Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Eden

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 21-06-05

Ultimo aggiornamento: 19-09-06

 

Commenti: 255 reviews

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Romance

 

Riassunto: Un accident où tout bascule... L'amour peut-il exister au-delà de nos différences?Nouvelle vie pour une nouvelle histoire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au-delà de nos différences" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au-delà de nos différences!

 

Capitolo 11 :: Révélations au clair de lune

Pubblicato: 27-11-05 - Ultimo aggiornamento: 27-11-05

Commenti: Coucou tout le monde !! Me revoilà avec un nouveau chap rien que pr vous ^^. (Eden qui s'est remise de son vilain coup de froid Rrrrrrr). Je remercie toutes mes revieweuses, MiniSoleil, Tine, Nanou, Chibiusa, Fan2CH, Pitite, Titi51, Shan In XYZ, Moon et Sabi. J'ai bien rit en lisant vos suppositions sur l'endroit mystérieux où Ryo veut emmener Kaori. Entre le Love hotel, le cabaret ou la boîte de striptease, je n'avais que l'embarra du choix. Pourtant, pour une fois, Ryo n'avait pas ses pensées lubriques^^ (rhooo c'est qu'il fait des progrès notre Ryo lol). Une chose est sûre, si je manque d'inspiration, je saurais à qui m'adresser ^^. J'espère que chap vous plaira, alors j'aimerai pleins pleins de reviews !! Bonne lecture et Bizzzz à tous.

 


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Une fois sortit de l’appartement, Ryo monta un à un les escaliers menant au toit de l’immeuble, tout en tenant bien fermement le corps de Kaori dans ses bras. La jeune femme était, elle, comme transportée dans un autre monde. La tête contre le torse de Ryo, elle pouvait entendre les battements de son cœur qui étaient comme une douce mélodie à ses oreilles. Et ses bras autour de son cou, qu’elle avait inexorablement envie de caresser. Elle se sentait si bien à cet instant, qu’elle aurait voulu que le temps s’arrête. Elle ne connaissait Ryo que depuis quelques jours, et déjà elle savait qu’elle n’aurait plus le courage de repartir vivre loin de lui. Même si, elle savait aussi, que tôt ou tard, une fois rétablit, elle devra reprendre sa propre vie. C’était la première fois pour elle, qu’elle ressentait ce genre d’émotion. A la fois de l’inquiétude, mais aussi un grand bonheur. Pourtant, elle ne se faisait pas beaucoup d’illusions quant aux sentiments de Ryo, elle avait déjà pu constater, que celui-ci était un véritable coureur de jupon. Elle avait même appris à son plus grand étonnement son surnom « d’étalon de Shinjuku ». Cependant, à cet instant dans ses bras, elle se sentait tellement sécurité, qu’il lui semblait que rien ne pourrait lui arriver.  

 

Ryo lui aussi n’était plus tout à fait dans son état normal. Il avait agit sous l’impulsion du moment, car il ne supportait pas l’idée de la voir ainsi, si loin dans ses pensées. Mais là, l’avoir dans ses bras, de sentir son souffle si léger dans son cou, ses mains enlacer sa nuque… Il était en train de faire un effort surhumain pour ne pas craquer. Mais en même temps, il trouvait cette situation si grisante. Il aimait la prendre ainsi dans ses bras, et quelque part, de par son handicape, cela lui donnait une bonne excuse pour se permettre ce genre de rapprochement. Curieusement, alors qu’il ne se gênait pas avec les autres femmes pour leur sauter dessus, avec Kaori il agissait tout en douceur. Son attitude avait de quoi le désappointer. Si un jour on lui aurait dit qu’il ferait tout pour se contrôler en présence d’une femme, il aurait rit au nez de cette personne. Mais cette femme était différente de toutes les autres. Elle avait ce quelque chose qui faisait toute la différence… C’était une femme, un ange…  

 

 

-« Voilà, nous y sommes », finit par dire Ryo en arrivant sur les lieux de sa surprise.  

 

Kaori tourna alors la tête, et aperçut toute la ville à perte de vue devant elle. Comme le soir tombait, les lumières des buildings et des panneaux de publicité s’allumaient les unes après les autres rendant cette découverte encore plus magique et encore plus belle.  

 

-« C’est magnifique, murmura Kaori, émerveillée par le spectacle qui s’offrait à ses yeux. Merci », rajouta-t-elle à l’adresse de Ryo.  

 

Celui-ci plongea son regard dans le sien et lui adressa un sourire que la jeune femme ne su interpréter. Il y avait dans ce regard tellement de choses et si peu à la fois. Ce simple regard, caractérisait à lui tout seul le personnage de Ryo. Quelqu’un de secret, mais quelqu’un sur qui on pouvait compter et avec qui on se sentait en sécurité.  

 

-« Il m’arrive souvent de venir ici lorsque j’ai une importante décision à prendre, ou lorsque j’ai besoin de trouver un peu de calme. Regarder la ville qui se dresse sous nos yeux est une chose qui apaise », finit-il par dire.  

-« C’est vrai, je trouve aussi. Merci Ryo pour ce beau cadeau », répondit-elle el lui adressant un magnifique sourire.  

-« Mais de rien, je suis heureux que tu ais retrouvé ton sourire ».  

 

Kaori baissa alors la tête pour ne pas montrer à Ryo qu’elle rougissait. Ils restèrent encore quelques minutes sans mots dire à regarder ces lumières, et ce ciel qui maintenant offrait en prime la lumière des étoiles.  

 

-« Ryo ? Je crois que l’on devrait rentrer, finit par dire à contre cœur Kaori, car je suppose que je dois commencé à être lourde ».  

-« Ah oui c’est vrai que maintenant que tu me le fais remarquer, je sens mes bras s’engourdir et prêts à lâcher », fit-il en faisant semblant de lâcher la jeune femme.  

 

Kaori se mit alors à hurler de peur, et se cramponna de plus belle au cou du nettoyeur. Dans la panique de la jeune femme, elle ne réalisa pas immédiatement qu’elle venait de coller son visage près des lèvres de Ryo. Elle avait ses lèvres posées à la commissure de celle de Ryo. Celui-ci, les yeux écarquillés, n’osait plus faire un geste, et scrutait la réaction de Kaori. La jeune femme, avait le cœur qui battait, et ne savait pas quoi faire. Comment avait-elle fait pour se retrouver dans une position où, elle était presque en train d’embrasser Ryo ?... Doucement, elle repoussa son visage de celui du nettoyeur, et commença à rougir de honte.  

Elle n’osait pas regarder Ryo, car elle avait bien trop peur de sa réaction. Pourtant, si elle aurait levé les yeux, elle aurait vu que celui-ci la regardait avec une étrange lueur dans ses prunelles. Il aurait bien aimé continuer ce baiser indirect, mais sentant le malaise de Kaori, il repris sur un ton plus léger.  

 

-« Ne t’en fais pas, tu es aussi légère qu’une plume », répondit Ryo.  

 

Kaori se contenta de sourire, mais ne répondit rien. Elle était encore tellement sous le choc de sa propre bêtise, qu’elle préférait ne rien dire. Ryo esquissa à son tour un sourire, et ne rajouta rien de plus. La jeune femme avait eu assez d’émotion pour aujourd’hui, pour qu’il ne la taquine encore plus.  

 

De peur que Kaori ne prenne froid, il redescendit néanmoins dans l’appartement. Au fur et à mesure que Ryo descendait les marches, le cœur de Kaori s’alourdissait à l’idée de quitter les bras de cet homme qui lui apportait tant de courage. Elle aurait tout donné en cet instant pour ne pas quitter cette chaleur si réconfortante, si protectrice. Ryo, lui non plus n’était pas en reste à cet instant. Il trouvait cela si agréable de tenir dans ses bras Kaori. Jamais il n’avait tant aimé tenir une femme dans ses bras. Pourtant, à chaque fois qu’il le faisait, il s’imposait un véritable supplice aussi bien physique que mental. Il ne voulait pas choquer cet ange si pur et si innocent par des gestes ou des paroles déplacés. Il se demandait même parfois, si il était le même homme en présence de Kaori…  

 

 

Une fois rentré, ils dînèrent en silence, puis, ils regardèrent un film à la télévision. Celui-ci, bien qu’étant un des films préférés de la jeune femme, elle n’arrivait pas à se concentrer dessus. Kaori n’avait de cesse de jeter quelques regards à son voisin. Elle n’arrivait pas à comprendre ce sentiment qui la poussait à se rapprocher inexorablement de lui. Mais surtout, elle voulait percer le secret de son cœur, comme il arrivait si facilement à le faire avec le sien.  

Sentant le regard de sa voisine posait sur lui, Ryo tourna la tête vers Kaori.  

 

-« Que t’arrive-t-il ? », demanda Ryo à Kaori.  

-« Rien, répondit-elle précipitamment avant de sauter sur l’occasion pour enfin obtenir les informations qu’elle attendait. Je me disais juste que… Que tu connaissais une bonne partie de ma vie alors que moi, je ne connais rien de toi ».  

-« C’est qu’il y a certains passés qui ne sont pas très intéressants, c’est tout. Et je crois que nous avons déjà eu cette discussion tous les deux, alors je ne vois pas l’utilité de revenir dessus », lui répondit-il sachant pertinemment où elle voulait en venir.  

-« Pourtant, continua Kaori sans abandonner son idée, je voudrais vraiment apprendre à mieux te connaître. Non pas que je te demande de tout me dévoiler, mais juste m’en dire un peu plus, par exemple… Savoir qui tu es vraiment, d’où tu viens, quel age tu peux avoir… Bref toutes ces choses pour mieux connaître une personne ».  

 

Ryo soupira face à cette propulsion de questions. Il savait que face à la détermination de Kaori, il ne pourrait en réchapper comme il l’avait déjà fait. Et il ne savait pas pourquoi, mais ce soir il ne voulait pas fuir comme il en avait l’habitude. Non, ce soir, il voulait se confier à elle car pour une raison encore inconnue du nettoyeur, la jeune femme l’attirait dans la confidence.  

 

-« Bon alors, pour te répondre et te dire la vérité, je n’en sais rien ».  

 

Kaori écarquilla les yeux, elle avait peur de mal comprendre les paroles de Ryo. A vrai dire, elle s’attendait à tout comme réponse sauf à celle là.  

 

-« Comment ça ? », repris-t-elle.  

-« Eh bien oui, je ne connais ni ma date de naissance, ni mon âge, ni même mon vrai nom », murmura-t-il pour finir.  

 

Abasourdie et bouleversée par ce qu’elle entendait, Kaori qui avait perdu l’usage de la parole, le pria du regard de continuer à se confier. Car même si elle se trouvait très choquée mais surtout très attristée par ces premières révélations, elle voulait en savoir plus et savait que Ryo était loin de tout lui avoir dit. Pourtant quel mystère lui réservait il encore après cette terrible découverte ?… Malgré la crainte de nouvelles révélations, Kaori voulait tout connaître de cet homme qui l’attirait irrémédiablement. Elle voulait partageait plus qu’une simple colocation le temps qu’elle se remette de son intervention, elle voulait être sa confidente comme il le faisait pour elle. Elle voulait le soutenir, lui apporter de la force.  

 

-« Puisqu’il faut commencer par un début, commençons par ceci, reprit le nettoyeur qui curieusement se dévoila. J’ai perdu mes parents dans un accident d’avion alors que je n’était encore qu’un tout jeune enfant. Le crash a eu lieu en Amérique Centrale et, par je ne sais quel miracle, je me suis retrouvé survivant. Mais était-ce vraiment une chance… », murmura-t-il pour lui même.  

 

Kaori qui avait très bien entendu cette dernière phrase, était suspendue aux lèvres de Ryo dans l’attente de trouver une explication à cette dernière. Le voyant plongé dans ses souvenirs, elle n’osait lui demander de poursuivre car elle ne voulait surtout pas le brusquer. Elle se doutait bien qu’après l’annonce de la mort de ses parents, les souvenirs qui lui revenaient en mémoire ne devaient pas être de toute gaieté.  

En effet, Ryo était plongé quelques années en arrière, où il dut apprendre à manier les armes afin de survivre dans cet enfer qu’il n’aurait jamais du connaître sans ce terrible accident qui bouleversa le cours de sa vie. Revenant à lui, Ryo poursuivit son récit.  

 

-« Comme je le disais, je me suis retrouvé le seul survivant. N’étant encore qu’un tout jeune garçon, je n’aurais jamais pu survivre dans la jungle sans l’aide de quelqu’un, et c’est là que je fus recueillis par une bande de guérilleros dont leur chef était un dénommé Kaibara. Terrorisé par l’épreuve que je venais de subir, j’ai perdu la parole ainsi que la mémoire de mon trop jeune passé. Ne connaissant pas mon nom, il décida de m’appeler Ryo de mon prénom et de me donner le nom de Saeba. Oh bien sûr, grâce à lui, j’ai pu avoir de quoi me nourrir, de quoi dormir… Mais il ne m’a jamais élevé comme un père élève son fils dans une famille normale, bien qu’il se disait être mon père. Non… Pour jouet, je me suis retrouvé une arme à la main, comme distraction, on m’apprenait à viser et à toucher des cibles. Et au lieu de faire semblant de jouer à la guerre comme beaucoup d’enfants peuvent le faire, moi je ne jouais pas, je la vivais en tuant des gens pour rester moi-même en vie ».  

 

Kaori, qui écoutait en silence, ne pu retenir plus longtemps ses larmes de couler face à temps de souffrance endurée. Elle voulait malgré tout, que Ryo finisse de tout lui raconter.  

 

-« Voilà comment je suis entré dans une guerre qui n’aurait jamais du être mon combat. Lorsque je suis devenu un homme, j’ai quitté la guérilla pour aller aux États-Unis où j’ai fait la connaissance de Mick. Nous sommes devenus partenaires, mais un beau jour, j’ai voulu retourner sur ma terre natale. Et c’est ainsi que je suis revenu au Japon. La suite tu la connais déjà puisque c’est la situation actuelle. Voilà à peu près mon histoire et mon passé qui n’est pas très glorieux », termina-t-il.  

 

 

Ryo avait toutefois omis de parler d’un épisode très douloureux de sa vie qui correspondait aussi à sa rencontre avec Falcon après avoir était drogué à la poussière d‘ange. Il ne voulait pas qu’elle ait une image trop négative de l’homme qu’il avait été.  

Kaori était complètement bouleversée par son récit, et pouvait ressentir la souffrance que cherchait à dissimuler Ryo. Elle comprit alors que sous ces apparences d’homme fort, il dissimulait de réelles blessures. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle savait qu’il ne lui avait pas tout raconté, qu’il lui cachait encore des éléments très douloureux. Mais pour le moment, cela lui suffisait; elle saurait découvrir son cœur un jour. Elle ne pu s’empêcher à l’écoute de son histoire, de se trouver puéril face à ses propre coup de blues. Car malgré les souffrances qu’elle avait enduré, elle avait toujours reçu beaucoup d’amour, et surtout elle avait été très soutenue. Elle ne comprenait pas bien pourquoi, mais elle se sentait en devoir de lui apporter le soutien qu’il méritait, et surtout l’amour qu’il n’avait pas connu.  

Ryo se sentait étrangement libéré d’un poids qui l’oppressait depuis sa rencontre avec Kaori. Il ne savait pas pourquoi, mais les mots étaient sortis avec tellement de facilité et d’aisance qu’il en était presque reconnaissant à Kaori de l’avoir poussé à se confier. S’en était très étrange en même temps, lui qui refusait de se dévoiler d’ordinaire, lui qui n’accordait sa confiance qu’à très peu de personne dans ce monde… Pourtant face à Kaori, il avait envie d’être un homme tout simplement…  

 

Sortant de ce silence, Kaori s’exclama, en essayant d’adopter une attitude plus gaie ;  

 

-« Et bien à partir d’aujourd’hui, tu as une date de naissance », déclara-t-elle alors que les larmes continuaient de couler.  

-« Comment ? », questionna Ryo qui sortit enfin de ses pensées, et qui ne comprenait pas où voulait en venir Kaori.  

-« Oui, si tu veux bien, nous dirons qu’à partir d’aujourd’hui le jour de ton anniversaire sera le 26 mars. Qu’en dis-tu ? », demanda-t-elle avec une lueur de joie dans ses yeux.  

 

Ryo sourit au choix de cette date. Il savait qu’elle ne l’avait pas choisi au hasard. Puisque c’était le jour de leur première rencontre.  

 

-« Et bien, je dis qu’elle me convient très bien. Merci Kaori », dit-il avec un sourire très tendre envers la jeune femme.  

Kaori essaya tant bien que mal de cacher son trouble que le sourire de Ryo venait de créer en elle, et repris d’une voix plus énergique.  

-« Et en prime, nous dirons que tu as 30 ans », rajouta-t-elle le cœur remplit d’amour.  

-« Comment !, s’écria Ryo en plaisantant, mais non, moi je suis l’éternel adolescent de 20 ans. Où as-tu vu que je faisais 30 ans ? »  

-« C’est comme ça et un point c’est tout », s’exclama Kaori avec un air de fausse colère.  

 

Ryo fit mine de bouder un peu dans son coin pour taquiner la jeune femme, mais surtout, pour éviter de lui montrer à quel point tout cela le rendait heureux. Jamais personne n’avait encore eu l’humanité de lui rendre une date de naissance, et un âge. Mais surtout, il avait vraiment l’impression de renaître en cette douce nuit. Et cela, c’était Kaori qui avait réussit ce miracle. Telle une vraie femme, elle lui avait donné naissance.  

 

-« Alors que dirais-tu de fêter ton premier anniversaire même si c’est un peu en retard ? », repris Kaori pleine de joie.  

-« Pourquoi pas », fit-il pensivement alors qu‘il n‘avait plus fêté d‘anniversaire depuis des années...  

 

 


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