Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Eden

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 21-06-05

Ultimo aggiornamento: 19-09-06

 

Commenti: 255 reviews

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Romance

 

Riassunto: Un accident où tout bascule... L'amour peut-il exister au-delà de nos différences?Nouvelle vie pour une nouvelle histoire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au-delà de nos différences" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au-delà de nos différences!

 

Capitolo 4 :: chapitre 4 : Sombre passé pour lueur d'espoir...

Pubblicato: 11-09-05 - Ultimo aggiornamento: 11-09-05

Commenti: Coucou tout le monde !! Bon je sais, je ne suis pas une rapide et je m'en excuse. J'espère néanmoins que ce chapitre vous plaira car j'ai vraiment essayé de trouver les mots les plus appropriés pour faire passé ce message qu'est la détresse et la souffrance sans pour autant être fataliste. J'espère y être arrivée. Continuez à m'écrire pliens de reviews, ça m'encourage. Biz à tous !!

 


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Alors que Ryo s’installa sur le canapé du salon à côté de Makimura pour écouter le récit de la jeune femme, Kaori leur faisant face, se replongea dans son passé, et surtout une partie bien précise de son enfance, et commença son histoire…  

 

 

-« Comme vous avez si bien remarqué, commença-t-elle un peu moqueuse, je suis en fauteuil roulant. Mais je ne l’ai pas été depuis ma naissance. Cela est arrivé lorsque j’étais toute petite, je n’avais alors que 5 ans lorsque je fût victime d’un accident de la route. Je me rappelle de ce jour comme si c’était hier… De toute manière, peut-on réellement quelque soit son âge oublier le jour où toute une vie bascule ?... »  

 

Sans le savoir, elle venait de toucher un point sensible de la vie de Ryo. Il ne pouvait que confirmer cette semi question. Non en effet, on ne peut jamais oublier un évènement qui bouleverse toute une existence et Ryo en vivait les conséquences chaque de son existence. Après avoir confirmer intérieurement les dires de Kaori, il se reconcentra sur les propos de la jeune femme.  

 

-« J’étais tranquillement en train de faire du vélo, un après-midi sur le trottoir de la rue où nous habitions. Je me souviens encore de ma joie lorsque papa était rentré un soir m’offrant ce vélo qui me faisait tant rêver. J’étais loin de me douter que ce vélo m’apporterait tant de malheurs. Oh bien sûr, je ne regrette rien de ce cadeau… Toujours est-il que c’est lors de cet après-midi là, qu’un chauffard qui avait trop bu, me percuta. Je ne me souviens rien d’autre que d’avoir aperçut très rapidement cette voiture fonçant à toute allure en faisant de grands écarts sur la route. Mais quand on est petit, on ne se rend pas compte du danger immédiat qui nous guette… J’étais trop petite…, dit-elle la voix chevrotante. »  

 

C’est la voix pleine d’émotion que Kaori racontait le drame qui lui était arrivé. On sentait dans ses propos la culpabilité qu’elle ressentait encore maintenant, de ne pas avoir réagit plus rapidement face à la situation.  

 

-« Le choc fût très violent, et d’après les quelques photos que j’ai pu voir quelques années plus tard, la voiture en avait pris un sacré coup. Mais en ce qui me concerne, malheureusement pour moi, ma moelle épinière fût touchée… »  

 

Kaori marqua un petit temps d’arrêt comme si il lui fallait un moment pour réaliser pleinement la portée de ses propres paroles. Malgré les années qui s’étaient écoulées depuis l’accident, la blessure morale était toujours très présente dans l’esprit et le cœur de la jeune femme. Personne de son frère ou de Ryo ne voulait l’interrompre comprenant la souffrance qu’elle subissait encore aujourd’hui.  

 

-« J’ai ainsi perdu l’usage de mes membres inférieurs ».  

-« Je comprends le choc et le drame que cela a dut être pour vous. », s’exprima Ryo.  

-« Vous comprenez dites-vous, répliqua Kaori avec une pointe d’amertume dans la voix. Moi je ne pense pas que vous puissiez comprendre. Personne ne peut comprendre ce que j’ai ressenti et ce que je ressens aujourd’hui. Savez-vous quel effet ça fait de se réveiller, et de ne plus rien sentir de ses jambes ? Même à cinq ans, on comprend plus de choses que les adultes veulent bien croire. Savez-vous ce que cela fait de se dire que l’on ne pourra plus marcher, plus courir… Non je ne crois pas… Personne de valide ne peut comprendre ou même imaginer. C’est un choc très violent de se dire que l’on ne pourra plus jamais être en position debout. Que dorénavant, notre seul moyen de se déplacer sera un fauteuil roulant… »  

 

Après ces quelques peu cruels, mais dévoilant encore un peu plus la blessure de Kaori, elle replongea encore une fois dans ses pensées, et plus particulièrement dans sa petite enfance. Elle se souvenait de la peine, de l’incompréhension et de l’injustice qu’elle avait ressenti lorsqu’elle avait réalisé que tous les jeux auxquels les enfants s’adonnent dans leur petite enfance lui étaient à présent impossibles en raison de son fauteuil. Plus de course à pied entre son frère et elle pour savoir lequel des deux arriveraient le premier à la porte d’entrée de leur appartement. Plus de partie de cache-cache où elle aimait mener sa mère en bourrique. Elle avait dû apprendre d’autres jeux… Mais ceux-ci ne pouvaient remplacer ceux perdus…  

 

Sans s’en rendre vraiment compte, les larmes coulaient sur les joues de Kaori. Pour ceux qui ne la connaissaient pas, et qui la voyait à cet instant pleurer, auraient pu s’imaginer que c’était des larmes de tristesse. Mais bien au-delà de cette tristesse, c’était avant tout des larmes de colère et de rage. Rage de vouloir se battre malgré tout. Rage de ne pas vouloir abdiquer devant le coup du sort. Mais rage de n’avoir toujours pas trouvé de réponse à son éternelle question « pourquoi moi ?... » Oh elle savait, presque 20 ans après qu’elle ne trouverait jamais la réponse…  

 

-« Savez-vous se que c’est que d’être du jour au lendemain complètement dépendante des autres ?… De ne plus pouvoir aller aux toilettes toute seule car tout votre organisme s’en trouve bouleversé, de ne plus pouvoir s’habiller toute seule… Alors oui, j’étais encore petite, et j’ai appris avec le temps à ne plus demander de l‘aide pour toutes ces petites choses. Mais les regards, les réflexions, sont des fois encore plus blessants que la douleur physique de cet accident. Bien sûr, je suis heureuse d’être toujours en vie malgré cela… »  

 

A travers toutes ces questions, Kaori ne cherchait pas forcément à obtenir des réponses, mais c’était comme si elle voulait interroger ce destin qui avait été si cruel avec elle.  

 

-« Et pour le chauffard, demanda Ryo, qu’en est-il advenu? »  

-« Oh il a eu beaucoup plus de chance que Kaori », intervint Hideyuki dont on pouvait encore sentir tout le dégoût qui l’habitait face à cette injustice.  

-« En effet, poursuivit Kaori, il n’a eu que de légères contusions et de multiples fractures sur tout le corps. Mais rien de plus et rien de moins. »  

-« Et puis notre père n’a pas lâché l’affaire si facilement. Il a tout mis en œuvre pour que cet homme paie le crime qu’il avait commis. », renchérit Hideyuki.  

 

 

…………………………………………………………………………………………………………………..  

 

 

Il replongea lui aussi dans ses souvenirs... Après avoir entendu un énorme crissement de pneu et un choc des plus violents, sa mère qui était dans la cuisine en train de préparer son fameux gâteau au chocolat que lui et Kaori adoraient, se pencha par la fenêtre pour voir ce qu’il se passait en bas. C’est alors qu’elle poussa un hurlement des plus terrifiant, ameutant son mari et Hideyuki. Leur père eut juste le temps de la rattraper dans ses bras qu’elle s’évanouit en hurlant le nom de Kaori. Hideyuki se rappela avoir regardé lui aussi par la fenêtre, et vu la voiture complètement hors d’usage. Il se pencha un peu plus sur le rebord, lorsque son regard fut attiré par le petit vélo totalement déformé par le choc de la collision. C’est alors qu’il eut une peur terrible en ne voyant pas le corps de sa petite sœur. Il scruta toute la rue de son regard affolé, lorsque plusieurs mètres plus loin, il reconnu le petit corps sans vie de sa sœur noyé dans une marre de sang. Il se rua alors comme un fou dans la rue pour ne constatait hélas que ce qu’il avait espéré être quelques secondes plus tôt comme un cauchemar.  

 

Les secours étant arrivés très vite, toute la famille passèrent le reste de la journée et la nuit à l’hôpital espérant et priant que Kaori s’en sorte saine et sauve. Hideyuki entendait encore les pleures de sa mère alors que pour la première fois son père n’arrivait plus à parler. Il revoyait encore à travers la vitre de la chambre de Kaori en soin intensif son petit corps branché à tous ces tuyaux. Il entendait encore, les sons stridents du monitoring qui reflétait les battements réguliers de son cœur.  

Les jours qui suivirent l’accident se passèrent exactement de la même façon. Le temps semblait s’être suspendu et toutes ces choses avaient l’air si irréelles. Quand ils apprirent que Kaori était dans le coma, et que les séquelles qu’elle garderait étaient une paralysie des membres inférieures, toute la famille fut sous le choc. Le soir de la nouvelle, leur père n’avait rien pu avaler, et s’enferma de plus en plus dans un mutisme impressionnant. C’est alors qu’il prit le vélo de Kaori qui ne ressemblait d’ailleurs, plus à un vélo pour enfant, et sortant de leur appartement, il prit la voiture et partit. Ce n’était que quelques heures plus tard, qu’il rentra chez eux couvert de suie et sentant le métal brûlé. Dans un élan de profonde douleur, leur père avait brûlé le vélo qui avait été la cause du plus grand malheur de leur fille.  

Il ne disait rien, mais Hideyuki savait que son père s’en voulait énormément de se qui était arrivé à Kaori, mais surtout, il s’en voulait de lui avoir offert ces objet de mort. Pourtant personne n’aurait pu imaginé qu’une telle tragédie allait frapper.  

 

 

…………………………………………………………………………………………………………………..  

 

 

Kaori repartit dans ses pensées, et revit cette voiture d’un bleue foncée fonçant droit sur elle en zigzagant sans que ses réflexes de petite fille ne puissent l’épargner de cette collision. Après cela c’était le trou noir pour elle, elle se souvenait juste s’être réveillée dans une immense chambre blanche à l’odeur de désinfectant vous donnant encore plus la nausée. Regardant autour d’elle, elle ne voyait que des appareils lui prenant la tension, deux perfusions où s’écoulaient toutes sortes de produits et d’anti-douleur très efficace. En effet, sur le coup, elle n’avait ressenti aucune douleur et s’était même demandé pourquoi elle devait rester allongée. Jusqu’à ce qu’elle remarqua que quelque chose en elle n’était plus comme avant… Mais elle n’arrivait pas à définir quoi précisément. Et petit à petit, un mal de crâne l’empêchait d’avoir une réelle réflexion sur ce qu’il se passait. D’ailleurs, toute sa famille se comportait de façon un peu étrange avec elle. Pourquoi refusaient-ils qu’elle se lève ?  

Ce n’était qu’au bout de quelques jours après son réveil, qu’elle comprit qu’une partie de son corps venait de mourir dans cet accident. Ce fut comme un tourbillon qui l’emportait. Maintenant tout était clair… Elle ne sentait plus rien… Elle avait beau toucher, beau essayer de faire bouger ses jambes, mais rien, inexorablement rien… Pourquoi, qu’est-ce qui se passait ?  

Il lui fallut beaucoup de courage lorsque le chirurgien orthopédiste vint un matin lui expliquer pourquoi ses jambes ne bougeaient plus et pourquoi elle ne sentait plus rien.  

Elle se rappela de sa douleur lorsqu’elle avait compris que sa marche était définitivement finie. Et que plus rien ne serait jamais comme avant. Les médecins et sa famille avaient beau essayé de dédramatiser au mieux la situation, rien n’y faisait. Du haut de ses cinq ans, elle avait compris que sa vie serait à présent différente.  

 

 

Kaori repensa alors au procès, aux justifications que le chauffard avait émis lors de son passage à la barre… Celui-ci avait prétexté qu’il venait de se faire licencier, et qu’il était désemparé, mais jamais il n’avait eu l’intention de causer du tord à quelqu’un. Surtout pas à une enfant. A l’époque Kaori était trop blessée et peut-être trop jeune pour comprendre ces dires, mais maintenant lui avait-elle pardonné ?… Elle ne saurait véritablement le dire. Jusqu’où peut-on accepter de donner son pardon ?… Pourtant elle n’était pas du genre à voir le côté négatif de l’homme, bien au contraire. Elle est ce genre de personne à voir le bien en chaque être coûte que coûte… Pourtant…  

 

Après ce moment de silence où tout le monde semblait plongeait dans ses propres souvenirs, Kaori repris son récit.  

 

 

-« Un jugement a été rendu, lui interdisant de reconduire un véhicule et, il a dû verser une certaine somme d’argent à mes parents, continua-t-elle après avoir reprit ses esprits. Oh mais n’allez pas croire que ma vie fût si triste. J’ai su, bien qu’étant très jeune, me reprendre. Je ne voulais pas que ma vie s’écroule encore plus. Alors j’ai trouvé une activité dans laquelle je pouvais m’épanouir. Et c’était la photographie… C’est grâce à cela que j’ai trouvé un but dans ma vie, et c’est ce pourquoi je vis… Bien sûr, je n’oublie pas que je dois beaucoup à Hide qui s’est énormément occupé de moi, et qui a toujours fait en sorte que je ne manque de rien. Quelques fois il en faisait même un peu trop, mais que veut-on, c’est dans sa nature de vouloir me surprotéger ».  

-« Ne dis pas n’importe quoi! Je voulais simplement que tu sois heureuse », s’enquit de rétorquer son frère.  

-« Et je le suis crois moi. En dépit de tout, je le suis…, dit-elle en lui prenant la main avec affection »  

 

Face au récit de cette si jeune femme déjà durement frappée par la vie, Ryo eu beaucoup de compassion pour elle. Mais surtout de l’admiration devant une telle détermination de surmonter toutes ces épreuves.  

 

-« Voilà en gros mon parcours. Mais venons-en au sujet de ma venue ici. J’ai appris il y a quelques jours qu’un jeune médecin travaillant à l’hôpital de Tokyo, avait développé une sorte de puce capable de stimuler les nerfs de parties mortes ou détruites. (NDA : pardonnez-moi si c’est un peu incohérent, et complètement loufoque comme idée, mais il me semble qu’aux Etats-Unis, il y eu vraiment des tentatives de ce genre). Je me suis immédiatement proposée pour participer à cette étude, et je viens d’apprendre que ma candidature a été retenue. Je devrais ainsi me faire opérer, pour que l’on puisse m’implanter directement cette puce dans ma moelle épinière, et ainsi, avec un peu d’espoir et beaucoup de chance, retrouver peut-être l’usage de mes jambes. Bien sûr, je ne retrouverai jamais toutes les facultés perdues, mais si au moins cela me permettrai de sortir de ce fauteuil, je suis prête à tout tenter ».  

-« Tu sais que tu pourras compter sur moi. », renchérit Hideyuki, lui aussi très heureux de l’espoir qu’apportait cette nouvelle.  

 

Elle avait terminé son histoire par cette nouvelle, qui avait allumé dans son regard une telle lueur d’espoir, que Ryo se prit à espérer lui aussi que cette opération réussisse pour la jeune femme. Il ne comprenait pas pourquoi, il se sentait si proche d’elle face au combat de la vie. Mais une chose était sûre, il n’avait jamais rencontré de femmes comme elle. Et cela le troublait bien plus qu’il ne voulait l’admettre.  

 

-« J’étais tellement surprise et folle de joie lorsque j’ai eu se coup de téléphone m’annonçant que j’étais retenue. Pour moi c’est l’espoir d’un futur meilleur. »  

 

Kaori avait tellement les yeux qui pétillaient que Ryo ne pu réprimer un petit sourire de joie. Il espérait vraiment que ce futur tende les bras à Kaori.  

 

-« Maintenant tu sais tout Ryo. Je voulais m’excuser encore pour le fait que je ne t’ai pas mis au courant de l’état de santé de Kaori. Mais j’avoue avoir eu peur que tu ne refuses de l’héberger pendant ces quelques semaines ».  

-« Alors là Maki, tu me déçois un peu, mais je peux comprendre… Et puisque les choses sont dites et claires, portons enfin ce toast. Une nouvelle comme celle-ci se fête à sa juste valeur ».  

-« Merci », répliqua simplement Kaori avec un sourire qui fit battre le cœur du nettoyeur.  

 

Après avoir rempli tout les verres, de champagne pour les hommes, et un de jus d’orange pour Kaori (NDA : dans cette fic aussi elle ne supporte pas l’alcool), ils portèrent un toast en souhaitant la réussite de l’intervention que devait subir Kaori. Le sourire aux lèvres et le cœur remplis d’espoir, la jeune femme trempa ses lèvres et bu une gorgée du jus fruité, tirant un trait sur ce passé et marquant ainsi un nouveau départ dans sa vie.  

 

 

 

Une fois la soirée, commencée, il était temps qu’Hideyuki rentre chez Saeko qui l’attendait pour dîner. Elle avait bien sûr proposé à Hideyuki d’inviter sa sœur et Ryo pour dîner tous les quatre ensemble, mais celui-ci avait jugé préférable d’attendre un ou deux jours avant de faire les présentations, histoire que sa sœur prenne un peu ses marques dans sa nouvelle demeure. Il voulait aussi la présenter à toute la bande, qui mourait d’impatience de faire enfin la connaissance de la petite sœur de Makimura. Hideyuki embrassa bien tendrement sa sœur et lui souhaita un bon repos en lui promettant de venir de bonne heure le lendemain afin qu’elle ne se sente pas trop seule. Sur le pas de la porte d’entrée, il pria Ryo de prendre bien soin d’elle, et de ne pas lui rendre de visite nocturne sinon, il aurait à faire à lui. Ryo promis qu’il serait sage comme image, et que son partenaire pouvait partir tranquille il veillerait sur la petite sœur comme si c’était la sienne.  

 

-« Voilà, il est enfin parti, soupira Ryo en s’affalant sur le canapé. J’ai bien cru qu’il allait camper devant la porte ».  

 

Sur ces paroles, Kaori étouffa un petit rire, c’était bien du Hideyuki. Et encore, Ryo n’avait pas tout vu, il pouvait être encore plus surprotecteur dans ses moments.  

 

-« C’est bien lui tout ça. Toujours à se faire du soucis pour la moindre petite chose. Enfin je suppose que c’est le rôle de tous les grands frères, rajouta-t-elle avec de la tendresse dans la voix. En tout cas je voulais encore vous remercier d’accepter de m’héberger ainsi chez vous. Soyez certain qui j’éviterais au maximum de vous importuner le temps de ma présence ici ».  

-« Oh ce n’est rien, je vous justifiez pas… Et puis je peux bien faire ça pour mon ami Maki. Mais puisque nous allons cohabiter un petit moment tous les deux, je suggère pour rendre les choses un peu plus agréables de remplacer le vous par le tu. T’en dis quoi? »  

-« Je pense que c’est une des premières paroles sensée que je t’entends prononcer. Et je suis tout à fait d’accord », approuva Kaori.  

-« Bien puisque les choses sont claires, que penserais-tu si nous commencions à préparer le dîner? Tu dois avoir faim? »  

-« Tu n’entends pas, mon ventre crie famine », plaisanta Kaori.  

-« Alors dans ce cas là, ne perdons pas de temps, puisque l’appel du ventre est important », répliqua tout aussi humoristiquement notre nettoyeur.  

 

 

Kaori se mit à rire, et sur ces quelques mots ils se dirigèrent tout sourire vers la cuisine pour préparer leur premier dîner en tant que nouveaux colocataires…  

 

 


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