Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Eden

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 21-06-05

Ultimo aggiornamento: 19-09-06

 

Commenti: 255 reviews

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Romance

 

Riassunto: Un accident où tout bascule... L'amour peut-il exister au-delà de nos différences?Nouvelle vie pour une nouvelle histoire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au-delà de nos différences" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What do the ratings mean?

 

- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite conversation but do not go be ...

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   Fanfiction :: Au-delà de nos différences!

 

Capitolo 19 :: Une matinée si bien commencée...

Pubblicato: 04-04-06 - Ultimo aggiornamento: 07-04-06

Commenti: Bonjour à tous !! Voilà le nouveau chap de cette fic !! J'ai fait mon possible pour vous éviter une trop longue attente ^^ (je pense surtout à Saintoise et à ma Chibi ^^). J'espère que ce chap vous plaira !! Kaori et Ryo ont décidé d'en profiter encore un petit peu avant le grand tournant alors profitez-en vous aussi ^^. Merci pour vos encouragements et n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ça fait toujours plaisir !! A très vite bonne lecture et Bizzzz à tous !!

 


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Alors qu’au-dehors, la nature environnante commençait doucement à émerger des ténèbres de la nuit, laissant la place au jour naissant, pour la première fois, ce fut Ryo qui s’éveilla le premier. Malgré les tourments que la soirée lui avait occasionnés, et les difficultés qu’il avait eu à trouver le sommeil, il avait néanmoins extrêmement bien dormi. Il lui fallut quelques instants pour que son esprit encore embué de la nuit mouvementée qu’il venait de passer soit totalement en éveil. Fixant un point imaginaire au plafond, il sentit alors, un poids contre sa poitrine et tourna légèrement la tête dans sa direction. Le plus beau spectacle s’offrit alors à lui en cette matinée si douce… Il observa d’un regard tendre et protecteur, Kaori encore endormie qui s’était collée à lui pendant la nuit. Maintenant, il comprenait pourquoi il avait eu tellement de mal à s’éveiller ce matin. Car pour la première fois de sa vie, il avait dormi comme un homme et non plus comme un tueur constamment aux aguets. Oui, elle lui avait apporté cette nuit le repos, la paix intérieure, et cela était à la fois grisant et tellement nouveau comme sensation... En effet, ce n’était pas la première fois qu’il se réveillait une jeune femme dans ses bras. Mais cette fois-ci, il n’y avait rien de comparable avec ces autres réveils. Ce matin, il n’était pas du tout pressé de quitter la chaleur de ces draps, la douceur de ce corps serré au sien. Lui, qui d’habitude, s’empressait de se lever prendre une douche, et de partir sans laisser d’adresse, ne ressentait aucun mal être à tenir dans ses bras ce corps si frêle… Quelle étrange sensation pour lui… C’était comme si tout ce qu’il avait connu auparavant, n’était qu’illusion et chimère… Il avait toujours considéré le corps d’une femme comme un moyen d’assouvir des pulsions presque animal. Bien sûr, il n’avait jamais été blessant ou violent avec elles, il les respectait bien trop pour cela. Mais il n’y avait jamais eu de réels sentiments autres que le plaisir purement physique. D’ailleurs en connaissait-il seulement de vrais sentiments ?... Il pensait être vide de tout cela… Même si avec le temps et l’aide de Makimura, il avait redécouvert la compassion, la joie, l’amitié… Mais à cet instant précis, tout se qu’il avait pu connaître auparavant venait de s’effondrer tel un château de carte que le vent aurait réduit à un simple tas difforme…  

Oh comme il souhaitait intérieurement que cette si douce sensation ne le quitte jamais. Peu importe que ça fasse du mal ou du bien, à ce moment, seul comptait la joie d’être ainsi tout contre elle… Comme il aurait aimé que le temps s’arrête ainsi, lui laissant encore un peu profiter de ce bien-être si longtemps souhaité. Il ferma les yeux un court instant se laissant bercer par le souffle léger que lui procurait la respiration de Kaori…  

 

Regardant à nouveau son ange endormi dans ses bras, il esquissa un léger sourire. Comment un être aussi pur que Kaori pouvait-il s’abandonner ainsi dans les bras d’un homme tel que lui ? Lui, l’homme qui côtoyait la mort et la violence dans toute son horreur… Il n’avait pas le droit de souhaiter enfermer ainsi la jeune femme dans son monde si sombre, alors qu’elle resplendissait de lumière. Pourtant dans ce lit, il n’avait qu’une envie, c’était d’être le plus égoïste possible et de ne plus laisser partir son ange.  

 

Mais à cet instant précis, il était si heureux de la tenir ainsi dans ses bras. De sentir son souffle régulier sur sa poitrine telle une brise aussi douce qu’une caresse. Il se surprit à souhaiter vivre encore plusieurs réveils tel que celui-ci, avec sa belle contre lui. Oui, il la voulait, mais pas uniquement physiquement, non. Il la voulait toute entière, corps et âme. Mais la vouloir ne revenait-il pas à la condamner ?… A l’enfermer dans un monde encore plus dur que celui auquel elle devait faire face de part son handicap ?... De plus, la petite sœur de Makimura était un être intouchable pour un homme comme lui…  

 

« Tu rêves mon pote. Autant tirer un trait sur cet ange. Ce n’était et ce ne sera jamais que l’unique nuit que tu auras passé avec elle dans tes bras ».  

 

 

Il en était là de ses décisions, lorsqu’il sentit doucement sa belle s’éveiller. Kaori aussi, eut quelques difficultés à se détacher des douceurs de la nuit. Une douce chaleur l’avait envahit durant toute la nuit, lui conférant un sommeil plus que réparateur… Lorsque son esprit fut totalement en éveil, et qu’elle se rappela être dans le même lit que Ryo, elle sentit alors les battements de son cœur s’accélérer. Collée à son torse, elle n’osait plus bouger de peur de rompre le charme de ce moment si magique pour elle. Kaori connaissait maintenant la cause de son sommeil si doux durant cette nuit. Seul l’homme pour qui son cœur émettait autant de battements pouvait ainsi, lui apporter une telle douceur dans son sommeil.  

 

Malgré ce réveil bien tendre, les pensées de Kaori tournèrent vite vers son entrée à l’hôpital le soir même. Une sourde angoisse s’empara d’elle pendant quelques secondes. Cette nuit n’avait été qu’un très léger répit dans ses pensées anxieuses. Pensées qui mêlaient peur, espoir, excitation… Dans quel état serait-elle à son réveil ?... Aurait-elle mal ou ne ressentirait-elle aucune douleur ?... Elle se rabroua mentalement préférant ne pas penser à tout cela. Elle avait encore une journée à passer, et elle ne voulait pas se noircir la tête et le cœur par des angoisses qui n’avaient peut-être même pas lieu d’être. Et puis, elle se disait qu’avec beaucoup de chance, elle retrouverait bientôt une vie des plus normales, la vie qui lui avait été volé voilà bien des années.  

 

Elle bougea légèrement afin de se mettre dans une meilleure position toujours dans les bras de Ryo lorsqu’elle sentit le regard de celui-ci posé sur elle. Depuis combien de temps était-il entrain de la regarder ainsi ?... Elle aurait bien aimé le savoir, mais la voix légèrement enrouée du nettoyeur se fit entendre.  

 

-« Bonjour, bien dormi ? », questionna Ryo.  

-« Très bien merci, lui répondit elle avec un sourire magnifique qui troubla quelque peu le nettoyeur. Mais j’espère que je ne t’ai pas trop dérangé pour cette nuit ? ».  

-« Tu sais bien que tu ne me déranges jamais, répondit Ryo avec un regard des plus ténébreux ».  

 

Regard qui émut énormément Kaori qui se mit à rougir légèrement. Voyant que la situation commençait à leur échapper à tous les deux, mais surtout à Ryo qui ne se reconnaissait décidément plus lorsqu’il était en présence de la jeune femme, il continua l’air de rien.  

 

-« Il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui est un grand jour pour toi... Une nouvelle vie va peut-être s’ouvrir à toi. Tu dois être en forme pour ce soir et surtout demain, alors je vais te préparer un petit déjeuner dont tu me donneras des nouvelles, s’écria Ryo en quittant la chaleur des draps et le corps de Kaori à regrets ».  

 

Regrets partagés par la jeune femme qui aurait bien voulu encore profiter des bras de cet homme vers qui son cœur s’emballait ainsi pour la première fois. Comme elle était bien à cet instant, elle se sentait tellement femme. Pour la première fois depuis bien des années, elle en avait presque oublié sa paralysie, pour ne voir que son corps tout entier et non plus uniquement ses jambes qui se refusaient à tous mouvements... C’était pour vivre encore et toujours ce nouveau bonheur, qu’elle voulait plus que tout se battre pour retrouver une vie de jeune femme des plus normales. Mais aujourd’hui, c’était surtout pour Ryo qu’elle voulait plus que jamais retrouver la vie que le destin lui avait volé par un malheureux coup du sort. Oui, elle voulait être femme pour lui… Même si, comme elle l’avait étonnement découvert, il était coureur de jupon. Et même si elle devait souffrir à cause de lui, elle acceptait de prendre ce risque… Plus que tout, elle voulait vivre comme une femme « normale ». Elle voulait être regardé comme une femme, et non plus comme quelqu’un en fauteuil, où les regards qui se posaient sur elle mêlaient pitié, compassion voir moquerie…  

 

 

Alors que Ryo était descendu pour préparer le petit déjeuner, Kaori en profita pour paresser encore un peu dans le lit de celui-ci. Elle se surprit à enfouir son visage dans l’oreiller de Ryo pour retrouver la chaleur et l’odeur de l’homme qu’elle aimait. Elle se trouva alors, bien stupide et se rabroua mentalement de réagir comme une gamine amoureuse pour la première fois. Pour la première fois… Oui, c’était bien la première fois qu’elle tombait amoureuse d’un homme. C’était bien la première fois que son cœur réagissait aussi violemment et aussi spontanément en présence d’un homme. Et c’était bien la première fois, qu’elle avait envie de plaire et d’être belle pour un homme. Alors au diable si elle réagissait comme une gamine, se réprimanda-t-elle. Car tout cela était si nouveau pour elle, tout n’était que découverte et sensations incontrôlables. Oui, elle avait bien le droit de réagir ainsi, et de se laisser aller à des futilités comme de vouloir rechercher dans l’oreiller de Ryo sa chaleur...  

Fermant les yeux quelques instants, elle laissa ses pensées s’envoler vers les évènements de la nuit, mais aussi de ce matin. Les regards échangés, les demi sourires esquissés… Se comportait-il ainsi avec toutes les femmes ?... Même si cette pensée lui serra le cœur, quelque part au fond d’elle, une petite voix lui disait que cela ne pouvait être vrai…  

 

Lorsqu’elle entendit les pas de Ryo se rapprocher, elle se redressa le plus vite qu’elle put dans les draps et se mit en position assise. Elle ne voulait pas que le nettoyeur puisse la surprendre dans une position plus que gênante…  

 

-« Voilà, le petit déjeuner de madame est servi, s’exclama Ryo en portant un plateau où de bonnes odeurs se dégageaient des différents aliments constituant le repas ».  

-« Je vois que tu as fais les choses en grands, s’écria Kaori surprise. Je ne pourrais jamais manger tout cela ! ».  

-« Ah non, tu dois prendre des forces pour aujourd’hui, alors pas de protestations !, fit Ryo avec une moue qui laissa échapper un rire à la jeune femme. Et puis, tu ne voudrais pas vexer la personne qui a préparé tout cela ?!! ».  

-« Et bien alors allons-y !! », fit Kaori en prenant une première bouchée avec ses baguettes.  

 

La jeune femme, savait qu’il ne servait à rien de rechigner et fit donc honneur aux talents culinaires de Ryo, qui déjeuna avec elle. Le sourire aux lèvres, elle appréciait de plus en plus cette journée qui commençait décidément sous les meilleurs hospices. Elle était certaine que cela lui porterait bonheur pour la suite… Et était pleine d’espoir pour la suite des évènements… Ce fut le cœur plein de joie et d’espoir qu’elle prit des forces pour la journée.  

Après ce petit déjeuner, Kaori se dirigea dans la salle de bain. Se regardant dans le miroir, elle se demanda si quelque chose sur son visage indiquait les nouveaux tourments de son cœur… Mais rien de bien exceptionnel ne se dessinait. Elle sourit à son reflet, et porta ses mains à ses lèvres…  

 

-« Arrête de rêver, et concentre toi sur demain… Que peux-tu espérer de plus ?... », se dit la jeune femme.  

 

Prenant sa douche, elle s’habilla sans perdre plus de temps pour se préparer à sortir. Elle ne voulait pas rester enfermée durant cette journée pour éviter de trop cogiter, mais aussi pour profiter encore un peu de son dernier jour de « liberté », avant de se retrouver cloîtrée dans une chambre d’hôpital... Cette pensée lui serra le cœur quelques secondes. Elle ne devait pas voir cela comme un « emprisonnement », mais plutôt comme une libération, comme un tournant… L’hôpital ne devait plus être synonyme de souffrance, de tristesse, mais bien de joie et d’espoir. C’est ainsi qu’elle devait prendre cette nouvelle épreuve… Et elle savait qu’une fois encore, elle ne serait pas seule, Hideyuki serait près d’elle ainsi que tous ses nouveaux amis, Miki, Falcon, Kazue et Mick. Mais la personne qui sans nul doute possible lui apporterait le plus de courage était bien Ryo… Mais sera-t-il présent pour elle ?... Oui, elle le savait, elle le sentait… Il y avait entre eux un lien bien étrange qui les unissait. Même si elle ne pouvait pas comprendre le pourquoi de cette sensation, elle en restait persuadée.  

 

Une fois fin prête, elle ressortit de la salle de bain, et demanda alors à Ryo s’il accepterait de l’accompagner en ville se changer les idées. Bien évidemment, il accepta avec joie d’autant qu’il avait déjà pensé à cette idée avant la proposition de la jeune femme. Toutefois, Kaori lui fit promettre de se tenir tranquille et de ne pas sauter sur toutes les jeunes filles qu’il croiserait dans la rue. Elle ne vouait pas voir aujourd’hui ce côté du nettoyeur qui suscitait en elle tellement de frustration et de jalousie. Pour la jeune femme, Ryo promit de faire un effort, même s’il devait bien le reconnaître que cela ne représentait pas réellement un effort. Ou tout du moins plus maintenant…  

 

Avant que les deux nouveaux colocataires ne sortent passer la journée en ville, Kaori téléphona à son frère pour lui proposer de les accompagner, mais aussi pour le prévenir de leur sortie.  

Lorsque Hideyuki décrocha le combiné, le son de sa voix était des plus préoccupés. Cela n’échappa pas à sa petite sœur qui s’étonna de prime abord de cet état de fait. Toutefois, elle préféra ne pas le questionner pensant que cela avait peut-être un rapport avec son entrée en clinique pour le soir même. Malgré la demande de Kaori, il déclina néanmoins l’invitation prétextant des choses à régler. Hideyuki demanda avant de raccrocher de parler à Ryo. Lorsqu’il eut son correspondant à l’autre bout du fil, il recommanda à son partenaire de prendre soin de Kaori pendant cette journée. Il promit aussi qu’il serait présent pour accompagner sa sœur à l’hôpital. Pendant ce lapse de temps, où il avait eu son partenaire au bout du fil, Ryo avait lui aussi perçu le malaise de son coéquipier, mais préféra tout comme Kaori de ne pas l’interroger pour le moment. Le nettoyeur jugeant, qu’il aurait bien assez de temps pour le faire plus tard, et que pour aujourd’hui il ne voulait pas inquiéter la jeune femme.  

 

Une fois le combiné raccroché, Ryo perçut le trouble de Kaori. Ne voulant pas la laisser dans cet état d’inquiétude, il reprit d’un air enjoué.  

 

-« Bon alors on la fait cette sortie ?, questionna-t-il en souriant à Kaori ».  

-« Je te suis, répliqua cette dernière en riant face à la bonne humeur du nettoyeur ».  

 

 

Ryo plaça alors son arme dans son holster et enfila sa veste sous le regard discret de Kaori qui eut un petit sourire. Elle qui d’ordinaire n’aimait pas les armes, trouvait que cela allait bien à Ryo… Avec lui elle se sentait décidément protégée de tout. C’était comme si elle était à l’abri de tout danger malgré le monde dangereux et sans pitié dans lequel lui et son frère évoluaient, et cela renforçait encore plus son amour pour Ryo et son respect pour son frère.  

Le nettoyeur ouvrit la porte pour laisser passer Kaori et après l’avoir prise dans ses bras, ils descendirent en bas de l’immeuble. La déposant sur la dernière marche de celui-ci, il remonta quatre à quatre les marches vers son appartement pour récupérer le fauteuil de la jeune femme. Ils avaient décidé d’un commun accord de ne pas prendre de voiture, et de profiter pleinement de cette dernière journée. Reprenant Kaori dans ses bras, il la remit dans son fauteuil. Plaçant à l’aide de ses mains ses jambes sur les cale-pieds, elle fit un signe de la tête à Ryo lui indiquant qu’elle était prête à se mettre en route.  

 

Ce fut tout sourire, et l’un à côté de l’autre, qu’ils s’engagèrent alors dans les rues de Shinjuku, direction le centre de Tokyo…  

 

 


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