Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 07-03-19

Ultimo aggiornamento: 01-04-19

 

Commenti: 38 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17/AU- Ryo et Kaori se rencontrent dans un contexte différent. Vont-ils se lier, vaincre les obstacles qui les attendent?

 

Disclaimer: Les personnages de "Clandestins" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Clandestins

 

Capitolo 26 :: Chapitre 26

Pubblicato: 01-04-19 - Ultimo aggiornamento: 01-04-19

Commenti: Bonjour et voici le moment tant attendu: celui où l'auteur cesse enfin (ou pas?) de torturer les héros: le dernier chapitre. Merci Kalyane et ShaninXYZ pour vos commentaires réguliers. C'est toujours un plaisir. J'espère ue la fin vous plaira. De retour demain avec une nouvelle fic. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 26  

 

Le lundi matin, ils arrivèrent tous deux au poste. Kaori était anxieuse alors que Ryo restait zen. Ils avaient eu quelques jours pour se retrouver et avaient alterné entre moments tendres et passionnés. Mick avait d’ailleurs préféré déménager à l’étage du dessous, les nuits étant un peu trop frustrantes et bruyantes à son goût. Main dans la main, ils se dirigèrent vers le bureau du commissaire. Le Préfet arriva peu après et les invita à le suivre. Ils s’installèrent et attendirent le commissaire qui raccrocha rapidement.  

 

- Bonjour Lieutenant, officier.  

- Bonjour Monsieur., répondirent-ils.  

- Si nous vous avons convoqué ce jour, c’est pour une raison devenue évidente la semaine dernière : vous entretenez une liaison., commença le commissaire, sévère.  

- Lieutenant, vous aviez été prévenu il y a deux ans que si vous aviez une liaison avec une de vos élèves, ce serait la porte pour vous deux.  

- Oui, Monsieur.  

- Admettez-vous avoir une liaison avec l’officier Makimura ?  

 

Ryo regarda Kaori, droit dans les yeux, et lui sourit.  

 

- Non, Monsieur. Je n’ai pas une liaison avec elle. Je l’aime. Nous sommes en couple.  

- Vous jouez sur les mots, Lieutenant., s’énerva le commissaire.  

- Depuis combien de temps avez-vous une relation suivie tous les deux ?, intervint le Préfet de Police, plus conciliant.  

 

Il savait qu’il devait la vie de sa deuxième fille à Kaori et aussi indirectement celle de sa fille aînée et de son enfant à naître. Il voulait trouver un moyen de les sauver.  

 

- Seize mois, Monsieur., répondit Kaori, d’une petite voix.  

- Pourtant en février, vous n’aviez pas agi sur vos sentiments. Vous n’aviez pas consommé votre relation.  

- Non, Monsieur. Notre relation était restée platonique.  

- Vous l’avouez vous-même « était », cela signifie que les choses ont changé., intervint le commissaire qui lui voulait sauter sur l’occasion de se débarrasser de son lieutenant un peu trop désinvolte et énervant.  

 

Ryo dévisagea son supérieur durement. Il n’aimait pas la façon dont il avait parlé à Kaori. Ce travail, c’était son rêve et elle était enceinte. Elle avait besoin d’être ménagée.  

 

- Evidemment qu’elles ont changé. Je suis enceinte, mais pas l’immaculée conception., s’emporta la jeune femme.  

- Vous savez très bien quand ce bébé a été conçu ! On était en mission ! On a dû faire toutes ces choses qui ont bien failli nous briser et…, s’interrompit-elle, bouleversée.  

- Calme-toi, Kaori., intervint Ryo, posant une main sur sa cuisse.  

- Vous ne serez pas punis pour ce qui est arrivé pendant cette mission., lui affirma le Préfet.  

- Cependant, votre formation n’est pas terminée. Vous devez en respecter les règles.  

- Ecoutez, vous voulez ma tête. Je vous l’offre. Je démissionne. Tenez., dit-il en sortant et tendant une lettre à son supérieur.  

 

Le Préfet de Police fut plus rapide que le commissaire et la saisit. Kaori regarda Ryo stupéfaite : il ne lui avait pas parlé de ça. Elle sentit une vague de colère l’envahir.  

 

- Tu plaisantes ou quoi ? Tu crois que je vais te laisser faire ? Tu es un bon policier. Les faits qui te sont reprochés sont vieux. On n’a rien fait de mal. Tu ne m’as pas forcée à coucher avec toi, tu ne m’as pas fait de chantage. Alors pourquoi tu devrais démissionner ? Et tu vas faire quoi ?  

- Kaori, ce métier, c’est ta passion. Tu en rêves depuis que tu es petite et tu es douée. Moi, j’adore ce boulot mais ce n’est pas aussi important pour moi. Je m’adapterai : je pourrai devenir détective privé ou garde du corps, pourquoi pas ?  

- Si tu démissionnes, je démissionne aussi !, annonça-t-elle, déterminée.  

- Non !  

- Si !  

- Je t’ai dit non !  

- Je t’ai dit si !  

- Kaori, tu vas m’écouter : tu ne démissionneras pas !  

- Je te dis que si !  

 

Le Préfet et le commissaire les regardaient avec des yeux ronds se quereller. Le commissaire tapa du poing sur le bureau pour reprendre le dessus. Ils se tournèrent vers lui, le regard dur.  

 

- Officier Makimura, vos états de service sont impeccables. Nous ne comptons pas vous renvoyer.  

- Et pourquoi donc ? C’est la règle que vous avez dictée et qui va le virer lui et pas moi ! Ce n’est pas juste., s’insurgea-t-elle.  

- Kaori, arrête. Tu as une opportunité de rester., tenta-t-il de la raisonner calmement.  

- Je ne suis pas d’accord. S’ils appliquent la règle pour toi, ils l’appliquent pour moi aussi.  

- Kaori, sois raisonnable. Tu es en train de faire un scandale alors que tu ne coures aucun risque.  

- Je fais un scandale parce que je n’ai pas le droit d’aimer mon mari ! On est mariés, Ryo. J’ai fait l’amour avec mon mari, pas avec mon prof ! Alors excuse-moi si je ne trouve pas ça juste ! Après tout ce qu’on a vécu, avec ce bébé qui arrive, je… je… je voudrais juste qu’on nous laisse tranquilles., se mit-elle à pleurer, bouleversée.  

 

Ryo se leva et la prit dans ses bras pour la réconforter, se fichant bien de respecter les convenances ou non. Il se tourna vers ses supérieurs.  

 

- Je pense que tout a été dit. Vous avez ma démission, le sujet est clos. Je récupère mes affaires et je m’en irais., dit-il, en emmenant Kaori.  

- Attendez, Lieutenant., l’interpella le Préfet, faisant se tourner Ryo et Kaori.  

- Vous êtes mariés ?  

- Oui, Monsieur.  

- Depuis quand ?  

- Le seize février, Monsieur.  

 

Le commissaire et le Préfet les regardèrent stupéfaits et Ryo se positionna devant Kaori instinctivement, s’attendant à une salve de récriminations. Soudain ils virent le Préfet sourire franchement.  

 

- Lieutenant, votre démission est refusée., dit-il en déchirant la lettre.  

- Mais Monsieur…  

- Nous avons interdit aux professeurs de coucher avec leurs élèves, pas aux époux d’avoir des rapports conjugaux. La question est réglée, Lieutenant, officier. Vous pouvez retourner à vos occupations. N’est-ce pas, commissaire ?  

- Oui., admit le commissaire à contre-coeur.  

- Merci, Monsieur le Préfet, commissaire., répondit Kaori, la voix tremblante.  

- Nous appliquons les règles. Vous ne les avez pas bafouées, il n’y a pas de raison que vous soyez punis. Félicitations pour vos noces. Bonne journée., les renvoya poliment le Préfet de Police, satisfait de la tournure des évènements.  

- Merci., murmurèrent-ils tous les deux, étonnés  

 

Ryo et Kaori sortirent du bureau et regagnèrent le leur, incrédules. Ils s’en étaient sortis, ils ne perdaient pas leurs postes. Leurs collègues les attendaient, impatients de connaître le verdict.  

 

- Alors ?, s’impatienta Hide alors que Ryo forçait sa femme à s’asseoir, la sentant encore fébrile.  

- Le commissaire est toujours aussi charmant., plaisanta Ryo.  

- Ryo !, gronda Hide.  

- On garde nos postes., répondit Kaori, accusant le contre-coup de l’épreuve.  

- Comment ?, demanda Saeko, n’y croyant pas.  

- Kaori leur a dit qu’on était mariés. Du coup, ce n’est plus une relation prof-élève mais mari-femme. La règle ne s’applique plus.  

- C’est génial !, s’écria Miki.  

- Quel soulagement., dit simplement Hide.  

- Garde du corps, Ryo ?, l’interpella Kaori, perplexe.  

 

Ryo se tourna vers son épouse, interrogateur, puis, saisissant la question implicite, lui sourit :  

 

- Oui, garde du corps, détective privé… ça ne me changerait pas du boulot de policier, la paperasse en moins.  

- Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu étais prêt à démissionner ?, lui demanda-t-elle blessée.  

 

Tous le regardèrent, surpris, attendant sa réponse.  

 

- Tu étais déjà assez anxieuse. C’est fini tout cela maintenant, Kaori. On reprend le cours de nos vies. On va fêter Noël dans trois jours, dans un mois la fin de ta formation et dans six mois l’arrivée de notre enfant. D’accord ?  

- Ok., murmura-t-elle, reprenant peu à peu le dessus sur ses émotions.  

- Allez, tout le monde se rassemble, notre nouvelle enquête…, les appela Hide, souhaitant remettre de la normalité dans leur brigade, chose qui n’était plus arrivée depuis six mois maintenant.  

 

Un mois plus tard, tous les deuxièmes années étaient réunis au centre de formation accompagnés de leurs proches. C’était la fin de la formation, la remise des diplômes. Kaori anxieuse regardait tous ses camarades passer devant elle pour recevoir leur diplôme. Elle était au bord des larmes et son agitation n’était pas passée inaperçue à sa famille. Il y avait de quoi : les diplômés avaient défilé par ordre alphabétique et il y a bien longtemps qu’elle aurait dû être appelée. La main posée sur son ventre pour protéger son bébé grandissant, elle réprimait les sanglots et son envie de fuir ce lieu maudit. Elle n’avait pas son diplôme, deux années de sa vie gâchée...  

 

- Hide, ça ne peut pas arriver… Elle ne peut pas ne pas être diplômée. C’était la meilleure de sa promo. Tu crois qu’ils l’ont punie pour ce qui est arrivé ?, demanda Ryo, tendu et désespéré.  

- Je ne comprends pas plus que toi, Ryo. Aux dernières nouvelles, sa formation avait été validée., répondit-il, inquiet.  

- Ils sont tous passés. Ca va être le discours de clôture., les informa Saeko, chagrinée.  

- On pourra la rejoindre après., ajouta-t-elle, en regardant la jeune femme la tête baissée qui n’avait pu contenir son chagrin plus longtemps et pleurait alors que ses derniers camarades regagnaient leur place, lui lançant des regards gênés.  

 

Le Préfet de Police s’avança et prit la parole :  

 

- Mesdames, Messieurs, c’est bientôt le moment pour nous de mettre fin à cette cérémonie de remise de diplôme. Nous tenons à vous féliciter pour votre rigueur et votre détermination à suivre cette formation. Ces qualités vous seront précieuses durant toute votre carrière et…, s’interrompit le Préfet de Police, au bruit d’une chaise qui tombait.  

 

Tous les regards s’étaient tournés vers l’origine du bruit. Kaori s’était levée brusquement, ne supportant plus cette mascarade. Après avoir passé les personnes assises entre elle et l’allée, elle commença à courir, vite rattrapée par son mari qui l’avait entourée de ses bras, tentant de la calmer. Elle se sentait perdue, vidée, écoeurée. Elle avait du mal à respirer, suffocant sous les pleurs qu’elle n’arrivait plus à contenir.  

 

- Officier Makimura, approchez, je vous prie., l’appela le Préfet avec un sourire engageant.  

- Venez. Je vais abréger mon discours. Une élève n’a pas été appelée durant cette remise. Officier, approchez. Lieutenant, vous voulez bien accompagner votre équipière, je vous prie.  

- Viens, Kao., l’encouragea Ryo, en la prenant par le bras.  

- Où en étais-je ? Ah oui. L’officier Makimura a terminé major de sa promotion. Son dévouement pour notre corps de métier, la qualité de son travail exceptionnel nous ont amené à bousculer certaines traditions., dit-il avec un sourire, alors que Kaori et Ryo approchaient, Ryo soutenant sa femme livide.  

- Officier Makimura, je suis infiniment heureux de vous remettre votre diplôme bouclant votre formation. Lieutenant Saeba, je vous laisse remettre ceci à votre partenaire., poursuivit-il en tendant à Ryo un étui.  

- Au vu d’évènements récents, il a été décidé de profiter de cette cérémonie pour procéder à quelques promotions : L’officier Makimura est promue au grade de Lieutenant.  

 

Ryo ouvrit l’étui pour être sûr de ce qu’il avait entendu puis le tendit, tout sourire, à sa femme qui le regarda, n’osant y croire.  

 

- Lieutenant, félicitations., dit-il en lui remettant à son tour un étui en lui faisant un clin d’oeil.  

- Le lieutenant Saeba est promu au grade d’inspecteur, tout comme le lieutenant Nogami qui est priée de nous rejoindre., poursuivit-il ému.  

 

Kaori remit à son inspecteur de mari, ébahi, sa plaque d’inspecteur avec beaucoup d’émotions.  

 

- Un lieutenant Saeba peut en cacher un autre., lui dit-il en souriant.  

- On dirait. Alors qu’il y a quelques minutes je pensais ne pas avoir validé ma formation., dit-elle, essuyant une larme de joie.  

 

Ils se retrouvèrent tous les trois sur l’estrade sous les applaudissements de tous, légèrement embarrassés, puis redescendirent s’asseoir dans l’assemblée, écoutant le discours de clôture du Préfet.  

 

Une demie-heure plus tard, ils étaient rassemblés au cocktail organisé pour la cérémonie et discutaient joyeusement de tout et de rien. Le Préfet s’approcha d’eux, tout sourire. Sa fille lui sourit et, taquine, l’invita à les rejoindre :  

 

- Monsieur le Préfet, on dirait que vous ne pouvez plus vous passer de nous.  

- Il semblerait, inspectrice., répondit-il, l’oeil pétillant, fier de sa fille.  

- Franchement papa, tu n’as pas honte : Kaori est enceinte comme moi, tu ne t’es pas douté de la peur que tu lui ferai ?, lui dit Saeko, légèrement en colère.  

- Je… je n’ai pas réfléchi à cette partie-là., s’excusa-t-il, penaud.  

- Deux femmes enceintes, trois promotions, trois inspecteurs… Votre service semble battre des records actuellement, inspecteur., dit-il à son gendre.  

- On fait un concours, monsieur le Préfet., répondit Hide sur le ton de la plaisanterie.  

- On peut encore mieux faire : si Miki se décide, on aura la règle des trois avec non plus deux mais trois femmes enceintes…  

- Vous avez déjà trois femmes mariées., souligna le Préfet, puis se tournant vers Kaori :  

- D’ailleurs à ce sujet Lieutenant, quel patronyme doit-on graver sur votre plaque : Makimura ou Saeba ?  

 

Kaori baissa les yeux, légèrement embarrassée : ce n’était pas un sujet dont ils avaient encore parlé avec Ryo et elle espérait qu’il ne s’opposerait pas à son choix. Elle les releva et, jetant un œil à son mari puis à son frère, répondit, la voix chargée d’émotions :  

 

- Saeba-Makimura, Monsieur. J’aimerais que soient notés les noms des trois hommes les plus importants dans ma vie.  

- Très bon choix., lui murmura Ryo, la prenant par la hanche et la serrant contre lui.  

- Votre père était un excellent policier., affirma le Préfet.  

- Sa disparition a laissé un grand vide. Mais je suis sûr qu’il est fier de ses deux enfants parce qu’ils font honneur à sa réputation.  

 

Hide leva un regard brillant vers sa sœur, ému de la reconnaissance qu’elle lui portait et du fait qu’elle pensa encore à leur père. Il ne put s’empêcher de s’approcher d’elle et la serrer dans ses bras.  

 

- Merci, Kaori.  

- Merci à toi, aniki. Sans toi et sans papa, je ne serais pas là. Tu as toujours été là pour moi, surtout depuis que papa nous a quittés. Même si je suis mariée aujourd’hui, tu as toujours une place aussi importante dans mon coeur.  

- Et moi ?, geignit Ryo, faussement vexé.  

- Idiot., murmura-t-elle, amusée, lui coulant un regard empli d’amour.  

- Tu seras toujours ma petite sœur, j’aurai toujours envie de te protéger mais je suis fier de tout ce que tu as accompli depuis deux ans, même si ça inclut cet énergumène., dit-il en désignant Ryo.  

- Eh, j’ai été correct avec elle. J’ai même suivi tes recommandations, alors un peu de respect…, se vexa Ryo, ce qui les fit tous rire.  

- C’étaient quoi ces recommandations d’ailleurs ?, demanda-t-elle faussement fâchée.  

 

Les deux hommes se regardèrent, légèrement inquiets de sa réaction. Ce fut Ryo qui se risqua :  

 

- Si je devais m’intéresser à toi, tu ne pouvais être l’histoire d’une nuit.  

- Alors ça tombe bien que nous deux, ce soit l’histoire d’une vie., déclara Kaori, un sourire radieux aux lèvres.  

 

Elle vit les yeux de Ryo briller d’une lueur tendre et un sourire énigmatique s’inscrire sur ses traits. Lentement elle le vit se mettre un genou à terre et s’accrocha à la main de son frère, sentant l’émotion la gagner :  

 

- Maintenant que ta formation est terminée, je veux te demander très officiellement devant toutes les personnes qui nous entourent et forment notre famille : Kaori, me ferais-tu l’immense joie de devenir ma femme ?, demanda-t-il sortant un écrin qu’il ouvrit découvrant un solitaire.  

- Mais on est déjà mariés., murmura-t-elle, émue.  

- Alors accepte de redevenir ma femme., répondit-il, nerveux.  

- Oui. Oui, Ryo., dit-elle, bien vite emportée dans les bras de son homme, leurs lèvres se retrouvant dans un baiser passionné.  

 

Il la reposa et lui passa la bague au doigt sous les applaudissements de leur entourage.  

 

- Je t’avais promis une belle cérémonie quand on s’est mariés l’année dernière. Autant faire les choses bien même avant. On va avoir une belle vie ma chérie, toi, moi et notre enfant. Merci Kaori. Merci d’avoir rendu ma vie aussi belle et pleine d’espoir. Merci de m’avoir accordé ta confiance et ton amour.  

- Comme tous les clandestins, mon amour, on se bat contre vents et marées dans l’espoir d’une vie meilleure. Nous sommes arrivés à bon port, Ryo. Toi et moi, notre bébé, on est une famille et on a la chance de faire partie d’une plus grande famille encore.  

 

Leur déclaration arracha quelques larmes et sourires attendris. Le futur s’annonçait heureux maintenant qu’ils n’avaient plus à se cacher. Plus de secrets, plus de faux-semblants, pour eux, maintenant ce serait l’amour au grand jour.  

 

 


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