Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 07-03-19

Ultimo aggiornamento: 01-04-19

 

Commenti: 38 reviews

» Scrivere una review

 

RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17/AU- Ryo et Kaori se rencontrent dans un contexte différent. Vont-ils se lier, vaincre les obstacles qui les attendent?

 

Disclaimer: Les personnages de "Clandestins" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Why isn't there HTML file of the NC-17 fanfictions?

 

Since it's impossible to check who's reading those fanfictions in the HTML format, the fanfictions NC-17 are only available in php version.

 

 

   Fanfiction :: Clandestins

 

Capitolo 21 :: chapitre 21

Pubblicato: 27-03-19 - Ultimo aggiornamento: 27-03-19

Commenti: Bonjour, la suite. Vous avez le droit de tuer l'auteur, surtout pour les chapitres qu vont suivre, mais plus d'auteur = plus d'histoires. Voulez-vous vraiment laisser nos héros dans le désespoir? ;) MErci pour vos commentaires Kalyane et ShaninXYZ. Ca fait plaisir d'avoir un retour sur ce qu'on fait. Bonne lecture.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26


 

chapitre 21  

 

- C’est ta dernière chance, Kao : tu es sure que tu veux y aller ?, lui avait demandé Ryo dans la chambre juste avant de partir.  

 

Il lui avait laissé une porte de sortie, la dernière. Après, ce serait fini : elle ne pourrait plus faire marche arrière. Elle l’avait regardé droit dans les yeux, sondé un instant puis finalement acquiescé, la gorge serrée par le stress.  

 

Elle était maintenant dans la berline qui les conduisait Mick, Ryo et elle au port de plaisance de Tokyo où était amarré le yacht de Li. Ryo n’avait pas lâché sa main, la serrant doucement, sa main chaude et rassurante entourant ses doigts glacés. Elle repassait toutes les consignes qu’ils lui avaient données : ce qu’elle pouvait dire, faire, devait dire, faire, ne devait pas dire, pas faire, quinze jours de rabâchage, mises en situation, qui l’avaient éprouvée mais préparée à affronter la situation. Elle se rappelait les premiers jours où Ryo et elle s’étaient embrassés devant Mick, des fards qu’elle avait piqués, des fou-rires nerveux qui l’avaient prises quand Ryo la touchait. Depuis un an, ils s’aimaient incognito, réprimant tous ces petits gestes qui auraient pu les trahir, alors se montrer ainsi en public était loin de la laisser indifférente. Elle avait appris à se maîtriser.  

 

Mick avait même tenté sa chance, leur proposant de leur tenir compagnie pendant qu’ils s’enverraient en l’air, selon ses propres termes. Il se retrouva les quatre fers en l’air après une prise d’art martial de la jeune femme, sous le regard narquois de Ryo. Il avait râlé, disant qu’il était un incompris, qu’il ne voulait que les aider… Cet épisode ne fut qu’un parmi de nombreux où Mick paya de sa personne ses tentatives de séduction trop poussées. Il se rendit vite compte que la douce et timide Kaori cachait un tempérament de feu, ce qui fut loin de le laisser indifférent. Alors, il changea de tactique et se fit plus subtil. Kaori n’était pas restée indifférente mais elle était loin de ressentir pour lui ce qu’elle ressentait pour son mari. Non, un seul homme faisait battre son coeur plus vite et c’était celui qui tentait actuellement de la rassurer. Elle serra ses doigts sur les siens et lui adressa un sourire.  

 

Ryo reçut son sourire en plein coeur. Il espérait qu’il le reverrait encore et encore, surtout après cette foutue mission. Kaori avait été une élève sérieuse et appliquée, donnant le meilleur d’elle-même comme toujours. Il n’était cependant pas sûr que cela suffirait à la faire sortir indemne de cette épreuve. Il espérait que la mise en garde qu’il lui avait adressée avant de partir porterait ses fruits, que la nuit qu’ils avaient passée à s’aimer lui laisserait un souvenir assez fort pour l’aider à se remettre après.  

 

- Souviens-toi de qui nous sommes, Kaori. Met une barrière autour de ton coeur pour le protéger. A partir du moment où nous serons sur ce bateau, ce ne sera plus moi qui te parlerai mais celui que j’interprète et cet homme-là n’est pas forcément doux ni tendre., avaient été ses paroles pour préparer l’après.  

 

Elle n’avait pas forcément compris ce qu’il voulait lui dire mais il était persuadé qu’elle comprendrait le moment venu. Il l’attira dans ses bras, la forçant à s’asseoir sur ses genoux et l’enlaça contre lui. Elle se laissa aller contre lui, l’enveloppant de sa chaleur et de sa douceur.  

 

- Je t’aime, Kaori., lui chuchota-t-il à l’oreille.  

- Tu… tu ne me l’avais jamais dit., répondit-elle émue.  

- C’est chose faite. Il est temps, non ?  

- Oui.  

 

Elle se pencha sur lui et l’embrassa tendrement, le laissant approfondir leur baiser. Ils se séparèrent, haletants. Elle frotta son nez contre le sien et le regarda droit dans les yeux :  

 

- Je t’aime aussi, Ryo., murmura-t-elle, recevant son magnifique sourire en réponse.  

 

Mick les regarda dans le rétroviseur en fronçant les sourcils. Il toussota pour les avertir qu’ils étaient arrivés. Ils reprirent leur place. La voiture arrêtée, Ryo sortit, refermant la veste de son costume, et tendit la main pour aider Kaori à sortir. Ils se regardèrent tous deux, se trouvant mutuellement très séduisants.  

 

- Le gris te va bien., lui dit Kaori en lissant le revers de sa veste.  

- Tout comme cette petite robe rouge sur toi.  

- Bon, les amoureux, on y va ?, fit Mick, puis retenant Ryo par le bras :  

- Tu es sûr que ce n’est que ta partenaire ?  

- Occupe-toi de tes affaires, Mick., répondit Ryo d’une voix ferme.  

 

Ils rattrapèrent Kaori et Mick les conduisit au bateau de Li. Ils n’étaient pas encore montés à bord que l’homme en question les observait arriver, surtout elle. Il la détailla sans vergogne de son minois rehaussé de deux magnifiques prunelles noisette, cette gorge laiteuse qui descendait vers une poitrine qu’il avait hâte de pouvoir découvrir à ces jambes fines et interminables. Cette silhouette lui plaisait. Il espérait que l’arrière valait l’avant… L’homme était grand et bien bâti, il dégageait un charme certain, quelque chose de félin. Un lion et une gazelle, il sourit, ayant hâte de jouir du spectacle.  

 

- Li, c’est un plaisir de vous revoir !, fit Mick, en tendant la main.  

- Moi aussi, Mick., répondit-il, en se tournant de manière accueillante vers les deux autres personnes.  

- Monsieur Li Chang Hui, je vous présente Monsieur Hamato, le client dont je vous ai parlé.  

- Monsieur, c’est un plaisir de vous rencontrer. Appelez-moi Ryo, si vous le voulez bien. Ma femme Kaori., le salua Ryo en lui serrant la main vigoureusement.  

- Ryo, permettez-moi de vous dire que vous avez une femme magnifique., lui dit Li en prenant la main de Kaori et y faisant un baise-main.  

 

La jeune femme rougit et baissa les yeux sous le compliment. Elle surjoua à peine, encore peu habituée à être complimentée sur sa beauté. Intérieurement, Li jubila et se sentait comme un prédateur chassant sa proie. Extérieurement, il lui fit un sourire contrit.  

 

- Pardonnez-moi, Kaori… vous me permettez de vous appeler Kaori ?  

 

Elle acquiesça timidement.  

 

- Je ne voulais pas vous embarrasser.  

- Je… je vous en prie. Il n’y a aucun problème., bafouilla-t-elle.  

- Puis-je vous proposer de venir vous installer et vous offrir un rafraîchissement ?, demanda-t-il, en lui offrant son bras.  

 

Kaori jeta un œil vers Ryo et attendit son assentiment avant d’accepter et de poser la main sur l’avant-bras du chef. Ryo réprima un sourire moqueur : elle avait bien appris son rôle de femme soumise et effacée. Tous les quatre se dirigèrent vers les banquettes à l’arrière du bateau. Li plaça Kaori à côté de lui, profitant de jeter un œil pour évaluer sa chute de reins et l’arrondi de ses fesses qui l’émoustillèrent. Ryo se plaça de l’autre côté, Mick à ses côtés. Ils discutèrent de choses et d’autres pendant un moment, s’apprivoisant mutuellement puis ce fut Li qui proposa de passer aux choses sérieuses. Ryo se tourna vers Kaori :  

 

- Kaori, tu veux bien nous laisser, je te prie., lui enjoignit-il d’un ton ferme.  

- Il y a des bains de soleil et des magazines à l’avant si vous le souhaitez, ma chère., la renseigna Li avec un sourire chaleureux.  

- Merci, Monsieur., le remercia-t-elle avec un sourire chaleureux.  

 

Elle se leva mais Ryo la prit par le poignet et l’attira à lui écrasant ses lèvres sur les siennes, forçant le barrage de ses lèvres sans retenue. Sans plus d’égards, il la relâcha et lui enjoignit de partir. Mick sourit en son for intérieur : la manœuvre avait marché, Li était ferré. De là où il était, Mick pouvait voir Kaori. La jeune femme avait retiré ses chaussures et flânait sur le pont avant. Enfin flâner… elle repérait les lieux, Li ayant changé de bateau depuis la dernière fois que Mick l’avait vu. Elle était belle, sa silhouette se découpait dans la lumière du soleil. Elle était vraiment désirable.  

 

- Mick, quand tu auras fini de reluquer ma femme, tu t’intéresseras un peu à la conversation. N’oublie pas que celle-là, tu n’y toucheras pas.  

- Oh tu dis ça mais d’ici quelques semaines, tu la délaisseras et te trouveras une jolie poupée. Je pourrais alors avoir mon tour.  

- Tu ne toucheras pas à elle. Je l’ai éduquée aux joies du sexe pour en faire ma femme, ma maîtresse et la mère de mes enfants… Je ne laisserai personne risquer de la mettre enceinte à ma place. Malgré notre vieille amitié, tu la touches, je te tue., le prévint Ryo, menaçant.  

- Vous envisagez d’avoir des enfants, Ryo ?  

- Oui et j’ai trouvé la pouliche qu’il me fallait. Belle, docile et sportive., se targua-t-il, vomissant intérieurement ce qu’il disait.  

 

Kaori s’arrêta en entendant les mots qu’il venait de prononcer. Elle s’appuya momentanément contre le mur de la cabine, les jambes coupées. Elle se reprit : ils étaient en mission, c’était son personnage. Elle releva dignement la tête et s’approcha.  

 

- Monsieur Li, excusez-moi. Je cherche la salle de bains., demanda-t-elle timidement.  

- Bien sûr. Venez, je vais vous y conduire., dit-il tout sourire.  

 

Il posa la main dans le bas de son dos et la conduisit jusqu’au lieu recherché.  

 

- Vous avez un magnifique bateau, Monsieur Li., s’émerveilla la jeune femme.  

- Appelez-moi Li, je vous prie. Monsieur Li, c’est trop révérencieux, nous sommes entre amis.  

- D’accord Monsieur… Euh pardon Li., bafouilla-t-elle rougissante.  

- Voilà, nous y sommes. Rejoignez-nous vite, Kaori., dit-il laissant glisser ses doigts sur ses fesses.  

 

Kaori réprima une grimace de dégoût et lui sourit naïvement, rougissante. Elle le regarda partir et pénétra dans la salle de bains richement décorée. Elle profita de ce moment pour étudier la pièce. Nul doute que pour un pervers dans son genre, cette pièce était truffée de caméras. Elle en trouva deux mais se dit qu’il y en avait certainement bien plus… Elle se repoudra, histoire de gagner un peu de temps pour son examen puis ressortit de là, rejoignant les hommes. Mick et Ryo s’étaient levés en la voyant approcher.  

 

- Nous allons vous laisser, Li., fit Ryo, posant une main sur l’épaule de sa femme.  

- Ce fut un plaisir, Ryo.  

- Plaisir partagé. J’espère que nous aurons l’occasion de faire affaires.  

- Je le pense. Je serai très heureux si vous acceptiez de m’accompagner en mer quelques jours pour que nous puissions développer tout cela à l’abri des oreilles indiscrètes.  

- J’en serais ravi. Kaori trouvera bien une occupation en attendant., lâcha Ryo, attendant la réaction de Li.  

- Voyons mon ami. Quand on a une jeune femme aussi ravissante, on ne la laisse pas seule aussi longtemps. Il est bien évident que Kaori sera la bienvenue à bord.  

- Très bien, nous vous remercions. Quand souhaitez-vous appareiller ?  

- Disons, ce soir vers dix-neuf heures. Puis-je compter sur votre présence pour le dîner ?  

- Avec plaisir, Li., répondit Kaori, un sourire chaleureux aux lèvres.  

- Mick, je vous dis à bientôt. Nous n’allons pas vous faire perdre votre temps.  

- A bientôt Li. Je vous les ramènerai ce soir à l’heure convenue.  

 

Tous trois descendirent de bateau et ne se détendirent qu’une fois installés dans la voiture.  

 

- La première phase est réussie. Tu l’as complètement ferrée celui-là, Kaori., fit Mick, adressant un clin d’oeil à la jeune femme.  

- Un beau salaud. Il a truffé la salle de bains de caméras. Sa façon de me toucher me fait froid dans le dos., dit-elle réprimant un frisson.  

- Ryo, qu’en as-tu pensé ?  

- Que j’ai hâte que cette mission se termine., répondit-il laconiquement.  

- Dis donc toi, tu as trouvé la pouliche qu’il te fallait ?, grogna Kaori, faussement fâchée, cherchant surtout à le sortir de son état morose.  

 

Il se recroquevilla légèrement sur lui-même, s’apprêtant à subir les foudres kaoriennes.  

 

- C’était mon personnage. C’était pour te protéger de lui., se défendit-il en pointant vers Mick.  

- Eh laisse-moi en dehors de tes déboires conjugaux ! Mais si tu ne veux plus de lui, Kaori chérie, je suis là pour te consoler…, lança-t-il, avec un regard étrange.  

- T’as de la chance de conduire, sinon tu l’aurais payé cher. Je t’en ficherai des Kaori chérie., dit-elle d’un ton sévère.  

- Et toi, je passe pour cette fois., avertit-elle Ryo, en tapant du poing sur sa tête.  

 

Il poussa un petit cri de douleur et se frotta le crâne. Mais il se sentait un peu plus léger.  

 

- On s’en est bien sortis. Mais je t’avoue que je ne suis pas à l’aise à l’idée de me retrouver en mer avec lui.  

- Il va se mettre hors de portée des systèmes d’écoute. Il n’a pas prévu le nouveau jouet qu’on a inventé. C’est une puce qu’on va placer dans vos montres. Elle supporte l’eau, pas de risque donc.  

- Tant mieux.  

- En revanche, prévoyez la crème solaire. Parce que sur le bateau ce sera maillot de bain toute la journée. C’est le seul moyen pour lui de s’assurer que vous n’êtes ni armé, ni sur écoute.  

- Que vas-tu faire pendant qu’on sera en mer, Mick ?, demanda Kaori, curieuse.  

- Je serai au commissariat. On se relayera pour les écoutes.  

- Quand tu verras Hide et les autres, tu leur diras bonjour de ma part., lui demanda tristement Kaori.  

 

Mick la regarda dans le rétroviseur et vit la lueur nostalgique briller dans ses yeux. Il eut un coup au coeur à la voir si triste.  

 

- Tu es proche de ton frère ?, l’interrogea-t-il doucement.  

- C’est la seule famille qu’il me reste., dit-elle en échangeant un regard discret avec Ryo.  

- Si tu avais une sœur, je l’embrasserai., plaisanta-t-il puis reprenant sérieusement :  

- Oui, je lui donnerai de tes nouvelles et lui dirai que tu penses à lui. Et pareil à tes collègues.  

- Merci., répondit-elle, simplement.  

 

Ils arrivèrent à l’hôtel où ils préparèrent leurs bagages pour le soir. Ils firent le point à trois puis partirent se reposer, Mick sur le divan de la suite, Ryo et Kaori dans la chambre. Le couple s’allongea enlacé et s’endormit rapidement. Une bonne heure après, Mick arriva la bouche en coeur, tentant sa chance auprès de Kaori. Ryo dormait un bras replié sous son oreiller, l’autre entourant la taille de Kaori. Il approcha de la jeune femme, profondément endormie, et admira la ligne élancée de son corps, l’arrondi de ses fesses, apparemment très fermes, ses cuisses appétissantes et ses doigts de leur propre chef se dirigèrent vers l’objet de la tentation. Il s’arrêta net en entendant le cliquetis d’un chien qu’on arme et redressa lentement la tête pour voir Ryo pointer son revolver vers lui.  

 

- Tu as perdu quelque chose, Mick ?, demanda-t-il à voix basse, les yeux plissés.  

- Mes lentilles., dit-il en se tournant vers le sol pour chercher.  

- Commence par en mettre., répondit-il en lui faisant signe de son arme de dégager de là.  

 

Il s’exécuta et fut rejoint deux minutes après par Ryo qui se posta devant lui.  

 

- A quoi tu joues, Mick ?  

- De quoi tu parles ?, demanda-t-il innocent.  

- Avec Kaori. Ne joue pas les idiots avec moi., lui dit-il, excédé.  

- A rien. Elle est célibataire à ce que je sache. J’ai bien le droit de tenter ma chance.  

- Laisse-la, Mick. Ce n’est pas une femme pour toi.  

- Pourquoi donc ? Tu crois que tu la mérites plus que moi ?  

- Non, elle mérite mieux que nous deux. Kaori n’est pas la femme d’une aventure et c’est tout ce que tu cherches, Mick.  

 

Mick dévisagea Ryo, un air insondable sur le visage.  

 

- Et qui te dit que pour elle, je ne serais pas prêt à me ranger ?, le défia-t-il de son regard bleu azur.  

 

Ryo le regarda et, abasourdi, s’aperçut qu’il était sérieux. L’effet Kaori avait encore frappé…  

 

- Tu l’as bien fait, toi. Tu ne me feras pas croire qu’il n’y a rien entre vous deux. C’est visible comme le nez au milieu de la figure. Vous vous aimez., poursuivit Mick.  

- Mick…  

- N’aies pas l’audace de me mentir. Tu n’es pas encore sur écoute. Dis-moi la vérité.  

- C’est ma femme.  

- Pour la mission, je sais mais vous êtes ensemble ou pas dans la vraie vie ?, insista-t-il.  

- C’est ma femme mais personne ne le sait à part son frère et Saeko., lui redit Ryo.  

- T’es sérieux ? Tu t’es marié ? Tu l’as mise enceinte ?, demanda l’américain, ébahi.  

- Très sérieux, ça fait cinq mois et, comme tu peux le voir, elle n’est pas enceinte.  

- Félicitations, vieux frère. Je l’aurais jamais cru.  

- Moi non plus, mais c’est bien réel. Ne l’approche pas. Tu perdras un ami.  

 

Ils discutèrent de tout et de rien jusqu’au réveil de Kaori. Mick plaça ensuite les puces dans les montres du couple. Ils firent des essais pour s’assurer que tout allait bien puis la journée avançant, ils se préparèrent à partir pour le bateau.  

 

- Ryo, comme tu as déclaré que tu voulais lui faire un enfant, tu as pensé à retirer tu sais quoi de tes bagages ? Li ne comprendra pas que tu te protèges., l’interrogea Mick, mal à l’aise.  

- Et toi, Kaori chérie, à moins que tu ne veuilles vraiment tomber enceinte, planque ta pilule et sois discrète pour la prendre., lui conseilla-t-il.  

 

Ils ajustèrent leurs bagages et s’en allèrent finalement. Arrivés au bord, Mick les laissa sur le quai, serrant la main à son ami et, enlaçant Kaori, lui murmura à l’oreille :  

 

- Fais attention à toi, ma belle. Essaye de te préserver. Bonne soirée, les amis, à bientôt., fit-il plus haut en regagnant la voiture et partant.  

 

Ryo prit leurs bagages et se dirigea vers le yacht, Kaori lui emboîtant le pas. Li descendit du bateau pour donner le bras à Kaori pour monter à bord. Celle-ci accepta lui adressant un sourire timide. Il la conduisit jusqu’à leur chambre, les invitant à s’installer puis le rejoindre à l’arrière du bateau.  

 

Kaori ne put s’empêcher d’admirer la pièce, richement décorée et très confortable. Ryo s’approcha d’elle.  

 

- C’est à ton goût ?, demanda-t-il d’une voix suave.  

- Oui. Je… je n’étais jamais montée dans un yacht., dit-elle en le fixant.  

 

Il prit son visage en coupe et l’embrassa tendrement, puis assez vite accentua le baiser, la soulevant et l’emmenant sur le lit.  

 

- Ryo ?, l’interrogea-t-elle, anxieuse.  

- Juste un avant-goût de la nuit., dit-il en tirant sur la cordelette qui tenait le haut de sa robe, dénudant sa poitrine.  

- On est attendus, Ryo., soupira-t-elle, le plaisir la gagnant.  

 

Il laissa ses lèvres et ses mains errer sur le haut de son corps, arrachant des gémissements de sa compagne. Puis, après un dernier baiser langoureux, il remonta le tissu et l’aida à se lever. Elle noua le haut de sa robe et ils sortirent de la chambre. Li, qui avait apprécié le spectacle, savourant la beauté de cette voluptueuse poitrine, les attendait un sourire aux lèvres.  

 

- J’espère que vous appréciez votre chambre., demanda-t-il, l’air concerné.  

- Enormément Li. Merci pour votre hospitalité., le remercia Kaori, les joues rosies, posant la main sur son bras.  

- J’en suis heureux. Pour la durée de votre séjour, j’espère que vous accepterez ma lubie de travailler en maillot de bains. Je trouverai cela dommage de ne pas profiter de ce magnifique soleil. Bien entendu, le dîner sera habillé, les soirées restent fraîches.  

- Comme on dit, à Rome, faisons comme les romains. Nous vous suivrons., accepta Ryo, conciliant.  

- Passons à table, je vous prie., les invita Li, tirant la chaise pour laisser Kaori s’installer et pouvoir ainsi jeter un œil à ce décolleté si alléchant.  

 

Ryo, qui avait bien vu le regard lubrique de Li, n’en montra rien et s’assit près de sa femme. La conversation alla bon train, Li se révélant un hôte charmant, agréable et cultivé. Ils évitèrent les sujets liés aux affaires en présence de la jeune femme, ne les évoquant que rapidement lorsqu’elle s’absenta quelques minutes. Vers vingt-deux heures, ils se retirèrent dans leurs chambres respectives. Li regarda le manège du jeune homme qui caressait la fesse de sa femme en se dirigeant vers leur chambre. Leur souhaitant une bonne nuit, il se retira dans sa chambre et alluma la télévision, branchant sa chaîne préférée : la chambre voisine.  

 

A peine entrés, Ryo avait plaqué Kaori contre la porte pour l’embrasser passionnément, glissant ses mains sous la robe. D’un geste vif, il la souleva et elle entoura ses hanches de ses cuisses. Ainsi, il n’avait plus à se pencher pour l’embrasser et pouvait butiner le haut du corps de sa partenaire, ce qu’il ne tarda pas à faire après avoir à nouveau dénoué les liens qui retenaient le haut de sa robe. La passant par dessus sa tête, il la jeta par terre sans ménagement, laissant Kaori uniquement vêtue de sa culotte. Li était au paradis. Ces deux-là tenaient leurs promesses. Elle était maladroite d’inexpérience, lui félin et sauvage dans son approche. Il le regarda mener sa compagne sur le lit et la plaquer le dos contre son torse, caressant sa poitrine, lui infligeant de petits pincements qui la faisaient crier ou gémir, laissant ses mains glisser sur son ventre plat puis disparaître sous le sous-vêtement.  

 

- Retire-lui, j’y vois rien. Elle a l’air d’aimer ça en tous cas., commença-t-il à dire, la voix rauque, excité.  

 

Comme s’il l’avait entendu, Ryo retira le barrage de tissu et se déshabilla à son tour. Li changea la caméra pour avoir un meilleur angle et vit l’homme guider sa compagne intimidée pour l’initier à lui prodiguer du plaisir. Il la fit s’allonger et la regarda un moment.  

 

- Tu t’es dégotée un bel étalon, ma petite. Tu vas prendre ton pied., haleta-t-il en regardant comme hypnotisé le membre qui allait bientôt emplir la petite.  

 

Il vit ensuite Ryo attirer sa femme vers lui et, la positionnant comme il le voulait, la prendre dans ménagement. Li put apprécier la souplesse de la jeune femme, sa capacité à encaisser les coups de reins profonds de son partenaire, semblant y prendre un grand plaisir. Et l’homme était endurant. C’était de loin l’une des plus belles scènes auxquelles il avait assistées. Il observa le corps de la belle se soulever, se cambrant tel un arc, lorsqu’elle atteignit le summum du plaisir, suivie peu après par son partenaire qui la tenait par les hanches, profondément ancrée en elle, puis s’allongea sur elle sans quitter son intimité. Il la vit refermer les bras sur lui dans un geste de tendresse qui lui arracha un sourire carnassier. La belle était éperdument amoureuse d’un homme qui ne voyait en elle qu’une matrice pure et innocente.  

 

Ne sachant à quoi s’attendre, il laissa la télévision allumée, se calant contre son oreiller en allumant une cigarette. Il avait pris son pied même si aucun signe physique normal n’en attestait. Quelques minutes après, il vit l’homme se rhabiller et attraper son paquet de cigarettes. Il entendit la porte claquer. La demoiselle remonta légèrement le drap sur elle et sombra dans un sommeil profond. Li ne tint pas longtemps avant de se lever et se diriger vers la chambre de ses invités. Il pénétra discrètement et approcha du lit. Ses yeux brillaient de désir en suivant la ligne de cette colonne vertébrale de la nuque jusqu’à la naissance de ses fesses. Il laissa ses doigts errer légèrement sur l’arrondi mais les retira vite quand elle bougea et se tourna vers lui, le laissant admirer ses seins dont la pointe rosée le narguait. Il posa à nouveau les doigts sur cette peau chaude et veloutée, caressant la colline puis descendant vers ce ventre plat dont il sentait les muscles jouer au passage.  

 

Ne pouvant détacher ses yeux de ce visage innocent et apaisé, il continua sa route vers le bas-ventre de la jeune femme. Il ne pouvait résister à son désir de toucher ce trésor qu’il ne pouvait plus visiter, de sentir cette chaleur humide l’entourer, faire vibrer la demoiselle sous de longs mouvements de va et vient. Le contact froid du métal sur son crâne le ramena à la réalité et le fit suspendre son mouvement.  

 

- Que tu nous mates, c’est une chose. J’accepte les compromis en affaires., gronda Ryo.  

- De… de quoi tu parles ?, demanda Li, anxieux.  

- Des caméras que tu as planquées dans la pièce., répondit Ryo, d’une voix ferme.  

 

Li déglutit. Il se dit que crier pour avertir ses hommes ne lui serait certainement pas profitable, aussi se borna-t-il à attendre la suite des évènements.  

 

- Je vais faire appel au connaisseur d’arts que tu nous as prouvé être au dîner. Tu regardes mais tu ne touches pas à l’origine du monde. Compris ?, demanda Ryo d’une voix dure. 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de