Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 48 chapters

Published: 01-05-20

Last update: 17-06-20

 

Comments: 35 reviews

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HumourRomance

 

Summary: La naissance et l'évolution d'une colocation un peu spéciale... (AU)

 

Disclaimer: Les personnages de "Friends Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Friends Hunter

 

Chapter 40 :: Chapitre 40

Published: 09-06-20 - Last update: 09-06-20

Comments: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 40  

 

- Merci de m’avoir prévenu Saeko. Embrasse Aiko pour moi., fit Ryo en raccrochant.  

 

Il regarda son appartement et soupira de dépit. Il devait trouver une solution et rapidement qui plus était. Soudain, un sourire fendit son visage et il sortit en courant, s’arrêtant au quatrième.  

 

- Mick, j’ai besoin de ton aide et… ben maintenant en fait., s’excusa-t-il.  

- Ok, explique-moi., l’encouragea l’américain, le faisant entrer.  

 

Quelques minutes plus tard, tous deux ressortaient.  

 

Deux heures après, Ryo alla ouvrir la porte à la personne qui venait de toquer. Il découvrit sur le palier Reika qui avait bien pris encore plusieurs kilos avec tous ses bagages et visiblement énervée.  

 

- Bonjour, Reika. Que me vaut… l’honneur de ta présence ?, lui demanda-t-il.  

- Je suis partie de chez moi., répondit-elle, furieuse.  

- De chez tes parents, tu veux dire ?, la corrigea-t-il.  

- Peu importe. J’ai besoin d’un endroit où dormir et comme on va se marier…, dit-elle, pénétrant dans l’appartement.  

- On va se marier ? Tu t’es enfin excusée auprès de Kaori ?, s’enquit-il d’un ton neutre.  

- Plutôt crever, oui…, grogna-t-elle.  

- Donc on ne va pas se marier. Donc tu n’as pas de raison de rester ici., lui affirma-t-il.  

 

Elle se tourna vers lui, furieuse, et le pointa du doigt.  

 

- Tu m’as fait un gosse alors tu assumes. Je m’installe ici. Rentre mes valises, s’il te plaît., lui ordonna-t-elle.  

- C’est vrai, tu as raison. Je dois assumer. Je te donne la chambre du rez de chaussée pour que tu n’aies pas à monter les escaliers., lui proposa-t-il galamment.  

- Tu as pris un poisson rouge ?, remarqua-t-elle.  

 

Elle alla tapoter au bocal posé sur l’étagère.  

 

- Oui. Il te répond ?, lui demanda-t-il.  

- Très drôle., gronda-t-elle.  

- C’est pour le bébé. Il paraît que les animaux de compagnie aide au développement des enfants dès leur plus jeune âge. Alors je teste., lui apprit-il.  

 

Elle se tourna vers lui, visiblement émue.  

 

- C’est pour le bébé ? C’est trop mignon. Merci Ryo., couina-t-elle.  

- J’ai pris un oiseau aussi., l’informa-t-il.  

- Tête de Pioche, dis bonjour à Reika., enjoignit-il au perroquet.  

- Reika… kaka., fit l’oiseau.  

- Ryo !, s’offusqua-t-elle, outrée.  

- Ryo… ohoh., répéta Tête de Pioche.  

- Ne sois pas vexée, il répète la dernière syllabe de chaque prénom. Ca tombe bien que tu sois là parce qu’il demande de l’entretien et, avec mes gardes, ça n’est pas toujours facile., lui expliqua-t-il.  

 

Elle regarda les graines et les excréments éparpillés par terre, dégoûtée.  

 

- Tu sais, je ne peux pas trop me baisser., lui dit-elle, alors qu’il mettait ses valises dans l’entrée.  

- Essaye. C’est bon de continuer à faire de l’exercice jusqu’à la naissance., répliqua-t-il.  

- Moi, il y a bien un autre exercice qu’il me plairait de faire., susurra-t-elle, approchant de lui.  

- Ah non, celui-là, même pas en rêve. Ce bébé doit rester dans le ventre de sa mère et ce type d’exercice risquerait de le faire sortir en avance., se défendit Ryo.  

- Tiens, je te laisse visiter ta chambre. Je viendrai t’aider à faire le lit après. Oh, fais attention où tu mets les pieds., l’avertit-il.  

 

Reika fronça les sourcils puis haussa les épaules, se disant qu’il était juste précautionneux. Elle ouvrit la porte et vit quelque chose passer à ses pieds… enfin non loin puisqu’elle ne les voyait plus.  

 

- Argh, c’est quoi ça ?, hurla-t-elle.  

- Pourquoi tu cries ?, s’inquiéta Ryo.  

- Il y a un truc gris qui est sorti de ma chambre., fit-elle, indiquant une direction.  

 

Ryo s’y rendit et, à genoux, attrapa la chose sous le divan et la sortit. Il tendit vers elle un petit lapin.  

 

- C’est bunny. C’est une petite lapine. Ca me faisait penser à mes petits plaisirs d’avant. Le vendeur se demande d’ailleurs si je n’aurai pas la chance d’avoir une promotion. Elle attend peut-être des petits. Alors ma bunny, tu vas ramener des bébés à Ryo Chou ? Mais oui ma chérie, tu es toute belle, un peu têtue et casse-pieds mais toute belle. Allez, on retourne dans sa cage., dit-il, rentrant dans la chambre de Reika pour remettre le lapin en cage.  

- Tu ne vas pas laisser cette chose dans ma chambre ?, s’inquiéta-t-elle.  

- Cette chose est un petit lapin tout mignon. Elle ne va pas te manger, Reika. Oh mais qui voilà…, s’extasia le pompier.  

 

Les yeux exorbités, Reika vit apparaître deux volatiles : un assez grand avec un cou rouge qui pendouillait et une queue de plumes qu’il mit en forme de roue et l’autre plus petit avec une tête blanche et des plumes noires tachetées de blanc.  

 

- Que… Qu’est-ce que c’est ?, bafouilla-t-elle.  

- Tu ne reconnais pas une dinde et une pintade ? Bon, j’ai compris : c’est moi qui enseignerai la faune à notre enfant., concéda le pompier, cachant son hilarité derrière un masque neutre.  

- Je veux une autre chambre, Ryo., fit-elle d’une voix où perçait une colère mal contenue.  

- Comme tu voudras, ce sera à l’étage.  

 

Il la guida vers l’étage, laissant les volatiles errer dans la pièce et la conduisit vers l’ancienne chambre de Falcon. Quand il l’ouvrit, ils furent assaillis par une dizaine de chats qui grimpaient partout où ils le pouvaient en miaulant à tout va.  

 

- Mais un chat, c’est suffisant, non ? Pourquoi en prendre autant ?, s’exclama-t-elle abasourdie.  

- Je n’ai pas su me décider face à leurs yeux tristes, alors je les ai tous pris., répondit-il, contrit.  

- Tu as une autre chambre ?, fit-elle en serrant les dents.  

- L’ancienne chambre de Mick., lui proposa-t-il.  

 

Il ouvrit la porte et deux chiots vinrent lui faire la fête. La pièce était couverte de duvet de deux coussins éventrés et puait l’urine de chien.  

 

- Ils sont jeunes et pas encore propres mais ça va venir. Ca tombe vraiment bien que tu sois là., redit-il.  

- Je ne peux pas me baisser !, répliqua-t-elle sèchement.  

- Comment s’appellent-ils ?, lui demanda-t-elle, les dents serrés.  

- Asse et Konn., répondit Ryo, se mordant la joue pour ne pas rire.  

- Asse et Konn ? C’est… original., bafouilla-t-elle, sentant le mal de crâne poindre.  

- Tu as une autre chambre ?, s’enquit-elle.  

- Il ne reste que la mienne., fit-il.  

- Ce sera parfait., fit-elle, tapant des mains en retrouvant le sourire.  

 

Finalement, ça tournait mieux que prévu. Elle trouverait bien un moyen de se débarrasser de toutes ces bestioles par la suite…  

 

- C’est que je n’avais pas prévu de la partager ma chambre. Ben oui quoi, c’est ma chambre., fit-il, geignant comme un enfant.  

- Ecoute-moi bien. On a partagé nos gênes alors ta chambre, tu vas la partager. C’est par où ?, lui demanda-t-elle.  

- Au fond du couloir, à droite., lui indiqua-t-il en traînant des pieds.  

 

Reika partit d’un pas allègre et, sans l’attendre, ouvrit la porte et pénétra dans la pièce.  

 

- J’adore, Ryo. Ca nécessitera un peu de déco, une armoire mais c’est gé… Argh !, hurla-t-elle.  

- Mais qu’est-ce que c’est ?, demanda-t-elle d’une voix tremblante.  

- Ah tu as trouvé mes animaux de compagnie favoris. Je ne les présente pas à tout le monde, tu sais., fit-il fièrement.  

- Mais… mais ce… mais ce sont…, bafouilla-t-elle, livide.  

- Ca, c’est Monthy, un python, un python de Seba pour être précis, et elle, c’est Vivi, une veuve noire. Je te montrerai comment t’en occuper. Ils sont super gentils. En plus, pour faciliter leur nourrissage, j’ai prévu le garde-manger juste à côté. Donc là, tu as les souris pour Monthy, à donner vivantes bien évidemment. Ca chatouille un peu quand on les prend mais on s’habitue. Et là, les criquets pour Vivi. Faut juste faire gaffe parce que ces petites bêtes sautent vite et loin. J’ai été réveillé par un évadé dans mon lit il y a quelques jours., lui apprit-il, amusé.  

- Je suis sûr que tu vas te plaire, ici, Reika. Je monte tes bagages ?, lui proposa Ryo.  

- Je… non… Ecoute, je… je vais trouver une autre solution. Tu as raison, on a besoin de temps pour se connaître., bredouilla-t-elle, livide.  

 

Elle regarda les animaux en frissonnant et la chambre avec les yeux emplis de convoitise. Ryo se dirigea alors vers le terrarium.  

 

- Si tu venais faire connaissance avec Monthy ? Tiens, je vais te le donner, tu peux le mettre sur tes épaules si tu veux., lui proposa-t-il, une main sur le couvercle.  

- Non ! Je ne veux pas ! T’es complètement dingue !  

- Ben quoi ? Si on doit être amenés à faire l’amour devant lui, il faut être familier, non ? Et moi, ça m’excite de penser qu’il pourrait être dans notre lit pendant qu’on…, suggéra-t-il, avec un léger rictus pervers.  

- Tu es immonde ! Espèce de pervers ! Jamais je ne ferai l’amour avec un serpent dans mon lit !, hurla-t-elle.  

- Je m’en vais !, annonça-t-elle.  

- C’est quoi ce raffut là-haut ?, demanda Kaori à Mick, levant les yeux vers l’étage supérieur.  

- Entre vite. On est dans un énième plan Independance Day sauf que là, ça part en version Docteur Dolittle., lui expliqua-t-il en riant.  

 

Il la prit par le coude et la fit entrer dans l’appartement du quatrième à l’abri de la présence indésirable du cinquième étage.  

 

- Tu t’en vas ? Oh… quel dommage…, minauda Ryo.  

- Oui, je m’en vais. Je trouverai bien quelque part où aller., fit-elle.  

- Demande à ta sœur., lui suggéra-t-il.  

- Plutôt crever !, objecta-t-elle.  

- Je n’irai pas voir Madame Parfaite et son petit boudin parfait et encore moins ta Sainte-n’y-touche d’ex. Je ne sais pas ce que tu leur trouves mais elles sont juste… insupportables., asséna-t-elle.  

- Tu as besoin d’une vraie femme, Ryo., lui expliqua-t-elle.  

- Ce sont de vraies femmes avec un cœur et une tête bien faits. Tu ferais bien d’en prendre de la graine., lui répondit-il.  

- Allez, prends tes bagages et dégage. On se revoit pour l’accouchement., lui dit-il durement.  

 

Ils descendirent et se retrouvèrent dans le séjour. A leur arrivée, la dinde et la pintade se dirigèrent droit sur Reika, la faisant hurler.  

 

- Je vois qu’elles ont trouvé leur homologue., ricana Ryo.  

- Tu me le paieras, Ryo., gronda-t-elle, les sourcils froncés.  

- Arrête de froncer les sourcils. Tu seras vieille avant l’heure., lui dit-il.  

- Allez, au revoir Reika !, la salua-t-il.  

- Reika… kaka., répéta le perroquet, se faisant aussitôt incendier du regard.  

- Je te ferai rôtir, sale bête., lui asséna-t-elle avant de descendre, sacs en main.  

 

Quand elle fut sortie de l’immeuble, Ryo se dépêcha de renvoyer les deux volatiles dans la chambre avant de refermer la porte et de descendre voir son ami qui lui ouvrit sans tarder.  

 

- Alors ?, lui demanda l’américain.  

- Elle a débarrassé le plancher., l’informa le pompier.  

- Tant mieux. On a de la visite. Si tu allais faire un tour dans la chambre de Kaori ?, lui suggéra son ami.  

 

Ryo le regarda et un sourire se dessina sur ses lèvres. Il se dirigea en silence vers la pièce et s’arrêta sur le seuil. Il vit Kaori plongée dans son armoire, Aiko calée par terre sur une couverture entre plusieurs coussins, endormie.  

 

- Puis-je entrer ?, l’interrogea-t-il en toquant à la porte.  

 

La jeune femme se redressa et le regarda, surprise, avant de lui décocher un de ses magnifiques sourires et d’acquiescer. Il entra alors et alla l’enlacer.  

 

- Tu égayes ma journée., lui murmura-t-il.  

- Je ne pensais pas avoir la chance de te voir., lui avoua-t-elle, passant les bras autour de son cou.  

- Moi non plus., admit-il, se penchant pour l’embrasser.  

 

Ils partagèrent un long et tendre baiser.  

 

- Que fais-tu là ?, lui demanda-t-il, s’écartant d’elle.  

- J’avais besoin de quelques vêtements un peu plus légers., expliqua-t-elle.  

- Et Aiko ?  

- Saeko avait besoin de dormir, la petite n’arrêtait pas de pleurer, alors je lui ai proposé de l’emmener avec moi. Elle aime bien se balader en écharpe., dit-elle.  

 

Ryo lâcha sa belle et se tourna vers le bébé qui dormait les poings fermés de chaque côté de sa tête. Il caressa doucement sa joue et s’attendrit aux petits bruits de succion.  

 

- Tu crois que le nôtre sera aussi beau ?, murmura-t-il en se relevant.  

- Oui, j’en suis sûre. Ce sera notre enfant, Ryo., fit-elle en l’enlaçant.  

- Tu me manques., admit-elle.  

- Toi aussi, mais ce sera bientôt fini, Kaori. Je te le promets. Tu pourras rentrer et on emménagera ensemble si tu le veux. J’aurai débarrassé ma ménagerie entre temps., fit-il avec un sourire satisfait.  

- L’opération Indépendance Day…, lâcha-t-elle avec un sourire.  

- Tu me montres ?  

- Dès que tu auras fini., concéda-t-il.  

 

Kaori rangea ses quelques affaires dans un sac à dos puis, Ryo prenant le bébé, ils montèrent à l’étage accompagnés de Mick.  

 

- Voilà mes nouveaux colocataires., fit-il.  

- Le poisson rouge, Tête de Pioche là-bas. Tête de Pioche, dis bonjour à Kaori., lui ordonna Ryo.  

- Kaori… riri., fit le perroquet.  

- Il a la mauvaise manie de doubler la dernière syllabe. Vous imaginez la tête de Reika…, lâcha-t-il avec un sourire amusé.  

 

Ils se mirent à rire tous trois. Il les amena à la première chambre dont il ouvrit la porte.  

 

- Voici bunny, ma petite lapine qui me ramène des bébés non désirés et la dinde et la pintade. Je leur avais trouvé un joli nom mais Reika n’a pas eu le temps de l’entendre., geignit-il.  

- Lequel ?, demanda Kaori par curiosité.  

- Agents R et K, comme reloud et casse-couille… ou casse-pieds pour les plus civilisés d’entre nous., lui apprit-il avec un clin d’oeil.  

- Bizarrement, elle a voulu une autre chambre. Alors, je lui ai proposé une des chambres de l’étage mais aucune ne lui a convenu.  

 

Il ouvrit la porte de la chambre aux chats où l’ambiance était devenue très bruyante.  

 

- Ils commencent à avoir faim. Je vais devoir les ramener à leurs propriétaires., avisa Ryo.  

- T’as mis quoi dans ma chambre ?, lui demanda Mick, ouvrant la porte et se faisant assaillir par deux chiots.  

- Konn et Asse. Ils sont mignons, non ?, les salua Ryo, alors que les noms des chiots tiraient un sourire sarcastique aux deux autres.  

- Mignons mais pas propres., constata Kaori en voyant les dégâts.  

- T’inquiète, j’aurai nettoyé pour ton retour., lui assura-t-il, déposant un baiser sur ses lèvres.  

- Et le clou final…, fit-il, se dirigeant vers sa chambre.  

 

Il ouvrit la porte et laissa passer ses amis.  

 

- Oh mon dieu ! Quelle horreur !, cria Kaori, blême, se réfugiant dans les bras de Mick.  

- Tout va bien. Ils sont enfermés., la rassura Ryo.  

- Pourquoi le couvercle du terrarium est ouvert alors ?, fit l’américain.  

- Quoi ?, s’inquiéta Ryo, entrant dans la pièce.  

 

Il constata alors que le couvercle était toujours fermé et le serpent dedans.  

 

- T’es con !, râla Ryo.  

- Et toi alors ? Faire peur à Reika, c’est une chose mais ta femme…, le tança l’américain.  

- Je n’ai pas réfléchi. Viens, Sugar. Je suis désolé., lui dit-il, la prenant dans un bras à cause du bébé.  

 

Elle se laissa envelopper, sentant les tremblements de son corps se calmer au fur et à mesure quand il l’entraîna hors de la pièce.  

 

- Je te promets qu’ils ne seront plus là d’ici ce soir., lui assura-t-il.  

 

Elle acquiesça, se détendant progressivement. Ils redescendirent au séjour.  

 

- Pourquoi tu as pris tous ces animaux, Ryo ?, lui demanda-t-elle.  

- Reika. Saeko m’a appelé ce matin pour me prévenir qu’elle allait débarquer ici après une énième dispute avec ses parents. Je ne veux pas qu’elle s’installe donc j’ai eu l’idée de ce stratagème., expliqua-t-il.  

- Moi, tu m’as fait faire le tour de nos voisins pour les animaux courants, mais le reste ?, l’interrogea Mick.  

- Je connais quelqu’un qui travaille dans une animalerie. Je l’ai appelé et quand je suis arrivé tout était prêt. La camionnette est encore dans le garage. Je n’ai plus qu’à la recharger et tout ramener au magasin., répondit Ryo.  

- Elle aura éveillé notre imagination en tous cas., pipa Kaori, un sourire aux lèvres.  

- Oui, c’est vrai., admirent les deux hommes.  

 

Toujours dans les bras de Ryo, Aiko commença à s’étirer. Ce fut le signal pour Kaori.  

 

- Je vais rentrer. J’ai ce qu’il faut pour la nourrir mais je pense que Saeko appréciera de le faire elle-même.  

- Ca luit fait quel âge maintenant ?, demanda Mick, admirant le bébé de loin.  

- Trois semaines. Elle commence à se caler au niveau jour-nuit. Ca fait du bien., avoua la jeune femme, prenant la petite contre elle pour renouer l’écharpe de portage.  

- Et toi, comment ça va ?, l’interrogea son ami.  

 

Kaori jeta un regard inquiet vers Ryo qui lui adressa un sourire rassurant.  

 

- Il est au courant. J’avais besoin de partager cette bonne nouvelle avec quelqu’un., lui dit-il.  

- D’accord. Je vais bien, Mick. J’ai encore du mal à manger mais j’arrive mieux à gérer. Je suis aussi fatiguée mais au moins je ne suis pas malade., l’informa-t-elle.  

- Je suis heureux pour vous deux., lui affirma-t-il, la prenant dans ses bras.  

- Bon, je vais aller rendre Konn et Asse à leurs propriétaires. Je reviendrai après pour les autres.  

 

L’américain disparut dans les escaliers, laissant le couple seul.  

 

- Tu veux que je vous raccompagne ?, lui proposa-t-il.  

- Non, je vais rentrer en métro. De toute façon, tu n’as pas de siège-auto pour elle., dit-elle, caressant la tête du bébé.  

- Fais attention à toi, d’accord ? On sera bientôt à deux, Kaori., lui promit-il.  

- Je sais. J’ai confiance en toi., lui affirma-t-elle.  

- Il faut que j’y aille.  

 

Ils se regardèrent un bref instant avant de s’enlacer en faisant attention à Aiko et de s’embrasser puis Kaori s’en alla, sac sur le dos.  

 

- Elle est partie ?, demanda Mick, descendant avec les chiots en main.  

- Oui., répondit Ryo, le cœur lourd.  

- La fin approche, mon pote. Encore un peu de patience et vous vous retrouverez., lui assura l’américain.  

- Je sais mais que de temps et d’énergie gâchés pour une connerie., soupira le pompier.  

- Une connerie que tu ne referas plus et qui vous a rendus plus forts., constata Mick.  

- Tu crois ?  

- J’en suis sûr. Vous êtes, pas sur tous les sujets c’est sûr, beaucoup plus sereins., lui affirma-t-il.  

 

Ryo observa son ami et acquiesça. C’était vrai pour lui concernant sa relation avec Kaori mais pensait-elle la même chose ou douterait-elle toujours de sa capacité à lui rester fidèle ? Il n’aurait su le dire.  

 

Arrivée à la station de métro, Kaori pénétra dans la première rame à sa portée alors qu’elle entendait la sonnerie annonçant la fermeture des portes et trouva une place assise. Aiko dormait paisiblement contre elle et elle observa son petit visage, s’amusant de son petit nez si semblable à celui de sa mère, comme son caractère d’ailleurs. La rame bougeant, elle se cala un peu mieux malgré les bagages posés à côté d’elle et tourna machinalement la tête pour voir son voisin… et blêmit.  

 

- Qu’est-ce que tu fous là, pétasse ?, entendit-elle grogner.  

- Comme toi, Reika, je prends le métro. Je rentre chez moi., répondit-elle tentant de rester calme.  

- Tu promènes le petit boudin ?, fit la sœur de Saeko d’un air pincé.  

- Oui. Ta sœur avait besoin de dormir.  

- Madame Parfaite accuse un petit coup de mou ? Mauvais point. Elle n’en est pas malade ?, railla la brunette.  

- T’es vraiment trop conne…, lâcha Kaori, excédée.  

- Répète un peu., lui enjoignit Reika, bondissant sur ses pieds.  

- T’es vraiment trop conne… et tu viens de perdre les eaux., constata-t-elle, pointant du doigt la flaque de liquide qui s’étalait à ses pieds.  

- C’est de ta faute, tout ça !, hurla la parturiente.  

- Ah non ! Ca suffit maintenant ! Je n’ai pas les chromosomes adéquates pour te faire un môme !, répliqua vertement Kaori.  

 

Soudain, un signal sonore retentit et la rame de métro s’immobilisa.  

 

- En raison d’un problème technique…, entendirent-elles soudain.  

- Il manquait plus que ça…, soupira Kaori. 

 


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