Capitolo 8 :: Curiosité quand tu nous tiens...

Pubblicato: 14-11-05 - Ultimo aggiornamento: 14-11-05

Commenti: Bonjour tout le monde!! Et hop voilà le chap 8 (lol), nos deux héros commencent doucement à se connaître et à s'apprivoiser l'un l'autre. J'espère que ce chap vous plaira. Pour un peu d'action, il vous faudra encore patienter quelques chap... Un grand merci à mes génialissimes revieweuses (merci les miss), ainsi qu'à tous les lecteurs qui suivent cette histoire. N'hésitez pas à me laissez vos impressions. Bonne lecteurs et Bizzzz à tous.

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30

Au petit matin, Kaori fut réveillée par les premiers rayons de soleil qui s’infiltraient au travers des interstices du store. D’abord déboussolée par cet environnement peu familier, elle réalisa très vite, qu’elle ne se trouvait pas chez elle, mais dans la chambre de son frère. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle remarqua sur la table de chevet, une photo d’elle et de son frère. Cette photo datait d’il y a un an environ, lorsque pour un examen, elle avait fait sa première exposition de photo sur le thème de l’envol. Son frère avait voulu immortaliser ce grand moment en posant avec elle. Cette photo avait été prise de telle façon, que personne n’aurait pu imaginé que Kaori était dans un fauteuil roulant.  

Voulant se lever, elle se retourna sur le dos et lorsqu’une légère douleur se fit sentir, elle se remémora son extraordinaire chute de la veille. Mon Dieu, la gêne qu’elle avait ressenti face à Ryo… Pourtant, celui-ci n’avait fait aucun commentaire déplacé, bien au contraire, il s’était inquiété de sa santé, et grâce à son massage, elle avait passé une excellente nuit. Elle s’était sentit tellement bien pendant le massage de Ryo, qu’elle n’avait même pas remarqué que, le sommeil l’emportait doucement dans le royaume des songes. Elle soupira de déception, car elle aurait bien aimé ressentir jusqu’au bout les caresses de Ryo. Car pour elle, il ne faisait aucun doute que, c’était bien des caresses et non un simple massage.  

-« Bon, tu comptes rêvasser encore longtemps ma grande ?, se réprimanda-t-elle. Je ferai mieux de me lever, avant qu’il ne croit que je paresse au lit ». (NDA : on voit qu’elle ne le connaît pas encore ^^).  

Cette nuit de sommeil, lui avait fait le plus grand bien, car elle avait retrouvé toutes ses forces. Retirant les draps, elle se glissa doucement vers le siège de son fauteuil. Une fois dedans, elle se dirigea vers la salle de bain pour faire un brin de toilette.  

Lorsque son regard se posa sur la baignoire, elle ne pu empêcher le rouge de lui monter aux joues, en se rappelant que Ryo l’avait vu toute nue. Elle se promit de ne plus se laisser aller à des envies saugrenues qui n’étaient pas fait pour elle. Tant pis, elle se contenterait du lavabo pour ses douches. Une fois sa toilette terminée, elle regagna sa chambre pour s’habiller. Elle mis une longue jupe rouge bordeaux, et un pull noir. Elle prit dans une de ses mains son pied droit, et enfila sa chaussure, puis, elle fit de même avec l’autre pied.  

Cela faisait bien longtemps qu’effectuer ce genre de chose ne lui posait plus de problème. Pourtant, elle ne pu s’empêcher de repenser avec colère et détermination à ses débuts, et à toutes les difficultés qu’elle avait rencontré pour apprendre ne serait-ce qu’ à mettre une paire de chaussure sans avoir besoin que quelqu’un le fasse à sa place. Mais aussi, apprendre à s’habiller tout simplement toute seule…  

Une fois prête, elle voulut préparer le petit déjeuner, afin de faciliter la tâche à Ryo, mais aussi pour participer plus activement à sa nouvelle vie en tant que colocataire. Cependant, elle dut y renoncer bien vite en apercevant l’escalier qui se trouvait devant elle. Poussant un soupir d’exaspération, elle regarda autour d’elle. Elle n’aimait pas être inactive, et là, elle n’avait pas vraiment le choix. Tristement, elle retourna dans sa chambre.  

Elle ne voulait pas non plus réveiller Ryo, car elle savait qu’à cause d’elle, il n’avait pas dormit bien longtemps cette nuit.  

Cependant, une idée germa dans son esprit, elle ne pu s’empêcher de résister à l’envie d’aller observer Ryo en cachette. A peine avait-elle pensé à cette envie, que le rouge vint colorer ses joues. Que lui arrivait-il ?... Depuis quand avait-elle envie d’aller espionner les amis de son frère en train de dormir ? Décidément, elle ne se reconnaissait plus, mais surtout, Ryo avait un drôle d’effet sur son comportement. Mais malgré ses remontrances, sa curiosité fut la plus forte. Elle avait trop envie de percer à jour cet homme si mystérieux pour elle, mais surtout, elle mourait d’envie de le regarder dormir. Faisant fis de sa timidité, elle sortit le plus silencieusement possible de sa chambre, et se dirigea vers celle de Ryo. Au moment où elle ouvrit la porte, elle entendit une voix l’interpeller qui la fit sursauter.  

-« Tu peux entrer Kaori, je ne dors plus ».  

Comme une enfant prise en faute, elle se mit à rougir et balbutia gênée.  

-« Oh… Je… Je ne… voulais pas te… te réveiller ».  

Kaori se sermonnait en silence sur sa propre stupidité, et se reprochait sa curiosité qui lui faisait vivre à cet instant, un embarra son nom. Après tout, elle l’avait bien cherché cette fois cet embarra. Elle venait de confirmer le proverbe « la curiosité est un vilain défaut ». Oh la… Si Hideyuki venait à l’apprendre, que penserait-il de sa petite sœur ? Lui qui la croyait encore si innocente, et si jeune pour s’intéresser aux hommes. Elle n’osait pas regarder Ryo dans les yeux, de peur de voir un regard moqueur ou autre se dessiner.  

Ryo, quant à lui, esquissa un petit sourire devant son trouble. D’ordinaire, c’était plutôt son domaine de faire des petites visites aux femmes lorsqu’elles se trouvaient endormies dans leurs chambres. Là, la situation s’inversait, et cela n’était pas pour déplaire au nettoyeur. Surtout, quand le spectacle était comme celui qu’il avait sous les yeux, avec l’embarra d’un ange. Profitant de la situation, il rajouta pour la faire rougir encore plus.  

-« Ah bon ?… Alors que voulais-tu faire en venant dans ma chambre ? », demanda-t-il d’une voix très sensuelle qui aurait troublée n’importe quelle femme.  

Elle se décida alors, à lever son regard vers son interlocuteur pour répondre à sa question. Mais là, les mots restèrent coincés dans sa gorge. Elle n’en revenait pas de se qu’elle avait sous les yeux. Ryo était torse nu… Elle rougit encore plus, et commença à avoir très chaud.  

« Oh mon Dieu, il est torse nu ! Non Kaori, ne regardes pas, ne regarde pas ! », mais, la jeune femme avait beau essayer de se sermonner, elle ne pouvait détourner son regard de ce corps. Jamais, elle n’avait été autant captivée par le corps d’un homme, et jamais, elle n’aurait pensé trouver cela si attirant. Sortant de sa torpeur, elle essaya tant bien que mal de rassembler ses idées, afin de trouver une excuse pour sa venue dans la chambre de Ryo.  

-« Mais… mais… rien voyons… Je… Je… euh… », ne sachant pas quoi dire, et préférant arrêter là les dégâts, elle fit demi-tour et retourna dans sa chambre en marmonnant des paroles incompréhensibles.  

Ryo, fier du petit effet qu’il avait produit sur la jeune femme, se leva en riant une fois Kaori sortit. Il ne comprenait pas pourquoi, mais, il aimait la mettre mal à l’aise, et la pousser dans ses derniers retranchements. Elle était si prévisible, et si innocente en même temps… Pourtant, même si il aimait la mettre dans tous ses états, il n’avait pas du tout l’intension de se moquer d’elle. Il avait trop de respect pour elle et pour son frère.  

Il s’habilla et alla la rejoindre dans sa chambre, afin de lui proposer de prendre le petit déjeuner. Lorsqu’il ouvrit la porte, il la trouva en train de regarder la photo d’elle et son frère.  

-« Kaori ?, demanda-t-il doucement. Je suppose que tu dois avoir faim, tu veux prendre le petit déjeuner ? »  

Elle le regarda et acquiesça de la tête. Elle était encore trop confuse, et trop troublée de ses réactions et de ses bêtises pour pouvoir parler. Elle avait peur, que si, elle ouvrait la bouche, elle ne pourrait pas maîtriser ses paroles, tout comme elle n’avait pas pu maîtrisé sa curiosité.  

-« Alors, commença Ryo, permettez moi de vous enlever dans mes bras », la taquina-t-il en lui faisant un clin d’œil.  

Cela eut pour effet, de la faire rire et d’oublier un peu la gêne qui s’était installée depuis quelques secondes entre eux.  

Ils venaient à peine de commencer leur petit déjeuner qu’ils avaient préparé dans une douce rigolade, qu’ils entendirent la porte d’entrée s’ouvrir.  

-« Ce doit être Hide », murmura Kaori.  

-« Bonjour vous deux, s’exclama Hideyuki en entrant dans la cuisine. Alors Kaori, tu as passé une bonne nuit ? », demanda-t-il à sa petite sœur tout en l’embrassant sur le front.  

-« Oui, merci ».  

-« Je te sers un café ? », demanda Ryo à son partenaire.  

-« Oui je veux bien, merci. Puis se tournant vers Kaori, il lui demanda. Alors quel est ton programme aujourd’hui ? »  

-« Oh ben… Je n’ai pas encore de rendez-vous avec les médecins, donc aujourd’hui, je ne fais rien de particulier ».  

-« Dans ce cas, je vais en profiter pour te présenter au reste de la bande », déclara son frère.  

-« C’est vrai ? », demanda Kaori dont le visage s’était d’un seul coup illuminé de joie.  

Depuis le temps qu’elle avait envie de découvrir un peu plus le monde de son frère, et surtout ses amis. Elle allait enfin pouvoir les rencontrer. Mettre un visage sur des prénoms, et surtout, elle allait enfin peut-être comprendre ce lien qui les unissait tous. Ce lien, qui avait fait de son frère l’homme qu’il était devenu.  

Et peut-être par la même occasion, en apprendre un peu plus sur Ryo.  

Une fois le petit déjeuner pris, Kaori demanda à son frère de la porter dans sa chambre pour qu’elle puisse finir de se préparer. Elle ne voulait surtout pas faire honte à son frère, en n’étant pas correctement mise le jour où elle allait enfin rencontrer tous ses amis. Aussi, prit-elle son temps pour se faire belle (NDA : quoi ! Une Kaori qui fait attention à son look ? Oui, bon, nous sommes dans une fic alternative, alors disons que c’est normal).  

Pendant ce temps, au salon se préparait une discussion des plus sérieuses entre les deux hommes…  

-« J’espère Ryo que tu t’es comporté correctement avec Kaori ? », questionna à brûle pour point Hideyuki.  

-« Mais que vas-tu encore imaginer ? », répondit faussement Ryo à la question de son ami, alors que pour une fois il n‘avait rien à se reprocher.  

-« Je te connais, et je sais comment tu peux te comporter avec les femmes. Mais saches que Kaori n’a rien à voir avec ces femmes que tu peux côtoyer dans ces bars à hôtesses ».  

Piqué au vif par la remarque de son ami, Ryo lui répondit cette fois-ci de façon plus sèche.  

-« Ne me juge pas trop hâtivement Maki… Et je crois que ta sœur, n’avait pas l’air si terrorisé que ça ce matin quand tu es arrivé ».  

C’est vrai, Hideyuki devait bien le reconnaître, sa petite sœur avait même l’air très gaie, puisqu’elle riait de bon cœur avec Ryo. Il avait peut-être effectivement trop vite jugé son vieil ami… Mais lorsqu’il s’agissait de sa sœur, Makimura avait un peu tendance à perdre son juste raisonnement.  

-« Excuse-moi Ryo, je ne voulais pas t’offenser en te disant ça. Mais tu sais, je ressens constamment le besoin de protéger Kaori. Elle ne le parait peut-être pas, mais elle est très sensible, et très fragile. Je ne voudrais pas qu’elle souffre encore. Alors… ».  

-« Ne t’excuses pas c’est une réaction on ne peut plus normal. Mais tu sais, tu devrais comprendre que, Kaori n’est plus une enfant, mais bien une femme… », répondit Ryo d’une manière très pensive.  

Makimura n’eut pas le temps de demander à Ryo d’approfondir ses paroles, que Kaori prête, appelait son frère pour venir la redescendre…  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30