Capitolo 16 :: Sentiments cachés...

Pubblicato: 18-01-06 - Ultimo aggiornamento: 18-01-06

Commenti: Coucou tout le monde !! Voilà le chap de la semaine ^^. J'espère qu'il vous plaira autant que les autres ! Merci à toutes les personnes qui m'ont laissé un ptit mot c'est très agréable. Il reste encore quelques chap avant de rentrer véritablement dans la nouvelle étape de cette fic, même si nous y sommes déjà un peu... Mais tout vient à point qui sait attendre... N'oubliez pas une petite review c'est toujours très motivant et ça fait du bien ^^ Bonne lecture et Bizzzz à tous

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Nous étions à la veille (NDA : et voui les jours passent), de l’entrée en clinique pour Kaori, lorsque celle-ci pénétra dans l’appartement suivi de son frère. Tous deux avaient le sourire aux lèvres suite à l’après-midi qu’ils venaient de passer ensemble. En effet, Hideyuki et Kaori s’étaient pris le temps de se promener dans le parc de Shinjuku en se rappelant des souvenirs d’enfance, mais surtout en faisant des projets d’avenir… Pour Kaori, l’avenir était avant tout synonyme d’espérance pour son intervention et peut-être réussir à remarcher… Ils étaient alors, restés quelques heures simplement assis sur un banc à regarder le ciel, les gens qui passaient... Dans cette plénitude, Hideyuki avait du mal à croire qu’à côté de cette beauté, et de ce calme, pouvait se cacher autant de violence et de haine… Mais c’était justement pour préserver cette quiétude que lui, Ryo et toute la bande oeuvraient chaque jour quitte à se salir les mains… Pourtant, quand il posait son regard sur la jeune femme qu’était devenue Kaori, il savait qu’il ne le faisait pas pour rien. Non, il voulait lui montrer que la vie valait le coup d’être vécue malgré tout…  

Suite à leur petite promenade, le frère et la sœur avaient décidé de faire la course jusqu’à l’entrée de l’immeuble de City Hunter. Cela leur rappelait inexorablement le bon vieux temps, lorsque petits, ils faisaient la course pour être le premier à pénétrer dans le salon sauter au cou de leur mère tout cela dans de grands éclats de rire. Mais tous ces souvenirs leurs faisaient prendre conscience également, du manque qu’ils pouvaient éprouver loin l’un de l’autre. Et surtout, Hideyuki se sentit quelque peu coupable de ne pas lui avoir présenté plus tôt ses amis, et d’avoir voulu plus que tout, la maintenir à l’écart de sa vie… Il savait mieux que quiconque que le temps perdu ne se rattrapait jamais. C’était pourquoi, il voulait à présent profiter de sa sœur le plus possible…  

Kaori tenait dans une main un petit paquet qu’elle s’empressa d’ouvrir. Elle en sortit un paquet de photographies qu’elle avait développé le matin même dans la chambre noire de l’université. Elle fit un rapide tour de celles-ci avant de les remettre dans leur emballage pour ne pas laisser de trace avant de les montrer. Ce matin, elle en avait d’ailleurs profité pour passer un petit bonjour à toutes ses amies présentes sur le campus, qui lui souhaitèrent une bonne réussite et du courage pour son intervention. Même Eriko, qui avait cours, s’était empressée de la prendre dans ses bras pour la soutenir et lui exprimer son amitié. Lorsqu’elle les avait revu, il lui avait semblé qu’une éternité s’était écoulée. Il fallait dire, quand l’espace de très peu de temps, beaucoup de choses s’étaient produites dans sa vie… Et surtout une rencontre en particulier… A l’évocation, même muette, du nom de Ryo, la jeune femme sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine… Et c’était vrai, cette rencontre était une des plus belle qu’elle n’avait jamais faite…  

-« Je vais nous faire une tasse de thé », déclara Hideyuki tout en retirant sa veste et en la déposant sur le canapé du salon.  

-« On dirait que Ryo est sorti aujourd’hui », constata Kaori en parcourant la pièce du regard.  

-« Oh je pense qu’il doit être au sous-sol pour s’entraîner au tir. Pour un homme comme lui, il lui faut sa dose d’entraînement. Surtout avec l’affaire qui nous occupe en ce moment », reprit-il plus sombrement avant de sortir du salon pour pénétrer dans la cuisine.  

Kaori le regarda partir un léger sourire aux lèvres. C’était la première fois qu’Hideyuki parlait de choses plus ou moins intimes en ce qui concernait Ryo à sa sœur. D’ordinaire, il ne parlait que très peu de son partenaire. Bien que celui-ci avait déjà ouvert un peu son cœur à la jeune femme, elle était toujours à l’affût de nouvelles informations à apprendre le concernant. Car elle était persuadée qu’il y avait encore tant de mystères à son sujet… A peine Hideyuki avait fini sa phrase, que Ryo pénétra dans l’appartement.  

-« Vous êtes déjà rentré ? », s’étonna le nettoyeur.  

-« Oui, Hide prépare du thé dans la cuisine », répondit Kaori dont le visage venait de s’éclairer un peu plus à cet instant.  

Sans rajouter un mot, Ryo s’installa sur le canapé aux côtés de Kaori, l‘air préoccupé. Kaori se doutait bien que leur nouvelle enquête leur causait quelques soucis, surtout qu’à chaque fois qu’ils pensaient avoir un début de piste, celle-ci se révélait inexacte… Bien qu’elle avait promis à Hideyuki de ne pas s’en mêler, elle avait quelques fois envie d’en connaître un peu plus sur l’avancée de celle-ci. Pourtant, elle honorait sa promesse et ne posait jamais aucune question. De toute manière son frère aurait vite fait de lui rappeler que cela ne la regardait pas et qu’elle devait se concentrer uniquement sur son intervention.  

Ryo aperçut le paquet qu’elle tenait dans ses mains et attendit qu’elle en sorte le contenu. Il constata que c’était des photographies. Kaori tourna alors son visage vers celui de Ryo le sourire aux lèvres.  

-« Ce sont les photos de mon anniversaire au Cat’s Eye », dit-elle en lui tendant les tirages.  

Alors que Ryo posa son regard sur la première de la pile, Hideyuki revint de la cuisine avec trois tasses et une théière. En effet, il avait entendu son partenaire rentrer il y avait quelques instants. Il servit sa sœur et Ryo, avant de prendre à son tour place sur le canapé. Ils commencèrent à regarder en silence les premières photos avant d’éclater de rire face à celle de Mick et Ryo encastrés dans le mur. Ils plaisantèrent aussi sur celle de Falcon entouré de toutes ces demoiselles, rouge comme une tomate, sous l’œil attendrit de Miki. Beaucoup d’autres clichés encore leurs procurèrent quelques fous rire…  

Kaori eut un regard remplit d’amour lorsqu’elle se trouva face à celle où elle posait avec son frère. Les photos où ils se trouvaient tous les deux n’étaient plus aussi nombreuses ces dernières années, alors pour Kaori, elles représentaient toujours un bien précieux. Une façon d’avoir son frère constamment à ses côtés.  

La suivante, étonna quelque peu Ryo... On y voyait Kaori pleine de joie, rire aux éclats et Ryo à l’arrière en train de l’observer avec un regard indescriptible. Lui-même fut étonné de se voir ainsi, de voir le genre de regard qu’il posait sur la jeune femme lorsqu’il pensait que personne ne lui prêtait attention. Il ne put s’empêcher de se rabrouer mentalement et de se sermonner en se disant qu’il fallait qu’il fasse plus attention pour ne pas se trahir… Mais se trahir de quoi ?... Lui-même n’osait pas se l’avouer…  

A la vue de ce cliché, Hideyuki lança un regard soupçonneux à son partenaire. Ryo qui avait bien sûr ressenti le regard du frère de Kaori, fit comme si, il ne l’avait pas remarqué. Il se doutait bien qu’Hideyuki avait perçu ce même regard qui venait de le troubler au plus profond de son être, même si, la principale intéressée, elle, ne semblait pas avoir remarquée cela.  

Néanmoins, Kaori sentit bien une certaine tension monter dans la pièce entre les deux hommes. Elle se demandait pour quelle raison subitement les deux hommes se défiaient du regard ?... Mais elle ne voulait pas gâcher cette journée qui avait pourtant si bien débutée par des questions qui auraient pu réveiller et faire exploser cette sourde tension. Elle passa donc très rapidement à la suite sans s’attarder d’avantage sur le reste des photos.  

Après avoir regardé la dernière de la pile, Kaori les rangea dans leur boîte et soupira en murmurant.  

-« Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas autant amusée pour mon anniversaire. Dès que je repense à cette journée, j’ai le cœur qui se gonfle de joie. Je voulais encore te dire merci Hide, pour m’avoir permis de rencontrer tous ces gens merveilleux ».  

-« Mais tu sais bien que tu n’as pas à me remercier de quoi que ce soit, c’est moi qui suis désolé de t’avoir tenu à l’écart si longtemps, alors que tu méritais de vivre heureuse », répondit son frère avec un regard remplit d’amour et de tristesse.  

-« Je le suis Hide, crois moi, aujourd’hui plus que jamais je le suis », conclut-elle dans un drôle de murmure.  

Ryo se leva à cet instant sans dire un mot. Depuis la vue de cette photo, il ne s’était pas détendu, et semblait complètement ailleurs. Il prit le plateau où se trouvaient les tasses vides et se dirigea vers la cuisine.  

-« Je suppose que tu veux passer la dernière soirée avec ta sœur en tête à tête ? », questionna le nettoyeur à l’encontre de son partenaire avant de sortir du salon.  

Kaori étonnée par la réaction de Ryo, ne sut pas quoi répondre. Pour elle il était évident qu’elle voulait passer cette soirée avec son frère, mais elle ne la voyait pas non plus sans Ryo.  

Après tout se qu’il avait déjà fait pour elle depuis son arrivée, elle voulait qu’il soit présent jusqu’au bout… Ce fut pourquoi elle déclara joyeusement ;  

-« Je pense que l’on pourrait tous dîner ensemble. Pourquoi ne demanderais-tu pas à Saeko de nous rejoindre ici afin de tous en profiter ? », questionna Kaori à son frère.  

-« Pourquoi pas, cette idée ne me semble pas mauvaise. Je vais lui demander ne nous rejoindre », conclut-il.  

-« Ça te va Ryo ? », demanda encore la jeune femme.  

Mais le nettoyeur n’était toujours pas revenu dans le salon… Kaori en ressentit une certaine tristesse. Qu’avait-il donc pu y avoir pour que subitement les deux partenaires semblent si distants, et surtout pour que Ryo se referme ainsi sur lui-même ?...  

Alors qu’Hideyuki décrocha le combiné de téléphone pour appeler sa bien-aimée, Kaori se dirigea vers la cuisine pour annoncer le déroulement de la soirée à Ryo. Lorsqu’elle y pénétra, elle le retrouva lui tournant le dos en train de laver les tasses. Elle pouvait aisément sentir la tension qui émanait de son corps. Le fait de le voir ainsi, Kaori s’en voulait de ne pas être capable de sonder son cœur, lui qui savait si bien lire dans le sien…  

-« Ryo, murmura Kaori, avec Hideyuki nous avons pensé dîner tous ensemble avec Saeko ici. Enfin si tu n’en vois pas d’inconvénient… »  

-« Cela ne me dérange pas », répondit-il simplement.  

Sa voix était distante, il ne s’était même pas donné la peine de se retourner. Son attitude affecta plus qu’elle ne l’aurait voulu Kaori. Elle ne comprenait pas ce retournement de situation et pourquoi il était si distant avec elle…  

-« Dans ce cas, je vais préparer la table ».  

La jeune femme n’eut pas la force de maîtriser davantage l’émotion qui transparut dans sa voix, tellement la tristesse et l’incompréhension lui broyaient le cœur...  

Elle sortit alors, sans que Ryo ne se retourne pour autant. Néanmoins, il avait très bien saisit et sentit ce trouble dans la voix de la jeune femme. Mais il prit le parti de ne pas réagir même si une boule d’angoisse et de tristesse lui étreignit alors la gorge. Il savait qu’il n’en avait pas le droit… Sa vie, son monde ne le lui permettait pas…  

La bonne humeur qui avait animée Kaori toute cette après-midi, s’envola aussi vite face au mur qu’elle rencontra chez Ryo. Mais elle ne voulait pas pour autant passer sa dernière soirée dans la tristesse. Pour elle le jour à venir était peut-être synonyme de renaissance, alors oui, elle voulait garder sa joie et sa bonne humeur pour ce soir.  

-« Saeko sera là dans quelques minutes », déclara Hideyuki lorsque Kaori pénétra à nouveau dans le salon.  

Kaori se força à paraître la plus naturelle possible, car elle ne voulait pas que son frère vienne la questionner. Mais surtout, elle ne voulait pas avouer que Ryo était la cause de son tourment.  

Après avoir mis la table, Ryo commanda des menus chez un traiteur, il ne voulait pas que Kaori fasse la cuisine pour tout ce monde. Et surtout, il voulait la ménager le plus possible pour sa dernière soirée. Enfin du moins essayait-il, car il savait que son comportement vis-à-vis de la jeune femme l’avait quelque peu rendu triste. Il s’efforça alors d’être plus agréable, car, après tout, elle n’y était pour rien dans toute cette histoire… Lorsque Kaori retrouva totalement le sourire face aux pitreries de Ryo, la sonnette retentit pour annoncer l’arrivée de Saeko.  

Bien que tout le monde s’efforçait de paraître le plus gai et naturel possible, durant tout le repas, on pouvait très bien sentir que chacun des membres de cette attablée, avaient des non-dits qu’ils ne voulaient pas exposer, soit par pudeur ou pour ne pas gâcher la dernière soirée de Kaori avant son entrée en clinique.  

A la fin du dîner, Hideyuki et Saeko décidèrent de prendre congé de Ryo et de Kaori. Non sans qu’Hideyuki eut très chaleureusement pris sa petite sœur dans ses bras en lui souhaitant de ne pas trop cogiter cette nuit sur son opération qui n’était plus qu’une question d’heure. Celle-ci fut touchée par la réaction de son frère et lui promit de ne pas se faire trop de soucis. Du moins essayerait-elle car, plus les heures passaient et plus l’angoisse montait… Avant de quitter définitivement l’appartement, Hideyuki alla voir Ryo pour lui demander de prendre bien soin de Kaori ce soir. Le nettoyeur acquiesça d’un simple hochement de la tête. Saeko embrassa la jeune femme, et suivit Hideyuki dehors. Lorsque la porte se referma, Kaori poussa un léger soupir… Maintenant il n’était plus question de reculer… Demain soir elle entrait en clinique et après… Après il lui faudrait tout le courage et la persévérance dont elle savait faire preuve pour surmonter une rééducation lourde et contraignante…  

Au bout de quelques minutes, Kaori se dirigea alors vers la cuisine et entreprit de faire la vaisselle afin de s’occuper un peu l’esprit et d’éviter de penser au lendemain. Ryo la regarda en silence, adossé au pas de la porte, s’affairer à sa tâche et remarqua la tension qui émanait d’elle.  

-« Tu n’as pas à te faire de soucis, je suis certain que tout se passera bien ».  

La jeune femme sursauta en entendant la voix de Ryo. Elle ne l’avait pas entendu venir. Le nettoyeur s’avança vers l’évier, et entreprit de commencer à essuyer la vaisselle alors que Kaori leva les yeux vers lui.  

-« C’est vrai, murmura-t-elle, j’avoue avoir une petite boule d’angoisse au fond de la gorge. Depuis le temps que j’attendais une opportunité pareille, c’est idiot d’avoir peur ».  

-« Non, c’est naturel », répondit avec douceur Ryo.  

Kaori esquissa un léger sourire. Elle était tellement bien avec lui lorsqu’il acceptait de lui faire une petite place dans sa vie…  

-« Mais toi, tu n’as peur de rien… », cette simple remarque de Kaori était à la fois, une question indirecte et une affirmation.  

-« Bien sûr que si, il y des choses pour lesquelles j’ai peur », répondit mystérieusement le nettoyeur tout en continuant à essuyer une assiette.  

Kaori ne poussa pas plus loin la réflexion, bien qu’elle aurait aimée connaître toutes ces choses qui faisaient peur au grand City Hunter. Lui qui semblait toujours si sûr de lui, qui était si rassurant lorsqu’elle se trouvait près de lui… De quoi pouvait-il être vraiment effrayé ?...  

Ils finirent en silence de terminer se qu’ils étaient en train de faire, bien que l’esprit de chacun était en ébullition.  

Ryo s’installa, une fois toutes les corvées terminées, dans le canapé et alluma la télévision pour regarder les dernières nouvelles du jour. Même si la soirée était déjà bien avancée, Kaori était trop angoissée pour avoir envie de monter se coucher. Elle se hissa alors de son fauteuil pour se mettre dans le canapé aux côtés de Ryo. Elle n’aimait pas rester assise dans son fauteuil lorsqu’ils se retrouvaient dans le salon, aussi, avait-elle prit l’habitude ces derniers jours de s’installer avec lui dans le canapé.  

De plus, elle aimait par-dessus tout cette douce proximité que lui procuraient ces soirées et la nuit. Elle aimait être tout près de lui, ressentir la chaleur de son corps, se laisser bercer au rythme de sa respiration calme et apaisante… Bref, être là tout simplement, et ce soir, tout cela prenait encore plus d’importance… Elle lui jeta de temps à autre de petit coup d’œil, comme pour s’assurer qu’il était bien là à ses côtés. Plus que tout, elle aurait aimé poser sa tête sur son épaule, mais ce genre de familiarité lui était interdit. Elle essaya alors de se concentrer sur les commentaires de la télévision. Pour Ryo aussi, cette proximité lui était devenue indispensable, et même si il devait faire un effort pour ne pas laisser ses sentiments prendre le dessus sur sa raison, il ne voulait échanger sa place pour rien au monde…  

Lorsque la soirée fut bien avancée, la jeune femme émit le souhait de prendre une douche avant d’aller se coucher. Ryo l’amena alors dans la salle de bain et laissa la jeune femme à son affaire. Depuis l’histoire de la baignoire, qui la laissait toujours autant mal à l’aise lorsqu’elle y repensait, elle avait fait acheter à son frère une planche qui s’installait sur les rebords de la baignoire, afin qu’elle puisse s’asseoir dessus et prendre une douche convenablement. Sentir les jets de la douchette lui fit un bien fou, et elle sentit immédiatement tous ses muscles se décontracter. Elle resta encore quelques secondes ainsi, le jet sur son visage, bloquant sa respiration, pour profiter de cette douce sensation.  

Lorsqu’elle eut terminé, elle alla frapper à la chambre de Ryo pour lui souhaiter une bonne nuit.  

-« Essaie de passer une bonne nuit, et ne pense pas trop à demain ».  

-« Oui, je vais essayer c’est promis ».  

Elle sourit légèrement à Ryo et au moment où elle voulut aller dans sa chambre, Ryo l’interpella. Avant que la jeune femme ne put comprendre se qu’il se passait, le nettoyeur se pencha vers elle et y déposa un doux baiser sur son front. Cette tendre attention fit un bien énorme à la jeune femme qui aurait voulu se jeter dans ses bras pour y puiser tout le courage qui semblait à cet instant lui manquer. Après un timide « bonne nuit », la jeune femme regagna sa chambre. Une fois sur son lit, elle prit la photo d’elle et de son frère dans ses mains.  

-« Donnes moi de ton courage », murmura-t-elle tout en caressant le visage de Hideyuki.  

Elle s’allongea alors dans les couvertures et éteignit la lumière, espérant trouver le sommeil le plus vite possible. Cette nuit était la dernière dans ce lit, dans cette chambre… Demain soir elle serait dans une chambre aux murs clairs, à l’odeur de javel, et totalement impersonnelle attendant que son heure arrive et espérant un nouveau départ dans sa vie de femme…  

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