Capitolo 26 :: L’opération de la dernière chance…

Pubblicato: 04-07-06 - Ultimo aggiornamento: 04-07-06

Commenti: Bonjour à tous !!! Et oui voilà encore un chap, pour ceux qui pensaient que le chapitre précédent était l'avant dernier, il en reste encore 4 avant de voir cette histoire s'achever... Je ne sais pas si cela vous plait encore car je n'ai pas beaucoup de retour de votre part snif snif (Eden en mode Caliméro), mais un grand merci à toutes les personnes qui se prennent le temps de m'écrire une tite review ça me met du baume au coeur ^___^. Merci à ma Chibi qui me suit toujours avec intérêt et dont l'avis est important pour moi !!! Au début de ce chap j'ai mis une petite note explicative j'espère que vous ne m'en tiendrez pas trop rigueur de la liberté que je prends... Alors faites chauffer vos claviers !!!! Bonne lecture et Bizzzz à tous

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NDA : Un petit mot avant de commencer ce chap, alors j’ai pris la décision et la liberté de garder l’idée de la puce, même si cela semble être plus du ressort de la science-fiction que de la réalité. J’espère que vous ne m’en tiendrez pas trop rigueur de cette « incohérence ». En effet j’aurai très bien pu intégrer une idée existante. Plusieurs méthodes ont été mise en marche pour des personnes paraplégiques afin qu’ils puissent remarcher, je pense notamment à une méthode russe qui consiste à porter des chaussures relativement lourdes pour jouer sur le contrepoids. Dans cette méthode, les malades utilisent les muscles de leur dos et de leur bassin afin de faire avancer leurs jambes. C’est une méthode très longue et qui demande des mois et des mois de musculation, de préparation. Il existe une autre méthode élaborée aux Etats-Unis qui consistait à implanter une puce dans le cerveau du patient afin de leur envoyer des décharges électriques au niveau des nerfs moteurs pour faire bouger leurs membres paralysés… Mon idée s’inspire un peu de cette dernière sauf que là c’est une puce implantée dans la colonne vertébrale. Désolée de ce long commentaire et j’espère encore une fois que vous ne m’en voudrez pas trop ^____^.  

Après leur petite promenade, lorsqu’ils pénètrent dans la clinique, Ryo venait d’arriver pour rendre visite à Kaori. Instantanément les yeux de la jeune femme pétillèrent de joie, et un sourire fit son apparition sur son doux visage.  

-« Je viens d’apprendre que tu as enfin le droit de sortir un peu, j’en suis heureux pour toi… », déclara le nettoyeur.  

-« Et moi donc, je commençais vraiment à devenir neurasthénique enfermée dans cette chambre nuit et jour… », fit Kaori avec une moue.  

-« Encore un peu de patience et tu pourras bientôt sortir d’ici ».  

-« Oui… », répondit-elle un peu tristement.  

Un certain malaise s’installa entre les trois protagonistes. Trop de non-dits étaient présents, et rendaient la situation plus que fébrile. Ils furent néanmoins dérangés par l’arrivée du Doc et de Kazue.  

-« Ahhh revoilà ma patiente, fit-il avec un sourire. Je t’attendais pour t’examiner ».  

-« Très bien je vous suis », répondit Kaori en poussant son fauteuil.  

Avec l’aide de son frère, il la déposa sur la table d’auscultation et sortit de la pièce pour laisser le médecin faire son travail. Depuis trois semaines maintenant c’était toujours la même chose, prise de la tension, vérification des pupilles, prise de sang, et autre. Lorsque tout fut terminé et les résultats analysés, le vieil homme déclara alors.  

-« Il semblerait que tout soit en ordre maintenant. Tu vas pouvoir rentrer chez toi et oublier ce cauchemar… »  

-« Oui », répondit-elle sans sauter de joie.  

-« Qu’y a-t-il Kaori ? », demanda Kazue, surprise de la réaction de la jeune fille.  

-« Oh rien !!! Merci pour tout, c’est vrai je suis contente de rentrer… Pourtant… »  

-« Pourtant tu espérais cette opération... », continua le Doc.  

-« Mhm… c’est difficile pour moi de devoir tirer un trait définitif sur cette idée, alors que j’avais tant espéré… », les larmes qu’elle avait jusque là réussi à retenir, commencèrent à couler.  

-« J’ai peut-être une solution pour toi », déclara alors le médecin.  

-« Comment ? », fit Kaori sans vraiment comprendre ce qu’il cherchait à lui dire.  

-« J’ai étudié cette méthode de chirurgie… Et je pense pouvoir t’aider… »  

-« Vous êtes en train de me dire, que vous pourriez m’opérer ?!! », fit Kaori sans trop oser y croire.  

-« Comprend-moi bien, reprit le médecin, je peux tenter l’opération, mais je n’ai aucune garantie sur la réussite de celle-ci. Je ne peux pas t’assurer que tu retrouveras la marche… »  

-« Peu importe, je suis prête !! », reprit-elle sans tergiverser.  

-« Dans ce cas, je vais soumettre l’idée à ton frère, et il me faudra aussi pendre mes dispositions pour l’acquisition de cette puce ».  

-« Merci… », murmura-t-elle alors qu’une ultime larme coulait.  

-« Allons jeune fille, ce ne sont pas les larmes que je souhaite voir mais un sourire ».  

Celle-ci s’efforça d’en faire un à cet homme qui lui avait sauvé la vie… Il appela alors Makimura, et commença à lui parler de cette possibilité. D’abord incrédule et sceptique, il regarda sa sœur semblant lui demander du regard son avis.  

-« J’ai envie d’essayer… », répliqua-t-elle simplement.  

Hochant la tête, il accepta la décision de sa sœur. Il savait qu’à ce stade, ce n’était plus à lui de prendre les décisions mais bien à elle. De plus, il était plus que naturel qu’elle veuille ainsi s’accrocher à cette idée. Posant son regard sur le médecin, Hideyuki déclara ;  

-« Dans ce cas, je n’ai plus qu’à espérer moi aussi… »  

-« Ne t’en fais pas, déclara Kazue, tout ira pour le mieux… »  

-« Puisque tout est clair, je vais de ce pas contacter une connaissance pour obtenir au plus vite cette puce. Et toi Kaori, essaie pendant ce temps de reprendre un maximum de force, une dure étape va t’attendre… », déclara le Doc avant de sortir de la pièce pour rejoindre son bureau.  

Hideyuki aida Kaori à se remettre dans son fauteuil, et sortirent de la pièce. Dans le couloir Ryo attendait toujours. Il avait croisé le Doc qui lui avait brièvement expliqué qu’elle allait se faire opérer.  

-« Il semblerait que tout espoir ne soit pas perdu !! », s’exclama-t-il en posant son regard sur Kaori.  

-« En effet, le Doc est prêt à m’opérer !! Je n’aurai jamais imaginé qu’un homme comme lui puisse faire autant de chose… »  

-« Il connaît plus de chose sur la médecine qu’un bon nombre de chirurgiens et médecins… C’est le meilleur… », répondit Ryo.  

-« C’est vrai… Je lui dois, d’être entièrement rétablie… »  

Hideyuki posa une main fraternelle sur les cheveux de la jeune femme. Lui aussi avait eu très peur ces dernières semaines… Peur qu’elle ne tienne pas le coup, et que le pire arrive. A présent, tout danger était écarté, une nouvelle bataille s’ouvrait à elle. Ils furent interrompus dans leurs pensées par l’arrivée du Doc qui sortit de son bureau.  

-« Bonne nouvelle, Kaori, la puce sera là dans une semaine… Ca me laisse le temps d’étudier encore un peu cette méthode et à toi de te préparer !! »  

Folle de joie, la jeune femme lui aurait volontiers sauté au cou si cela lui avait été possible. Il fut convenu qu’elle retournerait vivre avec Ryo la semaine qui restait à patienter.  

Durant ces quelques jours, il semblait indéniable, qu’un lien encore plus étroit s’était formé entre eux deux. Un lien qui ne devait son origine qu’aux nouvelles révélations de Ryo sur son passé. Bien qu’elle avait été en pleine crise à ce moment là, elle n’avait rien perdu du discours du nettoyeur, et avait mal pour lui, devant une telle blessure morale. Ainsi, elle avait l’impression de le connaître un peu plus, et son amour pour lui n’en devenait que plus grand jour après jour. Ils n’avaient plus parlé de cette affaire ensemble, mais chacun mesurait les traces qu’elle avait laissées dans leur vie. Ryo se demandait encore souvent comment il avait réussi à parlé si librement d’un épisode de sa vie qu’il avait tenté maintes fois d’oublier. C’était comme s’il savait que la jeune femme ne porterait jamais de jugement désobligeant sur lui, comme s’il était persuadé qu’elle voyait au-delà de l’homme qu’il avait été. Et c’était bien le cas… Elle ne voyait en lui que le courage, la force qui émanaient de lui. Cette force dont elle prenait modèle pour avancer elle aussi dans ce monde coûte que coûte…  

Contre toute attente, cette semaine défila très rapidement, et comme le mois précédent, la jeune femme se prépara à aller chez le Doc avec la certitude cette fois-ci que rien ne troublerait cet espoir. La nuit qui précéda l’intervention chirurgicale, Kaori eut beaucoup de mal à trouver le sommeil. Allongée dans ce lit, elle fixait le plafond tout en priant les cieux que cette opération réussisse… Regardant sur son réveil, elle constata qu’il était plus de deux heures du matin. Et bien qu’elle se sentait épuisée, elle n’arrivait pas à plonger dans le sommeil. La peur lui nouait l’estomac, et même si elle était habituée aux interventions chirurgicales, celle-ci prenait une tout autre dimension dans son cœur…  

Voulant un peu de réconfort, elle se redressa dans son lit, et décrocha le combiné du téléphone qui se trouvait à ses côtés. Elle avait besoin de lui, d’entendre sa vois encore une fois… De ses doigts fins, elle composa le numéro du nettoyeur, espérant qu’il n’était pas sorti dans un de ces cabarets, maintenant qu’elle n’était plus chez lui. Deux sonneries plus tard, la voix de Ryo résonna aux oreilles de Kaori.  

-« Heu…, bredouilla la jeune femme, c’est Kaori… »  

-« Kaori ?... Que se passe-t-il ? », demanda le nettoyeur.  

-« Je… Je n’arrive pas à dormir, et je voulais juste encore te parler… », bien qu’il ne pouvait la voir, Kaori sentit le rouge monter à ses joues.  

-« Tu es inquiète pour tout à l’heure ?... Ne t’en fais pas le Doc fera du bon boulot tu peux avoir confiance en lui… »  

Ils restèrent jusqu’au petit matin au téléphone, Ryo rassurant les angoisses de la jeune femme. Mais parlant aussi de tout et de rien. Lorsque Kaori sombra enfin dans les bras de Morphée, Ryo raccrocha le combiné. Lui aussi avait eu du mal à trouver le sommeil cette nuit-là…  

Lorsque vers sept heures Kazue vint réveiller sa patiente, elle la trouva endormie le téléphone en main. Elle esquissa un sourire, et le remit en place avant d’appeler la jeune femme. Kaori eut du mal à ouvrir les yeux, mais finit par émerger. L’infirmière lui prit alors la tension et vérifia le cathéter, lorsque tout cela fut fait, elle annonça à la jeune femme qu’il était temps à présent. Le Doc vint aider Kazue à pousser le lit jusqu’en salle d’opération et la transféra sur la table. La grande lampe qui se trouva au-dessus de Kaori l’impressionna malgré le fait que ce ne soit pas la première fois qu’elle la voyait. Kazue sortit de la salle, et se prépara. Lorsqu’elle pénétra, elle était habillée d’une blouse stérile, avec des gants, et un masque.  

Doucement, elle commença à brancher Kaori aux différents appareils, lui mettant autour du bras le brassard mesurant à intervalle régulier la tension, ainsi que les patchs indiquant l’activité cardiaque.  

-« Le Doc est allé se préparer…, déclara-t-elle alors. Ca va tu n’es pas trop angoissée ?... »  

-« Ca ira mieux à mon réveil… », répliqua Kaori.  

-« Tout se passera bien ne t’en fais, il sait ce qu’il fait… »  

-« J’ai confiance… »  

Lorsque le médecin pénétra à nouveau dans la salle d’opération munit de sa combinaison. Il se pencha une ultime fois vers sa patiente.  

-« Ca y est, le grand moment est arrivé… Respire calmement et tout ira bien… »  

Kaori hocha la tête en signe d’accord. Le Doc fit alors un signe à Kazue pour lui signifier qu’ils pouvaient commencer. Doucement, l’infirmière injecta l’anesthésiant par la perfusions à Kaori qui bientôt commença à avoir la tête qui tourne de plus en plus vite avant le sombrer dans le noir le plus total…  

Hideyuki avait foncé dès les premiers rayons de soleil chez le Doc et attendait à présent dans le couloir assis espérant que tout se passe pour le mieux. Il fut rejoins quelques minutes plus tard par Ryo qui visiblement avait dû passé une nuit blanche. Tous deux restèrent sans se dire un mot à patienter… Les heures défilèrent à une lenteur qui était plus qu’insoutenable. Voilà presque quatre heures que l’intervention avait commencé, et le Doc ne faisait toujours pas son apparition. Ryo sortit plusieurs fois fumer une cigarette essayant de se détendre un peu, mais rien n’y fit. Lorsque enfin, vers midi, la porte s’ouvrit, les deux partenaires se levèrent en même temps, pour aller à l’encontre du médecin. Celui-ci avait les traits tirés par la tension à laquelle il avait dû faire face.  

-« Tout c’est bien passé, déclara-t-il alors. Il n’y a pas eu de complication et la puce a bien été implantée. Kaori est en phase de réveil vous ne pouvez pas encore la voir. Kazue s’occupe d’elle ne vous en faites pas… Maintenant seul le temps pourra nous dire si oui ou non la puce agit sur les membres inférieurs de Kaori ».  

-« Merci Doc », fit Hideyuki en lui serrant la main, reconnaissant pour tout ce qu’il avait accompli.  

-« De rien…, répondit-il simplement. Maintenant je vais aller me reposer un peu, j’irai vérifier si Kaori va bien dans une heure. Quant à vous allez vous reposer un peu, vous ne pourrez pas la voir avant quelques heures… »  

-« Je préfère rester ici, déclara son frère. J’ai besoin d’être près d’elle ».  

-« Très bien comme tu veux… », termina le Doc avant de partir dans son bureau.  

Ryo sortit quelques instants, et revint avec un peu de nourriture. Il tendit sa part à son partenaire, et tous deux commencèrent à manger dans un silence impressionnant. Une heure plus tard, ils furent rejoins par le reste de la bande qui voulurent prendre des nouvelles. Tous furent soulagés d’apprendre que tout s’était passé pour le mieux.  

Kaori émergea doucement. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle avait une énorme soif, et se sentait toute chamboulée. Kazue s’approcha d’elle, et lui expliqua que tout c’était bien passé.  

-« J’ai soif… », murmura-t-elle.  

Doucement l’infirmière lui passa une compresse imbibée d’eau sur les lèvres. Il était encore trop tôt pour que Kaori puisse boire. Elle lui demanda alors si tout allait bien, si elle ne ressentait aucune douleur. Celle-ci répondit que non. Puis doucement, elle sombra à nouveau dans le sommeil.  

Deux heures plus tard, Kaori sur l’autorisation du Doc fut reconduite dans sa chambre. Et Hideyuki put enfin allé la voir.  

-« Comment te sens-tu ? », lui demanda-t-il alors.  

-« Ca peut aller, mais je me sens encore très fatiguée et nauséeuse ».  

-« C’est normal, tu as quand même été anesthésiée pendant plus de quatre heures ».  

-« Je sais que tu es resté là à m’attendre… Merci… »  

Celui-ci sourit et l’embrassa sur le front.  

-« Je suis heureux que tout ce soit bien passé… »  

-« Moi aussi… »  

Lorsque Kazue pénétra dans la pièce, elle autorisa enfin la jeune femme à boire. Celle-ci ne se fit pas priée et but tout ce qu’elle put. Mais à peine avait-elle fini, qu’elle sentit les nausées arriver. L’infirmière lui passa un haricot (NDA : c’est une petite bassine en forme d’haricot), et Kaori recracha tout le poison que son corps avait ingurgité pendant l’anesthésie. Quelques minutes plus tard, elle se sentit beaucoup mieux. Hideyuki resta encore un peu avec sa sœur, lui exprimant sa joie.  

-« Ryo n’est pas avec toi ?... », demanda-t-elle soudain.  

Immédiatement, il se raidit à nouveau, la jalousie le tenaillant. Dire qu’il y avait encore quelques mois, elle n’aurait même pas demandé un autre homme à son chevet, et là elle n’attendait qu’une chose que Ryo vienne la voir. Comme si la présence de son frère ne lui suffisait plus…  

Un peu agacé, il alla chercher son partenaire. Lorsque celui-ci pénétra dans la pièce, le visage de Kaori s’illumina d’un tendre sourire.  

-« Je suis heureux que l’intervention se soit bien passée… »  

-« Moi aussi, merci pour cette nuit, ça m’a fait beaucoup de bien… »  

-« De rien, je te l’ai dis non, je serai toujours là… »  

Hideyuki écoutait la conversation tout en se posant de multiples questions. A savoir que s’était-il passé cette nuit exactement… Plus cela allait, et plus il sentait qu’il devait faire quelque chose avant que la situation ne dérape de trop. Il ne voulait pas voir sa petite sœur malheureuse, et c’était bien se qu’il risquait d’arriver.  

Lorsque les visites furent terminées en fin d’après-midi, Hideyuki retint Ryo par le bras.  

-« Tu peux me dire à quoi tu joues avec Kaori ?... », demanda-t-il à brûle pour point.  

-« Je ne vois pas de quoi tu parles, je ne joue à rien du tout… », répondit Ryo.  

-« Laisse Kaori tranquille, je ne veux pas la voir souffrir, tu m’entends… Je ne veux pas que tu la fasses souffrir… »  

-« Je n’ai absolument pas l’intension de la faire souffrir… »  

-« Kaori n’est pas comme toutes ces femmes que tu as l’habitude de fréquenter, alors évite de trop t’approcher d’elle… Et puis c’était quoi cette histoire de cette nuit ?... »  

-« Ahhh nous y voilà !!!, fit Ryo. Tu nous montres ton côté frère jaloux et ça tu ne supportes pas qu’elle puisse avoir besoin de quelqu’un d’autre que toi !!! »  

Devant ces vérités, Hideyuki sentit la colère le gagner. Attrapant son partenaire, il serra le poing prêt à lancer le coup.  

-« Vas-y !!!, déclara Ryo. Qu’attends-tu ?!! Je crois que ce n’est vraiment pas le moment pour ça, et pour ta curiosité, Kaori m’a simplement appelé cette nuit car elle avait besoin de parler et d’être rassurée. C’est tout… »  

Ryo sortit sans plus un mot, laissant Hideyuki bien pathétique face à son comportement. C’était vrai, il se comportait vraiment comme quelqu’un de jaloux. Poussant un soupir las, il sentit la fatigue le gagner, il avait vraiment besoin de repos… Les mains dans ses poches, il sortit à son tour et se dirigea vers l’appartement de Saeko. En entrant dans l’appartement, il alla au bar se prendre un verre. Lui qui ne buvait que rarement avait besoin d’un bon remontant… Il n’avait pas le droit de se comporter de la sorte, il fallait qu’il pense à Kaori avant tout et à la soutenir à présent…  

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