Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Eden

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 21-06-05

Ultimo aggiornamento: 19-09-06

 

Commenti: 255 reviews

» Scrivere una review

 

Romance

 

Riassunto: Un accident où tout bascule... L'amour peut-il exister au-delà de nos différences?Nouvelle vie pour une nouvelle histoire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au-delà de nos différences" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Why isn't there HTML file of the NC-17 fanfictions?

 

Since it's impossible to check who's reading those fanfictions in the HTML format, the fanfictions NC-17 are only available in php version.

 

 

   Fanfiction :: Au-delà de nos différences!

 

Capitolo 20 :: Un shopping hors norme...

Pubblicato: 03-05-06 - Ultimo aggiornamento: 03-05-06

Commenti: Bonjour à tous !!! Me revoilà enfin pour ceux qui attendaient la suite de cette fic !!! Que dire sur ce nouveau chap... J'ai l'impression que plus j'écris sur cette histoire, plus j'ai de choses à dire... J'aimerai vraiment faire passer au travers de ce récit les difficultés semblant insignifiantes pour les personnes valides, mais deviennent vite des obstacles pour la vie courante pour celles à mobilité réduite... J'espère réussir mon coup et arriver à vous toucher. Trouver les bons mots n'est pas toujours tâche facile alors soyez conciliants. Et pour ceux qui trouvent que le récit est trop lent, je m'en excuse d'avance mais pour moi c'est petits moments sont tout aussi importants que l'action... Je remercie tous ceux qui m'ont laissé une review (et ma Saintoise qui attendait ce nouveau chap ^^). Merci aux nouveaux lecteurs qui ont découvert cette fic. Continuez à me dire ce que vous en pensez car vos commentaires sont souvent très constructifs pour la suite et vos encouragements me font très plaisir et m'aident à continuer cette voie-là... A très vite pour la suite Bonne lecture et Bizzzz à tous !!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30


 

Alors que Ryo et Kaori se mêlaient à la population déjà bien abondante dans les rues de Tokyo en ce début de matinée, très vite ce couple hors norme attira l’attention des passants. Ryo, comme il l’avait promis à Kaori, faisait de réels efforts pour ne pas sauter sur toutes ces demoiselles qui étaient plus que tentatrices dans leurs tenues qui annonçaient doucement l’arrivée du printemps. Mais curieusement, celles-ci ne pouvaient s’empêcher d’avoir de drôles de regards envers cet homme séduisant accompagné d’une jeune femme en fauteuil roulant. Quelque part dans ces divers coups d’œil, on pouvait y lire de l’étonnement, de l’incompréhension… Pour la plupart d’entre elles, elles se demandaient comment une femme comme Kaori avait réussi pour être accompagné d’un homme tel que Ryo, et ce qu’il pouvait lui trouver ?… Car le fauteuil n’avait rien de vraiment attrayant et de bien féminin…  

 

Bien que Kaori essayait de se concentrer sur le choix que proposaient les boutiques en tout genre, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir blessée par rapport aux regards et sourires moqueurs que la population lui adressait de façon consciente ou non... Comme elle ne voulait pas gâcher cette journée si bien commencée, elle s’efforça de faire comme si de rien n’était. Après tout, ce n’était pas la première fois et certainement pas la dernière qu’elle aurait à subir le regard des autres… Bien qu’avec les années la jeune femme s’était endurcie, du moins essayait-elle de se persuader, préférant l’indifférence, ceux-ci pouvaient toujours encore blesser… De plus, Ryo ne semblait pas avoir remarqué tout cela, alors à quoi bon accorder de l’importance à ce genre de chose ?... Elle soupira en silence afin de chasser cette boule qui doucement s’était formée au fond de sa gorge… Elle s’efforça à penser au lendemain, à cette nouvelle vie qui commencerait… Elle ne verrait plus le monde d’une hauteur d’un mètre tout au plus, mais bien de toute sa stature… Et même si elle continuerait à boiter légèrement, au moins elle serait debout pour rivaliser avec ces femmes… Et rien que pour avoir sa revanche sur cette vie, elle se battrait de toutes ses forces.  

 

Mais malgré ce qu’elle pouvait croire, Ryo était bien loin de ne pas avoir remarqué ces demis sourires, ces regards en coin, et ces chuchotements intempestifs. Bien au contraire, il bouillonnait à l’intérieur devant tant d’intolérance et de méchanceté. Comment ne pas être blessé dans son cœur face à tant de bêtise de la condition humaine ?... Il en avait vu de la cruauté et dans toute sa splendeur, mais de telles attitudes le répugnaient encore davantage. Oh bien sûr, il n’avait pas toujours été lui-même un modèle de vertu. Et il se souvenait de sa rencontre et de sa réaction face à la jeune femme et s’en voulait encore plus d’avoir réagit de la sorte. Mais à cet instant, il se doutait bien que tout cela devait énormément la blesser, même si elle faisait tout pour garder la tête haute et sa dignité. Il savait qu’à ce moment précis, elle devait énormément prendre sur elle. Il n’en était que plus admiratif face à tant de courage et de détermination. Décidément, elle ne ressemblait en rien aux autres femmes qu’il avait pu côtoyé auparavant.  

 

 

Kaori s’arrêta alors devant les vitrines d’une boutique où était exposé un très bel ensemble jupe longue et chemisier cintré noir et rouge bordeaux. A la façon dont Kaori regardait cet ensemble, Ryo sut immédiatement qu’elle mourait d’envie de l’essayer. Mais il savait aussi que sa timidité l’empêcherait de franchir le pas. C’est alors qu’il devança la jeune femme et la poussa à l’entrée du magasin sous le regard déboussolé de Kaori.  

 

-« Mais Ryo, qu’est-ce que tu fais, je ne veux pas entrer ! », s’écria Kaori paniquée à l’idée de pénétrer dans l’enceinte de ce magasin.  

-« Et moi je veux te voir dans cet ensemble que tu admires depuis un moment dans cette vitrine », répondit simplement Ryo avec un sourire tendre.  

 

Avant même que Kaori ait pu à nouveau émettre une protestation, Ryo poussa la porte du magasin et y pénétra en poussant le fauteuil de la jeune femme qui ne put que céder face à la force du nettoyeur.  

 

-« Bonjour monsieur que puis-je pour vous servir ? », questionna une vendeuse le sourire aux lèvres, qui n’avait visiblement pas fait attention à Kaori.  

-« Cette jeune femme a repéré dans votre vitrine une tenue qu’elle aimerait bien essayer », enchaîna Ryo sans prendre part au jeu de séduction de cette vendeuse.  

 

Ce fut alors que le regard de la jeune employée se posa sur Kaori et l’étonnement fit très vite place à une mine suspicieuse voir moqueuse.  

 

-« Je comprend bien, fit-elle visiblement gênée et essayant de garder son sérieux, mais je doute que nous avons les cabines appropriées pour un essayage de ce genre », répondit elle mielleuse agaçant au plus haut point Ryo.  

 

Kaori qui se sentait plus qu’humiliée face au manque de tact de la jeune femme, n’avait qu’une seule envie, fuir cet endroit. Elle ne voulait pas continuer cette mascarade qui ne rimait à rien… Tout cela n’était pas fait pour elle… Il fallait qu’une fois de plus elle se rende à cette évidence…  

 

-« Oh ce n’est pas très grave, murmura-t-elle alors en baissant légèrement la tête pour ne pas avoir à regarder cette femme qui semblait prendre cette situation pour une bonne farce. Ryo tu viens on sort », poursuivie Kaori.  

 

Mais le nettoyeur qui n’avait pas du tout apprécié comment on avait pu traiter Kaori, décida de ne pas lâcher si facilement le morceau, et insista d’avantage.  

 

-« Et bien même si vous n’avez pas de cabines appropriées, je suppose que vous devez bien avoir une pièce réservée pour le personnel dans laquelle mon amie pourrait tranquillement se changer ? ».  

 

Le ton que Ryo avait employé, n’avait plus rien d’amical. Au contraire on pouvait percevoir la colère s’y refléter. Il ne supportait pas que l’on puisse manquer à ce point de respect à son ange. Surtout dans de telles conditions. Face au regard de cet homme, la vendeuse n’osa pas protester et commença à prendre peur. Elle qui l’avait trouvé très séduisant à son entrée venait de découvrir un tout autre côté du nettoyeur. Ne voulant pas le contrarier d’avantage, elle alla demander si la salle pouvait être libérée le temps que Kaori essaye sa tenue.  

 

-« Mais Ryo, je t’assure que je n’ai pas besoin de cette tenue, je préfèrerai m’en aller d’ici », protesta Kaori une fois la vendeuse partie.  

-« Il est hors de question qu’à cause de ces stupides vendeuses, tu ne peux pas essayer quelque chose qui te plait. Et puis moi je voudrais bien te voir dans cette tenue. Je suis certain qu’elle t’ira très bien », répondit le nettoyeur en faisant un clin d’œil complice à Kaori.  

 

Kaori n’osa pas, devant les paroles de Ryo, insister sur le fait qu’elle ne se sentait pas du tout à l’aise dans cet endroit. Lorsque la vendeuse lui indiqua finalement le chemin pour se changer, elle lança à Kaori un tel regard de désapprobation, que la jeune femme se sentit presque fautive d’avoir désiré essayer cette tenue. Honteuse de donner tant de dérangement, honteuse de ne pas pouvoir faire comme tout le monde… C’était dans des moments comme ceux-ci qu’elle haïssait le plus sa condition physique. Se retrouver ainsi à la merci de personne comme cette vendeuse était des plus humiliant…  

Celle-ci déposa la tenue pour Kaori, et laissa la jeune femme se débrouiller pour l’essayage. Lorsque Kaori observa le bureau dans lequel elle se trouvait, elle réalisa immédiatement que l’essayage n’allait pas être de toute simplicité. Comment faire pour se mouvoir correctement dans un fauteuil, alors qu’il n’y avait rien pour s’asseoir et avoir un peu plus d’espace pour se déshabiller ?... Son regard circula tout autour de la pièce. Elle avait espéré trouver un canapé ou un siège plus large que l’assise de son fauteuil pour mieux se déshabiller et se changer, mais comme par un fait exprès, il n’y avait rien de tout cela. Elle se retrouvait prise à sa propre envie…  

 

-« Quelle idée j’ai eu de mettre un pantalon aujourd’hui. Je me retrouve bien embêtée maintenant, se rabroua-t-elle alors plus dépitée qu’autre chose. Et puis ça m’apprendra à vouloir faire du shopping… Puis redressant fièrement la tête, elle continua ; bon aller ma grande, fais-le pour Ryo ».  

 

Elle commença par retirer son petit pull fin qu’elle avait mis avec son pantalon, pour enfiler ce chemisier qui, quelques minutes plus tôt, lui avait fait tant envie. Une fois le haut enfilé, elle s’attaqua non sans appréhension à retirer son pantalon. Oui mais voilà, n’étant pas sur un lit et ne pouvant donc pas s’allonger, l’opération s’avéra mission impossible. Elle décida de retirer un accoudoir de son fauteuil pour avoir plus de place, mais il lui était impossible de s’appuyer trop longtemps sur un seul bras. Elle avait beau tenter tout et n’importe quoi, elle n’arriva pas à retirer son maudit pantalon…  

Ryo trouvant la jeune femme un peu longue, décida d’aller voir ce qu’il en était.  

 

-« Kaori ? Est-ce que tout va bien ? », interrogea-t-il en frappant à la porte.  

-« Et bien… », balbutia-t-elle.  

 

Kaori ouvrit alors doucement la porte. Voyant qu’elle ne portait que le haut de la tenue, Ryo s’en étonna.  

 

-« Tu ne veux pas essayer la jupe ? », questionna alors le nettoyeur.  

-« Si bien sûr, Kaori était plus que gênée, et commença à rougir doucement. Le seul petit problème, c’est que je ne peux pas correctement me mouvoir dans mon fauteuil, alors pour essayer une jupe… », Kaori baissa la tête pour ne pas montrer à Ryo sa honte devant son incapacité face à des choses si insignifiantes dans la vie de toutes jeunes femmes.  

 

Ryo comprit sans plus attendre le problème en observant Kaori et la pièce dans laquelle ils se trouvaient. Avec douceur et sans vouloir braquer la jeune femme, il lui demanda ;  

 

-« Veux-tu que je t’aide à enfiler la jupe ? ».  

 

Il se surprit lui-même devant sa propre proposition. Comment avait-il pu lui proposer cela ?... Elle allait sûrement se mettre en colère. Elle allait sûrement mal interpréter ses paroles et le traiter de tous les noms de pervers et d’obsédé… Et que lui arrivait-il de proposer à une femme de l’aider à s’habiller, alors qu’il ne rêvait que d’une chose, les déshabiller ? Décidément, avec Kaori il ne réagissait pas du tout comme avec les autres femmes. Et pourtant cette attitude vis-à-vis d’elle lui semblait on ne peut plus normale…  

Kaori leva ses yeux vers Ryo. Elle avait d’abord cru à une de ses plaisanteries, pensant qu’il cherchait probablement à profiter de la situation, mais très vite elle réalisa que Ryo était très sérieux dans sa demande, et pas du tout moqueur. Cette attitude toucha beaucoup la jeune femme, et, ce fut d’une voix émue qu’elle répondit.  

 

-« Oui, je veux bien un petit coup de main ».  

 

Sa réponse avait été prononcée dans un si faible murmure, que Ryo avait peur de n’avoir pas compris correctement. Mais elle se mit alors à rougir comme une petite fille prise en faute. Jamais oh non jamais, elle n’aurait un jour imaginé accepter de l’aide d’un homme pour de telles tâches. Elle d’ordinaire si pudique, venait d’accepter qu’un homme la déshabille et l’habille alors qu’elle détestait plus que tout ce genre de situation. Oui, mais voilà, cet homme n’était pas un de ces médecins qui ne faisait que l’ausculter sous tous les angles. Cet homme était Ryo… L’homme qui désirait voir Kaori dans cette tenue, celui qui avait remis en place la vendeuse pour lui permettre à elle de vivre sa féminité et sa vie de jeune femme.  

 

Comme dans un autre monde, Kaori commença à déboutonner son pantalon afin de pouvoir le retirer pour essayer la jupe. Elle remit alors l’accoudoir qu’elle avait retiré quelques minutes auparavant, et une fois ce détail effectué, prit appuie sur les deux de son fauteuil et se souleva à la force de ses bras, permettant à Ryo de faire glisser son pantalon. Cette situation était aussi gênante pour elle que pour lui. Kaori sentait de plus en plus ses bras trembler sous l’émotion. Elle essayer de ne pas penser à la proximité de Ryo et surtout de son souffle léger sur le bas de son ventre. Si seulement elle pouvait sentir le contact des doigts de Ryo sur ses jambes, mais rien. A son grand regret, elle ne sentait strictement rien. Toute sensibilité s’arrêtait en haut de ses cuisses… Une sorte de frustration s’installa alors dans son cœur… D’ordinaire elle ne se plaignait pas de ne rien ressentir lorsque d’autres mains la manipulaient. Mais à ce moment, elle aurait aimé connaître cette sensation… Avec beaucoup de chance peut-être qu’un jour espéra-t-elle au fond d’elle-même…  

 

Ryo, quant à lui, n’était pas en reste. Lui aussi était bouleversé par cette situation. Elle avait la peau si douce et cela mettait sa libido à rude épreuve. Mais il devait par tous les moyens se contrôler. Après tout, ce n’était pas le moment pour lui sauter dessus, d’autant plus que c’était lui qui avait eu cette idée. Mais lorsqu’il effleura la peau de ses jambes, il trouva cette sensation si agréable, qu’il aurait aimé continuer cette exploration encore un peu. Il avait déjà pu en avoir un aperçu cette nuit lorsqu’elle était venue le rejoindre dans son lit, mais là il la trouvait encore plus désirable. Au fur et à mesure que le bout de tissu dévoilait ses jambes, Ryo sentait les battements de son cœur s’accélérer. Bien que les jambes de Kaori étaient d’apparence très maigres à cause de l’atrophie des muscles, elles n’avaient rien perdu de leur beauté… Et Ryo avait de plus en plus de mal à paraître le plus naturel et le plus sérieux possible. Il commençait doucement à avoir très chaud dans cet espace confiné et éclairé par des néons blafards…  

 

Après lui avoir retiré son pantalon, il l’aida à passer la jupe. Elle était drôlement belle dans cet ensemble. Et la couleur bordeaux mettait parfaitement en valeur le doré de sa peau et le roux de ses cheveux. Cela lui allait divinement bien. Le nettoyeur était content en la voyant dedans, d’avoir insisté pour qu’elle essaye tout cela. Kaori, sous le regard de cet homme, se sentait aussi très jolie. Et en signe de remerciement, adressa un magnifique sourire au nettoyeur…  

 

-« Y aurait-il un problème ? », interrogea à travers la porte la vendeuse, ne voyant plus Ryo dans le magasin et trouvant Kaori plus que longue.  

-« Euh… Non, non tout va bien », rétorqua Kaori rouge écrevisse face à cette situation plus qu’inhabituelle.  

 

Les yeux toujours posés sur elle, Ryo avait lui aussi un petit sourire aux lèvres. Mais il était plus que difficile de savoir avec exactitude ce qu’il pouvait penser à cet instant.  

 

-« Tu es très belle dedans », lui murmura-t-il finalement.  

 

Ce compliment fit beaucoup de bien à Kaori après les moqueries sournoises qu’elle venait de subir.  

 

-« Ryo, je pense qu’il serait peut-être temps de sortir de là », réussit-elle tant bien que mal à articuler malgré les battements effrénés de son cœur.  

-« Tu as raison sinon cette vendeuse risque encore de nous attaquer pour attentat à la pudeur », rétorqua Ryo en riant tout en se grattant l’arrière de sa tête heureux de se dire que son supplice allait enfin prendre fin.  

 

Ce fut dans cette bonne humeur que Kaori se rhabilla, et sortit quelques minutes après Ryo, de la pièce où elle venait d’essayer ces vêtements.  

 

-« Nous allons prendre cet ensemble », fit Ryo en tendant l’ensemble à la caisse.  

 

La responsable de caisse tourna alors son regard vers Kaori avec un sourire narquois au coin des lèvres. Ces attitudes énervaient vraiment le nettoyeur qui avait hâte de quitter ce lieu. Ce fut sans un mot de remerciement que notre couple sortit.  

 

-« Tu n’aurais pas dû m’acheter tout cela », s’exprima Kaori.  

-« Et moi, j’avais envie de te faire plaisir. Alors oublie ces mégères et dis moi où veux-tu continuer notre petite promenade ».  

-« Je voudrais simplement continuer à me promener dans les rues sans se poser de question sur la destination, fit Kaori un peu rêveuse. Pfff… Tu dois me prendre pour une de ces femmes ultra sensibles », murmura alors Kaori.  

-« Je te prends simplement pour une femme incroyablement courageuse de vivre dans une société si peu conciliante envers la différence… », répondit de façon très sérieuse le nettoyeur.  

 

La voix grave de Ryo procura des frissons à Kaori. Il ne la trouvait pas futile, mais l’admirait… Curieusement, cela lui donnait encore plus de force pour supporter ce qu’elle endurait…  

 

-« Alors marchons sans regarder derrière nous, mais simplement en suivant celui qui se trouve devant nos yeux sans penser au pourquoi du comment... », répondit-il de façon bien mystérieuse.  

 

Poussant son fauteuil aux côtés de Ryo, elle se demandait quelle signification donner aux propos du nettoyeur… Qu’avait-il vraiment voulu dire ?... Peut-être qu’un jour, elle découvrirait enfin la réponse…  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de