Capitolo 6 :: Une baignoire bien encombrante

Pubblicato: 06-11-05 - Ultimo aggiornamento: 06-11-05

Commenti: Bonjour à tous !! Me revoilà pour cette histoire. J'espère avoir encore quelques lecteurs et je présente mes excuses pour les longs moments d'attentes. On va essayer de se rattraper pour les prochains chapitres. Merci à Milène, Nanou, Fan2CH, et Sabi pour leur petit mot. J'espère que vous allez aimer ce chapitre. L'histoire avance petit à petit, mais ne vous inquiétez pas, je sais parfaitement où je désire aller. N'hésitez pas à me laisser vos impressions c'est toujours très motivants. Bonne lecture et Bizzzz à tous.

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Alors que Kaori fermait son dernier album photo avec le sourire aux lèvres d’une personne de passionnée par ce qu‘elle fait, Ryo s’étira de tout son long en baillant, (NDA : oui je sais, pas très romantique comme scène, peux mieux faire), afin de dégourdir ses muscles qui commençaient à ressentir les effets de la fatigue et du fait d‘être resté un long moment dans la même position.  

-« Je crois qu’il se fait tard », dit-il en regardant sa montre.  

En effet, il était plus de 23h00 passé, et bien qu’il, aurait continué toute la nuit à écouter la jeune femme parler de la photo avec cette voix si douce qui donnait l‘impression d‘être une constante caresse pour les oreilles, il rajouta.  

-« Tu dois être épuisée de cette journée ».  

-« Oui, c’est vrai que je commence à sentir les effets de la fatigue. Mais, avant de me coucher, j’aimerais encore faire un brin de toilette. Si tu pourrais m’indiquer où se trouve la salle de bain, ce serait sympa ».  

-« Je vais même faire mieux que ça, je vais t’y porter ».  

-« Oh ce n’est pas nécessaire », fit Kaori un peu troublée à l’idée de se retrouver à nouveau dans ses bras.  

-« Pourtant, je crains fort que tu n’ais pas le choix, à moins que tu puisses toute seule te hisser jusqu’au haut de ces escaliers ».  

Kaori levant son regard dans la direction que lui indiquait Ryo, constata les faits. Ryo, réalisant la maladresse qu’il venait à nouveau de commettre, s’empressa de rajouter.  

-« Je ne voulais pas te blesser, je… heu… ne le pensais pas dans le sens… ».  

Voyant la gêne de son nouveau colocataire, elle s’empressa de rajouter.  

-« Oh non ne t’en fais pas, tu as raison, je vais avoir besoin de toi. Après tout, il faut bien que je commence à mis faire puisque je vais rester ici un petit moment ».  

Reprenant un visage souriant et radieux, elle demanda d’un air faussement pompeux afin de dédramatiser le malaise qui venait de s‘installer.  

-« Alors, cher monsieur, auriez-vous l’amabilité de me porter jusque dans votre salle de bain afin que je puisse me rafraîchir un peu? »  

-« Mais bien sûr chère demoiselle », répondit-il sur le même principe.  

Il la souleva à nouveau dans ses bras, comme il l’avait fait quelques heures auparavant, et monta à l’étage où il la déposa sur un petit tabouret qui se trouvait dans la salle de bain en attendant de lui monter son fauteuil. Une fois celui-ci remonté, et ses affaires de toilettes déposées à ses côtés, elle attendit que Ryo sorte de la salle de bain pour commencer à inspecter l’endroit après s’être réinstallée confortablement dans son fauteuil. Il y avait un lavabo, une douche qu’elle serait bien incapable d’utiliser vu sa condition physique, et une baignoire. Malheureusement pour la pauvre jeune femme, celle-ci avait des rebords bien hauts. Et elle se demandait une fois dedans, comment elle pourrait en ressortir. Bien sûr, elle aurait pu se laver au lavabo, mais elle avait envie de se détendre dans un bon bain bien chaud, de sentir l‘effet apaisant de l‘eau sur le corps, de se laisser aller à ce délice.  

-« Et bien, ce n’est pas toi qui m’empêchera de me prélasser d’un bon bain chaud ».  

Elle commença à faire couler de l’eau dedans tout en y rajoutant un petit peu de bain moussant qu’elle avait emmené avec elle. Elle se doutait que deux hommes vivants dans ces lieux n’avaient pas pour habitude de prendre du bain moussant, ni même, peut-être se prélasser dans un bon bain. Généralement, les hommes préfèrent prendre des douches pour perdre le moins de temps possible. Une fois cette tâche accomplie, elle commença à se déshabiller. Elle approcha son fauteuil le plus près possible du rebord de la baignoire, et mis les freins pour empêcher que le fauteuil ne bouge durant le transfère. Elle suspendit un drap de bain à son accoudoir droit, et retira le gauche pour qu’elle puisse se glisser vers le rebord de la baignoire. Une fois dans la baignoire, elle se laissa aller à la volupté de l’eau chaude sur son corps. Elle repensa alors, à cette journée un peu particulière et riche en sensation de tout genre qu’elle venait de vivre. Les retrouvailles avec son frère, et sa rencontre avec le bien étrange Ryo… Qui était-il vraiment, ça elle le découvrirait avec le temps se promit-elle. Tranquillement installée dans cette eau chaude parfumée à la lavande, et la fatigue de la journée aidant, elle sombra doucement dans un doux sommeil.  

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Ryo de son côté, était installé sur son lit, ses deux bras relevés derrière sa tête. Il repensait constamment à Kaori et à leur rencontre. A la volonté dont elle faisait preuve pour surmonter comme elle l‘avait fait ce tragique coup du sort dût à un accident injuste, à son rire si doux qui lui égayer son si joli visage, à ce regard qui vous transperce le cœur...  

-« Ryo, mon pote que t’arrive-t-il? Pourquoi tu te mets dans des états pareils pour une femme ?… », se murmura-t-il pour lui-même.  

Le cours de ses pensées fut interrompu par le bruit de l’eau venant de la salle de bain. C’est alors qu’il se mit à imaginer Kaori nue en train de se laver avec un savon qui lui parfumait tout le corps. Il est vrai, qu’il avait pu par deux fois déjà, sentir ce corps si frêle dont les courbes avaient si bien épousé ses bras et ses doigts. Et il se dit qu’il serait bien doux à caresser. C’est alors, qu’il sentit son meilleur ami se manifester dans toute sa splendeur.  

-« Non mais ça va pas, se maugréa-t-il puis regardant son entrejambe il rajouta à son encontre, n’oublies pas que c’est la sœur de Makimura, donc pas touche et arrêtes de t’imaginer des trucs à la noix. Si ça se trouve, elle a un corps complètement maigrichon qui n’est même pas doux de caresser ».  

Pourtant il savait bien au fond de lui que cela n’était pas vrai…  

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Après sa petite sieste improvisée dans la baignoire, Kaori se réveilla doucement par une sensation de froid qui l‘avait envahit dans tout son corps. D’abord désorientée, elle réalisa bien vite qu’elle se trouvait encore dans l’eau qui avait perdu toute sa chaleur et son parfum. Elle décida de se laver très rapidement afin de pouvoir aller se coucher. Elle ne savait même plus quelle heure il pouvait bien être, et combien de temps elle s‘était assoupie, apaisée par les bien faits de l‘eau massant son corps raidi par le fait d‘être constamment dans la même position. Mais au moment où elle voulu prendre appui sur ses bras pour s’extirper de la baignoire, ses forces l’avaient complètement abandonné. Cela était dû, au fait qu’elle était restée trop longtemps dans l’eau. Du coup tous ses muscles s’étaient complètement relâchés.  

-« Et bien, c’est bien ma veine, se dit-elle. Me voilà prisonnière de cette maudite baignoire. Comment je vais bien pouvoir faire pour me sortir de là? »  

Tout d’abord, elle dût faire un effort surhumain pour réussir à attraper le drap de bain qu’elle avait accroché à son fauteuil. Elle ne l’enfila pas tout de suite, car elle voulait d’abord sortir de cette baignoire.  

-« Allez ma grande, montre que tu en as dans les bras ».  

Et, elle essaya à nouveau de se hisser le plus qu’elle pouvait pour atteindre le rebord. Alors qu’elle se croyait arrivée au bout de ses efforts, ses forces l’abandonnèrent encore une fois, et elle retomba lourdement dans la baignoire.  

-« Ouille, gémit-elle en se massant le bas de son dos qui venait de prendre de plein fouet le plus gros de la chute. Maudite baignoire…, se lamenta-t-elle. Et Qu’est-ce qui ma pris de vouloir prendre un bain à cette heure-ci du soir! »  

Kaori était surtout furieuse contre elle-même, contre son impuissance face à une telle situation. C’était dans ces situations si grotesques, qu’elle maudissait le plus son état physique. En effet, rien de plus simple pour le commun des mortels que de prendre un bon bain dans une baignoire, mais pour elle, dès qu’il n’y avait pas de matériel adapté, cela devenait très vite un parcours du combattant, voire l’enfer. Elle avait honte à ce moment précis de son état, et ressentait toute l’injustice du monde à vivre une telle scène si ridicule.  

-« Rends toi à l’évidence jeune fille, tu ne t’en sortiras jamais toute seule. Le mieux c’est encore d’appeler Ryo. »  

Mais à peine avait-elle pensé à cette éventualité, qu’elle se mit à rougir instantanément. Elle ne voulait pas qu’il la voit dans une telle situation et encore moins dans cette tenue.  

-« Et puis quoi encore, je suis folle de penser à ça!! Je suis rentrée seule dans cette baignoire, j’en sortirais seule ».  

Kaori savait bien, que la seule chose qui l’empêchait d’appeler Ryo à l‘aide, était tout simplement sa fierté. Toute sa vie elle s’était battue pour réussir à avoir le maximum d’indépendance, pour éviter de devoir constamment demander de l’aide, alors, ce n’était quand même pas cette baignoire qui allait mettre à plat tous ses efforts. Elle respira profondément pendant quelques minutes, histoire d’évacuer tout ce stress, puis, elle prit une profonde inspiration et se concentrant de toutes ses forces, elle se hissa dans un ultime effort sur le rebord de la baignoire. Heureuse d’être enfin ressorti de celle-ci, elle soupira et relâcha ses efforts mais surtout son attention pendant quelques secondes. Et ce fut précisément, ce manque de concentration qui lui coûta bien cher, puisqu’elle glissa du rebord de la baignoire et loupa l’assise de son fauteuil. Elle retomba de tout son poids sur le carrelage de la salle de bain en poussant un cri de douleur à faire trembler tout l‘immeuble.  

Alerté par le boucan dans la salle de bain, Ryo se releva d’un bond de son lit, et courut en direction de celle-ci afin de vérifier ce qui si était produit, et savoir si Kaori allait bien, suite à l‘entente du cri qu‘elle avait poussé…  

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