inaccessible pour l’instant. Quoique… s’il patiente encore quelques années…  

- Ce n’est rien voyons. Nous ne vous avons pas attendu très longtemps après tout, dit-il dans un merveilleux sourire.  

- Tant mieux, fait la demoiselle en lui renvoyant son sourire.  

Mick se lève de sa chaise, l’invitant à prendre sa place tandis qu’il s’installe à côté de Kaori.  

- Désirez-vous boire quelque chose ? demande Miki.  

- Je prendrais bien un thé au jasmin si vous avez.  

- Tout de suite.  

- Merci.  

- Bon, si nous commencions par la base : la présentation, s’enquiert Ryô.  

- Volontiers.  

- Bien, je me nomme Ryô Saeba, nettoyeur professionnel, n°1 dans ce pays.  

- Nettoyeur ?  

- Quel imbécile tu fais ! se moque Mick. Elle va croire que c’est toi qui récures le mieux les toilettes de la capitale. Hahaha…  

- Heu… vous êtes ?  

- Mick Angel, américain tout comme vous, tireur et garde du corps professionnel, n°1 de mon Etat, dit-il avec un sourire narquois à destination de Ryô.  

Ce dernier hausse les épaules en soupirant piteusement. Evidemment, par réflexe, il avait employé le terme courant de son métier. En attendant, Mick en avait profité pour lui voler la vedette.  

- Ne vous en faites pas, monsieur Saeba, dit la jeune fille qui avait compris son silence. J’avais très bien saisi ce que vous sous-entendez pas « nettoyeur ». Après tout, le terme de garde du corps n’est pas très explicite puisque vous devez parfois tuer pour remplir votre mission. En Amérique, on appelle ça des chasseurs de prime, je crois.  

Ryô est abasourdi par cette dernière remarque. Comment pouvait-elle savoir tout ça, celle-là ? Après tout, O’Well et sa mère ignorent quel métier noir il exerce réellement. Mick semble tout aussi interdit que lui. Parler ainsi de leur métier avec un sourire d’ange, c’est vraiment très rare.  

- Je vous prie de m’excuser. Il est vrai que ce ne sont pas des choses à prononcer à voix haute. Mais vous savez, un gars qui se promène avec un Colth Phyton 357 Magnum canon 4, ça ne court pas les rues. Surtout pas dans votre pays où on ne vent pas ce genre d’arme dans les grandes surfaces.  

- Co… comment vous ??  

- Une passion pour les armes, le coupe-t-elle. Je dois admettre que vous avez d’excellents goûts, monsieur Saeba. C’est une arme de très grande précision, hautement placée dans le top des meilleures armes.  

- Et pouvez-vous me dire quel revolver je porte sur moi ? demande Mick non content d’être laissé à part.  

La jeune fille semble réfléchir un instant avant de répondre d’un air rayonnant :  

- Si je ne m’abuse, je crois qu’il s’agit d’une arme tout aussi redoutable : un Magnum Desert Eagle 44.  

- Excellent ! s’exclame Mick.  

- Puis-je savoir votre nom mademoiselle ? engendre ensuite la demoiselle.  

- Hein ?  

Kaori était restée coi devant la démonstration de la demoiselle. Comment diable avait-elle fait pour démasquer aussi facilement deux professionnels qui plus est sans avoir ne serait-ce qu’aperçue de leurs armes ?  

- Heu… Kaori, bredouille-t-elle. Kaori Makimura.  

- Enchantée. Mademoiselle ? continue-t-elle en se tournant vers Miki qui dépose son thé devant elle.  

- Miki, c’est tout et c’est suffisant.  

- Entendu. Du reste, je connais déjà votre mari. C’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai pu trouver votre café. Etrangement, personne ne pouvait m’indiquer le chemin.  

- C’est que… nous sommes assez éloignés du centre et que donc, mis à part les clients habitués, les autres préfèrent les luxueux palaces mis à leur disposition à proximité.  

- Je comprends.  

- Bien, mademoiselle Stars, puisque toutes les présentations sont faites, nous…  

- Je vous en supplie. J’entends déjà assez des « mademoiselle Stars » partout où je vais. S’il vous plait, ma mère m’a donné un prénom à la naissance et j’aime bien qu’on l’utilise de temps à autre.  

- Compris, mais vous devez alors respecter deux conditions.  

- Lesquelles ?  

- Primo, si on doit vous appelez par votre prénom, alors vous devrez en faire autant. Et secundo, puisque nous allons quand même rester ensemble 24h/24 durant cinq jours, autant se tutoyer, non ?  

- Entendu, Ryô. Vous savez quoi ?  

- Eh, qu’est-ce qu’on a dit ?  

- Je m’adresse à vous tous en même temps. Je voulais juste vous remercier pour bien vouloir m’accorder une vie plus ou moins normale pour les jours à venir.  

- Et bien Falcon, interroge Mick. Qu’attends-tu pour servir l’apéro ?  

- Ouais…  

 

Quelques secondes plus tard, Umibozu revient avec un plateau de « cocktail maison », un sans alcool pour la mineure, et tous lèvent leur verre.  

- A ces cinq prochains jours, proclame Natsumi.  

- A cette superbe rencontre, ajoute Ryô.  

- A ce boulot qui s’annonce sacrément bien, dit Mick.  

- A cette belle amitié qui s’installe, espère Kaori.  

- A ces moments de partages, sourit Miki.  

- A nous, conclut Falcon.  

- A NOUS !!! répètent-ils tous en cœur.  

Si quelqu’un passerait à ce moment précis juste devant le café, il verrait une vieille bande de vieux amis que rien ne pourrait rompre les liens. Il verrait un groupe tout ce qu’il y a de plus naturel, trinquant une fois de plus, comme il le fait sans doute régulièrement, autour d’une verre et d’une agréable petite discussion.  

 

Tout en buvant, tout le monde sourit et enregistre dans sa mémoire chacune des dernières paroles prononcées. Elles seront sans nul doute, le pacte d’une nouvelle amitié.  

 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de