Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: cecoola

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 22 chapters

Published: 26-08-03

Last update: 22-11-03

 

Comments: 27 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Un étrange morceau de son passé retouche à nouveau Ryô. Avec Kaori, il fera tout pour retrouver sa fille...

 

Disclaimer: Les personnages de "Histoire passée, espoir avenir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Histoire passée, espoir avenir

 

Chapter 7 :: Chapitre 7 : Du boulot pour City Hunter

Published: 12-09-03 - Last update: 12-09-03

Comments: Comme je l'ai signalé précédemment, on arrive dans la deuxième partie qui va laisser place à un peu plus d'action. Que dire d'autre sinon souhaiter que cette histoire vous plait toujours autant? Surtout n'hésiter pas à me le faire remarquer si mon style devient lourd! Je vous laisse cependant découvrir ce nouveau chapitre en vous souhaitant une bonne lecture!

 


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Mercredi 27 mars, 18h56, au Cat’s Eye café.  

- Quoi ? Tu lui as tout raconté ?! Ca m’étonne bien de toi ça, Ryô !  

- Que veux-tu, Mick ? Je l’ai dit, point. Inutile d’en faire tout un roman !  

- C’est que… ton acte m’intrique énormément. Je n’aurais jamais pu imaginer que tu lui parlerais de Aya.  

- Avais-je vraiment le choix ? soupire Ryô en haussant les épaules. Je n’ose même pas songer à la scène qu’elle m’aurait jouée si j’avais refusé.  

- En effet tu avais le choix ! rétorque l’américain. Laisse-moi te rappeler que tu aurais très bien pu rester cacher toute la nuit dans le bar où j’ai été te retrouver. Or là, contrairement à ce que tu m’as dit, tu t’es délibérément mis à vue dans l’espoir qu’elle te retrouve.  

- Navré de te contredire ainsi, mais je te jure que je n’aurais jamais cru qu’elle me retrouverait.  

- Et où étais-tu parti alors ?  

- Ha ha ha ha… Top secret.  

- Plus aussi secret que ça à présent…  

- Ouais, bof…  

- Et voilà les deux cafés de ses messieurs !  

- Merci Miki, clament en cœur les deux amis.  

La jeune femme dévisage Ryô d’un regard à la fois interrogateur et réprobateur.  

- Qu’est-ce qu’il y a ?  

- Dis-moi, Ryô. Est-ce que je pourrais savoir où est Kaori ?  

- Elle est à l’appart’. Elle devrait plus tarder à arriver d’après ce qu’elle m’a dit.  

- Et bien, ça ne me laisse pas beaucoup de temps pour te tirer les vers du nez.  

- Hein ?  

- Oui, moi aussi j’aimerais comprendre un peu l’histoire. Je ne te demande pas de tout savoir, mais je suis la seule ici à n’avoir aucune base !  

- Si je te fais un bref résumé, ça te suffira ? murmure l’homme d’un air moqueur.  

- Vraiment !?!  

Miki n’en croit pas ses oreilles ; à tous les coups, il va lui balancer un canular et s’en ira sur le champ.  

Mais à sa grande surprise, Ryô lui explique tout en gros, enfin, disons assez pour qu’elle puisse désormais suivre les conversations à venir.  

- Tu es sérieux, n’est-ce pas ?  

La jeune femme n’en revient pas. Quelle drôle d’histoire, vraiment !  

 

- Bonjour tout le monde ! claironne une voix non inconnue.  

- Oh, Eriko, bonjour, souhaite Miki.  

- Tiens ? Je pensais trouver Kaori.  

- Elle va pas tarder à arriver, rassure Ryô, mais en attendant… ERIKO MON AMOUR…  

Un charmant New Nambu M60 se pointe droit devant son nez. La merveilleuse inspectrice Nogami apparaît alors derrière l’arme et d’un sourire moqueur lui conseille de ne pas toucher à sa cliente. Toutes deux vont s’installer auprès du petit groupe présent et Eriko commence à formuler sa petite requête.  

- Si je comprends bien, conclut Mick, tu as besoin de nos services à tous les deux pour ce défilé que tu organises dimanche ?  

- En effet. Ce sera une immense réception et j’aimerais que vous soyez sur le coup tous les deux.  

- C’était le mot qu’il fallait éviter, murmurent Saeko et Miki d’une même voix.  

- Hein ?  

L’éclair de la compréhension lui traverse soudain l’esprit. Maintenant qu’elle a compris, elle tourne légèrement la tête vers les deux nettoyeurs, et découvre avec regret les visages lubriques de ces deux-là. « Coup », mais comment peut-on être aussi idiote ?  

- Coucou, je suis là !  

- Oh, Kaori, tu tombes bien, se soulage Eriko.  

Mais Kaori a déjà démarré au quart de tour. A peine avait-elle vu les deux acolytes qu’elle avait sorti ses deux massues préférées : The best tweeling.  

Bon… tout c’est bien déroulé. Les deux hommes sont légèrement amochés, mais comme nous sommes dans un manga type, il leur suffit de quelques secondes pour retrouver leur feeling habituel. Néanmoins, la pauvre Eriko doit encore se remettre de ce petit jeu auquel elle ne s’est toujours pas habituée.  

- Merci beaucoup Kaori. Mais tu ne crois pas que tu en fais un peu de trop là ?  

- Il n’y a que comme ça qu’ils comprennent. Et puis, un homme averti en vaut deux. Comme ils le sont déjà, ils devraient être encore plus préventifs !  

- Hahaha… Contente de te revoir, fait remarquer Miki. Ca m’a manqué de ne pas avoir pu te parler hier. Ca devient une habitude obligatoire.  

- Je suis vraiment désolée de t’avoir laissé toute seule deux midis de suite. J’espère que ça ne s’est pas trop mal passé.  

- Mais non, ne t’en fais pas pour ça. Je t’offre un café ?  

- Oui, et si tu avais un petit sandwich à grignoter aussi. Je n’ai plus rien dans l’estomac depuis ce matin.  

- Bien madame. Ce sera tout ?  

- Et moi alors ? se plaint Ryô. Je te signale que j’ai sauté le dîner tout autant que toi !  

- Mais monsieur n’a qu’à commander comme tout le monde plutôt que de sauter sur les jupons bien collants !  

Le nettoyeur ayant été remis à sa place, Kaori prête à présent toute son attention à son amie et à l’inspectrice.  

- Alors ? Que nous vaut cette réunion ?  

- Et bien, si tu es d’accord, je vais te permettre d’arrondir tes fins de mois pour un bon moment si tu acceptes le travail que je vais te proposer. J’ai déjà mis ton partenaire et Mick au courant, mais j’aurais tout autant besoin de toi.  

- Je t’écoute.  

Même si Eriko est l’une de ses meilleures amies, Kaori ne mélange jamais le travail avec ses autres sentiments. C’est donc à la partenaire de City Hunter que la styliste doit donc proposer sa demande.  

- Voilà, ce dimanche, je dois présenter ma nouvelle collection d’été. Ce sera un défilé mondialement diffusé, tu sais. Des mannequins des quatre coins du monde vont porter mes vêtements.  

- Mais c’est fantastique, ça ! C’est une excellente nouvelle.  

- Ca tu peux le dire. C’est la chance de ma carrière. Si je veux me faire un nom dans le monde de la mode, ce sera dans cinq jours ou jamais.  

- Je comprends.  

- Mais tu dois avoir bien deviner que ce n’est pas uniquement moi qui organise un tel spectacle. C’est un ami qui m’a proposé de le parrainer, à condition que je crée une mode pour tous les âges. A vrai dire, il a dans son jeu une jeune mannequin de 14 ans qui fait des merveilles. Tout ce qu’elle a porté depuis le début de sa carrière, c’est toujours vendu comme des petits pains et à prix d’or. As-tu déjà entendu parlé d’Amélie Gourdin ?  

- Amélie Gourdin ? Bien entendu. Il s’agit d’une jeune styliste qui a fait un tabac en Europe il y a quelques mois d’ici avec sa collection d’hivers.  

- En effet. Mais ce que tu ignores, c’est que la plupart de ses créations ont été portées par cette femme-enfant.  

- C’est vraiment une poule aux œufs d’or cette fillette si je comprends bien, intervient Miki.  

- En effet. C’est pour cela que Christopher O’Well m’a fait signer un contrat avec elle.  

- O’Well ? LE Christopher O’Well qui jusqu’à présent a permis à de nombreux stylistes inconnus de gravir les marches du succès en un clin d’œil ?  

- Et oui. C’est un très vieil ami en fait. Ami de la famille, c’est un peu long à expliquer.  

- Il n’y a plus aucun doute à avoir là-dessus, Eriko, dit Kaori. Tu vas faire du bruit dimanche.  

- Je l’espère.  

- Mais ? Quel est le problème dans cette histoire ? Je ne vois pas ce que nous pouvons faire pour t’aider, coupe Ryô en plaçant sa tête à côté de celle de sa partenaire.  

- Si tu me le permets, Eriko. C’est à moi d’expliquer la suite.  

- J’allais t’en prier Saeko.  

- Voilà. Ce que notre amie a oublié de préciser, c’est que cette jeune demoiselle mannequin portera à son cou un bijou d’une valeur inestimable. Une parure unique que tout le monde connaît sous le nom de « Source du Cœur ».  

- Pfffiuuu ! Pas mal, siffle Mick. Vous n’ y allez pas de main morte pour votre fameux défilé. La « Source du Cœur » n’est plus sorti de son coffret depuis la fin des années soixante.  

- Tout juste Mick, souligne l’inspectrice. Mais la personne à qui appartient désormais le collier, désire qu’il refasse surface au coup de cette jeune prodige.  

- Et qui est la personne assez riche pour posséder un tel objet ?  

- Alors ça, je ne peux pas vous le dire. Si tout le monde le savait, autant dire que le bijou aurait déjà passé par toutes les mains sales du monde.  

- Ouais… conclut pathétiquement l’américain.  

- Donc, si je suis toujours aussi bien la mission, poursuit Kaori, nous devrons protéger la jeune fille pour vérifier que le collier ne disparaisse pas de son cou.  

- Non ! sourit l’inspectrice. Vous devrez protéger le collier uniquement car dedans se trouve un microfilm des plus importants.  

- Un microfilm !!!  

- Oui. Dans une minuscule pellicule sont enregistrés les noms et lieux secrets où sont gardés les plus beaux trésors du monde.  

- Ils sont malades de foutre ça par écrit, s’exclame soudain Ryô.  

- Que veux-tu ? S’il n’y a aucune trace écrite, il n’y a aucun achat possible. C’est une chaîne sans fin et obligatoire, personne ne peut y échapper.  

- Ouais… mais ça ne m’intéresse pas trop ce boulot… Quatorze, c’est beaucoup trop jeune ça !  

(Corbeaux et libellules dans toute la salle, vous m’suivez ?)  

- RAHHH, RYÔ !!!  

- Oh je vous en prie, supplie Eriko. Toute ma carrière va se jouer durant ces quelques heures ! C’est plus qu’une simple réception pour moi. C’est le jeu de quitte ou double ! Si on apprend que mon défilé a été un véritable désastre, je serai la risée de tous et adieu la mode et la création.  

- Attends une minute, réfléchit Ryô. Cette demande vient de toi, n’est-ce pas ?  

- Evidemment !  

- Mais ça change tout alors ! J’accepte avec grand plaisir, n’est-ce pas Kaori ?  

- Avec tout ce qu’on a dépensé en deux jours, on n’a pas trop le choix je suppose.  

- Oh merci infiniment !  

- Mais je te préviens Ryô ! Eriko est mon amie et je la défendrai cent fois plus que lorsqu’il s’agit d’une de tes charmantes clientes, vu ?  

- Mais voyons, Kaori, dit-il sérieusement, tu me prends pour qui ?  

- Pour un obsédé sexuel en manque permanente et qui cherche à tous prix à sauter une fille ne serait-ce qu’un millionième de secondes !  

Ryô en tombe à la renverse tandis que Mick éclate de rire. D’une façon tout à fait détachée, Kaori vient de résumer en une simple phrase le but extérieur de la vie de son ami. Mais bon… ce n’est jamais qu’en apparence tout ça.  

 

Falcon pénètre dans le café accompagné de ses fidèles commissions mais également d’un charmant jeune homme bien habillé et qui respire la classe et la richesse à des kilomètres à la ronde.  

- Merci bien monsieur Falcon. J’ai eu une chance incroyable de vous rencontrer.  

- Oh mais de rien. Et bien je vous laisse.  

- Christopher ! s’écrie Eriko. Quel plaisir de te revoir !  

- Ah ma chère Eriko. Toujours aussi ponctuelle. Ce serait plutôt à moi de m’excuser pour ce retard.  

- Ce n’est rien voyons. Viens que je te présente.  

Et ce disant, elle s’approche de son vieil ami qui répond à tous d’un sourire qui manque un peu de franchise.  

- Alors voici l’inspectrice Nogami que tu as normalement contactée ce matin même.  

- En effet, enchanté mademoiselle.  

- Tout le plaisir est pour moi, monsieur O’Well.  

- Alors voici mes deux amies par excellence : Kaori et Miki.  

- Je vois que tu as toujours le même don pour repérer les plus exquises jeunes femmes, claironne-t-il sur un ton qui commence à devenir presque agaçant.  

- Alors voici Ryô et Mick, les deux détectives et gardes du corps dont je t’ai parlé, et je crois que tu as déjà eu la possibilité de rencontrer Falcon.  

- Certes. Mais puisque j’ai le plaisir de rencontrer ces deux hommes, autant faire signer le contrat sur le champ !  

- Et pourquoi certes pas, cher Môsieur O’Well, se moque Ryô en accentuant bien le ton snob.  

L’homme d’affaire ne semble pas s’inquiéter du cynisme du japonais et vient s’installer très distinctement sur un modeste tabouret.  

- Auriez-vous du café américain bien serré, mademoiselle ?  

- Je vous l’apporte tout de suite, monsieur.  

Ryô se penche vers Kaori et lui murmure dans le creux de l’oreille :  

- J’espère qu’on ne devra pas supporter un tel snobinard durant les cinq prochaines journées.  

- Ne t’en fais pas, si tel est le cas, j’annule immédiatement le contrat.  

Pour une fois qu’ils étaient tous deux d’accord sur un point, Ryô ne cherche pas à taquiner sa partenaire et encore moins à lui faire changer d’avis.  

Miki apporte son café au gentleman qui le boirait presque avec le petit doigt levé si ça se faisait encore.  

- Bien, monsieur Ryô, déclare-t-il en redéposant sa tasse à peine entamée. Je vais être direct parce que j’ai horreur de tergiverser. Vous protégez mon mannequin en or et vous faites en sorte que le défilé se passe sans AUCUNE modification au programme initialement prévu, et en échange je vous récompense de la coquette somme d’un million de dollars !  

- Un million de dollars ! répète Kaori.  

- Une petite minute, mon brave. Je pensais qu’il était question de surveiller le collier et non le mannequin.  

- En effet, c’est ce qui avait été convenu. Mais nous avons récemment reçu des lettres de menaces concernant la Miss et je préfèrerais donc qu’elle soit étroitement surveillée jusqu’à dimanche. Ainsi, nous ferions d’une pierre deux coups.  

- Des lettres de menaces dites-vous, prononce Kaori avec tout le savoir-faire d’une pro. Les auriez-vous sur vous par hasard ?  

- Je me suis douté que vous désireriez les lire. Tenez les voici. Mais puis-je vous demandez qui vous êtes précisément mademoiselle Kaori ?  

- Je suis la partenaire de ce détective, fait-elle en désignant Ryô. En principe je mesure le pour et le contre du contrat et je décide avec lui si nous l’acceptons ou non.  

- Oh, fort bien. Admettez quand même que je suis très généreux.  

- C’est vrai qu’un million à diviser entre nous donnera un magnifique butin, remarque Mick.  

- Mais vous ne m’avez absolument pas compris, jeune homme. Je paye un million de dollars chaque personne. Si vous me dites dès à présent que vous serez trois sur le coup, le montant total s’élèvera à trois millions de dollars.  

Kaori tire intérieurement la langue. Il est vrai qu’une telle occasion se montre très rarement, voir même jamais, mais ce gars se prend trop au sérieux et ça ne plait guère à la jeune femme de devoir signer un contrat avec lui. Heureusement que la première personne à qui elle vient en aide n’est autre que son amie, sinon elle aurait déjà conclu cette conversation par un refus catégorique.  

- Bon, je crois que j’en ai assez dit. Veuillez m’excuser, mais j’ai un rendez-vous très important à vingt heures et je ne peux absolument pas arriver en retard. Voyez les arrangements demain avec ma secrétaire au Frensh Palace. Elle vous attendra à dix heures piles, d’ici là, je vous souhaite une très bonne soirée.  

 

- Non mais qu’elle macho, soupire Miki dès que l’homme fut sorti.  

- A qui le dis-tu ? J’espère que je n’aurai pas l’occasion de le voir trop souvent, Eriko.  

- Ne t’en fais pas Kaori. O’Well est un homme très occupé. C’est parce qu’il s’agit de sa petite protégée, sinon il n’aurait même pas fait le déplacement jusqu’ici.  

- C’est déjà une bonne nouvelle, conclut Mick. Et si on parlait d’autre chose maintenant ?  

- Je suppose que tu as déjà ton idée bien placée, souligne malicieusement Eriko. Je t’écoute.  

- Ben, il aurait au moins pu nous donner une photo de la demoiselle. On doit signer un contrat et on ne sait même pas qui on est censé protéger. Tu ne saurais pas me la décrire ?  

- Attends, j’ai même mieux. J’ai ici un Book d’elle. C’est pour la mode d’été en maillot de bain. Je me suis dit que ça vous intéresserait peut-être.  

- Je n’en doute pas si elle est en maillot, bave Ryô.  

- Eh oh, toi ! Laisse-moi te rappeler qu’elle n’a jamais que quatorze ans.  

- Ne le crie pas trop Kaori, murmure la styliste. Ce n’est pas pour rien qu’on la surnomme la femme-enfant. Moi-même j’ai eu du mal à en croire mes yeux quand je l’ai vue sur ces photos.  

Prenant l’album à deux mains, elle le dépose au centre de l’assemblée pour être certaine que tout le monde le voit. Falcon, qui est réapparu de l’arrière salle, ne se mêle pas directement à la conversation.  

- Elle s’appelle Natsumi Stars, elle est américaine mais je ne sais pas de quel coin précisément.  

- Natsumi, répète Falcon. Ce n’est pas très américain comme prénom ça.  

- Je sais, je suppose qu’elle doit avoir des origines japonaises. Quand on voit ses cheveux noirs ébène, ça peut paraître plausible.  

- Mais elle est pas mal du tout cette petite, siffle Mick. Qu’est-ce que t’en dis Ryô ?  

- Qu’elle n’aime pas ce métier.  

- Hein ? Qu’est-ce que tu ma chantes là ? s’étonne le blond.  

- Regarde-la bien. Si tu arrives à déchiffrer correctement son regard, tu pourrais peut-être ressentir une immense mélancolie cachée sous ce petit sourire.  

- C’est étrange, fait remarquer Miki à Kaori. Ce n’est pourtant pas le genre de Ryô de dévisager une jolie fille. Habituellement, ce sont plutôt les arguments féminins qu’il dévore des yeux.  

Kaori était légèrement ailleurs. Maintenant que son partenaire l’avait fait remarquer, on voyait bien que quelque chose clochait dans son monde. Monde que toutes les filles de son âge lui envient.  

- Alors, partenaire, on l’accepte ce boulot ?  

- C’est toi le pro je te signale.  

- Mais c’est toi mon manager. Qu’en dis-tu ?  

- Franchement, tu m’aurais posé la question il y a cinq minutes, j’aurais encore hésité. Mais là, je n’ai plus aucun doute : il faut accepter et rencontrer cette jeune fille. Ne serait-ce que pour apprendre à la connaître et faire naître un sourire un peu plus sincère sur ses lèvres. Tu ne trouves pas ?  

- D’accord à cent pour cent.  

Ainsi, la conversation et les transactions étaient closes. City Hunter allait mettre tout en œuvre pour remplir leur contrat… ou plutôt leur triple contrat : celui qu’ils signeront demain avec O’Well, celui qu’ils ont conclu avec Saeko et enfin, celui qu’ils accompliront pour eux-mêmes.  

 

 


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