Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 07-03-19

Ultimo aggiornamento: 01-04-19

 

Commenti: 38 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17/AU- Ryo et Kaori se rencontrent dans un contexte différent. Vont-ils se lier, vaincre les obstacles qui les attendent?

 

Disclaimer: Les personnages de "Clandestins" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Clandestins

 

Capitolo 14 :: Chapitre 14

Pubblicato: 20-03-19 - Ultimo aggiornamento: 20-03-19

Commenti: Bonjour, le chapitre du matin servi avec café et croissant ;) Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 14  

 

- Je vais l’étriper, la tuer, la massacrer. Pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur la pire des garces et qu’en plus ce soit la sœur de ma future belle-sœur ?, se lamenta Kaori, désespérée.  

 

C’était une de ses journées qui commençaient à merveille et finissaient comme un cauchemar. Ryo et elle avaient eu cinq minutes à eux à l’appartement. Certes c’était peu mais mieux que ce qu’ils avaient d’habitude alors ils en avaient profité pour débuter la journée en douceur avec quelques baisers et les bras de l’autre, ce qui les avait mis de bonne humeur. Arrivés au poste, Hide les avait fait se préparer parce qu’ils avaient enfin eu le feu vert pour interpeller le chef de clan qu’ils avaient dans leur viseur depuis des mois. L’opération avait été préparée depuis des jours maintenant et ils n’avaient plus qu’à se rendre sur les lieux avec les autres unités. L’interpellation s’était bien déroulée. Surpris, les hommes de main n’avaient pas eu le temps de dégainer et tout ce petit monde avait été emmené en garde à vue. Ils étaient rentrés sur le coup de midi et avaient été félicités par le commissaire et le préfet de police. Et, à partir de là, la journée était partie en vrille.  

 

Reika était arrivée, un sourire mesquin aux lèvres. Le commissaire avait alors informé Hide qu’elle allait rejoindre la brigade, remplaçant Miki qui partait en formation de pilote d’hélicoptère. Tous les membres actuels de la brigade se regardèrent stupéfaits. Ce fut Ryo le premier qui extériorisa sa pensée par un grognement de frustration qui lui attira le regard sévère du commissaire.  

 

- Un problème, Lieutenant ?  

- Non, Monsieur le commissaire., répondit-il de mauvaise grâce.  

- Je suis ravie d’intégrer votre brigade., intervint Reika, tout sourire.  

- Lieutenant Saeba, l’officier Nogami souhaite intégrer la formation de tireur d’élite. Je compte sur vous pour son instruction.  

- Quoi ?!, s’exclama-t-il, interloqué, se restreignant pour ne pas regarder sa partenaire.  

- Monsieur le commissaire, j’ai déjà l’officier Makimura avec moi.  

- Estimez-vous chanceux, Saeba : vous aurez deux jeunes et jolies femmes avec vous !, le toisa son supérieur.  

 

Ryo se tut, ne souhaitant pas s’attirer les foudres du commissaire et du préfet de police qui était encore là. Il trouverait bien une autre solution pour ne pas avoir à la supporter. Hide et Saeko étaient encore sous le choc. L’inspecteur n’avait pas été mis au courant : il y aurait forcément opposé son veto. Mettre Kaori et Reika dans la même équipe revenait à mélanger l’eau et l’huile : elles n’arriveraient pas à travailler ensemble. Pour lui, c’était Kaori qui devait rester car elle avait plus d’ancienneté dans le poste, qu’elle avait fait sa place à force de travail.  

 

- L’officier Nogami prendra ses fonctions lundi., les informa-t-il et il repartit, précédé du préfet de police, laissant Reika seule avec eux.  

- Cachez votre joie !, dit-elle d’un ton pincé.  

- Je pensais que toi au moins tu serais contente de me voir, Saeko !  

- Comment tu as fait ?, demanda sa sœur d’une voix blanche.  

- J’ai fait valoir mes compétences., répondit-elle, en relevant le menton d’un air de défi.  

- A d’autres. C’est à ça que tu as employé ton temps avec papa, n’est-ce pas ? Tu l’as convaincu de te donner ta place ici. Dans quel but ?  

- J’aime cette brigade, soeurette.  

- Lieutenant Nogami ici même pour toi., la rabroua-t-elle sèchement.  

 

Le téléphone du bureau sonna. Hide décrocha puis indiqua à Ryo d’aller prendre l’appel dans le bureau d’à côté. Saeko vit le regard de Reika et comprit ses motivations profondes, ce qui ne l’étonna même pas.  

 

- C’est pour lui. Tu penses qu’en faisant partie du groupe et en formation avec lui, tu vas réussir à mettre le grappin dessus. Tu te fourres le doigt dans l’oeil, Reika.  

- Je fais ce que je veux.  

- Sauf qu’on ne joue pas à la dînette ici !  

 

Kaori avait écouté toute la conversation essayant de prendre sur elle pour ne pas se trahir et laisser paraître son anxiété de la voir arriver dans leur groupe. Son arrivée faisait renaître des craintes qu’elle avait enfouies : Reika finissait sa formation à la fin de la semaine. Elle ne risquerait plus de se faire renvoyer si elle avait une liaison avec Ryo. Elle avait plus d’expérience qu’elle, plus de charme… Elle jeta un œil vers le bureau voisin où Ryo conversait, l’air concentré et très sérieux. Ils n’avaient pas avancé depuis Noël. Ils n’avaient jamais eu l’occasion de passer du temps ensemble seuls. A chaque fois, ils avaient été interrompus. Elle sentit la tristesse l’envahir. Comme s’il sentait ses doutes, Ryo releva la tête et plongea son regard dans le sien. Tout fut balayé d’un coup et elle retrouva sa sérénité.  

 

- Alors Kaori, tu ne dis rien ? On va être partenaires après tout., demanda Reika, d’une voix venimeuse.  

- Bienvenue Reika. J’espère que tu te plairas parmi nous., répondit-elle magnanime et elle repartit à son bureau pour reprendre son travail suivie de Miki, hilare.  

- Bien joué, Kaori. Elle devait s’attendre à une scène…, chuchota-t-elle à l’oreille de la rouquine.  

- Je ne lui ferai pas ce plaisir. On n’est pas dans une cour de récré.  

 

Reika bouillait intérieurement. Cette petite peste était sur son chemin mais plus pour longtemps. Elle se l’était jurée. Elle devait avoir le champ libre.  

 

- Ca doit être sérieux l’appel de Ryo. Ca fait un moment que ça dure., déclara Miki, curieuse.  

- Oui, c’est vrai.  

- Tu attends quoi, Reika ?, entendirent-elle soudain Saeko demander d’un air agacé.  

- Ryo, je dois lui parler.  

- Tu attendras ce soir, Reika. On a encore du boulot pour la journée., intervint Hideyuki fermement.  

- Mais…  

- Pas de mais. Tu commences lundi. D’ici là, tu nous laisses travailler. Bonne journée, Reika., la convia-t-il à partir d’un ton autoritaire.  

 

Reika serra les poings de rage, jeta un dernier coup d’oeil en direction du tireur d’élite puis tourna les talons et s’en alla. Tous poussèrent un soupir de soulagement.  

 

- Moi qui me disais qu’on allait enfin pouvoir respirer de ne plus vous avoir toutes les deux dans la même salle, je suis servi., soupira Hideyuki en regardant sa sœur.  

 

Kaori ne s’offusqua pas de ses paroles. Elle savait qu’il ne lui en voulait pas. De toute façon, elle n’y pouvait rien.  

 

- Cinq minutes de pause, faites comme si on n’était pas au commissariat. Kao, ça va aller ?  

- Je vais faire avec. Ca ne m’enchante pas mais ça ira.  

- Saeko ?  

- Là, tout de suite, maintenant ? J’ai juste envie de tuer ma sœur. Elle va nous pourrir la vie.  

 

Hide sourit à la virulence des paroles de sa fiancée. Il pouvait la comprendre. Reika ne cessait de l’agacer pour des broutilles sur tous les sujets.  

 

- Tu en penses quoi, Miki ?  

- Moi ? Si je n’avais pas ce rêve depuis que je suis gamine, j’annulerai ma formation pour qu’elle n’arrive pas ici.  

- Ne regrette pas de partir. Tu l’as méritée cette formation., la rassura Hide.  

- Merci, chef !, plaisanta-t-elle.  

- Bon, il va quand même falloir faire avec elle.  

 

Ryo revint à ce moment-là, l’air sombre. Il s’assit sur le bord du bureau de Kaori.  

 

- Ryo ?, l’interrogea Hide.  

- Une sale affaire. Yamamoto va arriver et je vous en parle. Reika ?  

- Elle est repartie mais attends toi à la voir ce soir.  

- Génial…, soupira-t-il.  

 

Yamamoto arriva et ils s’installèrent autour de la table centrale.  

 

- Je viens d’avoir les commissaires Fuji de Kawasaki et Yamako de Yokohama. On a un tueur de tireur d’élites qui sévit.  

 

Tous les yeux se rivèrent sur lui.  

 

- Il a fait trois morts à Yokohama et deux à Kawasaki. Le même mode opératoire à chaque fois : il opère pendant un braquage et vise le tireur d’élite. Ils n’ont aucune piste pour le moment à part le lien avec les braqueurs.  

- Ils veulent ton aide ?, demanda Hide, calmement.  

- Oui. Avec mon expérience du terrain, ils pensent que je peux les aider. D’autant plus que la grande ville dans la lignée de Yokohama et Kawasaki, c’est Tokyo…, énonça Ryo, le visage fermé.  

 

Il bridait son esprit pour ne pas penser. Ne pas penser qu’il avait mis Kaori en danger, que la femme qu’il aimait allait risquer sa vie à cause de lui, qu’ils n’auraient peut-être pas le temps qu’ils escomptaient… Il ne fallait pas qu’il se laissa entraîner sur ce terrain glissant.  

 

- Ryo…, l’appela Hide qui semblait lire dans ses pensées.  

- Tu dois partir quand ?  

- Ce soir, je prends le train de dix-neuf heures., dit-il sombrement.  

- On va gérer ici, ne t’inquiète pas., lui dit Yamamoto.  

- Je sais. Fais attention à toi.  

- Tu me tiens au jus ?, lui demanda son collègue en se levant pour partir.  

- Oui, dès que j’en sais plus.  

 

Ils le regardèrent partir. Ils restèrent à cinq.  

 

- Je dois venir aussi ?, demanda Kaori, ne sachant trop comment réagir, ni ce qu’elle devait faire.  

- Non, tu restes ici. Tu perdrais ton temps là-bas., lui dit Ryo.  

- On a suffisamment de boulot pour s’occuper ici., confirma Hide.  

- Ils vont m’envoyer le dossier par mail. Je vais boucler mes comptes-rendus et, si tu le permets, je rentrerai après préparer mon sac. Hide, je n’ai aucune idée du temps que ça va me prendre., acheva-t-il, maussade.  

 

Rien que le fait de ne pas savoir combien de temps il serait parti le minait. Lui qui avait toujours aimé bouger et voyager en venait à devenir casanier. Il jeta un regard en coin à la femme de ses rêves et lui en imputa la faute, tout en souriant intérieurement. Il savait qu’une fois parti, il n’aurait qu’une hâte : boucler cette affaire pour pouvoir retrouver son foyer.  

 

- Ca marche. De toute façon, après l’arrestation de ce matin, je vous le dis : on lève l’ancre tôt. Vous avez tous bossé d’arrache-pied. Et je crois que ces dames ont un essayage.  

- Encore ! Vous allez les essayer combien de fois vos robes ?, s’exclama Ryo.  

- Kaori une fois et moi encore trois., soupira Saeko, désabusée.  

- Heureusement que le mariage est dans trois semaines et non six mois…  

- Vous auriez mieux fait d’aller à Vegas.  

- Oh que oui… Ou nous marier en secret. Quinze minutes à la mairie, c’est tout ce que ça nous a pris.  

 

Ryo acquiesça amusé. Entendant le son caractérisant l’arrivée d’un mail, il se leva et se dirigea vers son ordinateur.  

 

- J’ai le dossier. Je vous laisse., dit-il en s’asseyant à son bureau.  

 

Tous se séparèrent et reprirent leur travail. Peu avant cinq heures, Hide les délogea tous de leurs postes. Ryo sortit suivi de peu par Saeko et Kaori qui partaient ensemble aux essayages. Ils eurent la surprise de trouver Reika devant le poste. Dès qu’elle vit Ryo, elle se précipita à sa rencontre.  

 

- Bonjour Ryo., minauda-t-elle.  

- Bonjour Reika. Tu m’excuseras mais je n’ai pas le temps.  

- Juste une minute s’il te plaît.  

- Fais vite.  

- Je me disais que, toi et moi, nous pourrions aller ensemble au mariage de Saeko., lui dit-elle d’une voix sensuelle en se collant à lui.  

- Ce ne sera pas possible. J’ai déjà une cavalière., lui répondit-il en se dégageant d’elle.  

- Qui ?, demanda-t-elle, ses yeux lançant des éclairs.  

 

Ryo ne répondit pas et reprit son chemin d’un pas vif, mettant de la distance entre Reika et Kaori volontairement. Saeko retint Kaori qui fit un geste pour le rejoindre.  

 

- Non, n’y vas pas. Laisse-le se débrouiller.  

- Mais…  

- Il l’a éloignée exprès. Il doit craindre sa réaction.  

- Je sais me défendre. Je ne crains pas Reika., se défendit Kaori, vexée.  

- Je le sais et lui aussi. Mais il te protège, c’est plus fort que lui…, répondit Saeko, souriante.  

- Pourquoi il me protégerait ? Il n’a pas de raison de le faire., se défendit une Kaori rougissante.  

 

A quelques mètres de là, Reika avait stoppé Ryo violemment. Ses yeux brillaient d’une lueur dangereuse et elle était tendue :  

 

- J’ai dit qui Ryo ?  

- Je n’ai pas à te répondre., dit-il calmement.  

- J’exige une réponse. On a couché ensemble, je t’aime. Je veux une réponse.  

- Je ne t’aime pas, Reika, et on a fait une erreur regrettable., lui répéta-t-il encore une fois.  

- Ne dis pas ça ! Alors qui est-ce ? Je le saurai tôt ou tard., dit-elle froidement.  

 

Il jeta discrètement un œil vers Saeko et Kaori pour juger de la distance et se déplaça pour faire barrage si nécessaire.  

 

- Kaori. Je vais au mariage avec Kaori.  

- Mais tu… tu ne peux pas. Tu vas te faire renvoyer !  

- Non. Je peux me faire renvoyer si j’ai une liaison avec elle mais je n’en ai pas., dit-il, en mettant un mouchoir sur son coeur qui se rebellait.  

- Kaori est ma partenaire de travail.  

- Tu vas me faire croire que tu ne te l’aies pas faite, la petite vierge effarouchée. Quand tu l’auras déflorée, tu reviendras vers moi. Tu regretteras mon expérience !, cracha-t-elle mais, face au regard furieux de Ryo, elle recula.  

- Va-t-en, Reika. Ta jalousie te fait dire des inepties.  

- Tu es à moi !  

- Je ne suis à personne, tu m’entends ! Et certainement pas à toi !, s’énerva-t-il.  

 

Puis il la bouscula et partit en direction de l’appartement, laissant Reika blême de rage. Saeko entraîna Kaori en direction de la boutique du couturier, profitant de l’inattention de Reika pour éloigner le sujet de sa fureur. Elles arrivèrent tendues et il leur fallut quelques minutes pour se détendre. Saeko avait choisi pour ses demoiselles d’honneur des robes d’un rose intense qui se dégradait progressivement pour finir en blanc. Chaque dégradé correspondait à un voile. La robe présentait une grande échancrure au niveau de la jambe droite. L’ensemble était près du corps mais très fluide.  

 

- Il faudra que tu mettes ton holster à la cuisse gauche., l’informa Saeko.  

- Vous étiez sérieux en disant qu’on devrait être armés ?, s’exclama Kaori, surprise.  

- Oui. La prudence reste de mise. Tu n’as jamais assisté à un tel mariage ?  

- Non. Jamais.  

 

Le couturier revint et les informa que l’essayage était fini pour lui. Elles se changèrent à nouveau et ressortirent de la boutique, prenant chacune la direction de leur logement. Kaori se dépêcha de rentrer. Le train de Ryo partait dans une demie-heure : elle aurait peut-être le temps de le croiser. Son coeur se serra à l’idée de ne pas le voir pendant plusieurs jours, de le savoir loin. Elle pressa le pas.  

 

Quand elle arriva au coin de sa rue, elle s’immobilisa. Reika était là devant la porte d’entrée. Ryo sortit quelques secondes plus tard. Kaori ragea. Elle aurait pu le voir, lui dire au revoir, sentir ses bras autour d’elle une dernière fois avant son départ… Mais non, il fallait que Mademoiselle Reika se cramponna encore et toujours. Il lui fallait quoi : un écriteau, un panneau lumineux, un message au tableau de la gare de Shinjuku pour comprendre.  

 

Elle vit le visage de son amour se fermer. Apparemment, leurs sentiments étaient partagés sur ce sujet-là aussi. Elle regarda la scène. Reika se jeta au cou de Ryo, l’embrassant fougueusement. Kaori se retint d’aller lui mettre son poing dans la figure. Ryo la repoussa sans ménagement la faisant reculer de quelques pas. Elle vit Reika se mettre dans une fureur noire, vociférer à tout va, agiter les poings et Ryo rester impassible, l’air profondément ennuyé. Soudain, elle se jeta sur lui et se mit à lui tambouriner la poitrine. Il prit ses deux poignets et l’éloigna puis, la contournant, il s’en alla. Elle resta là, les bras ballants, énervée.  

 

Ryo poursuivit son chemin vers la gare au pas de course. Reika l’avait mis en retard et l’avait énervé. Ce n’était pas elle qu’il voulait voir. C’était son ange. Il aurait voulu passer un peu de temps avec elle avant de partir, la rassurer si nécessaire sur tous les évènements de la journée. La prendre dans ses bras et sentir son parfum, prendre sa dose comme un drogué, auraient rechargé ses batteries et lui auraient permis de tenir ces quelques jours sans elle. Mais non, il avait eu droit à une crise d’hystérie. Dire qu’il allait maintenant devoir la supporter aussi dans la brigade et la regarder s’en prendre à Kaori sans vergogne. Il soupira et accéléra.  

 

Kaori dut patienter une vingtaine de minutes avant que Reika ne se décida à quitter les lieux. Elle se donna cinq minutes de plus avant d’oser jeter un œil et traverser la rue pour rejoindre son appartement. Lorsqu’elle pénétra chez elle, elle vit tout de suite l’enveloppe marquée de son nom sur le sol et l’ouvrit sans attendre. « Fais attention à toi, tu me manques déjà. » Elle sourit, heureuse. Même dans l’urgence, il avait eu une pensée pour elle. Si seulement Reika n’avait pas été là ce soir, elle aurait eu la chance de le tenir serré contre elle ne serait-ce qu’une minute… Elle sentit la colère reprendre de la vigueur et tous les évènements de la journée remontèrent à la surface, l’alimentant. Plutôt que de broyer du noir, elle se changea et descendit à la salle de gym taper dans le sac de boxe. Elle pourrait ainsi laisser sortir ce trop plein d’énergie négative.  

 

- Reika Nogami, tireuse d’élite, laisse-moi rire. Elle prendre un poste dans l’ombre, ce n’est pas du tout son genre. Elle veut juste être avec Ryo en se disant qu’elle réussira ainsi à l’avoir. Mais tu peux compter sur moi pour ne pas te laisser faire, ma grande. Foi de Kaori Makimura, tu ne me prendras pas l’homme que j’aime., grogna la jeune femme tout en tapant dans le sac.  

 

Elle savait que Reika était retorse. Elle devrait se méfier de ses moindres faits et gestes pour ne pas se laisser prendre au piège et se faire évincer de son poste. Elle avait fait sa place à la brigade, travailler comme une dingue. Il était hors de question que cette peste ne lui prit sa place. Elle avait déjà dû la supporter en cours pendant un an presque, il allait falloir qu’elle prenne sur elle pour la supporter au bureau et en famille aussi dans une certaine mesure.  

 

- Je vais l’étriper, la tuer, la massacrer. Pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur la pire des garces et qu’en plus ce soit la sœur de ma future belle-sœur ?, se lamenta Kaori, désespérée. 

 


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