Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: cecoola

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 22 chapters

Published: 26-08-03

Last update: 22-11-03

 

Comments: 27 reviews

» Write a review

 

RomanceAction

 

Summary: Un étrange morceau de son passé retouche à nouveau Ryô. Avec Kaori, il fera tout pour retrouver sa fille...

 

Disclaimer: Les personnages de "Histoire passée, espoir avenir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I activated my account, but I still don't have access to the NC-17 section.

 

Account activation and access to the NC-17 are not linked. You can have an activated account, but to have access, you have to make another request.

 

 

   Fanfiction :: Histoire passée, espoir avenir

 

Chapter 9 :: Chapitre 9 : Drôle de fille

Published: 12-10-03 - Last update: 12-10-03

Comments: Bon, on avance tout doucement. Normalement, le chapitre prochain devrait être un véritable rebondissemnt (enfin un peu d'action me diriez vous). Je prend néanmoins un grand plaisir à découvrir l'évolution de mon histoire par rapport à celle des autres qui sont vraiment excellente. J'ai même l'impression d'être parfois en dessous de la moyenne... Surtout, n'hésiter pas à me faire par de vos commentaires ou de vos idées qui pourrait faire évoluer cette histoire dans un sens précis. Bonne lecture!

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22


 

Mercredi, 16h23, centre de Tokyo, Shinjuku.  

Après un petit dîner bien joyeux, toute la bande avait tenu à planifier un programme pour les trois jours à venir, jusqu’à samedi 14h, heure où la jeune Natsumi devrait reprendre ses occupations. Ca leur laissait quand même pas mal de temps libre et personne n’est vraiment stressé pour le moment. C’est plus du week-end dont il faudra se méfier, car là, non seulement la vie de la demoiselle sera mis en jeu, mais aussi le butin d’un bon nombre d’œuvres d’art. Quoique le prix de ceux-ci ne vaut rien par rapport à une vie humaine.  

Cependant, Natsumi avait supplié ses gardes du corps de lui accorder un peu de liberté tant que ce serait encore possible. Evidemment, elle devra être accompagnée à chaque fois, mais l’entente qui règne déjà parmi le groupe arrange bien les conditions.  

Voilà comment, Natsumi Stars, américaine de nation, visite le centre de la capitale japonaise en merveilleuse compagnie. A sa droite Kaori qui tente tant bien que mal de lui montrer quelques endroits typiques de la ville, et Miki qui ne cessait d’être bousculée par la foule. Autant dire qu’il y avait d’autres lieux à visiter que ce remue ménage.  

Epuisées, elles décident toutes trois de s’installer dans un café où elles en profitent pour se soulager quelque peu de tous ces sacs à commission. Naturellement, on ne va pas se balader dans le quartier des affaires sans raison apparente ; à vrai dire, c’est plutôt un miracle que leurs bras puissent encore porter de telles charges, car elles ont vidé presque tous les magasins. Kaori avait besoin d’une nouvelle garde robe car ses vêtements de l’an dernier flottaient complètement. Elle avait bien perdu cinq kilos sans même s’en rendre compte durant l’hivers. Miki s’en était inquiétée mais puisque l’humeur de son amie avait, lui, considérablement augmenté, elle n’en a jamais parlé. En parlant de la futur maman, elle aussi avait du renouveler sa garde robe et pour la première fois, elle avait bien été obligée de se rendre dans un magasin adéquat. Elle avait toujours été très réticente à l’idée de mettre ces vêtements larges au ventre qui font tout pour bien montrer au monde entier son état de grossesse. Mais tout compte fait, puisqu’elle en arrive à un stade où on ne sait plus le cacher, autant se mettre à l’aise plutôt que d’user ses jeans beaucoup trop serrant.  

- N’empêche, bougonne-t-elle, je vais ressembler à une vielle mémé moi !  

- Mais non, la rassure Kaori, je te jure que ces vêtements te vont à merveille.  

- C’est vrai, ajoute Natsumi, et puis tu ne dois tout de même pas oublier que c’est un heureux événement à long terme. Il mérite quand même bien un peu de sacrifice de ta fierté féminine, non ?  

- Mais je ne joue pas les fières je te signale !  

- Alors pourquoi ne pas montrer au monde entier que tu es en train de préparer le plus beau bonheur qu’une femme peut espérer dans sa vie ?  

Miki soupire. Elle est adorable cette fille, mais impossible de gagner la partie. Elle trouve toujours les bons arguments au bon moment et ce à une vitesse incroyable.  

- Et puis, Kaori a raison. Tu es tout à fait adorable dans ces tenues, et c’est une professionnelle qui te le confirme.  

- Je pensais que c’était justement le ventre plat qui plaisait chez les mannequins, rétorque Miki.  

- Mais qui te parles de ton ventre ?!? Moi, je te dis simplement que tu as pris de très beaux vêtements qui te permettent de rester très naturelle tout en étant plus à l’aise.  

- Ouais bon…  

- Dis-moi, Natsumi, demande Kaori. D’après les quelques photos que j’ai vue, tu ne semblais pas très naturelle mais plutôt… énervée. Enfin… je veux dire que tes sourires ne paraissent pas aussi joyeux que ceux que tu nous montres maintenant.  

Le visage et le regard de la jeune fille se durcissent. Kaori s’en veut d’avoir été trop curieuse de n’avoir pas pu tourner sa langue avant de parler.  

- Je vais te répondre Kaori, mais ce sera la dernière fois qu’on reparlera de mon métier jusqu’à samedi, d’acc ? fait-elle très sérieusement, avec un ton un peu glacial même.  

- Entendu.  

- Si tu crois que c’est agréable de voir tant de regards qui te dévisagent de la tête aux pieds, mais qui dans le fond ne font attention qu’au superficiel. Peu importe si je suis la fille la plus conne de tout l’univers, tant que je reste la plus belle, c’est tout ce qui compte. Tant que je reste belle, mince, souriante… C’est un monde complètement égoïste, il ne prend en considération que le corps, et non l’âme. Combien de richards m’ont déjà invitée à leur gala dans l’unique but de se pavaner avec une charmante créature à son bras ? Et je dis bien créature, car la femme que je suis est complètement oubliée ; comme si elle s’était envolée le jour même où je suis apparue pour la première fois sur un podium.  

Les deux femmes en restent bouche bée. Dans un sens, c’est là la conception qu’elles s’étaient toujours faites du monde de la mode, mais de là à ce que l’une des personnes les plus connues dans cet univers le déclare au grand jour, c’est quand même quelque peu différent.  

- Mais pourquoi fais-tu un tel métier alors ? s’indigne Kaori.  

Natsumi secoue la tête, laissant flotter sa queue de cheval longue et soyeuse. Elle ne répond pas à cette question, mais dans un sourire narquois remue les lèvres.  

Aucun son n’est prononcé, mais Miki sait très bien interpréter ce langage. Et ce qu’elle peut lire la déstabilise un peu : « On fait ce qu’on peut pour survivre ». Ce ne sont pas des paroles qu’on balance ainsi sans raison apparente et seuls certaines personnes peuvent le dire avec un tel regard, une telle expression… Des personnes telles qu’elle, Falcon, Mick… et surtout Ryô.  

 

Alors qu’elles sirotent toutes trois un bon chocolat chaud, elles engagent des conversations toutes très diverses. Natsumi se réjouit à entendre les différentes histoires que s’échangent Kaori et Miki.  

- Oh, excuse-nous, Natsumi. On te laisse un peu tomber, je crois.  

- Y’a pas de problème, ça me plait bien. Ca fait plaisir d’entendre des conversations honnêtes sans transaction de temps à autre.  

- Eh, c’est bien toi qui nous a demandé de ne plus parler de ton métier, non, se moque Miki.  

Pour toute réponse, la jeune fille tire la langue avant d’éclater d’un rire à la fois confus et franc.  

- Eh bien, je vois que l’on s’amuse bien ici, claironne une voix derrière le groupe.  

Les femmes se retournent pour se trouver nez à nez avec…  

- Eriko, s’exclame Kaori. Mais que fais-tu ici ? Je pensais que tu étais débordée.  

- A qui le dis-tu, soupire la styliste en s’installant entre ses deux amies. Mais là, j’avais vraiment besoin d’une pause et d’un bon café fort.  

- Je comprends.  

- Mais dis donc, je vois que vous avez fait des provisions pour l’été. J’espère que vous aviez l’intention de passer à la boutique, fait-elle remarquer durement.  

- Evidemment. Mais vois-tu, nous aussi, on avait besoin d’un time-break.  

- Oh, mais vous n’êtes pas seule, s’étonne Eriko en se tournant vers la jeune fille qui les accompagnait. Excusez-moi, je n’ai pas fait attention.  

- Il n’y aucun problème Mademoiselle Eri Kitahara, je présume.  

- Heu… en effet. Et vous-même qui…. Oooooooh ! Vous êtes Mademoiselle Stars ?  

Natsumi sourit comme réponse. Un sourire à la fois gêné et un peu offenser.  

- Mais c’est fantastique. Je voulais justement prendre vos mesures exactes pour être certaine que les vêtements soient à votre juste taille.  

- Pardonnez-moi si je vous blesse mademoiselle. Mais je ne suis de service que samedi. D’ici là j’aimerais prendre un peu de bon temps à l’air libre.  

- Oh, ça ne prendra que quelques minutes. Juste pour être persuadée. Les jeunes de votre âge changer tellement vite.  

- Mais enfin, Eriko, intervient Kaori. Natsumi a rendez-vous avec toi samedi après-midi, non ? Alors accorde lui sa liberté.  

La jeune mannequin ne sait comment montrer à Kaori sa reconnaissance, mais c’est sans compté sur l’obstination de la styliste.  

- Vous m’avez promis de passer à la boutique, pas vrai ? Ca ne prendra que quelques secondes. Et puis, je parie que vous n’avez même pas de vêtements pour vous changer jusqu’à samedi. Je vous en prie. Je vous promets que ce n’est pour faire aucun essai.  

Natsumi soupire et dévisage Eriko, puis chercher une quelconque aide dans le regard de ses nouvelles amies.  

- Très bien, finit-elle par dire. Mais je m’en tiens à votre paroles, n’est-ce pas ?  

- Vous pouvez me faire confiance.  

- Très bien, alors j’en profiterai pour m’acheter quelques vêtements pour tenir le coup encore trois jours, poursuit l’adolescente sur un ton beaucoup plus joviale. Mais je vous préviens, je choisirai moi-même !  

- Entendu. Mais si je pouvais avant tout boire mon café, c’est la première raison de ma venue ici, après tout.  

Et le quatuor sourit et rie chaleureusement autour de la table.  

 

17h23. Dans l’arrière boutique d’Eriko.  

- Voilà, j’avais bien raison d’être un peu inquiète. Vous avez pris trois centimètre de hauteur et en avez perdu un depuis qu’on vous a mesuré la dernière fois. Au moins, j’ai tout mon temps pour ajuster correctement mes modèles à votre taille.  

- Je vous remercie.  

- C’est plutôt à moi de vous remercier, Miss Star. Désolée de vous avoir privé de quelques minutes.  

- Ce n’est rien. Vous au moins, vous tenez vos promesses, sourie Natsumi.  

- Que voulez-vous dire ?  

- Habituellement, quand un styliste me demande ma taille, c’est plutôt pour me montrer en avant-première toute sa collection. Et comme on m’accorde déjà très peu de liberté…  

- Je vois. Mais quand je donne ma parole, j’ai l’habitude de la respecter, Natsumi. Ooups, pardon.  

La jeune fille éclate de rire devant l’embarras d’Eriko, et quelques instants plus tard, d’un commun accord, elles se tutoient comme de vieilles amies.  

- Bien, allons voir si Kaori et Miki ont trouvé leur bonheur.  

- Si ça ne te dérange pas, j’aimerais jeter un coup d’œil moi aussi. Ne t’inquiète pas, j’ai ma carte de crédit.  

- Tu portes ton surnom à merveille.  

- Ouais… bof…  

 

Un peu plus loin, du côté des cabines, Miki est assise sur une chaise en osier avec quelques tissus dans ses bras.  

- Tu n’as pas rien trouvé pour toi, Miki ? s’inquiète Eriko. Je suis navrée. J’ai reçu le droit de faire les modèles « futures mamans » pour la collection d’été seulement.  

- Oh, ce n’est rien. J’ai quand même trouvé quelques foulards tout à fait charment. Je crois par contre que Kaori va dévaster ton magasin.  

- Tant mieux ! Ca me ravit de savoir que mes amies apprécient ce que je fais.  

- Et où est Natsumi.  

- Elle doit être partie dans la mode adolescent. Quoique j’ignore si elle y trouvera quelque chose à sa taille… Elle qui est encore plus grande que moi.  

Miki sourit et la porte de la cabine s’ouvre devant une magnifique jeune femme en tailleur pourpre.  

- Ouaw ! Kaori, cette couleur te va super bien, rayonne Eriko. Et la forme du tailleur révèle à merveille tes jambes parfaites.  

- Arrête Eri, tu vas me faire rougir.  

- Je t’assure que tu es superbe ! J’ai bien fait de le faire sur ton modèle.  

- Comment ça sur mon modèle ?  

- Tu te souviens du défilé de maillots que toi et Ryô avez fait pour moi il y a déjà quelque temps ?  

- Evidemment.  

- Et bien, j’ai gardé tes mensurations et comme je te vois assez souvent, il ne m’est pas difficile de voir si tu maigri ou non. Là, tu possède vraiment une taille de mannequin. Et puis tes cheveux sont magnifiques à présent…  

- Arrête Eri ! J’ai compris et j’adore vraiment ce tailleur moi aussi. En plus, je sais parfaitement réagir en cas de besoin.  

- Toi et ton métier ! Tu pourrais cesser d’y songer quelques instants tout de même. Ce n’est pas l’associée d’un tueur à gage que je contemple, mais l’une des plus belles femmes du Japon.  

- Ca va, ça va, calme-toi s’il te plait.  

- C’est vrai que tu serais un merveilleux mannequin, Kaori.  

- Ah Natsumi ! Tu as trouvé quelque chose ?  

- Je crois bien que oui, fait-elle en montrant aux trois femmes les quelques vêtements qu’elle porte à bout de bras. Je vais aller les essayer. J’en ai pris un peu plus que pour trois jours, mais il faut avouer qu’ils sont vraiment bien dessinés.  

Eriko est aux anges, pas besoin de le nier. L’un des mannequins les plus en vogue pour le moment vient de la complimenter ; autant dire que ça revient pour elle à une dizaine de défilés parfaitement réussis.  

 

Kaori a finalement acheté trois tailleurs, cinq jupes, huit chemisiers et une robe de soirée (qu’elle ne sait pas trop quand elle pourra le porter, mais elle a complètement craqué en la voyant).  

Natsumi s’en tenait à des robes et des tailleurs de couleurs plus ou moins pastelles. Même si elle a choisi d’acheter une étrange tenue qu’Eriko avait dessiné juste après sa première rencontre avec Ryô et sa mode « survie ». Loin d’être extravagante comme le magnifique costume qu’elle avait destiné au tueur (on s’en souvient de celui-là ^^ ;), elle avait décidé d’allier la grâce féminine avec l’action. Bref, elle avait encore pris pour modèle son amie. Mais là, portée sur Natsumi, Eriko n’en revenait pas. Il s’agissait d’un ensemble noir et émeraude tout en cuir, parfois très souple, parfois plus solide. Le mannequin doit d’abord mettre un pantalon noir en cuir très souple et bien collant, pour ensuite laisser tomber dessus une mini-jupe en cuir dur couleur émeraude foncé. Elle portait ensuite un sweet ébène aux manches mi-longues et portait une veste sans manche de la même couleur que la jupe. Ensuite, Eriko avait tenu à lui faire essayer des gants en cuir souple, découpé au revers de la main.  

A présent, Miki, Kaori et Natsumi marchent en direction du café, portant laborieusement leurs fardeaux. Mais quelque chose trotte dans la tête de l’ancienne mercenaire depuis qu’elle est sortie de la boutique.  

- Quelque chose ne va pas, Miki ? demande Kaori.  

- Hein ? Heu, non rien. J’étais juste perdue dans mes pensées, répond-elle en souriant.  

Cependant, tout en marchant, elle continue à ruminer ses mauvaises pensées en jetant de temps à autre un coup d’œil à la jeune fille.  

- Lorsqu’elle portait ces fameux vêtements, il se dégageait une drôle d’aura autour d’elle. C’est la deuxième fois aujourd’hui qu’elle me donne ce genre de pressentiment, et je n’aime pas ça. J’ai comme l’impression qu’elle… qu’elle fait partie d’un autre monde que celui auquel elle prétend appartenir. Un monde que je connais très bien…  

 

De retour au café, la nuit apparaît lentement à l’horizon.  

- Olàlà, j’entends déjà Ryô me crier dessus parce que j’ai dépensé un peu plus que je ne le devrais.  

- Comment ça ? interroge Natsumi. Tu veux dire que tu n’as même pas le droit de faire les courses sans son accord ?  

- Non, c’est pas ça. Mais comment dire…  

- Kaori est une pauvre esclave au service de Môsieur Saeba, rétorque Miki.  

- Mais enfin Miki !  

Kaori était habituée à ce genre de comportement de la part de son amie, mais là quand même, elles ne parlaient pas seules.  

- Qu’est-ce que tu veux dire par-là, Miki ?  

- En fait. Kaori se décarcasse toute la journée pour être aux petits soins de son partenaire. Elle fait tout pour mettre de côté un peu d’argent pour les périodes plus creuses sans travail.  

- Et alors ? C’est vrai que ça ne doit pas toujours être aussi bien payé qu’avec mon manager…  

- Là n’est pas le problème, Natsumi. L’erreur que fait Kaori est qu’elle se prive de tout bonheur tandis que son abruti d’associer va se saouler tous les soirs dans les cabarets du quartier chaud et dépense à tout rompre les efforts de sa partenaire.  

- Heu… En effet, il y a quelque chose qui cloche dans cette histoire.  

Kaori n’ose pas interrompre Miki de peur qu’elle se mettre vraiment en colère, mais là… comment dire… elle révèle un peu trop ses ennuis personnels. Même si elle a toute confiance en Natsumi, elle la trouve un trop jeune pour comprendre ce genre de problème.  

- Mais ce n’est pas tout, continue Miki. Comme si cela ne suffisait pas, dès qu’elle se fait un peu plaisir de temps à autre, c’est comme si elle avait commis un crime impardonnable ! Et Ryô fait tout pour la déstabiliser.  

- Mais qu’est-ce que tu fais encore avec un mec pareil ? demande Natsumi en se tournant vers Kaori.  

Cette dernière hausse les épaules et conclue la conversation en entrant dans le café.  

 

- Bonsoir vous trois !  

- Tiens, les femmes se décident enfin à rentrer ?  

- Ben quoi ? Vous nous avez demandé de rentrer avant la tombée de la nuit et c’est chose faite.  

- Oui oui, mais on ne vous dit rien, s’excuse Mick.  

- Kaori ! Tu as encore dépensé toute notre avance de salaire dans les boutiques à ce que je vois ! Mais quand seras-tu enfin responsable, hein ?  

Kaori rougit et ne répond pas. Miki fulmine ; elle aimerait tant lui coller une bonne paire de gifles, mais avec tous les paquets qu’elle porte, c’est une chose complètement impossible.  

Mais contre toute attente, c’est la jeune mannequin qui répond bien clairement alors que les deux femmes sont parties se débarrasser dans l’arrière-salle :  

- D’après ce que j’ai entendu, Ryô, c’est plutôt toi l’irresponsable. Personnellement, je pense qu’un alcoolique pervers penché sur la libido n’a pas vraiment le droit d’ouvrir la gueule alors qu’il a la chance inouïe d’avoir une femme généreuse auprès de lui.  

- Qu’est-ce que Kaori a encore été te fourrer dans la tête ?  

- Rien, c’est Miki qui a tout dit alors que Kaori faisait tout pour garder un vague sourire.  

Ryô lance un bref regard en direction de l’éléphant qui ne réagit absolument pas puis se retourne à nouveau vers la jeune fille.  

- Je trouve que tu es un peu trop jeune pour parler de ce genre de chose.  

- Et moi je trouve que tu te défiles un peu trop facilement pour le plus grand nettoyeur du Japon. Est-ce que City Hunter aurait plus de problèmes avec ses sentiments qu’avec les chefs de la mafia ?  

Cette fois, c’est une lueur noire et meurtrière qu’il lui lance.  

- Ne prononce pas mon nom à tout rompre ainsi ! Moi qui croyait qu’ils ne te le diraient pas…  

- Mais personne ne me l’a dit. Disons simplement que je suis experte pour découvrir les choses que l’on tente de me cacher…, murmure-t-elle d’un air vague et sans émotion, tout en secouant ses longs cheveux. Mais ne t'en fais pas, je sais garder ma langue dans ma poche. A vrai dire, je ne fais que ça depuis ma plus tendre enfance...  

Sur ce, elle quitte les trois hommes pour rejoindre les femmes de l’autre côté.  

- Drôle de fille, murmure Mick.  

- Mmmmmmm... T’en pense quoi l’éléph’ ?  

- Qu’on va avoir plus de boulot qu’on ne le pensait.  

 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de