Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 07-03-19

Ultimo aggiornamento: 01-04-19

 

Commenti: 38 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17/AU- Ryo et Kaori se rencontrent dans un contexte différent. Vont-ils se lier, vaincre les obstacles qui les attendent?

 

Disclaimer: Les personnages de "Clandestins" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Clandestins

 

Capitolo 16 :: Chapitre 16

Pubblicato: 22-03-19 - Ultimo aggiornamento: 22-03-19

Commenti: Bonjour, la suite. Kalyane, merci pour tes commentaires réguliers. Je ne déteste pas mes personnages mais il faut bien que je les occupe non?(tête d'ange innocent de l'auteur) ;) Si je suis déjà trop dure avec eux, accroche-toi pour la fin de l'histoire. Je n'ai pas la réputation d'être sympa avec notre couple préféré au cours des histoires.

 


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Chapitre 16  

 

Le grand jour était enfin arrivé : Hideyuki et Saeko se mariaient. Ryo et Kaori se retrouvèrent au petit matin pour se rendre sur le lieu de la cérémonie où les futurs mariés les attendaient pour les aider à se préparer. Ils s’étaient tendrement embrassés et souhaités une joyeuse saint-Valentin avant de monter en voiture bavardant gaiement de tout et de rien. Kaori était sortie de l’hôpital deux jours avant et se remettait bien même si elle fatiguait vite. Ils se séparèrent une fois arrivés et se dirigèrent vers les salles où les attendaient respectivement les futurs mariés.  

 

Kaori entra dans la salle où Saeko était en train de se faire maquiller. Elle avait l’air exaspéré.  

 

- Maman, si tu allais te reposer un peu. Ca te ferait du bien avant la cérémonie., dit la jeune femme à la dame qui lui ressemblait et qui s’exécuta en soupirant.  

- Bonjour Saeko. Tu veux que je te laisse, peut-être ?, demanda Kaori, timidement.  

- Bonjour, Kaori. Non reste s’il te plaît. Une présence amicale me fera du bien., lui dit-elle en souriant.  

 

La maquilleuse eut vite fini et les laissa. Saeko soupira d’aise.  

 

- Enfin… Allez plus que la coiffeuse et la robe a passé et j’en aurai fini…  

- Ca a l’air de t’enchanter…, ironisa Kaori.  

- Je suis levée depuis sept heures du matin et en route depuis sept heures et demi. J’en ai ras le bol. J’aurais mieux fait de me marier à la sauvette.  

- Dans deux heures, tout cela ne sera que du passé. Tu profiteras du moment et au final la journée passera très vite. Enfin c’est ce que tout le monde dit., finit Kaori en rougissant et baissant les yeux.  

- Tu as raison. Et toi, tu n’as personne en vue ?  

 

Kaori la dévisagea, légèrement surprise, puis lui sourit légèrement. Saeko et sa perspicacité…  

 

- Justement si. Je… je voulais te dire. J’ai quelqu’un dans ma vie. Quelqu’un que j’aime de tout mon coeur mais c’est un peu compliqué.  

- Qui est-ce ? Comment est-il ?  

- Il est merveilleux. Il n’est pas parfait mais il sait ce qu’il veut et il prend soin de moi. Je sais que ce n’est pas qu’une simple aventure. Je me sens tellement bien avec lui.  

- Tu es amoureuse, en somme ?  

- Je l’aime Saeko.  

- Pourquoi est-ce si compliqué alors ? Il est marié ?, demanda-t-elle innocemment alors qu’elle s’amusait comme une folle.  

- Non, il n’est pas marié. C’est… C’est Ryo., murmura-t-elle, doucement.  

 

Saeko se leva et s’approcha d’elle. Elle se mit à côté d’elle à regarder par la fenêtre.  

 

- Tu l’aimes vraiment ?  

- Oui. Je n’arrive pas à t’expliquer. Quand il est là, mon coeur bat plus fort et en même temps je me sens plus sereine et plus forte.  

- Oui, tu l’aimes. Et lui aussi j’en suis sure. Je ne l’ai jamais vu aussi heureux et serein. Je l’ai toujours connu anxieux et débordant d’une énergie qu’il n’arrivait pas à canaliser. On assistera peut-être à votre mariage l’année prochaine.  

- Je… peut-être., murmura Kaori.  

- Si tu as besoin de parler, n’hésite pas à venir me voir. D’accord ?, lui dit Saeko et elle acquiesça.  

 

Dans l’autre pièce, Hideyuki et Ryo discutaient tranquillement de choses et d’autres. Ryo était nerveux et ne savait comment aborder le sujet qui lui tenait à coeur.  

 

- De nous deux, c’est moi qui devrait être entrain de me ronger les ongles..., lui dit Hide, hilare.  

- Très drôle… Tu n’es pas nerveux ?  

- Pourquoi ? Je vais me marier en public, c’est tout. Officiellement, c’est déjà fait donc je ne risque pas de me voir opposer un refus., lui indiqua Hide en haussant les épaules.  

- Tout ça c’est de l’apparat pour la famille de Saeko. Moi je m’en contrefiche.  

- Tant mieux, tant mieux.  

- Crache le morceau, Ryo. Tu te sentiras mieux après.  

- J’ai comme l’impression que tu sais de quoi je vais te parler., soupçonna Ryo.  

 

Ils se toisèrent quelques secondes en souriant légèrement, puis Ryo se décida.  

 

- J’aime ta sœur Hide, sincèrement. Mais tu le savais non ?, l’interrogea-t-il.  

- Oui depuis qu’on vous a annoncé nos fiançailles.  

- Tu es en colère ?, demanda Ryo, se sentant coupable.  

- Un peu déçu mais pas en colère. Tu n’avais pas confiance en moi ?  

- Du tout. Je ne voulais pas te mettre dans une position inconfortable.  

- Pourquoi aujourd’hui ? Kaori ne finit sa formation que dans onze mois.  

 

Ryo se leva et alla à la fenêtre. Il réfléchit une dernière fois avant de se lancer, pesant le pour et le contre juste pour se conforter dans son choix.  

 

- Parce que je veux te demander sa main. Je veux l’épouser.  

- Tu me demandes sa main ? Tu as encore le temps non ?  

- Je veux l’épouser au plus vite. Je veux pouvoir avoir des nouvelles d’elle lorsqu’elle est à l’hôpital, je veux pouvoir la tenir dans mes bras et savoir qu’elle ne peut pas m’être enlevée…  

- Tu veux pouvoir coucher avec elle., dit Hide, un petit froncement de sourcil s’affichant.  

- Non je ne veux pas coucher avec elle. Je veux faire l’amour à ma femme. Tu sais qu’il ne s’est rien passé jusque maintenant. On essaie d’attendre le plus longtemps possible mais je ne suis pas sûr qu’on y arrivera.  

- Honnêtement, je me demande même comment tu as fait jusque maintenant.  

- J’ai du respect pour elle et pour toi. Je voulais être sûr que ce n’était pas qu’une simple attirance. Mais elle me rend meilleur, Hide. Elle a fait de moi un homme, un vrai, capable d’assumer ses peurs, ses craintes, ses responsabilités.  

 

Hide le regarda en souriant légèrement. C’était vrai qu’il avait bien changé depuis un an. Plus responsable, plus mûr, il ne reconnaissait plus le gamin qu’il avait réorienté quelques années plus tôt.  

 

- Je t’accorde sa main si elle est d’accord bien entendu. Mais je suppose que c’est oui., fit Hide en souriant.  

- Je ne sais pas : je ne lui ai pas encore demandé., admit Ryo en souriant bêtement et se grattant la tête.  

- Non ? Tu respectes la tradition toi maintenant ?, rétorqua Hide étonné.  

- J’ai grandi en dehors de tout ça. J’ai envie de ce qu’il y a de mieux pour elle et je trouve que respecter la tradition est un bon début., répondit-il avec un petit sourire.  

- En effet. Et tu comptes lui demander quand et l’épouser quand.  

- Cette après-midi et lundi.  

 

Hide se retourna vivement vers lui, plus que surpris.  

 

- Elle n’est pas enceinte, tu es sûr ?, demanda Hide avec un grand sourire moqueur.  

- Non, bien sûr que non. Tu me prends pour… C’était une blague., comprit Ryo  

- T’es le Lucky Luke de la bague ?, blagua-t-il.  

- Je suis fou d’elle. Je ne veux plus attendre sauf si elle le désire. C’est elle qui donne le tempo.  

- C’est Kaori. Sous ses airs innocents, c’est une maîtresse-femme., admit Hideyuki.  

 

Le temps avançant, ils se changèrent. Hide fit revérifier trois fois à Ryo qu’il avait bien les alliances, ce qui lui valut une taquinerie sur le fait qu’il n’était pas nerveux. Saeko regarda Kaori passer sa robe et l’aida à la fermer à cause de sa blessure qui l’empêchait de se contorsionner, puis passa la sienne avec l’aide de la jeune femme. Reika arriva à ce moment-là et regarda dédaigneusement les deux femmes faire sans lever le petit doigt. Elle était encore terriblement en colère pour ce qui s’était passé quelques jours plus tôt. La mère de Saeko arriva et fit le tour de sa fille inspectant scrupuleusement chaque pli et repli de la robe de la mariée. Finalement, elle donna son aval et la cérémonie put commencer.  

 

Hide et Ryo attendaient près de l’autel avec un cousin de Saeko. Ils virent Reika et Kaori avancer dans leurs robes de demoiselle d’honneur. Ryo déglutit à la vision que lui offrait Kaori. Elle était superbe dans cette robe tout en légèreté. Puis Saeko s’avança dans sa robe de mariée. Elle était sublime. Hide ne pouvait quitter des yeux sa bien-aimée.  

 

- Fais attention : ferme la bouche. Tu vas baver !, plaisanta Ryo.  

 

Hide lui lança un regard noir, puis se concentra. Le prêtre commença la cérémonie. Celle-ci avançant, on entendait plus les pleurs de la mère de Saeko que le sermon du prêtre. Les mariés se sourirent indulgents. Vint le moment des vœux des mariés. Ils se tournèrent l’un vers l’autre, émus. Saeko prit la parole la première et fit un magnifique discours qui tira des larmes à Hideyuki. Puis Hide s’y colla et arracha lui quelques rires de l’assemblée et des larmes de sa femme. Ryo et Kaori s’adressèrent quelques regards discrets pendant ce temps.  

 

La cérémonie toucha à sa fin avec le traditionnel baiser des mariés qui se laissèrent quelque peu emporter, sous les yeux effarés des parents de Saeko et les rires du reste de l’assemblée.  

 

- Il a pris son temps. Il faut bien qu’il rattrape., murmura Ryo à l’oreille de Kaori en sortant à son bras, ce qui la fit rire.  

 

A la sortie de l’église, Saeko se plia au lancer de bouquet. Toutes les femmes non mariées étaient rassemblées au pied de l’église, attendant plus ou moins impatiemment le moment fatidique. Kaori avait refusé d’y aller, craignant de recevoir un coup à sa blessure, mais y fut contrainte par sa belle-sœur. Reika arriva à ses côtés et lui décocha quelques phrases assassines puis de rage la poussa. Sans rien y comprendre, Kaori se retrouva avec le bouquet de la mariée dans les mains, faisant enrager encore plus Reika. Elle était tellement stupéfaite qu’elle resta un moment là alors que toutes partaient, déçues. Saeko était ravie, Hide la regardait heureux, et Ryo lui souriait… bizarrement.  

 

Tout ce petit monde se dirigea ensuite vers la salle de réception. Il y avait énormément de monde et, malgré la fraîcheur extérieure, il faisait très chaud dans la pièce. Ryo voyait que Kaori avait du mal à rester debout.  

 

- Tu as mal ?, chuchota-t-il à son oreille.  

- Oui. J’ai dû me prendre un coup quand Reika m’a poussée. J’ai des antalgiques. Ca va passer., le rassura-t-elle.  

 

Il la fit s’asseoir et revint avec un verre d’eau. Elle ne voulait pas l’avouer mais elle était aussi fatiguée et tout ce monde et ce bruit ne l’aidaient pas.  

 

- Ryo, tu n’as pas envie d’aller faire un tour dehors ?, lui demanda-t-elle.  

- Tes désirs sont des ordres, ma princesse., lui répondit-il en lui baisant la main.  

 

Elle rougit puis rit. Ryo aimait le son de son rire qui lui réchauffait le coeur à tous les coups. Il la prit par la main et l’emmena marcher. Ils se dirigèrent vers un lac à l’écart de la foule et s’arrêtèrent au bord de l’eau. Il vérifia qu’ils ne pouvaient être vus et enlaça sa compagne.  

 

- Ryo, on pourrait nous voir.  

- Non, pas d’ici. C’est calculé., lui répondit-il avec un clin d’oeil.  

- Tu es superbe dans cette robe, Kaori.  

- T’es pas mal non plus dans ton genre., rétorqua-t-elle, le regard pétillant de malice.  

- Je sais, je sais., dit-il suffisant.  

 

Il la serra contre lui, s’imprégnant de sa chaleur et de son odeur. Cette femme était faite pour lui.  

 

- C’était une belle cérémonie, tu ne trouves pas ?, demanda-t-elle d’un petite voix.  

- Oui, c’est vrai. On tentera de faire aussi bien mais avec beaucoup moins de monde si ça te dit., répondit-il, une pointe d’anxiété dans la voix.  

- Quoi ?, s’étonna Kaori s’écartant de lui.  

- Kaori, je t’aime., commença-t-il en mettant un genou à terre.  

- Veux-tu me faire l’honneur de devenir ma femme ?, lui demanda-t-il en prenant sa main et déposant un baiser dessus.  

- Oui., souffla-t-elle et elle le répéta en le forçant à se relever pour l’embrasser avec passion.  

 

Il sortit un écrin de sa poche et découvrit un bracelet portant son prénom avec un diamant incrusté dans le O.  

 

- J’aurais aimé t’offrir une vraie bague de fiançailles mais la situation ne me le permet pas. Permets moi de t’offrir ce bracelet comme symbole de ma promesse.  

- Je me fiche du symbole : ton amour est le plus important pour moi., répondit-elle en le regardant fixer le bijou à son poignet gauche.  

- Kao, la belle cérémonie devra attendre mais je voudrai me marier au plus vite. Je veux faire l’amour à ma femme et je ne veux surtout plus rester dans l’ignorance si tu devais retourner à l’hôpital. Je veux faire partie de ta famille.  

- Ton jour sera le mien, mon amour.  

- Lundi alors., répondit-il simplement sous le regard surpris et émerveillé de sa fiancée.  

 

Ils s’embrassèrent une dernière fois avant de repartir vers la salle, reprenant leur rôle de partenaires de travail et amis. Ils sentaient tous deux les regards posés sur eux par moments et restaient sur le qui-vive.  

 

- Vous êtes divinement belle, Mademoiselle., entendit soudain Kaori et son sang se glaça.  

 

Elle se retourna néanmoins, un sourire poli aux lèvres.  

 

- Ryosuke, comment vas-tu ?, demanda-t-elle, poliment.  

- Bien et toi ? Toujours aussi belle et désirable.  

- Merci. Tu es venu accompagné ?, l’interrogea-t-elle plus par souci de converser que par intérêt réel.  

- Non. Tu me feras l’honneur d’une danse ou deux ?  

- Tu sais, je suis une piètre danseuse.  

- Ca m’étonnerait. Je pense que tu es aussi bonne danseuse que comédienne., lui dit-il avec un clin d’oeil, signe qu’il s’était rendu compte au final de sa duplicité.  

 

Il sourit et la laissa. Puis le repas fut annoncé. Ils se rendirent à la table des mariés où ils étaient attendus. Saeko avait fait attention à mettre Reika à l’extrême opposé de Kaori et Ryo. Elle était accompagné d’un parfait inconnu à qui elle ne se lassait pas de rendre des petites attentions plus ou moins marquées sous l’oeil outré de sa sœur. Après le premier plat, les mariés furent conviés à lancer les festivités. Ils dansèrent sous le regard attendri des convives puis invitèrent les autres à les rejoindre. Hide avait été chercher sa sœur et Saeko Ryo.  

 

- C’est un beau mariage, aniki.  

- Merci, Kaori. Alors Ryo et toi ?, murmura-t-il à son oreille.  

 

Kaori baissa les yeux de honte : elle n’aimait pas mentir à son frère. Elle n’aimait pas le décevoir.  

 

- Je suis désolée, Hide. Je ne voulais pas te faire de peine.  

- Tout va bien, Kao. Rien de neuf sinon ?, demanda-t-il, à voix basse, avec un léger sourire.  

- On va se marier lundi., lui chuchota-t-elle à l’oreille.  

- Tu es d’accord ?, lui demanda-t-elle, anxieuse.  

- Si toi tu l’es. Tu es majeure, Kaori. Tu n’as pas besoin de mon autorisation.  

- Peut-être. Mais ta bénédiction me ferait du bien.  

- Tu l’as. Ryo l’avait déjà demandée.  

- C’est vrai ?, l’interrogea-t-elle incrédule.  

- Oui. Il t’aime. J’ai confiance.  

 

Elle serra son frère dans ses bras laissant échapper quelques larmes. Elle savait qu’elle avait de la chance de l’avoir.  

 

- Je t’aime aniki.  

- Moi aussi ma Kaori. Allez viens je te raccompagne. Je sens tes jambes trembler, tu dois être fatiguée.  

- Oui., souffla-t-elle.  

- Mademoiselle Kaori pleure comme un bébé. Tu as raison de te demander si un jour toi aussi tu te marieras. T’inquiète, tu te consoleras avec les bouquets des mariées.  

- J’ai plus de chance de me marier pour une bonne raison que toi qui risques de te marier parce que tu tomberas enceinte, en tous cas., s’énerva Kaori face au comportement indécent de la jeune femme.  

- Je prends mon pied moi pas comme certaines qui sont complètement coincées et frigides. T’arrives même pas à te faire sauter par ton partenaire qui est pourtant un coureur de jupons. C’est dire le lot que tu fais., ricana Reika.  

- Au moins je suis sure qu’on ne me court pas après pour ce que je peux apporter à ces messieurs !, asséna Kaori à Reika.  

- Ca suffit maintenant, vous deux !, intima Hide, sévère.  

- Pardon Hide. Je suis désolée.  

 

Après un regard de son ami, Ryo prit la main de sa compagne et l’emmena danser pour l’éloigner de la table. Il vit au loin Hide et Saeko faire une mise au point musclée avec Reika qui se leva et s’en alla offusquée. Il resserra son étreinte sur sa fiancée et l’observa en douce. Elle avait les traits tirés et le teint pâle. Sans nul doute, elle payait le contre-coup de sa blessure.  

 

- Viens, on va rentrer, Kaori. Tu es fatiguée.  

- Non, je…  

- Si ça continue, tu vas t’évanouir. Ne fais pas d’histoire. Il est déjà tard.  

- D’accord.  

 

Ils regagnèrent leur table et saluèrent les mariés, leur souhaitant un agréable voyage de noces.  

 

- Ne faites rien de ce que je ne ferai., leur conseilla Ryo avec un clin d’oeil, ce qui les fit rire.  

 

Puis ils récupérèrent leurs affaires et rentrèrent. Kaori s’endormit dans la voiture et ne se réveilla pas quand ils furent arrivés. Ryo la prit dans ses bras et l’emmena dans sa chambre. Il la déposa sur son lit, lui enleva sa robe délicatement, admirant au passage son magnifique corps puis la recouvrit de sa couverture. Il la laissa et alla également se coucher, le sourire aux lèvres : dans moins de quarante-huit heures, ils seraient mariés.  

 

La journée du dimanche passa rapidement. Kaori rejoignit Ryo dans son appartement et ils se reposèrent une bonne partie de la journée, tendrement enlacés dans les bras l’un de l’autre.  

 

Et leur grand jour arriva. Le lundi matin, tous deux se présentèrent à la mairie de Tokyo, remplirent les papiers et un quart d’heure après, ressortirent mariés… Ils se regardèrent bêtement en se demandant s’ils n’avaient pas vécu un rêve éveillé mais non, le papier qu’ils détenaient leur prouvait le contraire.  

 

- Je te jure qu’on fera une vraie cérémonie l’année prochaine., affirma Ryo.  

- Là, c’est vraiment trop glauque. Tu veux bien ?  

- Oui. Une cérémonie officielle et un peu plus romantique., approuva Kaori.  

 

Elle regarda cependant son alliance, ce petit anneau qu’elle ne pourrait que trop peu porter qui symbolisait leur union, et ne put s’empêcher de sourire.  

 

- Alors Monsieur Saeba, ça fait quoi d’être marié ?  

- J’attends la nuit de noces pour te confirmer mais, pour le moment, ça n’est pas déplaisant., répondit-il un sourire aux lèvres.  

- Quelle nuit de noces ? Ce n’est pas une nuit de noces que tu vas avoir mais une journée de noces. Tu ne penses pas qu’on a du temps à rattraper., lui dit-elle d’une voix sensuelle, se sentant pousser des ailes.  

 

Il ne se perdit pas en temps de réponse ou tergiversation. Il la ramena en moins de temps que nécessaire à l’appartement, ferma tous les verrous, débrancha les téléphones et emmena sa femme dans leur chambre. Une fois la porte fermée, le temps sembla ralentir. Il prit tout son temps pour amadouer sa belle, la mener sur les chemins d’un plaisir intense, lui faire découvrir le plaisir de recevoir et partager, l’art de communiquer à l’autre au travers des gestes et soupirs l’amour qu’il inspire. Kaori fut surprise de ne pas ressentir de douleur mais plus une légère gêne lorsqu’il vint en elle pour la première fois. Elle se dit que sans appréhension, la chose était plus aisée, puis tout sens de la réflexion disparut sous le flot de sensations inédites qui parcourut son corps.  

 

Ce moment fut de toute beauté pour l’expert es conquêtes qu’était Ryo. Il n’avait jamais vécu une étreinte de cette intensité. La demoiselle était une élève rapide et douée, très instinctive pour leur plus grand plaisir. Il découvrit de nouvelles facettes de sa femme et ne l’aima que plus.  

 

Leur première danse terminée, ils se lovèrent dans les bras l’un de l’autre, reprenant leur souffle et leurs esprits.  

- Kaori., l’appela Ryo.  

 

L’intensité et la tendresse qu’il avait dans la voix en prononçant son prénom la firent frémir. Elle se tourna vers lui, lui décochant le plus magnifique sourire qu’il ait jamais vu. Il sentait son coeur battre dans sa poitrine.  

 

- Tu m’as touché le premier jour où je t’ai vu. Ta joie de vivre, ton espoir m’ont appris à voir, à espérer autre chose que mon petit monde de luxure et de solitude. Ton amour m’a fait grandir. Kaori, je te jure amour et fidélité jusqu’à la fin de mes jours. Ensemble nous vaincrons tous les obstacles qui se présenteront sur notre route, nous construirons le foyer qui abritera notre famille, nous nous aimerons., lui dit-il le regard brillant d’amour.  

- Ryo, je t’aime., dit-elle en posant une main sur sa joue.  

 

Emue par son discours, elle l’embrassa tendrement, laissant glisser sa main dans ses cheveux, ce qui acheva son homme.  

 

- Round numéro deux, Madame Saeba., lui dit-il, la voix chargée de désir.  

- Je vais vous mettre au tapis, Monsieur mon mari., répondit-elle mutine.  

- Tant que tu me fais du bouche à bouche, ça me va.  

- Tais-toi, idiot. Fais-moi l’amour.  

 

Il s’exécuta avec plaisir. 

 


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