Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Eden

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 21-06-05

Ultimo aggiornamento: 19-09-06

 

Commenti: 255 reviews

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Romance

 

Riassunto: Un accident où tout bascule... L'amour peut-il exister au-delà de nos différences?Nouvelle vie pour une nouvelle histoire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au-delà de nos différences" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au-delà de nos différences!

 

Capitolo 5 :: Les émois du coeur

Pubblicato: 16-10-05 - Ultimo aggiornamento: 16-10-05

Commenti: Coucou à tous!! Voilà un nouveau chapitre de cette fic. Avant toute chose, je tiens à présenter mes excuses d'avoir autant tardé à majer cette histoire. Mais, c'est qu'elle me demande plus de réflexion afin de trouver le ton le plus juste. J'espère ne pas pour autant vous décourager dans sa lecture. Pour le moment, l'histoire avance doucement, mais cela me semble important pour la base de l'histoire. Mais rassurez-vous l'action arrivera d'ici quelques chapitres. Un grand merci à toutes les personnes qui m'ont écrit un petit mot; Milène (je sais que tu attendais cette maj avec impatience ^-^), Fan2ch, Sabi, Fauve, Nanou et Mikomi pour ses précieux détails. Cela va me servir pour la suite de l'histoire. Voilà assez blablatéré, bonne lecture et continuez à m'écrire un petit mot merci. Bizzzz

 


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Alors qu’ils étaient tous les deux dans la cuisine en train de préparer le dîner, Kaori regarda Ryo à la dérobée. Elle ne pouvait nier qu’il possédait un certain charisme, et cela la troublait plus que ne l’aurait voulu la jeune femme.  

Elle qui avait déjà photographié des hommes pour des photos d’art, n’avait jamais ressenti chez eux cette attraction qu’elle ressentait inexorablement chez Ryo. Et ce qui la troublait encore plus, était le fait qu’elle ne le connaissait que depuis quelques heures.  

 

Pourtant, plus elle l’observait, et plus elle voulait percer le mystère qui semblait l’entourer. Le mystère de savoir quel genre d’homme pouvait-il être vraiment. Durant ces quelques heures, elle avait tellement modifié son jugement sur lui, qu’elle ne savait plus très bien à quoi se fier. Elle décida alors de ne pas passer par quatre chemins et demanda à brûle pour point :  

 

-« Ainsi tu es tueur professionnel, n’est-ce pas ? »  

 

Ryo la regarda d’abord étonné de se qu’il venait d’entendre. Mais préféra ne pas répondre, et se contenta de poursuivre la préparation du dîner. (NDA : oui, je sais que cela peut paraître bizarre d’imaginer Ryo faire la cuisine, mais n’oublions pas que c’est autre histoire, donc d’autres attitudes).  

 

-« Je suis au courant de part Hideyuki. Tu sait il ne peut rien me cacher bien longtemps. Tout comme je sais qu’il travail avec toi dans le même domaine », poursuivit Kaori bien décidée à ne pas lâcher l’affaire aussi facilement.  

-« Je vois, et que veux-tu savoir ? Car je suppose que tu n’as pas fait ce commentaire juste comme ça ? »  

-« C’est vrai, sourit Kaori. Je me demandais juste, qu’est-ce qui peut bien pousser un homme comme toi à faire un tel métier ? »  

-« Un homme comme moi ?…, répéta Ryo. Je ne vois pas où tu veux en venir ».  

-« Et bien, je sais que pour Hideyuki, il est passé de la police à… Comment vous dite dans ce milieu… Nettoyeur, c’est ça ou plutôt détective. Il ne supportait plus toute la corruption qui existait au sein de la police, mais aussi, il ne supportait plus que sous prétexte de suivre les lois et le protocole, il ne pouvait pas toujours agir comme il l’aurait voulu pour arrêter certain trafic ou malfras. Mais de toi, c’est différent… Je ne connais pas tes motivations. A dire vrai, Hide ne m’a jamais dit grand chose sur toi ».  

-« C’est peut-être tout simplement parce qu’il n’y a rien à dire », rétorqua Ryo.  

-« Ca, je ne te crois pas. Je sens qu’au fond de toi tu caches beaucoup de choses… Des choses douloureuses », termina dans un murmure Kaori.  

 

Ryo sourit à cette remarque. C’était la première fois qu’une femme arrivait en si peu de temps à le mettre à nu si facilement, et surtout à percer sa carapace qu‘il avait mis toute sa vie à former. Certes, il n’aimait pas parler de son passé. Seul Hideyuki était au courant de toute l’histoire, ainsi que ses plus proches amis. Mais à Kaori, il ne voyait pas l’intérêt de lui en parler puisque de toute façon dans quelques semaines elle quitterait sa vie. Alors pourquoi effrayer et blesser un cœur si pur par un passé si obscur comme pouvait l’être le sien.  

 

-« A voir ton mutisme, il semblerait que j’ai touché juste, enchaîna la jeune femme. Tu dois sûrement te demander comment je peux être au courant étant donné qu’Hide ne m’a jamais rien dit ? Tu sais dans la photo, on apprend à voir au delà de la simple apparence matérielle, pour voir la véritable âme des choses qui nous entoure. C’est ainsi, dit-on que l’on reconnaît un bon photographe. C’est celui qui est capable en un cliché, d’exposer l’âme de ce qu’il a photographié ».  

-« Alors, je suis désolé de te décevoir, mais en ce qui me concerne, tu n’aura rien à exposer sur un cliché. Et sache sans vouloir t’offusquer, que je n’ai pas pour habitude de dévoiler ma vie à des personnes que je viens juste de rencontrer », répondit Ryo d’une voix ferme qui se voulait sans appel afin de lui faire comprendre qu’elle ne devait plus remettre ce sujet sur le tapis.  

 

Kaori fut quelque peu étonnée de la réaction de Ryo. Comment pouvait-il prétendre qu’il n’avait rien à capter de son être ? Elle ne s’attendait absolument pas à se que la discussion tourne ainsi. Et surtout, elle comprit que la blessure que Ryo tentait de cacher, devait être plus douloureuse et profonde qu’elle ne l’avait imaginé.  

 

-« Pardonnes-moi, je n’avais pas l’intention de te vexer. Mais… Je me disais… Que… Comme nous allions vivre ensemble un petit moment, ce serait plus agréable d’apprendre à mieux se connaître », justifia Kaori d’une voix remplis de tristesse.  

 

Devant ce regard peiné, Ryo se radoucit et se justifia calmement.  

 

-« J’ai peut-être été un peu trop dur avec toi, je ne voulais pas te rendre triste… »  

-« Non, non… C’est moi qui me mêle toujours de ce qui ne me regarde pas. Je comprends, et tu as raison après tout, je ne suis là que parce que tu acceptes de m’héberger et de cohabiter avec moi… Alors, je dois savoir rester à ma place... Décidément, continua-t-elle pour elle-même, je crois que nous n’arriverons jamais à établir une relation sans se heurter l’un l’autre ».  

-« Je trouve que tu es trop dur avec toi même, et regarde nous… C’est sûr, notre rencontre avait mal commencé, mais nous voilà tous les deux en train de discuter en préparant la cuisine. Et pour couronner le tout, me voilà même en train de mettre la main au fourneau pour préparer le dîner », finit-il en plaisantant.  

-« C’est vrai, tu as raison. Et je trouve que tu te débrouilles même très bien », ria Kaori face aux poses caricaturales que prenait Ryo couteau à la main pour détendre l’atmosphère.  

-« Et bien voilà, fit-il, tu connais maintenant un de mes nombreux talents ».  

-« D’accord, je me contenterais de ça pour un début », répondit Kaori en adressant un clin d’œil à Ryo pour lui signifier qu’elle ne renonçait pas pour autant à en apprendre plus sur lui et sa vie.  

 

 

Une fois le dîner prêt, ils mangèrent dans une atmosphère plus joyeuse et plus détendue, au rythme des pitreries de Ryo qui faisait beaucoup rire Kaori. Plusieurs fois durant le dîner, Ryo se mit à apprécier le rire cristallin de Kaori. Elle n’était arrivée que depuis quelques heures à peine dans cet appartement, qu’il y régnait déjà un doux parfum de détente et de joie.  

 

Plus tard dans la soirée, Kaori présenta à Ryo quelques clichés qu’elle avait réalisé pour l’obtention de ses diplômes. Ryo dut reconnaître qu’elle était très douée, et comprenait mieux le discours qu’elle lu avait tenu sur la profondeur de l’âme des choses. Car en effet, sur toutes les photos de Kaori, ce n’était plus seulement l’objet que l’on regardait, mais c’était comme si on le voyait avec d’autres yeux. Des yeux pouvant voir par-delà la simple apparence. Il comprenait aussi, que cette jeune femme était capable d’avoir le même regard en se qui concerne les êtres humains. Il se promit donc, de faire très attention pour ne pas se dévoiler à ce regard perçant, qui n‘attendait qu‘une chose, que Ryo lui dévoile un peu plus son cœur.  

 

 

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Dans l’appartement de Saeko.  

 

 

Cela faisait quelques minutes maintenant que la jeune femme regardait son homme bougeait dans tout les sens. Il avait son air pensif des jours où il devait réfléchir sur des importantes décisions à prendre. Sauf que là, cela ne concernait pas le travail, mais une personne en particulier, Kaori… Saeko avait parfaitement deviné les tourments qui semblaient préoccuper si intensément son homme. Pourtant, pour une fois qu’elle l’avait avec elle, elle ne voulait pas gâcher ces quelques moments bien trop rares à son goût.  

 

-« Tu comptes rester encore longtemps dans le salon à bouger comme un fauve en cage, ou es-tu prêt à t’installer à table? », demanda-t-elle en souriant.  

 

Hideyuki la regarda furtivement sans comprendre ses paroles, avant de réaliser l’allusion. Il se mit alors à sourire à la femme de sa vie.  

 

-« Je suis désolé. J’arrive ».  

 

Ils commencèrent à manger, mais Hideyuki n’arrivait toujours pas à se détendre. Saeko décida alors de rompre ce silence un peu trop pesant à son goût. Pour une fois qu’elle avait l’homme de sa vie avec elle, elle ne voulait pas passer une soirée si morose.  

 

-« Tu sais, je crois que tu te fais trop de soucis pour Kaori. Et puis Ryo n’est pas non plus un monstre, un obsédé peut-être », rajouta-t-elle pour elle-même en repensant à certaines des frasques de notre étalon.  

-« Je sais bien tout cela, mais j’espère qu’il restera correcte avec elle. Kaori connaît si peu de chose des hommes… »  

 

Face à cette remarque, Saeko fit des yeux ronds d’étonnement, et se mit à rire de bon cœur. Elle n’avait jamais vu Hideyuki dans un état pareil. Il faut dire, que, dès que cela concernait sa petite sœur il devenait ultra protecteur.  

 

-« Ne crois pas non plus qu’elle soit si naïve, gloussa Saeko. Elle n’a peut-être pas beaucoup d’expérience avec les hommes, mais de là à ne rien savoir d’eux, je ne te crois. Mais dis moi, je ne te savais pas avoir le complexe du grand frère ultra protecteur ».  

-« Que vas-tu insinuer là », fit-il vexé.  

-« Oh mais rien du tout mon chéri, je t’assure », répondit Saeko tout en continuant de rire aux éclats.  

 

Makimura la regarda alors d‘un air contrarié. Il n’aimait pas quand on mettait en doute sa protection vis à vis de sa sœur. Mais il devait bien reconnaître qu’il était allé un fort avec Kaori. Certes il connaissait son partenaire et surtout son côté pervers, mais il savait aussi qu’il pouvait lui faire confiance et que Kaori serait en sécurité avec lui. Et puis il fallait qu’il se fasse à l’idée que sa sœur n’était plus une enfant, mais bel et bien une jeune femme menant sa propre vie.  

 

 

A la fin du repas, Saeko débarrassa la table et vint se poster ensuite à côté de son amour sur le canapé du salon. Elle le regarda quelques secondes en silence avec des yeux où transparaissait tout l’amour qu’elle ressentait pour lui. Elle caressa avec tendresse la joue de son homme, ce qui eu pour effet de le faire sortir de ses pensées et de son mutisme. Il tourna alors la tête pour la regarder, et lui sourit avec amour. Comme elle était belle, et comme il l’aimait…  

Il sentit à ce moment précis, que tous ses petits soucis s’envolèrent à la vue du visage si doux qui le regardait. Il ne voulait plus s’encombrait l’esprit, ni se torturer les méninges, non, à ce moment là, il voulait profiter de sa belle.  

 

Il lui caressa alors, lentement, le visage du bout de ses doigts, en lui offrant par la même occasion, le sourire d’un homme qui trouvait d’une grande beauté sa femme. Mais surtout, dans ce sourire et dans ce regard, il y avait aussi la promesse d’un plaisir à venir. Saeko lui rendit son sourire, et ferma les yeux pour savourer pleinement la douce caresse de Makimura. Lorsqu’elle les rouvrit, il avait approché son visage du sien prêt à l’embrasser. Son cœur se mit alors à battre plus fort, dans l’attente de la douce torture, mais surtout du plaisir infiniment grand qu’allait être ce baiser. Et l’attente ne se fit pas longue. Déjà elle sentait les lèvres de son amant posées sur les siennes dans un baiser passionné, et fiévreux. Leurs mains caressaient respectivement le corps de l’autre dans de savantes caresses. Le baiser ayant pris fin, Makimura regarda Saeko d’un regard plein de désir et d’amour. Sans échanger un seul mot, il la souleva dans ses bras, et l’emporta dans la chambre de la jeune femme pour savourer encore plus intimement un bonheur que la nuit tombante leur offrait.  

 

 


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