Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Eden

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 21-06-05

Ultimo aggiornamento: 19-09-06

 

Commenti: 255 reviews

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Romance

 

Riassunto: Un accident où tout bascule... L'amour peut-il exister au-delà de nos différences?Nouvelle vie pour une nouvelle histoire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au-delà de nos différences" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au-delà de nos différences!

 

Capitolo 27 :: Le courage de se battre...

Pubblicato: 22-08-06 - Ultimo aggiornamento: 22-08-06

Commenti: Bonjour à tous !!! Je sais que ça fait longtemps mais voilà enfin la suite. Doucement l'histoire se termine et j'espère que celle-ci vous plaira jusqu'à son issue finale... Merci pour vos encouragements à très bientôt Bonne lecture et Bizzzz à tous !!!

 


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Quelques jours après l’intervention, le Doc était satisfait, la puce avait l’air bien fixée. Assise dans son lit, Kaori n’avait pas encore commencé de rééducation, il fallait encore attendre quelques temps. Elle lisait un magazine de photos lorsque l’on frappa à la porte. S’attendant à voir arriver Hideyuki ou Ryo, elle fut plus que surprise de voir entrer Shinoka.  

 

-« Bonjour Kaori, j’espère que je ne vous dérange pas trop ? »  

-« Bien sûr que non !!, répondit-elle avec un sourire chaleureux. Je vous en pris, entrez !! »  

-« J’ai appris que votre intervention s’était bien passée, j’en suis heureuse pour vous… »  

-« C’est vrai… Maintenant il ne reste plus qu’à attendre que la puce fasse effet ».  

 

Mettant les fleurs qu’elle avait ramenées dans un vase, Shinoka continua.  

 

-« Votre frère m’a raconté ce qu’il vous était arrivé… J’en suis désolée pour vous… Mais d’un autre côté je suis bien contente que cette crapule ait eu se qu’elle méritait… Ainsi je me dis que la mort de Keiko n’aura pas été totalement vaine… »  

-« Je suis vraiment désolée pour votre petite sœur, j’aurais aimée que l’on puisse la sauver… »  

-« Moi aussi…, répondit tristement la jeune femme. Mais le plus important est de savoir qu’il ne fera plus de mal à aucune autre… »  

 

Un silence lourd de souvenir s’installa entre elles. Cette histoire avait laissé ses marques dans leurs cœurs, et chacune en gardait à sa façon la cicatrice. Shinoka avait perdu l’être qui lui été le plus cher, alors que Kaori avait plongé dans un monde bien plus cruel et violent qu’elle ne l’aurait soupçonné…  

 

Brisant finalement ce silence, les deux jeunes femmes restèrent encore un moment à bavarder. Lorsque Shinoka décida qu’il était temps pour elle de partir, Kaori lui demanda encore.  

 

-« Qu’allez-vous faire maintenant ? »  

-« Je vais partir pour la France, on m’a proposé un poste intéressant là-bas et je crois qu’il me sera profitable de mettre un peu de distance entre tout cela… »  

-« Je comprends… Prenez soin de vous ».  

-« A vous aussi, et j’espère que bientôt vous pourrez vous mettre debout… Je suis heureuse de vous avoir revu… A très bientôt peut-être… »  

-« A bientôt », répondit Kaori tout en la regardant sortir.  

 

Bien que cela lui fit mal, à l’idée d’imaginer les souffrances que Keiko avait dû subir, elle fut heureuse d’avoir revu Shinoka, elle espérait de tout cœur que cette blessure finirait par cicatriser, mais savait que seul le temps pouvait faire ce travail…  

 

 

Depuis l’altercation entre les deux partenaires, une certaine tension s’était dressée entre eux. Ryo savait que l’attitude d’Hideyuki ne cherchait pas à le blesser mais plutôt à protéger sa sœur, pourtant il ne pouvait accepter le fait qu’il le juge aussi durement. Lui non plus n’avait aucune envie de blesser la jeune femme… Mais il ne pouvait réfréner l’attirance qu’il avait envers elle. Pour la première fois de sa vie, il réalisait ce qu’était que l’amour…  

 

Deux semaines plus tard, alors que le Doc et Kazue auscultaient Kaori, la jeune femme commença à avoir les premiers signes de découragement. Alors que le médecin lui piquait les jambes pour voir si Kaori commençait à ressentir quelque chose, elle répondit toujours aussi négativement. Et plus les jours passaient, plus elle avait peur que la puce ne fasse pas effet. A bout de nerfs, ce matin-là, la jeune femme craqua et se mit à pleurer.  

 

-« J’en ai assez !!! Ca ne sert à rien je sais pertinemment que je ne pourrais plus remarcher !!! Vous le voyez comme moi, il n’y a aucun résultat, c’est terminé !!! »  

-« Allons Kaori, commença Kazue, ça ne veut rien dire… »  

-« Kazue a raison, compléta le Doc, il ne faut pas oublier que cela fait presque 20 ans que tu n’as plus eu de sensation, il est normal que ça ne puisse revenir du jour au lendemain… »  

-« Je sais bien tout cela…, pleura Kaori. Mais je n’en peux plus d’attendre je suis fatiguée… »  

 

Un silence s’installa dans la chambre. Kazue ne savait plus quoi dire pour consoler la jeune femme. Sa souffrance était plus que légitime ainsi que son impatience… Pourtant aucun mot assez réconfortant ne sortit de sa bouche.  

 

-« Je voudrai être seule… », déclara alors Kaori.  

-« Très bien, fit le Doc, si tu as besoin de quoi que se soit, n’hésite pas… »  

 

Au moment où lui et Kazue sortirent de la chambre de Kaori, Ryo faisait son entrée. Le médecin se dirigea alors vers le nettoyeur le visage grave.  

 

-« Tu tombes bien Ryo, Kaori ne va pas très bien aujourd’hui… »  

-« Pourquoi que se passe-t-il ? »  

-« Elle n’a pas trop le moral, et à dire vrai je la comprends… Je pensais moi aussi que les effets seraient beaucoup plus rapides, mais il semblerait qu’il n’y ait aucune amélioration et pour tout te dire, je commence à me demander si tout cela n’a pas échoué… »  

-« Pourtant la puce a bien été fixée ?... »  

-« Oui, mais après, tout dépend de comment le corps réagit… Et peut-être que pour Kaori les dommages étaient plus importants… Essaie de lui remonter un peu le moral, elle en a besoin… »  

-« Je sais faire beaucoup de chose, mais suis-je vraiment celui qui saura trouver les mots pour ça ?… »  

-« Et bien laisse parler ton cœur… »  

 

Regardant le Doc s’éloigner, Ryo se demanda s’il serait vraiment à la hauteur. Laisser parler son cœur ?... Voilà une chose qu’il ne savait pas faire, ou tout du moins qu’il ne s’était jamais autorisé à faire.  

Se dirigeant vers la chambre de la jeune femme, il avait la main sur la poignée de la porte lorsqu’il entendit les paroles de Kaori.  

 

-« Pourquoi vous ne voulez pas bouger !!! J’en ai assez c’est pas difficile de faire un mouvement !!, hurla Kaori tout en frappant de ses poings ses cuisses qui ne ressentaient rien. Je veux être une femme comme tout le monde !!... Je veux me mettre debout !! Je ne veux plus de cette pitié !! »  

 

A travers la porte, Ryo n’avait rien perdu de la souffrance de la jeune femme. Comment trouver les mots justes pour pallier à cette injustice, lui-même n’en savait rien… Subitement, il n’entendit plus Kaori, se demandant se qu’elle faisait, si elle pleurait, il tendit l’oreille.  

Celle-ci avait décidé de tenter le tout pour le tout, elle en avait plus qu’assez de se trouver dans ce lit. Elle se mit alors au bord, et posa ses pieds sur le sol. Se redressant à l’aide de ses bras, elle voulut se mettre debout, mais à peine avait-elle lâché le matelas, qu’elle tomba sur le sol. A l’entente de ce bruit, Ryo ouvrit précipitamment la porte. Lorsqu’il la vit par terre, il accourut vers elle.  

 

-« Kaori !! Est-ce que tout va bien ?!! »  

 

Il voulut la prendre dans ses bras pour la remettre dans son lit, mais celle-ci le repoussa brutalement de ses bras.  

 

-« Je n’ai pas besoin d’aide !! », hurla-t-elle alors que des larmes de rage coulaient sur ses joues.  

 

Puis rampant jusqu’au lit, elle tenta à nouveau de se hisser sur ses pieds tout en se tenant au bord du lit. Elle serait à nouveau tombée sur le sol si Ryo ne l’aurait pas rattrapé.  

 

-« Kaori, ça ne sert à rien de vouloir forcer les choses. Ca finira bien par venir ne t’en fais pas… »  

-« Pfff toujours les mêmes paroles qui ne veulent rien dire…, fit-elle amère. Je vais te dire, j’aurais préféré crevée avec cette saloperie de drogue, ainsi j’aurais été libéré de cette vie que je hais !!! »  

 

PAFF !!! La gifle que le nettoyeur venait d’infliger à Kaori la laissa sans voix. Le regardant sans comprendre, elle crut déceler au fond de ses yeux une lueur de tristesse.  

 

-« Je ne peux pas te laisser dire de telles absurdités… Je ne peux pas accepter que tu souhaites la mort plutôt que la vie !! Jamais plus je ne veux entendre de tels mots dans ta bouche, tu m’entends Kaori… Pour moi je suis heureux que tu sois sur cette Terre, et je continuerai à me battre pour t’offrir une vie plus douce. Crois-moi que si j’avais le pouvoir de te faire marcher, je l’aurai fait sans hésiter. Mais je reste persuadé que tout espoir n’est pas perdu !!... Tu as réussi à nous prouver que tu pouvais t’en sortir avec le PCP, alors montre-nous que tu te battras pour retrouver la marche !! Je suis prêt à rester nuit et jour avec toi, si cela peut te donner du courage, je suis prêt à te donner de ma force, si cela peut te rendre plus combative… Mais ne dis plus jamais que tu souhaites mourir… »  

 

Kaori était bouleversée par les paroles de Ryo, et réalisa alors à quel point elle venait de le blesser, lui qui avait tout fait pour lui sauver la vie. Lui qui l’avait veillé pendant ses crises de manque. Lui qui avait était là à l’écouter, à la réconforter dès que l’angoisse et la peur l’avaient submerger… Comment avait-elle osé dire de telles choses à cet homme qui avait vu tant d’horreur dans sa vie, et qui savait plus que tout la valeur d’une vie humaine ?...  

 

-« Je…, pleura Kaori. Pardon !! », s’exclama-t-elle en se jetant dans ses bras. Pardon, jamais plus je ne dirai ça je te le jure !!! Pardon… »  

 

Ryo lui caressa alors tendrement les cheveux tout en la berçant pour calmer sa tristesse. Lorsque Kaori arrêta de pleurer, il la remit dans son lit.  

 

-« Tu sais, j’ai lu que pour stimuler les membres paralysés, il fallait constamment les masser afin de faire circuler au mieux le sang. Tu veux que je te le fasse ?, puis réalisant se qu’il venait de dire, Ryo enchaîna précipitamment, enfin on peut demander à Kazue de le faire ! »  

 

Kaori sourit du bout des lèvres avant de déclarer.  

 

-« Je suis surprise de savoir que tu lis autre chose que tes magasines de charmes qui sont cachés sous le canapé !! Le nettoyeur se mit à rire bêtement, mais elle continua. Je veux bien essayer… »  

 

Avec des gestes tendres, Ryo entreprit de lui masser les jambes. Espérant lui aussi qu’avec beaucoup de chance tout n’était pas perdu. Il n’avait pas aimé la voir ainsi découragée, il n’avait pas aimé entendre ces paroles violentes. Mais en même temps, il ne pouvait lui en vouloir. C’était humain…  

 

 

Plusieurs jours après cet incident, Kaori semblait avoir repris du poil de la bête, et était prête à se battre. Ni l’un ni l’autre n’avaient parlé de cet épisode à Hideyuki préférant oublier les mots qui avaient été dit sous le coup de la colère... Comme Ryo le lui avait fait, elle se massait tous les jours les jambes, espérant qu’à un moment ou à un autre, elle finirait par sentir quelque chose. Un matin alors que le Doc venait ausculter sa patiente, il lui fit à nouveau le test du toucher. Et ce jour-là contre toute attente, Kaori ressentit un léger pic. A l’exclamation de la jeune femme, le Doc réitéra la manipulation et là encore elle ressentit quelque chose. Il était plus qu’indéniable que Kaori commençait à avoir des sensations dans ses jambes. Folle de joie, elle appela sur le champ son frère, qui arriva quelques minutes plus tard.  

 

-« Ca y est, confirma le Doc, nous avons enfin la certitude que la puce fait effet. A présent, doucement les jambes de Kaori vont commençaient à avoir de la sensation pour ensuite réapprendre à utiliser les muscles. Nous entrons dans une phase longue, mais pleine d’espoir ».  

 

Ce jour-là, toute la bande rendit visite à la jeune femme pour lui exprimer cette joie. Lorsqu’à un moment Kaori fut près de Ryo elle en profita pour le remercier.  

 

-« Je te dois beaucoup merci… », murmura-t-elle en souriant.  

-« Ma plus belle récompense est ce sourire », répondit-il simplement, alors que Kaori se mit à rougir, mais plus heureuse que jamais.  

 

Le Doc s’était mis en rapport avec un kinésithérapeute qu’il connaissait et qui avait accepté de s’occuper de la rééducation de Kaori. Lorsque les jambes de la jeune femme furent suffisamment « réveillées », il fut convenu que Kaori irait dans un centre de rééducation. Ce fut ainsi qu’elle quitta la clinique du Doc avec quelques regrets, mais prête à mener un nouveau combat…  

Le lendemain de son arrivée dans ce centre, Tatsuya Kurasawa, son kiné, vint la chercher pour sa première séance en piscine. Il fallait pour commencer, remuscler les jambes de Kaori et apprendre à trouver un certain équilibre en étant debout. Et pour cela, l’eau était une très bonne approche. Stoppant son fauteuil au bord de la piscine, Kaori se transféra sur un petit siège, qui, téléguidé descendit doucement dans l’eau. Lorsque la jeune femme fut immergée, son kiné alla lui tenir les mains et l’obligea à poser ses pieds au fond de la piscine. Bien qu’un peu inquiète et peu sûre d’elle, Kaori fut soulagée de constater que l’eau la portait.  

 

-« Bien, déclara Tatsuya, nous allons commencer. Vous êtes prête Kaori ? »  

 

La jeune femme lui répondit affirmativement de la tête. Il la fit asseoir sur un siège dans le coin de la piscine et lui attacha des poids aux deux chevilles.  

 

-« Nous allons commencer par remuscler tout cela progressivement. Posant sa main sur le mollet gauche de Kaori, il déclara. Maintenant vous allez essayer de pousser de toutes vos forces pour tendre la jambe ».  

 

Kaori fit ce que son kiné lui demanda, mais n’arriva hélas qu’à bouger un tout petit peu sa jambe. Elle recommença l’opération plusieurs fois de suite, avant de passer à la jambe droite. Lorsque cet exercice prit fin, Tatsuya lui demanda si elle n’avait pas froid. Elle lui répondit que non, et qu’elle était prête à continuer. Doucement, il la remit debout, et la tenant du bout des mains, lui demanda de commencer à chercher son équilibre. Petit à petit, le kiné retira ses mains, afin que Kaori apprenne à se tenir debout sans aide. Elle réussit à rester immobile, trois secondes avant de perdre l’équilibre, mais fut rattrapé par Tatsuya. Au bout d’une heure, celui-ci déclara que la séance était terminée pour aujourd’hui, et promit à Kaori qu’elle ferait des progrès très vite.  

 

Et tel était le cas, de jour en jour, elle arrivait à bouger de plus en plus ses jambes. Elle tenait aussi beaucoup plus longtemps debout dans la piscine. Tout cela ravissait la jeune femme qui se donnait à fond dans ses séances. Voyant les progrès de sa patiente, Tatsuya jugea qu’il était temps que doucement ils réduisent l’eau de la piscine afin que Kaori s’habitue à avoir de plus en plus de poids sur ses jambes. Les séances en piscine durèrent encore trois semaines, avant que la rééducation prit un autre tournant à savoir hors de l’eau.  

Ce jour-là, Ryo assistait à la séance de Kaori qui se trouvait devant les barres parallèles. Elle écoutait les recommandations de son kiné, sous le regard du nettoyeur qui venait tous les jours lui rendre visite, et avec l’aide de Tatsuya, elle se leva de son fauteuil pour tenir les barres. La sensation qu’elle ressentit à cet instant en étant debout, fut tellement forte que les larmes vinrent lui piquer les yeux. Elle avait l’impression d’être tellement grande !! Le monde environnant lui semblait d’un seul coup totalement différent. Tournant légèrement la tête en direction de Ryo, celui-ci l’encouragea d’un sourire, lui montrant sa fierté et sa joie. Durant cette séance, Kaori réussit à faire quatre pas. Cela pouvait semblait bien peu, mais pour elle, c’était une véritable victoire.  

Lorsque la séance prit fin, Ryo proposa à Kaori de sortir un peu dans le parc du centre. Poussant le fauteuil de la jeune femme, ils s’arrêtèrent sur un banc à l’ombre d’un arbre. L’été était bien présent maintenant.  

 

-« Tu as vu Ryo, s’écria-t-elle, j’ai réussi à faire mes premiers pas !!! »  

-« Oui j’ai vu, et bientôt tu gambaderas comme une gazelle !!! »  

-« Et encore tu n’as rien vu, rit Kaori, je finirai par courir le 100 mètres !! »  

 

Tous deux se mirent à rire. Kaori adorait ces instants où Ryo se trouvait près d’elle. De plus comme il le lui avait promis, il était bien présent, l’encourageant, la félicitant lorsque les progrès se faisaient sentir. Et c’était se qui permettait à la jeune femme de se donner encore plus, de lutter de toutes ses forces. Continuant à parler des progrès de Kaori, Ryo finit par déclarer ;  

 

-« Tu finiras par faire tourner la tête à tous les hommes bientôt !! »  

-« Pour moi il n’y en a qu’un à qui j’aimerai faire tourner la tête, répliqua Kaori sans vraiment réfléchir. Lorsqu’elle comprit que la discussion venait de glisser sur un sujet délicat, elle tenta de se rattraper. Enfin… Je ne cherche pas spécialement… Heu… »  

 

Voyant sa gêne, Ryo se leva.  

 

-« On rentre ? », proposa-t-il.  

-« Mhm oui… », murmura Kaori.  

 

Quelque part, son cœur se serra. Il n’avait pas réagit. Il avait plutôt éludé la réponse de Kaori. Cela voulait-il dire quelque chose ?... Elle ne savait pas trop. Elle s’en voulut alors d’avoir osé répondre ainsi… Et se rabroua de ne pas avoir réfléchis plus avant d’ouvrir la bouche.  

Une fois dans sa chambre, Kaori s’installa sur son lit. Debout à ses côtés, Ryo resta encore quelques minutes afin de s’assurer qu’elle ne manquait de rien.  

 

-« Bien… Je repasserai demain… », fit le nettoyeur tout en déposant un baiser sur son front.  

-« Ryo, appela une dernière fois Kaori. Est-ce que je serai capable de te faire tourner la tête ?... », questionna-t-elle à brûle pour point voulant à tout prix obtenir une réponse.  

-« Mhm il vaut mieux que je la garde froide… », répondit-il avec un sourire énigmatique tout en sortant de la pièce.  

 

Cette réponse n’étonna que très peu Kaori, qui avait appris à le connaître. Toujours trouver une échappatoire telle était sa devise. Mais quelque part dans sa réponse, il avait laissé entrevoir à Kaori sa réponse. Le sourire aux lèvres, elle tourna la tête pour regardait par la fenêtre. Oui… Elle voulait lui faire tourner la tête, mais par-dessus tout, elle voulait perdre la sienne dans ses bras… A cette pensée, son cœur commença à s’affoler. Mais avant d’en arriver là, elle avait encore un long chemin à parcourir pour ouvrir les portes de son cœur…  

 

 


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