Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 07-03-19

Ultimo aggiornamento: 01-04-19

 

Commenti: 38 reviews

» Scrivere una review

 

RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17/AU- Ryo et Kaori se rencontrent dans un contexte différent. Vont-ils se lier, vaincre les obstacles qui les attendent?

 

Disclaimer: Les personnages de "Clandestins" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I activated my account, but I still don't have access to the NC-17 section.

 

Account activation and access to the NC-17 are not linked. You can have an activated account, but to have access, you have to make another request.

 

 

   Fanfiction :: Clandestins

 

Capitolo 11 :: chapitre 11

Pubblicato: 17-03-19 - Ultimo aggiornamento: 17-03-19

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Merci Kalyane pour tes commentaires. Oui les envies de meurtres envers Ryosuke sont autorisés (dans ce chapitre encore d'ailleurs)… Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26


 

Chapitre 11  

 

Elle avait disparu. Elle n’était pas rentrée. Où était-elle ? Que lui était-il arrivé ? Elle aurait prévenu si elle avait eu un problème. Avait-elle rencontré un fou ? Avait-elle été enlevée par un malfrat qu’ils avaient arrêtés ou sur qui ils enquêtaient ? Il était fou. Il ne pouvait pas la joindre sur son téléphone : elle l’avait oublié dans sa chambre.  

 

- Où est-elle, bon sang ?, se demanda-t-il, paniqué.  

 

Il sortit de son appartement et se rendit chez son ami et voisin. Il tapa à la porte et s’impatienta, trouvant l’occupant trop lent à arriver. Il tapa à nouveau mais son poing ne rencontra que le vide. Il resta un instant hébété puis se reprit.  

 

- Bonjour Hide., l’accueillit un Ryo encore ensommeillé.  

- Que me vaut une visite de si bon matin ?  

- C’est Kaori., murmura-t-il, angoissé.  

- Quoi Kaori ?, répondit Ryo, ne comprenant pas le problème, regardant dans la direction du divan où elle dormait paisiblement.  

- Elle n’est pas rentrée et je n’arrive pas à la joindre., souffla-t-il, la voix tremblante.  

- Papa Hide est inquiet., le nargua Ryo, hilare.  

 

Hide lui lança un regard noir et bouleversé, alors il lui fit signe de le suivre et lui montra sa sœur endormie. Il n’eut pas le temps de le stopper qu’il la serrait dans ses bras, la tirant de son sommeil.  

 

- Hide…., grommela-t-elle.  

- J’étais fou d’inquiétude, Kaori.  

- Pourquoi ?, dit-elle se réveillant progressivement.  

 

Saeko arriva entre temps, inquiète de ne pas voir Hide redescendre. Elle n’était pas paniquée : Kaori était jeune et avait bien le droit de découcher. Elle s’inquiéterait dans quelques heures si elle ne revenait vraiment pas. Quand elle le vit étouffer sa sœur, elle se mit à rire.  

 

Hide lui lança un regard gêné. Oui, il avait été un peu excessif. Il pouvait l’admettre maintenant qu’il était rassuré. Il sentait les regards de ses amis sur lui et il se vexa et la moutarde lui monta au nez et il s’en prit à la seule personne qui ne lui en voudrait pas.  

 

- Pourquoi tu ne m’as pas prévenu ? Tu t’imagines à quel point je me suis inquiété ? Pourquoi tu as dormi ici plutôt que dans ta chambre ?, se mit-il à hurler en secouant sa sœur qui, surprise, ne réagit pas immédiatement.  

- Hide, je suis désolée…  

- Désolée, désolée ? J’en ai rien à faire de tes excuses. Il aurait pu t’arriver n’importe quoi !  

 

Ryo était sur le point d’intervenir trouvant sa réaction excessive mais Kaori repoussa son frère sans ménagement, énervée d’être traitée comme une gamine.  

 

- Ca suffit ! Pour qui tu te prends ? Je suis adulte.  

- Adulte ? Tu ne m’as pas prévenu !, lui dit son frère en pointant un doigt accusateur vers elle.  

- Tu voulais que je te prévienne ? Quand ? Entre deux gémissements lascifs ou quand tu criais le prénom de ta compagne en plein orgasme ?, hurla-t-elle, en colère.  

 

Lorsqu’elle vit Saeko passer au rouge pivoine, son frère la dévisager gêné et Ryo la regarder amusé, elle prit conscience de ses paroles et mit la main devant sa bouche, horrifiée. Puis soudain Ryo ne tint plus et éclata de rire et tous le suivirent, la tension retombant instantanément.  

 

- Bon, allez, petit déjeuner pour tout le monde, c’est la maison qui régale., dit Ryo en partant vers la cuisine.  

 

Saeko le suivit laissant le frère et la sœur seuls, face à face. Kaori s’approcha de son frère et posa la main sur son bras. Il releva la tête vers elle, un sourire contrit aux lèvres.  

 

- Kaori…  

- Merci Hide., dit-elle en posant un regard reconnaissant sur lui.  

- De quoi ?, demanda-t-il, ne comprenant pas.  

- De t’inquiéter encore pour moi, de tenir à moi, de vouloir ce qu’il y a de mieux pour moi.  

- Je… On est une famille, c’est normal, non ?, bafouilla-t-il, ému.  

- Oui. Mais tu as Saeko maintenant et moi…, s’interrompit-elle, ne sachant comment formuler sa pensée.  

- Toi ?, l’incita-t-il à reprendre.  

- Je vais bien, je ne suis plus une enfant. Tu m’as donné les bases pour que ma vie soit belle et épanouie. Alors tu peux t’inquiéter un peu moins pour moi.  

 

Hide, touché par ses paroles, la prit dans ses bras et la serra contre lui. C’était difficile pour lui d’admettre que cette jeune femme était encore il y a quelques temps la petite fille qu’il consolait dans ses bras après des cauchemars ou des bobos.  

 

- Je vais me planter, me faire mal mais tout ira bien. Et je sais que, si j’en avais besoin, tu serais là.  

- Toujours, tu auras toujours ta place dans ma vie, Kao.  

- Je le sais. C’est ce qui m’aide à évoluer avec confiance. J’ai besoin que toi aussi tu me fasses confiance, Hide., murmura-t-elle, la voix chargée d’émotions, pensant à sa liaison naissante avec Ryo.  

- J’ai confiance en toi, ma belle. Il faut juste que j’essaie d’avoir moins peur pour toi., admit-il.  

 

Ryo, qui avait entendu la fin de la conversation, entra dans la pièce, tentant de garder le sourire. Il se sentait coupable d’avoir entraîné Kaori dans cette liaison secrète qui risquait de la ronger.  

 

- Vous venez. C’est prêt., les convia-t-il.  

 

Hide lâcha sa sœur et rejoignit Saeko dans la cuisine, suivi de peu par la jeune femme qui, en passant, frôla légèrement la main de son amant du bout des doigts. Ryo enlaça ses doigts furtivement puis les relâcha tout aussi vite et la suivit dans la cuisine. Ils déjeunèrent tous les quatre dans la joie et la bonne humeur, savourant le plaisir d’être ensemble.  

 

- Alors Kaori, tu as rendez-vous avec Ryosuke ce midi ?, lança Saeko, un petit sourire aux lèvres.  

 

La jeune femme sentit le froid l’envahir. Elle l’avait occulté celui-là. Elle réprima le soupir qui ne demandait qu’à sortir de sa gorge.  

 

- Oui., répondit-elle simplement en baissant les yeux pour éviter son regard.  

- C’est super ! Je suis sure que vous allez passer un agréable moment. Tu vas voir, il est charmant., lui dit-elle avec un clin d’oeil.  

- Oui, c’est super., marmonna-t-elle, désabusée.  

- Et où comptes-tu l’emmener après le déjeuner ?, demanda l’inspectrice, sur un ton enjoué.  

 

Kaori n’avait pas réfléchi à tout cela, vu ce qui s’était passé depuis vendredi soir. Elle était sur une autre planète et elle se rendit compte qu’elle devrait atterrir avant le lendemain matin, pour retourner au centre de formation l’air de rien. Elle sortit la première chose qui lui vint à l’esprit.  

 

- Au parc de Hibya, c’est la fin du festival des chrysanthèmes. L’arrondissement de Chiyoda est juste à côté de Shinjuku. On ne sera pas trop loin de la gare., dit-elle, en ayant hâte que la journée soit terminée.  

- C’est une bonne idée., approuva Saeko.  

- Génial, je vais prendre ma douche. Laissez tout, je viendrai débarrasser après., proposa Kaori, se disant que ça lui ferait une excuse pour passer un peu de temps avec Ryo.  

 

Elle les laissa et se réfugia dans la salle de bains à l’étage du dessous. Elle prit une douche rapide et s’habilla d’un col roulé noir et d’un jean un peu large. Elle sortit aussi son plus moche bonnet et sa plus grosse doudoune. Au dernier moment, elle prit également un cache-nez. Elle sortit de sa chambre, son paquetage sous le bras et se dirigea vers les escaliers pour aller accomplir sa tâche. Son frère l’intercepta et elle n’eut d’autre choix que de retourner dans l’appartement.  

 

- On a fait la vaisselle et débarrassé. Tu n’es pas femme de ménage. Profite de ton temps libre avant ta corvée., lui dit-il avec un clin d’oeil.  

 

S’il savait… s’il savait qu’il venait de la priver de son moment de clarté de la journée. Elle s’allongea sur son lit, dépitée, et laissa ses pensées voguer jusqu’à l’arrivée de Ryosuke. Il lui offrit un magnifique bouquet de roses qu’elle prit en le remerciant poliment et mit dans un vase. Puis ils partirent tous deux, laissant un Hideyuki hilare : Kaori avait mis le paquet pour en montrer le moins possible. Si Ryosuke ne comprenait pas le message, c’était le dernier des imbéciles, se dit-il.  

 

Ryosuke emmena Kaori dans un restaurant, lui sortant le grand jeu. Il lui offrit du champagne, les meilleurs plats, du vin, qu’elle refusa, et surtout une démonstration en bonne et due forme de son talent de séducteur. Malheureusement pour lui, ça ne prit pas. Les sourires qui lui répondaient n’étaient que le fruit de l’hilarité contenue de la jeune femme. Mais ces sourires l’encourageaient. Il avait l’impression qu’elle était sous son charme, qu’il avait enfin réussi à la toucher.  

 

- Tu as un sourire ravissant, Kaori., lui murmura-t-il en lui prenant la main.  

- Merci, Ryosuke., dit-elle en la retirant.  

 

Elle avait pris l’option de répondre avec le minimum de mots tout en restant polie. Après tout, elle avait la réputation d’être timide. Pour une fois que ça pouvait lui rendre service, elle allait en profiter.  

 

- Appelle-moi Ryo., réitéra-t-il, avec un sourire séducteur.  

- Je ne t’appellerai pas Ryo, Ryosuke. Je n’aime pas les diminutifs., lui mentit-elle, sachant pertinemment qu’elle ne voulait surtout pas utiliser le prénom de l’homme qu’elle aimait pour un autre, surtout quand celui-ci l’exécrait.  

- On y va ?, proposa-t-elle, souhaitant remettre de la distance entre eux.  

 

Il régla la note et ils sortirent. Kaori l’emmena au parc de Hibya. La journée était froide mais ensoleillée. Il y avait du monde, ce qui plaisait à la jeune femme. Elle avait enfoncé les mains dans ses poches pour les protéger du froid, enfin surtout des mains de Ryosuke. Changeant d’option après le restaurant, elle dirigea la conversation pour la garder sur des sujets neutres comme la beauté des fleurs, l’hiver qui s’annonçait particulièrement froid, le monde qu’il y avait, tout ce qui lui passait par la tête et qui n’amènerait pas le jeune homme à lui faire des compliments ou autre.  

 

Alors qu’ils s’étaient arrêtés devant l’imposant bâtiment en briques rouges du Shisei Kaikan pour admirer son architecture, Ryosuke passa le bras autour des épaules de Kaori qui, sentant cela, se baissa pour refaire son lacet qui venait justement de se défaire… En se relevant, elle reprit la route s’arrêtant peu après pour lui demander ce qu’il attendait. Il pesta intérieurement de son manque de chance. L’après-midi avançant, Kaori les ramena doucement vers Shinjuku et sa gare.  

 

- Tu as mis ton sac à la consigne ?, demanda-t-elle.  

- Non, je l’ai déposé à l’hôtel., répondit-il.  

- Mais tu ne logeais pas chez Saeko ?, l’interrogea-t-elle, surprise.  

- Si. Mais j’ai réservé une chambre pour cette nuit.  

- Pourquoi faire puisque tu reprends le train dans une heure ?  

- J’ai changé mes plans. J’ai l’intention de passer la nuit avec toi. Tu me plais, Kaori, et je suis sûr que je te plais aussi à en juger la journée qu’on a passée ensemble., lui répondit-il en s’approchant d’elle alors qu’elle le dévisageait éberluée : avaient-ils réellement assisté à la même journée ?  

 

Il la plaqua contre un pilier de la gare et, après avoir baissé son cache-nez, l’embrassa. Il avait à peine posé ses lèvres sur celles de la jeune femme qu’il ressentit une vive douleur à l’entrejambe et se retrouva projeté par terre. Kaori se tenait devant lui, droite comme un i, furieuse.  

 

- Pour qui tu te prends ? Non seulement tu m’imposes ta présence la journée mais il faudrait en plus que j’accepte de coucher avec toi parce que Monsieur en a décidé ainsi ?, cria-t-elle, sous le regard ahuri des passants.  

- Alors tu sais quoi : tu vas aller retrouver ta chambre d’hôtel tout seul et, si tu veux avoir de la compagnie, tu iras voir ailleurs ou tu t’occuperas tout seul. Je ne veux plus te revoir, c’est compris ? Tu me dégoûtes, toi et ton charme à deux balles !  

 

Elle s’en alla sans un regard en arrière, furieuse, tremblante de colère. Elle rentra chez elle en claquant la porte de l’appartement, ce qui fit se retourner inquiets Hide et Saeko.  

 

- Ca va, Kaori ?  

- Parfaitement !, cria-t-elle en partant dans sa chambre.  

 

Elle en ressortit deux minutes après en tenue de sport, écouteurs aux oreilles.  

 

- J’ai besoin de me défouler. Je vais courir.  

- Kaori, attends. Que s’est-il passé ?, demanda Saeko, inquiète.  

- C’est Ryosuke ?  

- Ton charmant cousin, railla-t-elle, a pris la liberté de repousser son départ à demain matin.  

- Comment ça ?  

- Il avait réservé une chambre d’hôtel pour qu’on y passe la nuit ensemble. Au fait, tu m’excuseras parce que j’ai dû me défendre quand il a essayé de m’embrasser sans mon accord. Je lui ai peut-être fait un peu mal., l’informa-t-elle, sans une once de compassion, puis elle ressortit.  

- Je suis désolée, Hide. Je ne savais pas., s’excusa Saeko en se tournant vers son compagnon.  

- Ne t’inquiète pas, elle s’en remettra. Il ne lui est rien arrivé. Elle a su se défendre. Elle va évacuer sa colère en courant et tout cela ne sera plus qu’un mauvais souvenir…  

 

Néanmoins, Saeko ne put s’empêcher de téléphoner à son cousin pour lui demander des explications et lui dire ses quatre vérités. Elle raccrocha et sourit.  

 

- Mon cousin m’a juré qu’il ne l’approcherait plus. Il soigne son ego., expliqua-t-elle à Hide qui se dit qu’il aurait bien aimé lui mettre une correction également mais bon, il avait décidé de moins interférer dans la vie de Kaori.  

 

La jeune femme courut une bonne heure jusqu’à ce que la colère tomba et que le froid ne la rappela à l’ordre. Elle rentra à l’appartement et se dirigea vers la salle de gym que Ryo leur avait dit pouvoir utiliser. Elle ne savait pas où il était et espérait un peu tomber sur lui. Il lui manquait et le voir lui aurait permis de mieux terminer sa journée. Mais elle fut déçue en arrivant et ne le trouvant pas. Elle tapa dans le sac de boxe un bon quart d’heure puis enchaîna plusieurs exercices de renforcement avant de finir par des étirements. Elle se sentait mieux, ayant évacué toute la tension qui l’avait gagnée. Elle referma les lumières et remonta doucement vers son appartement, se dirigeant vers la salle de bains pour prendre un bon bain.  

 

Quelques minutes après son départ, Ryo pénétra dans la salle de gym à son tour. Il sentit dans l’air le parfum de sa bien aimée et regretta de ne pas être arrivé un peu plus tôt pour pouvoir la voir. La journée lui avait semblé longue sans elle et il s’était inquiété de savoir comment son rendez-vous avec Ryosuke s’était passé. Tournant en rond dans son appartement, il avait fini par sortir, surtout qu’il ne voulait pas embêter le couple d’amoureux qui s’était enfermé dans l’appartement du dessous. Il avait erré dans Shinjuku. Les rues étaient parées de leurs plus beaux atours pour célébrer l’arrivée de Noël. Bien évidemment, il mourait d’envie d’aller au parc d’Hybia et de perturber leur rendez-vous mais abandonna l’idée : il ne voulait pas attirer l’attention.  

 

Finalement, étant entouré de personnes de bonne humeur commençant leurs emplettes pour la fête, il se laissa gagner par l’ambiance et laissa glisser son œil sur les vitrines. Jusqu’à maintenant, Noël avait toujours été un jour comme les autres pour lui. Pour le jeune délinquant qu’il avait été, si le jour en lui-même n’avait jamais eu aucune signification, les journées précédant cette fête étaient des jours propices pour multiplier les petits larcins. C’était d’ailleurs comme cela qu’il avait fait la connaissance d’Hideyuki. Se remémorant ces souvenirs et les comparant à sa situation actuelle, il ne put s’empêcher de sourire face au grand écart qu’avait fait sa vie. Sans Hide, il aurait fini sa vie de l’autre côté des barreaux. Grâce à lui, il avait trouvé sa place dans la société. Grâce à Hide, il avait trouvé Kaori et, grâce à Kaori, il connaîtrait peut-être enfin le bonheur d’aimer et d’être aimé, d’avoir une famille… Alors oui, pour lui, cette année, Noël commençait à prendre une autre dimension.  

 

Il remonta après une heure d’exercice, agréablement fourbu. Il s’arrêta un instant devant la porte de l’appartement de Kaori et Hydeyuki. N’ayant aucune excuse pour pouvoir voir la jeune femme, il soupira et continua son chemin. Il aurait tant aimé pouvoir la tenir dans ses bras un instant, sentir sa chaleur l’envelopper, poser ses lèvres sur les siennes. Quatorze mois. Quatorze mois à devoir trouver des excuses pour passer du temps avec celle qui occupait une place importante dans son coeur, à devoir se cacher du regard des autres, à ignorer ses sentiments qui les liaient en public…  

 

- Dis Saeko, tu crois que ton cousin et ma sœur pourront se retrouver à proximité l’un de l’autre sans s’étriper ?, demanda soudain Hideyuki à Saeko à brûle pourpoint.  

- S’il ne cherche pas à l’approcher, peut-être. Encore faudrait-il qu’ils aient une raison de se revoir…, répondit-elle en haussant les épaules.  

- Une raison de se revoir… Oui, c’est vrai à part si on se marie, il n’y a pas de raison qu’il se revoient., laissa-t-il échapper, l’air de rien, un petit sourire aux lèvres.  

 

Saeko mit quelques secondes à réagir puis se tourna lentement vers lui.  

 

- Hideyuki Makimura, que mijotes-tu ?, demanda-t-elle suspicieuse.  

- Moi ?, fit-il innocemment puis il se mit un genou à terre devant elle qui était complètement ébahie.  

- Je me demandais si la jeune femme impétueuse et indépendante que j’aimais de tout mon coeur accepterait de devenir ma femme., déclara-t-il en sortant un écrin de sa poche.  

 

Elle le regarda les larmes aux yeux, sans y croire. Il… il … il la demandait en mariage. Il voulait faire d’elle sa femme. Il voulait la garder avec lui toute sa vie malgré ses défauts. Elle le regarda au fond des yeux et vit tout l’amour qu’il lui portait et elle en trembla. Il l’aimait comme elle l’aimait. Il la regardait impatient, très nerveux, et attendait sa réponse.  

 

- Ce n’est pas une plaisanterie ?, rétorqua-t-elle, ayant besoin d’être rassurée.  

- Non. Je veux avoir l’honneur de t’avoir jour après jour dans mon existence, de m’endormir auprès de toi le soir et m’y réveiller le matin, de fonder une famille avec toi, de vieillir avec toi. Alors Saeko, acceptes-tu d’être ma femme ?  

- Je… Oui, Hideyuki., murmura-t-elle, un grand sourire venant éclairer son visage.  

 

Il lui passa la bague au doigt et la souleva dans ses bras, l’étreignant à l’étouffer. Ils s’embrassèrent passionnément, savourant leur bonheur. Pendant ce temps, deux êtres que la vie tenait éloignés l’un de l’autre se languissaient… 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de