Capitolo 17 :: Petits supplices nocturnes et grandes découvertes...

Pubblicato: 09-02-06 - Ultimo aggiornamento: 09-02-06

Commenti: Coucou tout le monde !!! Rhooo je sais que je suis en retard pour mes majes mais j'ai eu beaucoup de boulot ces derniers temps et je n'ai malheureusement pas eu beaucoup de temps... Mais voilà une tite maje ^^. Alors pour ceux qui attendaient l'opération de Kaori (hihihi) c'est pas pour ce chap encore (oui je sais j'aime faire durer le suspence lol). J'espère néanmoins que ce chap vous plaira !! Merci pour tous vos encouragements c'est très motivant ^^. Un petit coucou à ma Love (ma soeur à moi je sais que tu attendais l'autre fic mais je fais de mon mieux ma puce ^^). voilà surtout n'oubliez pas une tite review ça coûte pas cher et ça fait du bien lol Bonne lecture et Bizzzz à tous

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Après le départ de Kaori, Ryo, quant à lui, en profita pour aller prendre une bonne douche lui aussi. Détendu sous le jet, il repensa alors, à cette photo et au regard que Makimura lui avait lancé. Cela avait été un regard mi inquiet, mi surpris, mais surtout très interrogatif. Il fallait qu’il réussisse à mieux se contrôler si il ne voulait pas éveiller de soupçons. Pourtant, il n’était pas dupe et savait que son partenaire commençait à avoir de sérieux soupçons… Et le connaissant, il n’apprécierait pas ce genre de situation.  

-« Kaori, qu’es-tu en train de faire de moi ? », murmura-t-il pour lui-même.  

Voilà bien la première fois que le nettoyeur laissait ainsi transparaître ses émotions et cela ne lui plaisait pas du tout… Après sa douche, il alla lui aussi se coucher. Il était presque minuit, mais le sommeil n’arrivait pas à le gagner.  

Kaori, de son côté, se tournait et se retournait dans son lit sans trouver la bonne position pour enfin pouvoir trouver le sommeil qui lui faisait affreusement défaut. Elle avait entendu Ryo sortir de la salle de bain, et se diriger dans sa chambre. Elle aurait tant voulu à ce moment précis se trouver dans des bras protecteurs, afin de calmer toutes ses angoisses. N’en pouvant plus, elle se glissa dans son fauteuil, et se dirigea vers la chambre de Ryo.  

Celui-ci avait entendu le fauteuil de Kaori rouler dans sa direction, il attendit en silence que l’on frappe à sa porte.  

-« Ryo, murmura Kaori, tu dors ? »  

Le nettoyeur esquissa un léger sourire. Il savait très bien qu’elle se doutait qu’il ne dormait pas encore.  

-« Non, mais que t’arrive-t-il Kaori ? »  

-« Et bien… C’est que… Enfin, je n’arrive pas à m’endormir à cause de demain, et…, la gêne et la timidité de la jeune femme venaient de refaire surface. Comment lui faire comprendre ?... Puis elle se lança et rajouta dans un seul souffle ; J’aimerais savoir si je pourrais rester avec toi cette nuit ? ».  

Kaori était tellement embarrassée de se qu’elle venait de demander, qu’elle remercia intérieurement le ciel qu’il fasse nuit dans la pièce pour que Ryo ne la voit pas rougir. Quant à Ryo, il crut d’abord avoir mal entendu et son cœur fit un raté lorsque Kaori eut fini de poser sa question. Même si il savait qu’il devait refuser, que sa raison lui dictait de dire non, pour son propre bien être, pour sa santé mentale, il s’entendit prononcer le mot fatidique.  

-« Oui… Si tu veux tu peux venir ».  

Encore troublée par sa propre audace envers Ryo, Kaori s’avança doucement vers le lit du nettoyeur, soulagée qu’il ait accepté sans moqueries ou autres réflexions plus perverses... Cependant, au fur et à mesure que la distance se réduisait, les battements de cœur de la jeune femme s’accéléraient. Elle se demandait encore comment elle avait osé demander à Ryo de dormir avec lui. Pourtant, elle en avait terriblement besoin. Elle ne voulait pas passer cette nuit seule à cogiter dans son lit sur le lendemain. Elle voulait se sentir réconforter, elle voulait que quelqu’un l’apaise, que quelqu’un comprenne ses peurs. Et cette personne, elle le savait, ne pouvait être que Ryo. Pourquoi?… Elle n’aurait pu elle-même en donner la raison, mais elle le ressentait tout au fond de son être. Et c’était de sa force dont elle avait besoin…  

Lorsqu’elle fut près du lit de Ryo, elle calla son fauteuil et se glissa dans les draps que Ryo avait ouvert. Il se recula le plus possible à l’autre bout du lit pour laisser à la jeune femme un maximum de place. Lui aussi se demandait comment il avait pu accepter une telle proposition… Voilà qu’une femme lui demandait d’elle-même de dormir dans son lit… Même si cette demande n’avait rien d’ambiguë, il était dans un drôle d’état. Pourtant, il savait que cette demande n’avait été formulée uniquement parce que Kaori avait peur… Et rien de plus effrayant que les ténèbres de la nuit pour attiser encore plus ce sentiment.  

Une fois entièrement installée dans les draps elle tourna la tête vers l’homme qui partageait à présent son lit et murmura.  

-« Merci de me laisser venir ».  

-« De rien, répondit-il avec douceur, j’espère que tu as assez de place ? ».  

-« Oh oui ne t’en fais pas, c’est moi qui devrais te demander cela puisque c’est moi qui m’incruste chez toi ».  

Ryo esquissa un petit sourire, elle était si pure, si innocente que même si elle aurait pris toute la place dans le lit, il n’aurait pas pu lui en vouloir. Il se contenta de répondre d’une voix emplit de douceur ;  

-« Repose toi maintenant, tu en as besoin… »  

-« Bonne nuit… », répondit-elle simplement pour ne pas augmenter encore plus sa gêne.  

Kaori se sentait déjà beaucoup mieux rien qu’en étant avec Ryo, et tout doucement, elle sentit le sommeil la gagner. Au souffle régulier qu’émettait la sœur de Makimura, Ryo en conclut qu’elle s’était finalement endormie. Mais pour le nettoyeur, le sommeil ne semblait pas être de la partie. En effet, comment trouver le repos lorsque, une femme aussi belle que Kaori se trouvait juste à vos côtés. Pourtant, Ryo ne cessait de se répéter que c’était la petite sœur de son partenaire, et donc par conséquent une sorte d’icône intouchable… Mais malgré ses récriminations, il ne pouvait empêcher cette attirance…  

Combien de temps resta-t-il ainsi perdu dans ses pensées, il n’aurait pu le dire. Néanmoins, quelque chose le troubla et il dut arrêter là ses réflexions. En effet, Kaori semblait depuis quelques minutes de plus en plus agitée, et commençait à gémir dans son sommeil. Ryo, n’osa d’abord pas la réveiller pensant que cela aller lui passer, mais lorsqu’il s’aperçu que la crise devenait plus prenante, il prit la décision de réveiller la jeune femme. Il savait que les cauchemars de Kaori étaient récurrents et que c’était une façon de montrer que malgré cette force qu’elle donnait à voir, son âme, elle, était toujours blessée. Et cela prouvait aussi qu’elle n’avait pas encore tourné la page sur ses souffrances et ses peurs les plus profondes…  

-« Kaori, Kaori, murmura-t-il doucement pour ne pas l’effrayer. Réveille toi, tu es en train de faire un cauchemar ».  

Mais, comme pour la dernière fois, cela n’eut aucun effet sur la jeune femme. Il décida alors de la secouer légèrement afin de lui faire reprendre conscience. Et ce fut sur un énorme hurlement, qu’elle se réveilla enfin. D’abord totalement perdue car elle ne se souvenait plus où elle se trouvait, elle remarqua alors que Ryo était en train de la regarder avec une expression d’inquiétude sur le visage. Lentement, les événements du début de la nuit lui revinrent en mémoire, et elle remarqua alors qu’elle se trouvait dans la chambre de Ryo et dans son lit. Elle se sentit immédiatement soulagée, et se jeta dans les bras du nettoyeur pour trouver du réconfort.  

-« Tout va bien, tu as fait un cauchemar », lui murmura tendrement Ryo en lui caressant les cheveux.  

-« Ryo, murmura-t-elle en se blottissant un peu plus dans ses bras, j’ai eu si peur ».  

-« Chut, c’est fini. Tout cela n’était qu’un mauvais rêve ».  

Doucement, la jeune femme commençait à reprendre confiance et se sentait si bien et en sécurité qu’elle n’aurait plus voulu bouger pour le reste de la nuit. Toutes ces images si affreuses qu’elle avait vu commençaient à s’évaporer de son esprit. Pourtant, c’était inlassablement les mêmes à un détail près, cette fois-ci elle avait rêvé en plus de l’intervention du lendemain. Dans son cauchemar, elle avait rêvé qu’elle ne s’endormait pas et que l’on commençait à l’opérer malgré ses cris pour prévenir qu’elle était éveillée. Ou encore, elle avait rêvait qu’elle s’était réveillée en plein milieu de l’intervention chirurgicale. Pourtant tout cela était bien puéril, ce n’était pas la première fois qu’elle en subissait une alors pourquoi cette sourde angoisse au fond de son cœur ?... Elle pouvait faire confiance au docteur Mitana, il savait se qu’il faisait… Mais l’angoisse que cela ne marche pas, que finalement son destin était de rester dans ce fauteuil lui broyait le cœur… Saurait-elle faire face à cette nouvelle fatalité si telle devait être le cas ?... Finalement, la voix de Ryo la tira complètement de ses dernières pensées.  

-« Tu es trempée, finit-il par dire. Je vais aller te chercher un verre d’eau pendant que tu te changes ».  

Il repoussa avec douceur Kaori, sortit du lit et lui tendit un de ses t-shirt. Kaori entreprit alors de se changer pendant que Ryo était descendu à la cuisine lui chercher un verre d’eau. Elle devait bien reconnaître qu’après avoir autant transpiré, elle était quelque peu déshydratée.  

Elle commença à retirait son pyjama et enfila le t-shirt de Ryo. Celui-ci était beaucoup trop grand pour elle, et le col avait tendance à glisser sur une de ses épaules la dénudant un temps soit peu. Kaori se mit à rougir légèrement en pensant que c’était un vêtement de Ryo qu’elle portait contre sa peau. Cette soudaine révélation lui fit comme un frisson, pour elle, c’était comme si le corps de Ryo caressait le sien… Comme si il lui faisait l’amour… Bien vite, la jeune femme se trouva stupide d’avoir ce genre de pensée. Ce n’était pas le moment d’avoir ce genre de sentiment, ce genre de désir…  

Dans la cuisine, Ryo se demandait qu’est-ce qui avait bien pu effrayer et contrarier à ce point le sommeil de Kaori. Bien qu’il aurait aimé qu’elle se confie afin d’évacuer ce stress, il ne voulait pas non plus la forcer à ce rappeler cette mésaventure. Lui préparant son verre d’eau, il attendit encore quelques minutes avant de remonter. Il se doutait que Kaori avait besoin d’un peu de temps pour se changer et ne voulait pas la brusquer. Quand il jugea le moment venu, il remonta lentement son verre d’eau à la main.  

-« Voilà ton verre », dit-il en pénétrant dans la chambre.  

-« Merci », murmura-t-elle en le buvant avidement.  

-« Tu te sentira mieux ainsi… Mais voyant le regard inquiet de la jeune femme, Ryo s’installa à ses côtés et commença à la bercer. Ne t’en fait pas et dors tranquille je suis là, je veille sur toi ».  

-« Ryo, je suis désolée, depuis que je suis ici, je ne t’ai apporté que des désagréments, et puis à cause de mes cauchemars je t’empêche de dormir ».  

-« Ne dis pas de sottises et rendors toi pour être en forme demain », lui répondit Ryo tout en la gardant dans ses bras.  

Comment lui dire que depuis qu’elle était arrivée dans sa vie, il avait l’impression de revivre. Pour elle, pour qu’elle se sente bien, ce n’était plus une corvée de se lever le matin, de faire des tâches ménagères ou autres. Non vraiment, depuis qu’elle était là, il était un autre homme. Un peu trop peut-être... Mais qu’importe, il aimait cette sensation…  

Alors que Kaori se détendait petit à petit, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle aimait cette douce chaleur qui s’emparait de son corps. Elle aimait ses bras qui la berçaient, qui l’apaisaient. Elle se sentait tellement en sécurité, qu’elle avait l’impression que rien ne pourrait jamais lui arrivait. Que cette nuit semblait à ce moment là magique. Elle souhaitait doucement que le soleil ne se lève pas trop tôt pour lui permettre de goûter encore à cette douce torture qui lui faisait tant de bien et qui la rendait à cet instant précis si heureuse. Jamais de toute son existence, elle n’avait tant aimé se trouver dans les bras d’un homme. Soudain, comme une évidence, trois mots se gravèrent dans son esprit. Trois mots qu’elle n’osait pas encore bien formuler intérieurement, même si elle les voyait bien lisiblement. Oui elle l’avait toujours su, depuis leur première rencontre, depuis que ces deux yeux sombres s’étaient posés sur elle, elle l’avait senti… Alors avant de sombrait dans le sommeil que les bras de Ryo lui offraient, elle osa formuler ces trois mots.  

« Je l’aime »… « Je t’aime Ryo »…  

Ryo était loin de partager la même sérénité que Kaori. Au contraire, il devait faire un effort physique surhumain. Ce n’était pas le moment de l’effrayer avec une réaction « mokkorienne ». Cependant, il dut bien admettre que le fait de tenir ainsi la jeune femme était plutôt agréable et était loin de lui déplaire. Il bougea légèrement ses jambes afin de prendre une meilleure position tout en gardant son ange dans ses bras lorsque soudain quelque chose l’affola. Sans le vouloir, il venait de coller ses jambes contre celles de Kaori. Son cœur se mit à battre plus fort à cet instant présent de peur de la réaction qu’elle pourrait produire. Mais rien… Aucune réaction…  

Il posa alors son regard sur le visage de Kaori qui venait de sombrer dans les bras de Morphée, mais ne décela aucun mouvement dut à ce « corps à corps ». Voulant repousser une de ses jambes, il caressa de plus belle celles de Kaori dont le t-shirt qui lui servait de pyjama ne recouvrait plus grand’ chose. Deuxième moment de panique pour notre nettoyeur, qui se disait que là, il y allait sûrement y avoir une réaction de Kaori. Mais à nouveau rien… Troublé par cet état de fait, il décida alors de réaliser une petite expérience et caressa doucement le bras de la belle endormie. Là contre toute attente, elle remua légèrement dans les bras de Ryo. Puis voyant la réaction de Kaori, il frôla à nouveau sa jambe, avec le même résultat qu’auparavant, rien…  

Ce fut à ce moment là que Ryo réalisa pour la première fois depuis sa rencontre avec la jeune femme, toute l’étendue de la maladie et du handicape de Kaori. Elle n’avait aucune réaction simplement parce qu’elle ne sentait rien, ses jambes étaient comme mortes... Bien qu’elles soient présentes extérieurement, intérieurement il n’y avait plus rien… Ce brusque état de fait laissa quelque peu Ryo songeur. Alors que lui avait apprécié caresser la peau de Kaori, celle-ci n’avait rien senti. Maintenant, il comprenait mieux son acharnement, son combat et surtout sa colère face à son état. Comment accepter que ce corps soit là sans pour autant rien ressentir de physique ?... Aucune caresse, aucune douleur, aucun souffle rien… Juste deux masses mortes…  

Cette découverte attrista plus qu’il ne l’aurait cru notre nettoyeur. Quelle drôle de sensation, lui qui croyait ne plus jamais pouvoir ressentir de compassion ou de tristesse, faisait l’expérience cette nuit du contraire. Il décida à ce moment là, de ce battre avec elle et pour elle. Pourquoi prit-il une telle décision ? Il ne le savait pas ou tout du moins, sa raison ne voulait pas le formuler, mais son cœur se mettait déjà à hurler l’incroyable vérité…  

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