Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 48 chapters

Published: 01-05-20

Last update: 17-06-20

 

Comments: 35 reviews

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HumourRomance

 

Summary: La naissance et l'évolution d'une colocation un peu spéciale... (AU)

 

Disclaimer: Les personnages de "Friends Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the correct story.

 

 

   Fanfiction :: Friends Hunter

 

Chapter 43 :: Chapitre 43

Published: 12-06-20 - Last update: 12-06-20

Comments: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Allez un petit moment de douceur. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 43  

 

Serein, Ryo regarda par la fenêtre et admira le paysage illuminé par un magnifique soleil. La journée s’annonçait chaude et belle et elle le serait sur plus d’un plan. Se tournant vers le miroir, il s’escrima sur le bout de tissu noir qui pendait autour de son cou.  

 

- 1-0 pour la cravate., soupira-t-il.  

- Quel est l’imbécile qui a créé un truc pareil ?, gronda-t-il, reprenant sa bataille contre le serpent infernal.  

- Un souci, Ryo ?, lui demanda Hideyuki sur le seuil de la porte.  

- Un combat parfaitement déséquilibré., répondit le pompier, soulevant les deux bouts de sa cravate.  

- Laisse-moi faire., lui ordonna son ami, lui passant Aiko.  

- Toujours aussi belle, ma princesse. Heureusement qu’elle tient de sa mère., plaisanta Ryo.  

 

Hide serra volontairement trop fort la cravate, faisant sortir les yeux de la tête de son ami.  

 

- Fais pas foirer le deuxième mariage de ta sœur., grogna Ryo.  

- Vous êtes déjà mariés. Au pire, elle sera veuve., plaisanta Hide.  

- Si je puis me permettre, ta sœur est enceinte de trois mois et sujette aux sautes d’humeur à répétition à tel point que j’ai dû me faire confirmer par le médecin qu’il n’y avait bien qu’un bébé. Alors réfléchis avant de me tuer., lui rappela le marié.  

- C’est vrai, j’avais oublié. J’attendrai la naissance alors. Tu as une bonne prévoyance ou je dois lui trouver un bon parti ?, se renseigna Maki.  

- Je vais aller déposer une main courante au commissariat., répondit son ami.  

- J’ai mes entrées, je la ferai effacer., le contra l’inspecteur.  

- C’est de l’abus de droit., objecta Ryo  

- Voilà, ta cravate est nouée. Je t’apprendrai un jour quand tu seras grand., ironisa Hide.  

 

Il reprit sa fille et l’observa un moment. Ryo ajusta sa tenue tout en regardant son ami.  

 

- Dis-le, Hide., l’incita-t-il.  

- Tu me connais bien., soupira Maki.  

- Je sais qu’elle est majeure et que mon père est de retour mais prends soin de Kaori, Ryo. Même si j’ai Aiko aujourd’hui, elle restera toujours la première petite fille que j’ai élevée. Elle n’est pas ma chair ni mon sang mais elle est mon cœur. Quand on lui fait du mal, j’ai mal avec elle. Je me suis tenu en retrait au maximum pendant tous ces mois mais je n’en ai pas pensé moins ni moins souffert., lui apprit-il.  

- La bêtise que j’ai faite, je ne la referai plus. Elle est ma vie. Je le savais déjà à l’époque mais ma peur de la perdre, ma peur de ne pas être assez bien pour elle m’a poussé à l’éloigner. J’avais juste omis que je ne pouvais plus vivre sans elle et elle sans moi. J’ai appris et j’ai grandi. On est plus forts aujourd’hui., tenta de le rassurer Ryo.  

- Je l’ai vu mais j’avais besoin de te le dire., admit Hide.  

- Ryo, on a besoin de toi !, fit Saeko arrivant essoufflée sans toquer à la porte.  

- C’est Kaori…  

 

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il était déjà sorti de la pièce et courait à l’autre bout de la maison, fou d’inquiétude. Kaori était agenouillée par terre, entourée de tissu blanc. Elle pleurait à chaudes larmes, marbrant ses joues pâles de traces noirâtres devant le regard désolée de ses amies et futures et actuelle belles-sœurs.  

 

- On a tout essayé mais impossible de la calmer., lui expliqua Miki.  

- Pourquoi pleure-t-elle ?, leur demanda-t-il.  

 

Toutes les jeunes femmes se regardèrent, cherchant si l’une d’elles avaient la réponse, puis haussèrent les épaules.  

 

- On n’en sait rien., répondit Kazue.  

- On lui a juste dit qu’elle était magnifique dans sa robe de mariée., expliqua Hana.  

- Et elle s’est mise à pleurer., acheva Sara.  

- Bref, comme rien de ce qu’on disait ne fonctionnait, on est venues de te chercher., compléta Saeko.  

 

Ryo regarda les filles puis sa femme et prit son courage à deux mains. Il approcha de Kaori et s’accroupit à ses côtés.  

 

- Sugar, ça ne va pas ? Tu ne te sens pas bien ?, lui demanda-t-il doucement.  

- Si, je… je vais bien., hoqueta-t-elle, ses pleurs redoublant.  

- Ok… Bon si ça va bien, pourquoi tu pleures ?, l’interrogea-t-il.  

- Ben justement… J’en sais rien !, s’énerva-t-elle, serrant les poings sur son mouchoir.  

- D’accord. Essaie de respirer et de te calmer, bébé., lui conseilla-t-il.  

 

Au mot bébé, elle sentit une nouvelle vague arriver et pleura de plus belle. Ryo fit signe aux jeunes femmes de sortir, ce qu’elles firent avec soulagement, puis s’assit à ses côtés. Il remit en place une mèche qui s’était échappée de sa pince et l’observa en silence quelques secondes.  

 

- Tu es stressée par le mariage ?, l’interrogea-t-il.  

 

Elle secoua la tête négativement, se mouchant très inélégamment.  

 

- Par ta grossesse ?  

- Je suis trop serrée dans mon bustier. Regarde la poitrine que ça me fait, on dirait une vache laitière., hurla-t-elle avant de se remettre à pleurer.  

 

Ryo baissa les yeux et se retint de justesse de les voir sortir de ses orbites. En effet, sa robe lui faisait un décolleté du tonnerre, décolleté déjà très intéressant en temps normal mais qui s’était encore bonifié avec la grossesse.  

 

- Comment te dire ? Je me sens tout d’un coup aussi serré dans mon pantalon que toi dans ton bustier., lui avoua-t-il, sentant le désir le prendre.  

 

Elle leva un regard humide vers lui et tapota ses yeux incrédules.  

 

- C’est vrai ?, murmura-t-elle.  

- Oh que oui, Sugar. La vue est… indescriptible mais elle me donne chaud, très chaud., ajouta-t-il, la voyant rosir de plaisir.  

- Alors je te plais encore ?, bredouilla-t-elle, de nouvelles larmes faisant son apparition.  

- Bien sûr que oui. Même quand tu auras ton ventre tout rond et que tu me détesteras, tu me plairas encore, idiote., la taquina-t-il.  

 

Elle se remit à pleurer et Ryo se demanda comment s’en sortir.  

 

- Tu penses qu’on pourrait partir en voyage de noces au Sahel ?, l’interrogea-t-il soudain.  

- Au Sahel ? En plein désert ?, hoqueta-t-elle à travers ses larmes, le regard empli d’incompréhension.  

- Ben oui, avec tout ce que tu pleures, tu permettrais de lutter contre la sécheresse. Je trouverai peut-être un groupe de nomades pour te troquer contre quelques chameaux…, lâcha-t-il.  

- C’est toi, le chameau !, se fâcha-t-elle, se redressant.  

- Comment oses-tu me dire une chose pareille le jour de notre mariage ?, l’invectiva-t-elle.  

- Dis donc, ça chauffe à l’intérieur…, souffla Miki qui écoutait à la porte.  

- Les hormones, ça ne lui réussit pas à notre Kaori. Elle qui est si douce d’habitude…, soupira Kazue.  

- M’en parlez pas. J’étais tellement tendre pendant ma grossesse que j’en ai des crises de foie rien qu’à y repenser., grimaça Saeko, faisant rire les autres femmes.  

- Au moins, Sugar, tu ne pleures plus., lui fit remarquer Ryo.  

 

Kaori se rendit compte que c’était vrai et se mit à sourire bêtement. Elle regarda son mari et lui sauta au cou.  

 

- Oh mon amour, je t’aime. Merci., susurra-t-elle avant de l’embrasser.  

 

Toujours aussi surpris par un nouveau revirement soudain, Ryo l’enlaça et tenta de résister à l’assaut de sa langue et des caresses qu’elle lui prodiguait fougueusement.  

 

- Kaori, Sugar, on devrait arrêter là., haleta-t-il.  

- Tout le monde va nous attendre., lui expliqua-t-il doucement.  

- Qu’ils attendent. J’ai envie de toi maintenant., lui affirma-t-elle.  

- Alors si tu ne veux pas être en retard, grouille-toi., lui ordonna-t-elle.  

 

Derrière la porte, Miki se redressa soudain, les joues rouges de honte.  

 

- Que se passe-t-il ?, l’interrogea Hana.  

- Euh… Comment dire ? Ils ont entamé la nuit de noces., leur expliqua-t-elle.  

- Quoi ? Ils sont en train de… ?, fit Kazue.  

 

La barmaid n’eut même pas besoin de répondre tant le cri qui suivit fut expressif.  

 

- Saeko, ils en sont où ? Papa et Isabel s’impatientent., demanda Hide qui arrivait.  

- Euh… Ils sont encore à l’intérieur., lui dit-elle.  

- Quoi ? Bon, j’y vais., décida Maki.  

- Non !, firent toutes les filles en choeur.  

- Tu ne peux pas….  

- Il ne vaut mieux pas…  

- Attends un peu…  

 

Furent quelques-uns des conseils qu’il entendit vaguement murmurés d’un air gêné. Le cri qui suivit acheva l’explication et Hide sentit ses joues s’enflammer.  

 

- Fichues hormones…, gronda-t-il.  

- Eh vous deux ! On commence dans cinq minutes avec ou sans vous donc… Donc dépêchez-vous., leur cria-t-il à travers la porte.  

 

A l’intérieur, redescendant de leur nuage, Ryo et Kaori s’observèrent et se mirent à rire en se rendant compte qu’ils avaient été entendus. Se calmant, le marié caressa la joue de sa femme.  

 

- Ca va mieux ?, lui demanda-t-il.  

- Oui. Je suis désolée. Je ne contrôle rien. C’est tellement frustrant., soupira-t-elle.  

- C’est passager. Tu veux que je desserre un peu le laçage de ta robe ?, lui proposa-t-il.  

- Le laçage est correct. C’est ma poitrine qui a pris du volume., répondit-elle maussade.  

- On s’en fout, Kaori. Le laçage ne sera plus correct mais tu seras à l’aise, c’est tout ce qui compte, non ?, répliqua-t-il.  

- D’accord. J’ai défait tout mon maquillage., remarqua-t-elle, peinée.  

- Alors démaquille-toi. Tu n’as pas besoin de plus pour être magnifique., lui dit-il.  

 

Le sourire lumineux qu’elle lui offrit fut sa plus belle réponse et il se plaça dans son dos pour détendre la tension du bustier pendant qu’elle se démaquillait. Quand il eut terminé, il refit le nœud du lacet et déposa un baiser sur son épaule.  

 

- Je vais adorer t’enlever cette robe ce soir si tu en as encore la force. C’était exactement ce que je voulais., lui apprit-il d’une voix chaude.  

- Tu es très élégant aussi. Tu as même réussi à faire ton nœud de cravate., remarqua-t-elle.  

- Ton frère me l’a fait., avoua-t-il.  

- On y va ?, lui demanda-t-il, lui tendant le bras.  

 

Elle passa la main dessous et le suivit. Retrouvant leurs amies dans le couloir, la jeune femme piqua un fard monumental en se souvenant de ce qu’elles avaient entendues mais toutes eurent la délicatesse de ne pas en faire mention. Sortant de la maison, ils retrouvèrent Isabel et Mitsuhide qui les attendaient avec Hideyuki et les autres invités.  

 

- On se demandait ce que vous faisiez., leur fit remarquer la mère de Ryo.  

- Je détendais la mariée., répondit Ryo évasivement.  

- On peut y aller ?, leur demanda le père de Kaori.  

- Oui, on est prêts., affirma-t-elle avec un sourire lumineux.  

 

Quittant son mari, elle passa le bras sous celui de son père et tendit l’autre à son frère et laissa Ryo avec sa mère.  

 

- Tu es très élégant, mon chéri., approuva-t-elle, remettant plus par nervosité que nécessité le nœud de cravate en place.  

- Toi, tu es resplendissante., lui retourna-t-il le compliment.  

- Maman, je voulais te remercier pour ce que vous avez fait. Nous proposer de faire la cérémonie en même temps que la vôtre, c’était totalement inattendu., lui dit-il.  

- Mais ça nous a paru si normal quand on y a pensé. On aurait juste dû y penser un peu avant plutôt qu’hier soir. Ca n’a pas dû être de tout repos d’être prêts en si peu de temps. Une chance même que vous ayez gardés vos habits de l’année dernière., lâcha-t-elle.  

- Oui, une chance… ou un espoir insensé., avoua Ryo.  

- Pas si insensé que cela apparemment., fit-elle en regardant Kaori.  

- J’ai été très fâchée l’année dernière après ce que tu as fait, Ryo. Vraiment très fâchée mais j’avais mal aussi parce que tu souffrais de ce que tu avais fait et Kaori aussi. Je dois aussi avouer que j’ai été fière de la façon dont tu as géré la chose parce que tu aurais pu te taire et aller au bout de ce mariage mais tu l’aurais voué à l’échec alors que ton honnêteté a aujourd’hui porté ses fruits. Je suis contente que les choses aient bien tourné pour vous deux., lui dit-elle d’une voix émue.  

- Moi aussi, maman. Je l’ai échappé belle et je te jure que je ne referai plus jamais une telle erreur., lui promit-il.  

 

Isabel regarda son fils et l’enlaça, heureuse pour lui. S’écartant, elle regarda l’assemblée et vit les amis de son fils se mêler aux autres invités.  

 

- Vous avez l’air bien entourés tous les deux. Vos amis tiennent à vous chacun à leur manière et c’est beau à voir. Je suis ravie de voir qu’ils ont pu se libérer avec un aussi court délai de prévenance., remarqua-t-elle.  

- C’est Kaori le lien. Sans elle, on ne serait pas ensemble aujourd’hui. Je l’ai laissée entrer dans mon univers et elle a fait entrer les autres., lui apprit-il.  

- Pourtant, tu connaissais Mick et Falcon., s’étonna Isabel.  

- Falcon, je ne le connaissais que dans le cadre de l’armée. Elle l’a fait vivre à la maison et, lui qui est très distant, plutôt genre loup solitaire, il a pris les filles sous son aile et lui a aussi permis de retrouver Miki. Mick… c’est Mick. Il est arrivé avec ses souliers de dragueur et j’ai eu peur de le voir me voler ma fiancée. Au final, il lui a fait du gringue, elle l’a repoussé et il s’est épris d’elle. Comme pour moi, elle a réchauffé son cœur, l’a ouvert à d’autres expériences. Mais par chance, c’est moi qu’elle a choisi et Mick a trouvé Kazue, un autre élément apporté par Kaori., lui expliqua-t-il.  

- Bref, les couples se sont formés et vous êtes tous soudés et heureux… grâce à elle. Même moi., ajouta Isabel en observant Mitsuhide discuter avec sa fille.  

 

Ryo regarda sa mère et acquiesça. Se faisant doucement rappeler à l’ordre, ils se placèrent dans l’allée et la remontèrent juste après Kaori entourée de ses frère et père. Les cinq se placèrent sur une même ligne.  

 

- Qui donnent ces femmes en mariage ?, demanda le prêtre.  

- Son fils., répondit Ryo, embrassant sa mère et avançant d’un pas avec elle pour se placer devant l’autel.  

- Son frère. Son père., répondirent les deux autres hommes, embrassant chacun d’un côté la joue de la deuxième mariée qui alla prendre place à côté de son époux comme son père rejoignit sa femme.  

 

La cérémonie se poursuivit sans anicroche tout comme la réception. Lorsque celle-ci se termina, une partie des invités et le jeune couple de mariés quittèrent la maison d’Isabel et regagnèrent Tokyo. Ryo conduisait la mini, Kaori endormie contre la portière passager. Il lui jetait des coups d’oeil de temps à autre et ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il avait eu de la chance. Il avait joué avec le feu, ironique pour un pompier, s’était brûlé les ailes mais il avait eu de la chance de la retrouver.  

 

Arrivés à l’immeuble, il la réveilla et ils montèrent à leur appartement, se rendant directement dans la chambre.  

 

- Les vingt-quatre dernières heures ont été mouvementées, n’est-ce pas ?, dit-il en enlaçant sa femme.  

 

Elle se laissa aller contre lui, posant la tête sur son épaule, et acquiesça.  

 

- Tu veux que je t’aide à retirer ta robe pour pouvoir dormir ?, lui proposa-t-il.  

- Non., répondit-elle, passant les bras sous sa veste.  

- Non ?, répéta-t-il, surpris.  

- Non. Cette robe, je l’ai choisie pour toi, dans un but précis., répondit-elle.  

- Tu te souviens ? Tu voulais savourer le moment où tu me l’enlèverais, prendre ton temps.  

- Je me souviens., confirma-t-il.  

- Alors si tu m’aides à retirer cette robe, ce ne sera pas pour dormir., lui dit-elle.  

- Pourtant tu as l’air épuisée., objecta-t-il.  

- Je dormirai demain., murmura-t-elle contre ses lèvres.  

 

Mari dévoué et obéissant, sous la contrainte d’une femme autoritaire et enceinte pour ne rien arranger, Ryo se plia au désir de sa femme et, lentement, très lentement, il défit le nœud du lacet et le retira oeillet après oeillet, accompagnant chaque libération d’espace d’un baiser ou d’une caresse. Quand il retira le ruban du dernier oeillet, il pouvait observer toute la ligne épurée du dos de sa femme et les frissons qui agitaient son corps. Il retira alors sa veste avant de faire glisser les bretelles de sa robe sur ses épaules tout en mordillant sa nuque. Une corolle blanche s’étala à leurs pieds et il souleva Kaori dans ses bras pour la déposer sur le lit à genoux. Elle attrapa sa cravate et l’attira à elle pour l’embrasser passionnément avant de défaire le nœud.  

 

- Quand je pense au temps que ça m’a pris pour le faire., pesta-t-il.  

- C’est toujours plus facile de défaire que faire., répondit-elle, s’attaquant aux boutons de sa chemise qui valsa bientôt dans les airs.  

- Je vous ai connue plus soigneuse, Madame Saeba., la taquina-t-il.  

- Je prends soin de toi ou de ta chemise ?, lui demanda-t-elle, mutine.  

- Moi, que de moi., murmura-t-il contre ses lèvres.  

 

Elle défit sa ceinture et fit tomber son pantalon avant de passer un bras derrière son cou et de l’attirer avec elle sur le lit. Il posa délicatement les lèvres sur sa poitrine gonflée et n’eut pas longtemps à attendre avant de la sentir s’arquer contre lui, tremblante, les lèvres légèrement entrouvertes. Délicatement, continuant à la caresser, il leur ôta leur dernier rempart et s’immisça en elle avec douceur. Appuyé sur les coudes pour ne pas peser de tout son poids sur son corps, il l’aima, observant ses traits exprimer tout l’amour qu’elle ressentait pour lui. Quand ils atteignirent le summum ensemble, il prit ses lèvres avec délicatesse puis se mit sur le côté, l’attirant contre lui et posant une main sur son ventre. Peu après, il entendait son souffle régulier et apaisé et sut qu’elle dormait.  

 

- Je t’aime, Sugar. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie., murmura-t-il à son oreille avant de fermer les yeux et de se laisser emporter par le sommeil. 

 


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