Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Eden

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 21-06-05

Ultimo aggiornamento: 19-09-06

 

Commenti: 255 reviews

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Romance

 

Riassunto: Un accident où tout bascule... L'amour peut-il exister au-delà de nos différences?Nouvelle vie pour une nouvelle histoire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au-delà de nos différences" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au-delà de nos différences!

 

Capitolo 28 :: Lorsque les sentiments sont trop forts...

Pubblicato: 01-09-06 - Ultimo aggiornamento: 01-09-06

Commenti: Bonjour à tous !! Voilà enfin un nouveau chap de cette fic, et j'espère que celui-ci vous plaira. Je remercie toutes les personnes qui m'encouragent cela me fait très plaisir. Bonne lecture et Bizzzz à tous ^___^

 


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Au fil des mois qui passaient, Kaori progressait à vu d’œil. Les quelques pas qu’elle avait réussi à faire aux barres parallèles se transformèrent petit à petit en aller-retour. Et bientôt Tatsuya lui proposa d’essayer les béquilles. Cet exercice demanda à la jeune femme une certaine assurance d’elle-même, et la crainte de faire une chute était bien présente. Mais elle savait qu’il fallait qu’elle dépasse ses peurs si elle voulait aller de l’avant… Quelques jours plus tard, lorsque jugeant de la bonne stabilité sur ses béquilles, Tatsuya proposa à Kaori d’aller marcher dehors dans le parc afin de l’habituer doucement aux obstacles des rues bétonnées. Marchant doucement, Kaori réussit à passer avec succès cette nouvelle étape, malgré son appréhension. Et la joie qu’elle ressentit en foulant le sol du parc debout sur ses jambes fut immense.  

 

 

Assise sur un banc avec son kiné, l’automne prenait doucement sa place. Les feuilles des arbres commençaient à jaunir, et un petit vent frais se levait annonçant subtilement les grands froids à venir. A présent, Kaori qui était entièrement rééduquée, commençait à acquérir une certaine indépendance. Bien sûr, elle savait que les béquilles lui seraient toujours indispensables, mais le fait d’être debout et de marcher comme tout le monde, lui faisait oublier ce petit détail pratique. Elle avait toujours su que, malgré les progrès de la médecine, revenir à l’état d’avant l’accident était impossible…  

 

-« Je crois qu’il est grand temps pour toi de voler de tes propres ailes », déclara ce matin-là Tatsuya.  

-« Vous voulez dire que je peux rentrer chez moi ?... », fit Kaori les yeux brillants de joie.  

-« Je crois que oui… Ah moins bien sûr qu’aimant tellement cet endroit tu souhaites y rester encore un peu !! », rit le Kiné.  

-« C’est vrai qu’après quatre mois passés ici ça crée des souvenirs… Comment vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi. Sans vous je n’y serais jamais arrivée… »  

-« Allons Kaori, tu es une jeune femme très courageuse, et je n’ai jamais douté de ta capacité à réussir à marcher… »  

-« Pourtant… Vous m’avez soigné, encouragé… »  

-« Crois-moi que je n’ai pas fait grand’ chose… Le plus grand des encouragements tu les dois incontestablement à ton frère et à cet homme qui venait tous les jours… »  

-« C’est vrai que sans eux j’aurais été bien perdue… »  

-« A présent jeune fille, à toi de vivre ta vie !!, déclara Tatsuya en se levant. Tu es jeune alors choisis le chemin que tu souhaites suivre… »  

-« Merci… Merci pour tout… », murmura-t-elle les yeux remplis de larmes.  

 

Le regardant partir, elle sentit son cœur se serrait. Une nouvelle page de sa vie venait de se tourner… Et c’était vers le futur qu’elle devait avancer. Un futur que cette fois-ci elle choisirait… Reprenant ses béquilles, elle retourna dans sa chambre et alla annoncer la bonne nouvelle à son frère. Celui-ci vint la chercher dans l’après-midi. Elle terminait de faire sa valise, lorsqu’il frappa à sa porte. La voir debout lui occasionnait toujours une forte émotion, et il se demandait s’il arriverait un jour à pleinement réaliser le miracle qui s’était produit.  

Assise dans la voiture, la jeune femme repensa à ses adieux au centre, tout le monde avait été ému de la voir partir, mais en même temps tellement ravi. Bien évidemment, elle continuerait à avoir un suivi régulier, mais le plus gros était derrière elle. Regardant le paysage défiler, elle avait le sourire du bonheur sur les lèvres… Lorsqu’ils arrivèrent devant l’immeuble de City Hunter, le cœur de Kaori se gonfla de joie. Cela faisait si longtemps qu’elle n’y avait plus pénétré… Fermant les yeux un instant, beaucoup de souvenirs lui revinrent alors en mémoire. Tant de bonheur, tant d’amour… Sortant de la voiture, avec l’aide de son frère, elle commença à monter les escaliers. Cette fois-ci il n’était plus question pour elle qu’on la porte, elle pouvait y arriver d’elle-même. Malgré l’effort que cela lui demandait, elle était tellement heureuse de pouvoir enfin monter les marches, que la fatigue lui était bien égale.  

 

Arrivant devant la porte de l’appartement, elle poussa un soupir. Elle ne savait pas trop pourquoi, mais elle se sentait bizarre. Lorsque celle-ci s’ouvrit et qu’elle pénétra à l’intérieur de l’appartement, elle fit à peine un pas qu’une horde d’acclamations et d’applaudissements retentirent. Tout le monde était présent, félicitant la jeune femme d’être allée au bout de son combat. Ce fut les larmes aux yeux qu’elle les remercia tous pour cette petite fête improvisée. Cherchant le nettoyeur du regard, elle lui adressa un sourire rempli d’émotion. Celui-ci le lui rendit de façon discrète, il n’avait pas pour habitude de faire étalage de ses sentiments, et Kaori l’avait bien compris depuis le temps.  

S’asseyant sur le canapé, un verre de jus d’orange à la main, tous attendaient un petit discours. S’éclaircissant la voix pour ne pas pleurer, elle commença ;  

 

-« J’avoue ne pas être très douée pour les discours, mais je vais essayer de résumer ce que je ressens. Depuis sept mois maintenant, vous m’avez encouragé, offert votre amitié, j’ai découvert une vie que je n’imaginais pas, des personnes qui ont plus de respect pour l’être humain que toute la société n’en aura jamais... Pour tout ce que vous m’avez apporté je vous remercie… Et quoi qu’il puisse arriver, vous aurez toujours tous une place à part dans mon cœur !!! »  

 

A la fin de son monologue, les larmes coulaient à flot. Son frère avec tendresse, l’embrassa sur le front. Enfin sa sœur pourrait à nouveau goûter au bonheur auquel elle y avait droit…  

La bonne humeur inonda encore quelques heures ces murs, avant de doucement laisser place à la nuit tombante. Lorsque tout le monde fut parti, Kaori toujours assise sur le canapé, regardait les yeux dans le vague un point imaginaire. Un verre à la main, Ryo s’approcha d’elle.  

 

-« Peut-on connaître le sujet de tes pensées ? »  

-« J’étais en train de me dire, que tout cela ne peut être vrai. Qu’après toutes ces années je suis sûrement encore en train de rêver éveillée… »  

-« Et pourtant, je peux te l’assurer, ce n’est pas un rêve… »  

-« Alors à présent plus rien ne m’est interdit c’est ça ?... Tout ce qui était de l’ordre de l’imaginaire peut devenir réalité ?... »  

-« Tu l’as déjà prouvé non ?... Les rêves peuvent devenir réalité si on y croit très fort, et si on est près à se donner… »  

-« Tu sais…, commença-t-elle tout en rougissant, il y a quelque chose que j’ai toujours rêvé de faire… »  

 

Devant le brusque silence de Kaori, Ryo la regarda intrigué.  

 

-« Pourquoi tu t’arrêtes ainsi ?... »  

-« Car tu risques de te moquer de moi si je te l’avoue… »  

-« Tu sais bien que non… »  

-« Bon alors je me lance !! J’ai toujours rêvé de danser un slow… », rougit Kaori.  

 

Devant cet aveu, Ryo esquissa un sourire. Posant son verre sur la table basse, il tendit alors sa main à la jeune femme. Alors qu’une douce musique s’échappait des haut-parleurs de la chaîne hifi.  

 

-« M’accorderez-vous cette danse ? », déclara-t-il tout en lui tendant sa main.  

 

Levant ses yeux vers Ryo, elle n’y trouva aucun regard moqueur, aucune lueur de plaisanterie, rien de tout cela, simplement le regard d’un homme souhaitant faire danser une femme.  

 

-« C’est que…, bredouilla la jeune femme. Je ne peux pas lâcher mes béquilles. Puis tournant la tête pour dissimuler la brillance de ses prunelles, j’étais stupide de déclarer une telle chose ».  

-« Dans se cas, laisse moi être ton appui… », répondit Ryo avec beaucoup de tact.  

 

Bien qu’un peu tremblante, elle prit la main de Ryo qui la serra alors dans ses bras pour ne pas qu’elle tombe sans ses béquilles, et lentement ils commencèrent à se balancer sur le rythme lent de cette chanson.  

Le cœur de Kaori se mit à battre plus fort à cet instant… C’était encore plus merveilleux que tout ce qu’elle avait pu imaginer. Et c’était tout à fait autre chose que lorsqu’elle était dans les bras de Ryo par « obligation ». Au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient, Kaori se laissait de plus en plus aller à cette chaleur. Elle posa alors sans réfléchir sa tête contre le torse de Ryo. Celui-ci inconsciemment resserra son étreinte. C’était comme s’il avait peur qu’elle ne lui échappe… Et plus que tout, cette nuit il la voulait contre lui. Lorsque la musique prit fin, ni l’un ni l’autre ne le remarquèrent, ils continuaient inlassablement à danser. Aucune parole ne venait troubler cet instant magique.  

 

Lorsque Kaori releva la tête, pour plonger son regard dans celui de Ryo, la lueur qui y brillait au fond de ses prunelles, n’était autre que le reflet de sa propre lueur. Ses joues prirent alors une couleur rosée sous l’intensité de celui-ci. Et comme si le temps avançait au ralenti, lentement Ryo baissa son visage vers celui de Kaori. Lorsque leurs lèvres se rencontrèrent enfin, ce fut comme un feu d’artifice pour l’un et l’autre. Ne réalisant pas ce qu’il était en train de faire, ou plutôt le réalisant trop bien, Ryo savait qu’il ne pourrait réfréner d’avantage les sentiments qu’il avait au fond de son cœur.  

Elle était arrivée dans sa vie comme un ange tombé du ciel, et doucement, elle lui avait fait découvrir un monde encore inconnu. Des sentiments jusqu’à lors jamais ressenti, et qu’il se croyait incapable de ressentir. Doucement, leur baiser prit un tournant plus passionnel, plus sensuel. Et Kaori y répondit comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort. Ce ne fut qu’à bout de souffle, qu’ils se séparèrent pour y retrouver le même chemin quelques secondes plus tard.  

Kaori sentait ses jambes trembler, et ce n’était pas uniquement à cause du fait qu’elle était debout depuis un moment, non, c’était tout simplement les émotions qui étaient trop fortes. Lorsque Ryo mit fin à ce baiser, il la regarda dans les yeux, avant de tendrement lui caresser la joue du bout des doigts. Sous la sensation de celle-ci, elle ferma les yeux et coucha sa joue dans la paume du nettoyeur. Ce soir elle savait qu’elle ne voulait pas être loin de lui. Il l’embrassa légèrement sur le nez et, elle se serra davantage à lui.  

 

-« Je ne veux pas que tu me laisses… Je voudrais rester ainsi toute ma vie… », souffla-t-elle dans un murmure à peine audible.  

-« Kaori… Pourquoi moi ?... Je n’ai pas le droit… Tu mérites… »  

 

Mais avant qu’il ne puisse terminer sa phrase, elle posa son index sur ses lèvres.  

 

-« Il n’y a pas de ça… Tu es celui que je veux maintenant et toujours… Tu as bien plus d’amour en toi que tu ne le penses. Et mon cœur t’a choisi. Je n’y peux rien, la vie est ainsi faite que les choses arrivent sans qu’on puisse les contrôler. Et moi je ne veux rien contrôler, je veux vivre… »  

 

Avant qu’il ne puisse dire un mot, elle l’embrassa à nouveau. Il savait la signification de ce baiser, et bien que sa raison lui dictait de stopper immédiatement cela, son cœur fut le plus fort. Lui aussi voulait vivre… Vivre comme un homme…  

La soulevant dans ses bras, il l’emporta alors dans sa chambre. La déposant avec beaucoup de douceur sur le lit, il lui caressa de son pouce ses douces lèvres tout en la couvant de son regard protecteur. Plongeant sa tête dans le cou de la jeune femme, il l’embrassa tendrement, attentif à ses moindres réactions. A sa respiration saccadée, il savait que le plaisir montait en elle. Avec des gestes précis et tendres, il commença à la déshabiller. Immédiatement Kaori sentit la peur la gagner…Elle n’avait jamais aimé ce corps et craignait à présent la réaction de Ryo face à ses cicatrices. Percevant le malaise de Kaori, Ryo se pencha alors vers son oreille tout en touchant du bout des doigts, les lignes gonflées des incisions.  

 

-« Tu as un corps magnifique Kaori… N’en doute pas ».  

 

Heureuse de ces quelques mots, la jeune femme lui rendit un splendide sourire. Ryo avait cette capacité d’éloigner ses doutes, ses craintes les plus tenaces en quelques mots.  

Mais lorsque ses doigts caressèrent les jambes de Kaori, celle-ci poussa un petit cri. Pensant lui avoir fait mal, il se redressa subitement.  

 

-« Kaori… Qu’est-ce qu’il y a ? »  

-« Ce n’est rien…, répondit-elle les larmes aux yeux, c’est que... C’est si bon de sentir enfin sur mes jambes tes caresses. Jamais je n’aurais crû cela possible… »  

 

Souriant, Ryo remonta vers le visage de son ange, et but les larmes qui lui coulaient sur ses joues. Elle était si belle à cet instant… Mais au-delà, de la beauté purement physique, il y avait tout autre chose qui brillait en elle. La lumière de la vie, la lumière de l’amour… Reprenant ses lèvres, il continua à la caresser. Il voulait plus que tout l’éveiller à l’amour, lui montrer la beauté de l’acte physique… Et pour lui aussi, il voulait faire l’amour à la femme de son cœur avec lenteur et tendresse… Rassurée dans les bras du nettoyeur, elle commença à son tour à le déshabiller, découvrant la douceur et la force de son corps. De ses doigts fins, elle le caressa lui arrachant à son grand étonnement des soupirs de plaisir.  

Lorsqu’il lui libéra sa poitrine de son rempart de dentelle, il admira la beauté de la nature… Avec amour et délectation il y goûta, offrant à Kaori des sensations encore insoupçonnées jusqu’à présent. Lorsqu’ il la sentit prête à aller plus loin dans leur étreinte, il les libéra tous les deux de leur dernier morceau de tissu. Bien qu’un peu gênée de voir pour la première fois la nudité d’un homme dans toute sa splendeur, elle essaya de ne rien laisser paraître de son trouble et se concentra sur les paroles d’amour et les caresses du nettoyeur.  

 

Lentement, sans précipitation aucune, il reçut le cadeau que Kaori n’avait offert à personne jusqu’à présent. Entremêlant ses doigts aux siens, il lui embrassa le front à présent humide tout en emportant la jeune femme sur les sommets du plaisir. La douleur qu’elle avait ressenti au préalable, n’était rien comparé au bonheur intense qu’elle ressentit dans tout son être et son cœur par la suite. Dans un ultime cri de plaisir, ils atteignirent ensemble l’union totale…  

Le souffle court, Ryo embrassa une dernière fois les lèvres de Kaori, avant de rouler sur le côté et de la prendre dans ses bras. Instinctivement, elle se blottit contre lui heureuse comme jamais elle ne l’avait été. L’amour qu’ils venaient de vivre allait au-delà de toute imagination. Caressant les cheveux de la jeune femme qui s’amusait à tracer des lignes imaginaires sur le torse de Ryo, il laissa parler son cœur dans un élan d’amour.  

 

-« Kaori… Je… Je… », commença-t-il un peu gauchement.  

 

Réalisant se qu’il souhaitait lui dire, elle se redressa un peu, et le regarda un sourire radieux sur les lèvres.  

 

-« Je t’aime aussi… », répondit-elle en se serrant contre lui.  

 

Heureux des paroles de la jeune femme. Il se devait lui aussi de franchir le pas. L’emprisonnant dans ses bras, il s’approcha de son oreille, et lui murmura la plus belle déclaration qu’un homme puisse faire à une femme. Pleurant de joie, Kaori savait que son destin était à présent scellé à celui de cet homme, et que plus rien désormais ne pourrait rompre ce lien. Dans la béatitude de cette nuit, enlacés l’un contre l’autre, Kaori s’endormit. Ryo incapable de trouver le sommeil, resta une bonne partie à admirer son ange.  

Ce qu’elle venait de lui donner, était un cadeau inespéré pour un homme comme lui. Elle s’était abandonnée dans ses bras sans crainte, lui faisant une totale confiance… Que lui avait-elle dit avant de se donner à lui ?... Qu’elle voulait vivre… Mais c’était lui qui s’était senti plus vivant que jamais. Et les mots qu’il avait prononcés pour la première de sa vie à Kaori, prouvaient que c’était bon de vivre. Plus que tout à présent, il voulait chérir cette vie dans laquelle un ange était apparu, les ailes un peu blessées, mais plus courageux que tout…  

 

Ajustant son corps à celui de Kaori, elle laissa échapper dans un soupir, le prénom de Ryo. Fermant à son tour les yeux, il se laissa aller à l’appel de la nuit et s’endormit pour la première fois comblé, et apaisé…  

 

 


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