Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Eden

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 21-06-05

Ultimo aggiornamento: 19-09-06

 

Commenti: 255 reviews

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Romance

 

Riassunto: Un accident où tout bascule... L'amour peut-il exister au-delà de nos différences?Nouvelle vie pour une nouvelle histoire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au-delà de nos différences" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au-delà de nos différences!

 

Capitolo 18 :: Les doutes de Saeko...

Pubblicato: 20-03-06 - Ultimo aggiornamento: 20-03-06

Commenti: Bonjour à tous !! Me revoilà après cette petite absence dont j'en suis vraiment désolée !! Voilà un nouveau chap de cette fic dont l'histoire avance pas à pas... J'espère que vous l'apprécierez encore malgré ce délais d'attente. Merci à toutes les personnes qui m'ont laissé un petit mot, c'est toujours très encourageant et très motivant ^^. N'hésitez pas à continuer à m'en envoyer tout plein, pour me dire si vous aimez encore ou non cette fic. A très bientôt ^_~ Bonne lecture et Bizzzz à tous.

 


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Sur le chemin du retour, Saeko et Hideyuki restèrent tous les deux silencieux. Une certaine tension était cependant palpable dans la voiture qui les emportait vers l’appartement de l’inspectrice. Hideyuki s’inquiétait quelque peu pour sa petite sœur. Il souhaitait de tout cœur qu’elle passe une nuit sereine avant le grand saut du lendemain. Il se sentait aussi un peu fautif de la laisser toute seule avec Ryo pour cette dernière nuit, mais en même temps, il ne pouvait pas faire grand’ chose de plus que de soutenir par la pensée la jeune femme. De plus, elle lui aurait probablement fait la réflexion qu’elle n’était plus une enfant, et que ce n’était pas la peine qu’il la materne à ce point. Sur cette constatation, il esquissa un léger sourire… Elle n’avait pas totalement tord sur ce point, il avait toujours eu tendance à la voir comme sa petite sœur qu’il fallait protéger envers et contre tout… Perdu dans ses doutes et inquiétudes, il repensa alors à une certaine photo qui avait attiré quelques heures auparavant son attention. Le regard qui y avait été définitivement immortalisé dessus, ne pouvait pas tromper son œil averti de détective. La seule question qui restait pour le moment en suspend était pourquoi un tel regard ?... Signifiait-il vraiment ce que Hideyuki ne voulait pas croire ?… Et si tel était bien le cas, quelle décision prendre ?... Non vraiment, cela ne pouvait pas être ce qu’il s’imaginait… Pourtant, ce qu’il avait vu ne pouvait pas avoir d’autre équivoque possible…  

 

Il secoua la tête pour chasser toutes ces interrogations qui allaient le rendre fou s’il ne cessait pas tout de suite de se torturer l’esprit. Il aurait bien assez de temps pour tirer cela au clair le moment venu. Pour l’instant, ce qui importait le plus, était le bien-être de sa sœur et rien de plus… Ce n’était pas le moment de jouer en prime au grand frère jaloux… L’essentiel pour ces prochaines semaines, était qu’elle se sente bien et prête à affronter ce qui allait l’attendre aussi bien en stress, qu’en combativité pour accepter une lourde et longue rééducation…  

 

Tout en conduisant, il lança un coup d’œil furtif à sa bien aimée. Elle aussi semblait perdue dans ses pensées. Des pensées qui ne devaient d’ailleurs pas être très agréables à en juger par le visage tendu qu’elle affichait. A bien y réfléchir, c’était vrai qu’elle n’avait pas dit grand’ chose tout au long du repas, remarqua soudainement Makimura. Mais il prit la décision de ne pas l’interroger dans la voiture, il voulait attendre d’être arrivé chez eux pour sonder le cœur de sa belle. Sans plus se préoccuper de rien, il se concentra pleinement sur la route dont la circulation était fluide en raison de l’heure tardive.  

 

Quelques minutes plus tard, Makimura était entrain de garer la voiture dans le parking souterrain de l’immeuble où habitait Saeko. La jeune femme n’avait toujours pas prononcé un mot, et cela commençait sérieusement à inquiéter le partenaire de City Hunter. Jamais jusqu’à ce soir, il n’avait vu Saeko dans un tel état. Ces choses qui semblaient tellement la travailler devaient être d’importances et de grande gravité…  

 

Ils pénétrèrent dans l’appartement et Saeko se dirigea immédiatement vers le mini bar qui se trouvait dans un coin de son salon. Elle se prit un verre et y mit quelques glaçons avant de se verser une boisson de couleur ambrée. C’était de la liqueur de prune, et Makimura fut très étonné de voir qu’à cette heure avancée de la soirée, elle se servait encore un verre. Elle qui d’ordinaire ne buvait que lorsqu’une occasion importante se présentait où lorsqu’elle était en soirée. Mais jamais elle ne buvait pour se saouler, hors, c’était bien ce qu’elle cherchait à cet instant…  

Il s’approcha doucement d’elle, lui encerclant la taille avec ses bras et lui murmura au creux de son oreille.  

 

-« Quelque chose te tracasse mon amour pour que tu cherches à cette heure l’oubli dans l’alcool ? »  

 

Elle se retourna et fit face à son amant. Elle avait les yeux remplis de larmes. Elle déposa son verre vide sur la table qui se trouvait juste à ses côtés et s’accrocha au cou de Makimura. Elle enfouit son visage dans le creux de l’épaule de son homme, et se laissa aller à toute la tristesse qui l’envahissait.  

Makimura n’avait jamais vu la jeune femme se laisser ainsi submerger par tant de désespoir. Il attendit quelques instants que Saeko se calme un peu, avant de réitérer sa question sur la cause de tant de souffrance.  

 

-« Cela concerne l’affaire sur laquelle je travaille en ce moment, finit elle par déclarer. Tu sais je t’en avais parlé par rapport à la poussière d’ange ».  

-« Je sais, et je n’ai toujours pas d’éléments nouveaux dessus », répondit las Makimura.  

-« Mais… La police oui…, souffla-t-elle dans un souffle comme si cela était la pire des nouvelles qu’elle avait à annoncer. Et il semblerait qui ce ne soit plus uniquement une histoire de trafique de drogue, mais… », Saeko cherchait ses mots avec difficulté tant elle était bouleversée.  

 

Hideyuki lui caressait le dos pour lui donner un peu de courage et l’intima du regard à poursuivre son récit.  

 

-« Mais il semblerait que toute cette affaire englobe aussi des histoires d’enlèvements. Nous avons trouvé plusieurs corps sans vie de jeunes filles d’une vingtaine d’années, mortes dans des hôtels miteux complètement dénudées et attachées par les bras et les pieds », finit elle par déclarer un air de dégoût dans la voix.  

 

Saeko abandonna un instant les bras protecteurs et réconfortants de son amant et, se dirigea vers son sac pour en sortir une enveloppe brune contenant des photos. Hideyuki s’approcha de Saeko, qui les lui tendit sans un mot. Hideyuki regarda alors intrigué ces photos. Ce qu’il y vit dessus le secoua de l’intérieur. Immédiatement en voyant ces jeunes filles si jeunes, son instinct protecteur de grand frère refit surface en pensant à Kaori.  

Sur les quelques photos que Makimura tenait en main, on pouvait y voir la même scène, mais avec des jeunes filles différentes. Elles étaient toutes sur un lit d’hôtel, couchées sur le dos les bras ligotés par dessus la tête et attachés aux barreaux du lit. Tout comme leurs jambes, écartées, attachées de chaque côté du lit. Elles avaient sur le corps d’horribles marques qui traduisaient les violences physiques qu’elles avaient dut subir pendant leur nuit de torture. Après avoir jeté un œil sur ces photos, Makimura les replaça dans l’enveloppe.  

 

-« D’après le médecin légiste, toutes ces jeunes filles étaient encore vierges avant leur torture. Elles ont dut être violés plusieurs fois au cours de la même nuit… Mais… Ce n’est pas tout…, continua Saeko alors qu’un sanglot lui secouait le corps. Le médecin a aussi découvert des traces de drogue dans leur sang. Et cette drogue c’était du PCP. Il paraît que sur les jeunes femmes, cette drogue, les rendrait plus que dociles et renforcerait leur capacité à donner du plaisir à l’homme pendant le rapport sexuel, et surtout si des scènes de violence, comme il s’en déroule, se produisent, la jeune femme ne ressent absolument rien et cela provoque une satisfaction encore plus grande chez le mâle dominant », déclara la jeune femme avec une subite envie de vomir.  

 

Hideyuki écoutait en silence le récit de l’inspectrice. Il pouvait ressentir au son de sa voix tout le dégoût que cette affaire lui inspirait. Mais comment l’aider dans une affaire où lui-même n’avançait pas ? Surtout que pour le bien de Ryo, il voulait garder cela secret. Mais y arrivera-t-il seulement ? Si un réseau de trafiquants de drogue sévissait en ville, Ryo serait tôt ou tard au courant par ses indics…  

 

Surtout depuis que City Hunter avait repris son activité avec l’affaire « Keiko ». Affaire, qui là aussi, avait beaucoup de mal à décoller, pensa Hideyuki. C’était comme si le corps de la jeune femme avait mystérieusement disparu de toute circulation. Les quelques patients qu’ils avaient interrogés ne purent à aucun degré que ce soit, éclairer l’enquête. Tout comme les investigations faites au cabinet du docteur Fujimaru. Pourquoi un tel silence ?… Personne ne semblait connaître son remplaçant et personne ne semblait se souvenir ne serait-ce que de son nom. A croire que cet homme n’était qu’un fantôme sans nom et sans visage... Pourtant, il devait bien y avoir un indice quelque part, mais nos deux partenaires n’en avaient trouvé encore aucun. L’enquête que City Hunter avait pris en charge, devenait au fur et mesure de plus en plus obscure…  

 

Hideyuki continuait à prodiguer de tendres caresses à Saeko pour la calmer et lui redonner un peu de courage et surtout le soutien qu’elle demandait. Même si cela faisait des années qu’elle était dans le métier, ce genre d’enquête laissait toujours des traces…  

 

-« Je suis désolée de t’infliger cela, dit-elle en regardant l’homme de sa vie, mais le faite de voir toutes ces jeunes filles et d’imaginer les sévices qu’elles ont dut subir… Tout cela pour assouvir les besoins bestiaux de certains hommes… » Elle ne put terminer sa phrase tant ces pratiques lui donnaient la rage et l’envahissait de colère.  

 

Hideyuki ne savait plus comment calmer Saeko qui, commença à pleurer tellement elle était dégoûtée par la nature humaine de certains hommes. Elle arrivait à se demander si de l’humanité il leurs en restait ?… Voyant que Saeko était à bout de force suite à tous ces évènements, Hideyuki prit la jeune femme dans ses bras et la porta dans sa chambre pour la déposer sur son lit. Seul le sommeil pouvait lui faire à ce moment le plus grand bien. Il la déshabilla et la l’enveloppa dans les draps. Totalement inerte, elle se laissa faire sans protester, sans émettre la moindre réaction… Il la rejoignit peu de temps après et la serra dans ses bras, jusqu’à ce que le sommeil eut raison d’elle.  

Cette nuit là, Hideyuki se promit de tout faire pour protéger le plus possible tous ces gens qu’il aimait tant, Saeko la femme de sa vie, Ryo le seul homme et ami en qui il ait le plus confiance et bien sûr sa chère et tendre Kaori si innocente et si pure, Sans oublier toute la bande avec qui il avait noué des liens très forts. Oui, pour toutes ces personnes, il fallait qu’il résolve cette affaire au plus vite.  

 

 

…………………………………………………………………………………………………………………..  

 

 

Cette nuit-là, Ryo était tout aussi troublé. Mais les raisons de son trouble, étaient de loin bien différentes à ceux de Saeko et Hideyuki. Alors que Kaori dormait tranquillement à ses côtés, lui avait beaucoup de difficulté à trouver le sommeil. Cette journée avait été des plus bouleversantes dans bien des domaines. Soupirant pour la énième fois, laissant exprimer son agacement à ne pas dormir, il décida de se lever prenant toutes les précautions pour ne pas réveiller l’ange assoupi à ses côtés.  

Enfilant un t-shirt qui se trouvait non loin de lui, il sortit le plus silencieusement possible de sa chambre, non sans avoir prit son arme avec lui auparavant. Allant dans la cuisine, il prit un verre et le remplit d’eau. Regardant le liquide transparent qui s’y trouvait, il esquissa un léger sourire. Voilà que lui, qui fréquentait tous les bars connus de Shinjuku se saoulant sans retenu, se mettait à boire de l’eau pour espérer trouver le sommeil… Décidément, il était vraiment entrain de changer… Cette surprenante constatation lui fit peur néanmoins, car c’était une partie de lui-même qu’il n’aurait jamais soupçonné. Avalant l’eau bien fraîche d’une traite, il resta encore quelques secondes à observer ce verre vide, toujours aussi préoccupé…  

 

Comme pour se rassurer qu’il était toujours le nettoyeur qu’il connaissait, il descendit dans cette tenue au sous-sol. Armant son chien, il visa la cible qui se trouvait en face de lui, et commença à tirer tout en faisant toutes sortes de figures sur celle-ci. Les balles allaient exactement là où il le désirait. Et, tout en tirant, son esprit vagabonda… La découverte de cette nuit lui revint alors en mémoire, et son cœur se serra à nouveau pour la jeune femme. Prenant conscience que le lendemain, était sa dernière journée avant son entrée le soir même en clinique, il décida de ne pas penser au travail et de se consacrer uniquement la jeune femme… Car curieusement, lui aussi souhaitait profitait encore pleinement Kaori à ses côtés. Une fois l’intervention chirurgicale effectuée, elle resterait sans nul doute possible, un long moment à l’hôpital ainsi qu’en centre de rééducation. Tout en continuant ses tirs sans sourciller, il imagina le moment où Kaori pourrait se mettre debout après toutes ces années assise dans ce fauteuil. Il imagina le moment où, elle sentirait pour la première fois une caresse sur ses jambes… Pourtant, même s’il souhaitait de tout cœur que Kaori retrouve au plus vite une vie des plus normales, il savait que le jour où elle retrouverait l’usage de ses jambes signifierait aussi son départ… Et curieusement cette perspective le touchait plus qu’il ne l’aurait cru… Mais il devait avant tout penser aux sentiments de Kaori. Elle, qui attendait cette chance depuis si longtemps... Il se demandait comment il réagirait le jour où il la verrait debout pour la première fois. Etre assise dans un fauteuil était une chose, mais être debout en était une autre… Il voulait un jour pouvoir la regarder droit dans les yeux sans avoir à se baisser, il voulait la regarder d’égal à égal, l’admirer de toute sa stature… Plus son esprit vagabondait, plus il sentait une drôle de sensation dans son cœur…  

 

Finalement, après avoir épuisé plusieurs boîtes de munition, et après s’être bien défoulé, il décida de remonter dans sa chambre, afin de vérifier si Kaori dormait toujours aussi tranquillement. Arrivant devant celle-ci, il resta quelques secondes la main sur la poignée sans oser y entrer. Pourquoi subitement, avait-il peur d’entrer ?... Ce n’était pas tant une crainte, mais plutôt une joie immense, la joie d’avoir pour lui dans son lit Kaori. Et c’était bien de cela qu’il craignait le plus… Curieusement, alors que d’ordinaire, les seules femmes qu’il avait dans son lit étaient celles avec qui il avait couché, avec Kaori il ressentait tout autre chose. Non pas qu’il ne ressentait pas de désir, il se consumait littéralement de l’intérieur lorsqu’elle était trop proche de lui, mais il y avait tellement d’autres choses… Des choses qui lui procuraient des sensations si douces, qu’il se demandait s’il avait seulement le droit de les ressentir…  

 

Poussant un soupir, plus pour se donner du courage que par dépit, il ouvrit la porte. Immédiatement, un sourire vint se dessiner sur ses lèvres. Elle n’avait pas bougé, et, il pouvait entendre son souffle léger. Avançant sans faire de bruit vers le lit, il retira son t-shirt, plaça son arme sous son oreiller afin de se sentir plus en sécurité, et souleva les draps pour s’y glisser à l’intérieur. Se tournant sur le côté, il ferma les yeux pour s’obliger à ne plus se torturer l’esprit, et surtout pour trouver enfin le sommeil au plus vite…  

 

 


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