Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Eden

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 21-06-05

Ultimo aggiornamento: 19-09-06

 

Commenti: 255 reviews

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Romance

 

Riassunto: Un accident où tout bascule... L'amour peut-il exister au-delà de nos différences?Nouvelle vie pour une nouvelle histoire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au-delà de nos différences" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au-delà de nos différences!

 

Capitolo 10 :: Visite médicale

Pubblicato: 20-11-05 - Ultimo aggiornamento: 20-11-05

Commenti: Bonjour à tous, et voilà un chap en plus. Celui-ci est un peu plus terre à terre, mais même si il est un peu barbant, il est indispensable pour l'évolution de l'histoire et du thème de celle-ci. Je remercie mes génialissimes revieweuses pour leurs encouragements; Nanou, Pitite, MiniSoleil, Titi51, Chouchery, Moon, Chibiusa, Fan2Ch (courage ma belle^^) et Milene. J'espère néanmoins, que vous allez aimer ce chap, et n'hésitez pas à me laisser un petit mot merci. Bonne lecture et Bizzzz à tous.

 


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Quelques jours plus tard, après avoir fait sa grande entrée dans cette impressionnante famille, Kaori avait pour la première fois rendez-vous avec le médecin Seto Mitana, neurochirurgien à l’hôpital central de Tokyo.  

A peine entré dans les locaux, Kaori ressentit immédiatement cette impression d’étouffer, de manquer d’air comme à chaque fois qu’elle entrait dans un hôpital. Celui-ci n’était pas vraiment différent des autres, avec ces murs tout en blanc, et ces larges couloirs qui n’en finissent pas. Il y avait toujours ces mêmes bruits de tout un tas d’appareils et les pas des infirmières marchant d’une chambre à l’autre. Mais surtout, il y avait cette odeur… Odeur de désinfectant vous prenant à la gorge avec l’apparition de nausées. Toute cette agitation si particulière à ces lieux, Kaori la connaissait par cœur pour y être restée une bonne partie de son enfance.  

 

Même après tout ce temps, le malaise et le mal être subsistaient. Impossible de se sentir à l’aise dans de tels lieux lorsque ceux-ci avaient été le départ d’une toute autre vie. Pourtant, aujourd’hui, cet endroit ne voulait plus dire souffrance, mais représentait un réel espoir pour la jeune femme. L’espoir de retrouver peut-être à nouveau une vie des plus normale. Alors oui, elle serait prête à passer encore quelque temps dans ces lieux. Hideyuki avait accompagné sa sœur pour ce premier contact. Il savait qu’elle était dans un état d’excitation assez important. Et que l’odeur des hôpitaux l’importunait beaucoup.  

 

 

Durant l’attente dans la salle d’attente, Kaori n’arrêtait pas de se tordre les doigts en signe d’anxiété. Hideyuki lui prit alors la main et lui sourit. Cela calma un temps soit peu Kaori qui rendit son sourire à son frère. Depuis toujours, il avait été présent lors de ces trop nombreux passages à l’hôpital. Il l’avait soutenu lui donnant du courage, la force d’aller vers l’avant, sans jamais se plaindre ou lui faire des reproches. Pour tout cela, elle lui était très reconnaissante.  

Elle sortit de ses pensées, lorsque une infirmière prononça son nom. Elle la conduisit dans une salle d’auscultation, et, Kaori et Hideyuki attendirent l’arrivée du médecin. La jeune femme commença à sentir son cœur battre un peu plus vite. Pourvue qu’elle puisse faire l’objet de cette intervention… Pourvue que celle-ci réussisse… Kaori était pleine d’appréhension, mais aussi d’espoir.  

 

A l’arrivée du médecin, Kaori fut frappée par sa jeunesse. Il ne devait pas avoir plus que son frère. Il avait un visage avec des traits parfaitement harmonieux, et un sourire qui illuminait ses yeux sombres. Il lui parut immédiatement sympathique et rassurant. Il salua Kaori et son frère en se présentant, et prit quelques minutes pour lire le dossier médical de sa nouvelle patiente.  

 

-« Je vois que votre infirmité est due à un accident de voiture dans votre petite enfance. La moelle épinière fut touchée, entraînant une paralysie totale des membres inférieurs. Néanmoins, vous possédez encore toute votre sensibilité au niveau du bassin, et de votre appareil génital, n’occasionnant ainsi, aucune incontinence. Je pense que votre cas peut tout à fait convenir pour ce type de procédé. Sachez néanmoins, mademoiselle Makimura, que bien que révolutionnaire, cette technique peut aussi échouer. Il faut que vous compreniez que ce risque là existe aussi. Cette puce, (NDA : pour le moment, je garde l’idée de la puce, même si cela n’est pas très réaliste), que l’on va vous implanter sur la colonne va permettre à l’aide de décharges de stimuler vos muscles et vos nerfs moteurs, afin de pouvoir retrouver des sensations de touché dans vos membres inférieurs. Ces stimulations vous permettront, peut-être aussi, de retrouver une marche. Mais sachez, que même si vous retrouviez une marche, elle ne sera plus celle que vous avez connu petite ».  

-« Que voulez-vous dire? », interrogea Makimura très attentif aux explications du médecin.  

-« Je m’explique. Mademoiselle Makimura retrouvera peut-être bien la faculté de marcher, mais celle-ci ne sera pas forcément indépendante. En effet, il se peut que vous marcherez avec l’aide de béquilles, d’une canne, ou dans le meilleur des cas, vous n’aurez besoin d’aucun soutien, mais l’effet d’une marche boiteuse et déséquilibrée restera ».  

-« Si je comprends bien, docteur, je pourrais peut-être remarcher mais en boitant c’est cela? », demanda Kaori.  

-« Oui, c’est en cela que vous ne retrouverez pas votre marche d’avant l’accident. Car on ne peut malheureusement jamais réparer à cent pour cent ce qui a été détruit ».  

-« Même si je devais remarcher avec des béquilles, je veux tout tenter pour quitter ce fauteuil », dit Kaori avec beaucoup de détermination.  

 

Face à la détermination de la jeune femme, le médecin ne put empêcher d’esquisser un sourire. Il admirait plus que tout ces personnes, qui se battaient avec acharnement quelque soit la difficulté, et les obstacles qui se dressaient sur leurs chemins…  

 

-« Croyez moi, dit-il, nous allons tout tenter pour cela. Mais je tiens encore à vous prévenir qu’après l’intervention, il vous faudra faire preuve d’une grande patience, et faire beaucoup d’efforts pour une rééducation qui risque d’être longue et pénible, sans pour autant avoir l‘assurance d‘une réussite ».  

-« Je suis prête à tout docteur. Je suis prête à subir toutes les épreuves qu’il faudra, prête à faire tous les efforts nécessaires. Je n’abandonnerais jamais ! », s’exclama Kaori.  

-« A quel moment pourra-t-on dire que l’intervention et la puce sont un succès ? », interrogea Makimura.  

 

Sa sœur sourit face à cette question, car c’était bien, dans ce genre de questionnement, qu’elle retrouvait le policier qu’il avait été, et surtout le détective qu’il était, toujours très pragmatique.  

 

-« Et bien, nous serons plus ou moins fixé de la réussite de cette opération, lorsque mademoiselle Makimura commencera à retrouver de la sensibilité dans les jambes, chose qu’elle ne ressent plus du tout de par la paralysie. A ce moment là, seulement, nous pourrons dire qu’il risque d’y avoir l’évolution que nous espérons tous ici. Mais il nous ait impossible à l’heure d’aujourd’hui de déterminer précisément, le moment où l’on pourra dire que l’intervention est une réussite. Chaque patient, en fonction de la gravité de leur paralysie, réagit différemment, cela reste donc très aléatoire. Mais nous feront tout, pour que mademoiselle Makimura obtienne des résultats très rapidement », dit-il en regardant la jeune femme.  

 

Kaori se sentit rougir face au regard du médecin sur elle. Elle s’empressa de baisser son regard, et de regarder ses jambes.  

Après un bref silence, le docteur Mitana rajouta ;  

 

-« Et si nous passions aux choses plus pratiques, reprit le médecin. Je vois que vous vivez dans la ville, c’est une bonne chose pour vos rendez-vous aussi bien ici, que plus tard pour votre rééducation. Il me faut maintenant vous ausculter. Si vous voulez bien me suivre dans la pièce à côté ? »  

 

Kaori connaissait par cœur toute cette procédure, pour être passée dans les mains de plusieurs médecins et chirurgiens. Bien que très pudique, elle se déshabilla et se retrouva en sous vêtement. Mitana la porta sur la table et l’y allongea. Il lui prit une jambe et commença à lui faire des exercices pour voir la souplesse des articulations, des chevilles, du genou, et de la hanche, tout en prenant des notes sur les résultats qu’il observait. Kaori se laissa faire sans dire un mot. De toute façon, elle ne ressentait aucunement les mains du médecin sur ses jambes, elle ne ressentait aucun mouvement. C’était comme si toute vie avait quitté cette partie de son corps…  

 

 

Elle se revit alors, à 5 ans, à l’hôpital, touchant ses jambes et ne comprenant pas pourquoi elle ne ressentait plus rien. Elle avait beau les pincer, les frapper le plus fort possible, aucune douleur ne se manifestait à elle, malgré les rougeurs qu’elle pouvait observer. Rien… Il n’y avait aucune sensation. Elle essaya alors de les bouger, mais là encore, aucune réaction. Elle avait beau se concentrer de toutes ses forces pour les bouger, elle n’arrivait pas à faire un seul mouvement… Elle se mit alors, à hurler de toute sa voix, et à pleurer toutes les larmes de son corps, jusqu’à ce qu’une infirmière vienne lui administrer un sédatif pour la calmer. En effet, à la découverte de sa paralysie, la petite fille qu’elle était, partit dans une crise de nerfs, que rien ne pouvait calmer. C’est ainsi, qu’elle resta plusieurs jours sous tranquillisants.  

 

Lorsque le docteur Mitana eut terminé d’observer les jambes de sa patiente, il l’aida à se mettre assise au bord de la table. Il inspecta alors, la colonne et le dos de Kaori, pour voir si la jeune femme était bien droite, et qu’elle ne souffrait pas d’une déformation de la colonne.  

 

-« Bien, mademoiselle Makimura, vous pouvez vous rhabiller », s’exprima le jeune médecin après avoir finit son auscultation.  

 

Kaori s’exécuta, et rejoignit alors son frère et le docteur Mitana, une fois habillée.  

 

-« Comme je vous le disais au début de notre entretien, vous paraissez avoir tous les critères pour que l’intervention fonctionne. Alors, il ne reste plus qu’à fixer une date tous ensemble ».  

 

Le cœur de Kaori se mit soudainement à battre plus fort en attendant de connaître la date fatidique où, elle retrouverais peut-être, une nouvelle vie.  

 

-« Nous sommes aujourd’hui le 28 mars, que pensez-vous du 5 avril dans une semaine exactement. Vous rentreriez en clinique la veille au soir ».  

-« Cela me semble correcte comme date », répondit Kaori.  

-« Alors c’est noté, je vous fais directement un papier pour que vous preniez sans plus tarder un rendez-vous avec l’anesthésiste ».  

 

Kaori et Hideyuki remercièrent le docteur Mitana, et avant de quitter l’hôpital, Kaori prit rendez-vous pour le lendemain avec l’anesthésiste de garde.  

Sur le chemin du retour, elle ne fut pas très éloquente, et Hideyuki se doutait bien de ce qui occupait l’esprit de sa sœur. Il la soutiendrait autant qu’il le pourrait. Il ne la laissera pas assumer toute seule ce grand changement.  

 

 

…………………………………………………………………………………………………………………..  

 

 

Lorsqu’ils entrèrent dans l’appartement, ils trouvèrent Ryo allongé sur le canapé à feuilleter des magasines de charme. Makimura hurla sur son ami de ranger ça immédiatement pour ne pas choquer Kaori. Mais celle-ci avait la tête complètement ailleurs, pour remarquer la tête de pervers de Ryo.  

Le comportement de la jeune femme intrigua quelque peu le nettoyeur, qui rangea sans plus tarder ses magasines sous le canapé au grand damne de son partenaire.  

 

-« Qu’a dit le médecin ? », demanda-t-il alors à Makimura.  

-« C’est prévu pour le 5 avril. Il semblerait que cela a de très grande chance de réussir », répondit Hideyuki en regardant sa petite sœur.  

 

Un silence s’installa entre tous, chacun réfléchissait aux éventuelles conséquences que cette opération pouvait entraîner. Personne ne voulait rompre ce silence à la fois pesant et sécurisant. Mais tous communiaient en une seule et même pensée ; « que cela réussisse », pour Kaori, pour qu’elle puisse enfin à nouveau avoir une vie plus « normale ». Lorsque Hideyuki partit pour retrouver Saeko, la soirée était déjà bien entamée, et Kaori n’avait toujours encore rien dit. Regardant la jeune femme totalement plongée dans ses pensées, Ryo décida de rompre finalement ce silence.  

 

-« Quelque chose ne va pas ? », demanda Ryo à Kaori.  

 

Elle le regarda alors, comme si elle le voyait pour la première fois. Elle, dont l’esprit avait complètement déconnecté, reprenait tout doucement corps.  

 

-« Non… C’est juste… Qu’il faut que je me fasse à l’idée de pouvoir peut-être remarcher…, murmura la jeune femme. Je vais sûrement te paraître stupide, mais j’ai mis 18 ans à accepter de vivre le restant de ma vie avec ce fauteuil, alors maintenant, tout cela me bouleverse un peu… Oh mais ne vas pas croire que je ne suis pas heureuse de se qui m’arrive, bien au contraire. J’attends cela depuis très longtemps. Mais… C’est juste, que maintenant que c’est arrivé, je ne sais pas pourquoi, je suis inquiète… ».  

-« Je peux comprendre… », murmura Ryo plus pour lui-même que pour Kaori.  

 

Néanmoins, elle l’avait entendu. Elle était persuadée qu’effectivement, il pouvait la comprendre. Elle ne pouvait expliquer pourquoi, mais elle avait cette impression là, que lui seul pouvait savoir ce qu’elle ressentait réellement à cet instant. Elle lui était très reconnaissante qu’il lui prête ainsi une oreille attentive. Mais surtout, elle savait que quoi qu’elle dise, même si ses paroles pouvaient choquer, il ne la jugerait pas. Non… Il la comprenait tout simplement…  

 

-« Bon allez, repris Ryo plus enjoué afin de rompre cette drôle de monotonie qui s’était installée depuis quelques minutes maintenant, c’est pas une mauvaise nouvelle, bien au contraire, c’est un nouveau départ pour toi. Et pour fêter cela je t’emmène voir un beau spectacle ».  

 

Kaori ne comprit pas tout de suite se que Ryo voulait dire, mais avant qu’elle ne pu lui en poser la question, elle se retrouva dans ses bras, et ils sortirent de l’appartement…  

 

 


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