Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Eden

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 21-06-05

Ultimo aggiornamento: 19-09-06

 

Commenti: 255 reviews

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Romance

 

Riassunto: Un accident où tout bascule... L'amour peut-il exister au-delà de nos différences?Nouvelle vie pour une nouvelle histoire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au-delà de nos différences" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au-delà de nos différences!

 

Capitolo 3 :: Chapitre 3 : Rencontre

Pubblicato: 09-07-05 - Ultimo aggiornamento: 09-07-05

Commenti: Bonjour à tous, voilà enfin la suite de cette histoire. Gomen gomen pour le temps que j'ai mis à majer la suite. Que dire pour ma défense... La fin des exams, le boulot tout de suite après. Mais promis, je ne mettrais plus aussi longtemps pour la suite. Un grand merci à toutes les personnes qui m'ont laissé une review, ça fait super plaisir et ça booste pour la suite. J'ai été surprise des réactions que l'histoire suscite, mais je tenais à rassurer mes lecteurs, je ne me lance pas dans un tel sujet sans un minimum de connaissances du monde de l'handicape. N'hésitez pas à me dire se que vous en pensait, gros bisous à tous.

 


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Le 26 mars dans l’après-midi, deux hommes, l’un portant des lunettes et un imperméable de couleur beige foncé, l’autre plus grand et dont la seule carrure dégageait un certain charisme, se tenaient debout dans le hall de la gare. Ils semblaient attendre quelqu’un. L’homme avec des lunettes semblait quelque peu songeur et restait immobile, pendant que son acolyte, tournait la tête dans tous les sens, signe de grande impatience.  

 

Voyant Ryo s’agiter comme une girouette, Hideyuki se demandait pour la énième fois, si il avait bien fait d’accepter la requête de sa sœur. Saeko avait tenté à plusieurs reprises de le réconforter dans sa décision, mais il ne pouvait s’empêcher de se faire du souci quant à la bonne entente et surtout à la bonne cohabitation de ces deux-là. Sur ce point aussi, Saeko l’avait réconforté. Il faut dire qu’elle avait été ravie d’apprendre que Hideyuki viendrait loger chez elle pendant le séjour de Kaori. Elle qui avait demandé plusieurs fois à son homme de vivre ensemble, et qu’il avait toujours refusé pour raison de sécurité disait-il, voyait un bon moyen de le faire changer définitivement d’avis. Bien sûr elle connaissait l’état de Kaori, et comprenait les inquiétudes d’Hideyuki, mais elle savait aussi que Kaori avait un caractère bien trempé et qu’elle ne se laisserait pas marcher sur les pieds. Et puis, elle était très impatiente de faire connaissance avec la petite sœur de l’homme qui occupait son cœur. Cependant, face au comportement et au caractère de Ryo, il ne pouvait s’empêcher d’avoir cette appréhension.  

 

 

Il se remémora alors la scène qui s’était déroulée trois jours auparavant…  

 

Après être remonté de la salle de tir, il avait retrouvé son partenaire affalé sur le canapé du salon en train de feuilleter un de ses magasines de charme dont il ne pouvait pas se passer.  

 

-« Ryo, j’ai à te parler. C’est important ».  

 

Au son grave et tendu de la voix de son ami, Ryo leva ses yeux de sa lecture fétiche et regarda son partenaire.  

 

-« Je t’écoute, de quoi veux tu me parler? »  

-« Kaori doit venir vivre ici pendant quelques temps. Malheureusement, nous ne pourront pas loger à trois et je ne veux pas te déloger… Donc j’ai pris la décision de m’installer pendant cette période chez Saeko. Et je compte sur toi pour te conduire en homme civilisé avec ma petite sœur pendant la durée de votre cohabitation ».  

-« Tu connais pourtant mon tact légendaire avec la gente féminine! », s’exclama Ryo l’air très sûr de son charme.  

-« Justement, je ne le sais que trop… Mise à part cela, Kaori n’est pas comme toutes ces femmes que tu côtoies le soir dans tes cabarets alors… »  

-« J’ai compris je serais sage comme une image », en disant cela Ryo sourit de son air bête et se frottait les mains face à ses pensées lubriques.  

 

Il ne restait plus qu’à Makimura de prier le ciel pour que cette nouvelle cohabitation se déroule le mieux du monde. Pourtant, il savait au fond de lui, qu’il n’avait pas tout dit à son partenaire et quelque part, il s’en voulait de ce manque de courage et peut-être aussi de confiance…  

 

 

Hideyuki en était là de ses réflexions, lorsque Ryo l’extirpa de ses pensées.  

 

-« Alors où se trouve la charmante petite sœur Makimura pour qui tu fais tant de mystère ? », questionna Ryo avec un drôle de sourire au coin des lèvres qui laissait deviner se à quoi il pouvait penser.  

Ryo continuait à tourner la tête dans tout les sens lorsqu’il entendit une voix féminine répondre à sa question.  

-« Et bien elle est là… »  

 

Cherchant d’où pouvait provenir cette voix, il scruta les moindres recoins de la gare, mais Ryo ne vit personne. C’est alors qu’il baissa son regard plus en direction du sol.  

 

-« Quoi!, s’écria-t-il en ayant un pas de recule. Mais… Mais, mais, mais… Qu’est-ce que… c’est que cette chose! », bafouilla-t-il sous l’effet de la surprise.  

-« Cette chose, espèce de crétin, est un fauteuil roulant », rétorqua de manière assez virulente Kaori pour qui, le premier contact avec le partenaire son frère avait été des plus désagréable.  

 

Afin de ne pas s’attarder sur le manque de tact de son partenaire, Hideyuki commença à faire les présentations pour faire diversion.  

 

-« Ryo, je te présente ma petite sœur Kaori. Kaori voici Ryo. C’est avec lui que tu vas partager notre appartement ».  

-« Et bien ça promet, je commence à me demander si j’ai fait le bon choix », marmonna Kaori qui n’avait pas du tout apprécié la réaction du partenaire de son frère.  

 

Au fond d’elle-même, elle en voulait aussi à Hideyuki de ne pas avoir prévenu son coéquipier de son état physique. Cela lui faisait quelques fois mal qu’il refuse de dévoiler ouvertement son handicape. Oh bien sûr, elle savait que cela partait d’un bon sentiment de la part de son frère qui cherchait constamment à la protéger, mais s’il accepterait de parler de son état physique plus librement, cela empêcherait le genre de réaction qu’avait pu avoir Ryo en la rencontrant. Néanmoins, elle lui était très reconnaissante d’avoir accepté de l’héberger quelques temps. Bien sûr, elle avait été très surprise en apprenant qu’elle devrait cohabiter avec un parfait inconnu, mais elle se disait que si Hideyuki était son ami, il ne pouvait être que quelqu’un de bien. Hors, à ce moment précis, elle venait de rectifier son jugement dans le sens opposé. Pour elle, Ryo n’était qu’un idiot de plus face à une personne quelque peu différente, incapable de respecter la dignité d’autrui. C’est vrai, sa réaction avait été des plus désobligeante, sans aucun tact, et ne faisait qu‘accroître le fossé entre son état et les personnes valides qu’elle essayait pourtant tant bien que mal de combler. Non, vraiment à cet instant précis, elle se demandait que pouvait lui trouver son frère pour lui faire une telle confiance.  

 

Quant à Ryo, il ne s’attendait vraiment pas à une telle rencontre. Il comprenait maintenant pourquoi son ami avait été si secret envers sa sœur. C’est vrai qu’il avait manqué de tact, mais si Hideyuki l’avait mis au courant, jamais il ne se serait permis une telle réflexion. Il avait trop de respect envers son plus fidèle ami pour se comporter de la sorte. Cependant, jamais il ne se serait attendu à une telle découverte. Voire la petite sœur de Makimura dans un fauteuil roulant, cela le laissait sans voix. A ce moment, il aurait voulu remonter le temps pour s’empêcher d’avoir eu cette réaction… Lui qui d’ordinaire pouvait se vanter de son self contrôle lors de situations des plus dangereuses, s’était laissé prendre par la surprise de l’état de Kaori. Il avait pourtant fait face à beaucoup de situation des plus cocasses, mais le monde de l’handicape était tout nouveau pour lui. Il comprenait très bien la réaction de Kaori. Le fait de réagir de façon si virulente permet en un sens de ne pas montrer que l’on a été blessé.  

Pourtant, voilà que tout d’un coup, une sourde angoisse s’empara de Ryo, lui qui devra cohabiter pour quelques semaines avec elle. Cela se présentait maintenant sous un tout autre aspect…  

 

-« J’ai garé la voiture un peu plus loin. J’espère que tu n’es pas trop fatiguée? », s’adressa Hideyuki à Kaori.  

-« Non je te remercie », répondit-elle avec un grand sourire alors que son frère commençait à pousser son fauteuil.  

 

 

Durant le trajet qui les menait tous les trois à leur domicile, on pouvait ressentir une certaine tension entre les personnes présentes dans la voiture. Personne n’osait briser le silence qui y régnait. Arrivés dans le sous-sol de l’immeuble, Ryo gara la voiture à l’endroit qui lui était réservé. Makimura aida sa sœur à faire le transfère entre le siège arrière de la voiture et son fauteuil roulant. Ryo regardait de manière très intéressée et admiratif, la dextérité de ce corps si frêle à se mouvoir alors que ses jambes n’avaient aucun mouvement. Elle ne s’aidait pour cela que de la force de ses bras et de son buste. Une fois installée dans son fauteuil, Kaori plaça correctement ses deux jambes sur les repose-pieds prévus à cet effet.  

 

-« Te voilà arrivée dans ta nouvelle demeure petite sœur ».  

-« Je te remercie Hide de m’accueillir. Et je te promets de me faire la plus discrète possible durant mon séjour chez vous ».  

-« Je ne me fais pas de soucis pour ça. Mais je crains que ce ne soit les locaux qui te rendent la vie plus difficile », dit-il en ouvrant la porte qui menait vers les étages.  

 

Kaori put ainsi voir qu’il n’y avait que des escaliers, et pas une seule rampe d’accès pour des personnes comme elle. Encore et toujours le même problème dans une société qui pourtant ne faisait qu’évoluer.  

 

-« Bien, ben je crois que je vais avoir besoin de tes bras forts et musclés mon cher frère », ironisa Kaori pour dédramatiser la situation.  

-« Et bien il ne me reste plus qu’à espérer que tu n’ais pas pris trop de poids », taquina Makimura en lui faisant un clin d‘œil complice.  

-« Comment oses-tu dire ça », rouspéta sa sœur en faisant une moue de petite fille faussement vexée.  

 

Alors qu’ils étaient tous les deux pris d’un grand éclat de rire, Ryo se pencha vers le fauteuil de Kaori, et, lui glissant un bras sous ses genoux puis un autre dans son dos, la souleva de son fauteuil pour la prendre dans ses bras. A son contact, Kaori s’arrêta de rire et lui jeta un regard des plus étonné et des plus interrogatif. Makimura non plus n’en revenait pas du geste de son partenaire. Mais alors que Ryo commençait à monter les marches, Makimura esquissa un petit sourire. Il savait que c’était une façon pour Ryo, de se faire pardonner son comportement envers sa sœur. Suite à ce geste et l‘attitude de Ryo, Makimura se dit que finalement, il avait peut-être fait le bon choix.  

 

 

Kaori, qui se trouvait dans les bras d’un homme qu’elle venait à peine de rencontrer, se surpris à revoir une fois de plus son jugement. Finalement, il n’était peut-être pas si rustre que cela. Il venait de lui montrer dans une certaine mesure qu’il regrettait les paroles et le geste qu’il avait eu quelques temps plus tôt envers elle. « Décidément, se dit-elle, cet homme est plein de mystère ». Pourtant, elle ne put réfréner cette sensation de bien être, cette impression d’être en sécurité dans ces bras puissants. Il la portait comme si elle était aussi légère qu’une plume. Et cette sensation n’était pas pour lui déplaire…  

Arrivés devant l’appartement, Ryo, tenant toujours Kaori dans ses bras, attendit que Makimura ouvre la porte d’entrée. Il reposa ensuite Kaori dans son fauteuil.  

 

-« Je vous remercie de votre aide », lui dit-elle en s‘efforçant de ne rien laisser paraître du trouble qui l‘avait animé pendant quelques secondes.  

-« Ce n’est rien, il fallait bien que je me rachète de mon comportement ».  

-« Dans ce cas, n’en parlons plus et repartons sur de nouvelles bases », conclut-elle.  

-« Et bien, me voilà soulagé de voir que tout fini par s’arranger, intervint Hideyuki. Mais je ne me faisait pas trop de soucis vous connaissant tous les deux ».  

 

Puis se tournant vers sa sœur qu’il regarda avec affection :  

-« Je suis très heureux que tu sois là », lui dit-il en s‘installant en face d‘elle sur le canapé du salon.  

-« Merci, Hide. J’en suis heureuse moi aussi… »  

 

Ryo les regarda tous les deux avec beaucoup de tendresse. Il savait que son ami tenait profondément à sa sœur, bien plus encore que ce qu‘il disait. Mais en rencontrant Kaori, il compris encore plus, pourquoi il cherchait constamment à la protéger, à lui rendre la vie meilleure. Il se doutait que la vie ne devait pas toujours être très simple pour elle, et qu’elle avait dû faire preuve de beaucoup de courage pour surmonter tout ces obstacles aussi bien matériel qu’humain, et toutes ces épreuves que la vie avait dû lui mettre sur son chemin. Il s’en voulait encore plus d’avoir eu une telle réaction envers elle, mais surtout d‘avoir eu une réaction que la plupart des gens ont, alors qu‘il se faisait un point d‘honneur à rendre ce monde plus juste et meilleur.  

 

Kaori regarda d’un œil attentif le nouvel environnement dans lequel elle se trouvait, et surtout dans lequel elle allait vivre pendant plusieurs semaines. Le salon était assez sobre avec le canapé la table basse, et en face un meuble où se trouvait un téléviseur. D’après les premières constations de la jeune femme, il semblerait qu’il n’y ait aucune trace féminine qui y vive. C’était bien un repère d’hommes, mais surtout d’hommes vivant dans l’ombre de leur métier bien trop souvent dangereux. Un repère qui ne servait même pas pour le repos de l’esprit et de l’âme. Non vraiment, elle pouvait ressentir beaucoup de tourments et d’inquiétudes dans ces lieux. Il lui semblait à cet instant, découvrir une nouvelle facette de la vie de son frère. Même si elle était au courant de son métier et du danger qu’il côtoyait quotidiennement, elle se sentait heureuse de pénétrer un peu plus profondément dans sa vie, comme toute famille liée par des liens affectifs indestructibles.  

 

-« Bien et si nous buvions un verre en ton honneur, proposa Hideyuki. Après tout, c’est une grande nouvelle qui t’a amené jusque ici, alors honorons là comme il se doit ».  

-« Hm, oui, pourquoi pas », répondit Kaori un sourire au lèvre.  

-« Je ne voudrais pas jouer les troubles faits, mais pourrais-je connaître cette nouvelle? », demanda Ryo.  

-« Mais bien sûr, répondit Kaori avec une pointe d’excitation dans la voix. Mais comme je vois que mon frère ne vous a en rien mis au courant, commençons par le début… »  

 

Ryo était bien curieux de savoir se que voulait lui raconter Kaori, et attendit en silence qu’elle veuille bien commencer le début de son récit.  

 

 


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