Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 22 capitoli

Pubblicato: 15-06-19

Ultimo aggiornamento: 05-07-19

 

Commenti: 28 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Une nouvelle mission entraine les city hunter dans les coulisses d'une émission de télé-réalité...

 

Disclaimer: Les personnages de "Bachelor" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Bachelor

 

Capitolo 12 :: Chapitre 12

Pubblicato: 26-06-19 - Ultimo aggiornamento: 26-06-19

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Eh oui après Tomo c'est yuiri qu'on aimerait tous voir sortir du jeu. Sortira sortira pas? L'avenir nous le dira… Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 12  

 

Le soir de la diffusion était de nouveau arrivé. Les petits accidents s’étaient multipliés chez les candidates mais sans blessures cette fois, ce qui avait été un soulagement. Le tueur n’avait pas essayé de s’en prendre de nouveau à Ryo. Les deux nettoyeurs étaient persuadés qu’il s’était rendu compte qu’il n’avait pas à faire à un amateur et fourbissait un plan plus élaboré. Les attaques seraient certainement plus rares mais plus spectaculaires ou dangereuses…  

 

Kaori finissait de se préparer lorsque Ryo frappa à sa porte. Yuiri était pendue à son bras et Orine, Kim et Fumi attendaient derrière eux.  

 

- Juste une seconde, je mets mon collier., leur demanda-t-elle.  

- Pour ce que ça changera…, vitupéra Yuiri, mesquine.  

 

Ryo la lâcha et entra dans la chambre, saisissant chaque côté de la chaîne.  

 

- Laisse-moi t’aider. Tu es splendide., la complimenta-t-il, un regard chaud balayant son corps.  

- Tiens-toi sur tes gardes, Kao., lui chuchota-t-il en lâchant le fermoir.  

- Merci., lui répondit-elle, acquiesçant, le regard lumineux.  

 

Yuiri les rappela vertement à l’ordre en les voyant plongés dans le regard l’un de l’autre. Ils rejoignirent le groupe et se dirigèrent vers la salle du tournage. Kimiko rentra un plateau à la main.  

 

- Cadeau de la direction suite aux nombreux désagréments vécus., leur annonça-t-elle.  

- Ryo, tu n’auras droit qu’à une élimination ce soir., l’informa-t-elle avant de repartir.  

 

Le top départ de l’émission fut annoncé pour une minute plus tard. Yuiri se démena pour être au côté de Ryo lorsque la diffusion commencerait. Ce faisant, elle bouscula Fumi dont le haut de la robe se déchira. Réagissant au quart de tour, Ryo écarta Yuiri et attrapa Fumi. Kaori avait entre temps remonté le haut de sa robe. Lorsque la lumière se modifia, annonçant le début de l’émission, le bachelor tenait l’une des candidates par l’épaule.  

 

A Tokyo, la bande réunie regarda la scène, les yeux emplis d’incompréhension. Deux semaines plus tôt, Kaori leur disait qu’ils avaient amorcé quelque chose et, aujourd’hui, il tenait dans ses bras une autre femme. Que s’était-il passé ?  

 

- S’il lui a brisé le coeur, je le massacre à son retour., vociféra Miki.  

- Moi, j’aimerais bien comprendre…, murmura Mick, se rappelant les consignes que Ryo lui avait passées.  

- Ne commencez pas à spéculer. Les apparences sont souvent trompeuses, surtout avec celui-là., leur conseilla Falcon.  

 

En effet, la suite de la diffusion leur donna une toute autre image. Ryo plaisantait avec trois jeunes femmes, se montrant charmeur mais pas séducteur. Elles riaient à ses plaisanteries mais on sentait que ça n’allait pas beaucoup plus loin. En revanche, les deux sangsues qui lui collaient aux basques les firent bien rire.  

 

- Si on m’avait dit qu’un jour, il resterait de marbre face à un mannequin pour lingerie, je n’y aurais pas cru., s’esclaffa Mick.  

- Et comment tu sais que c’est un mannequin pour lingerie., demanda Kazue d’une voix menaçante.  

- Euh… C’est Kaori qui me l’a dit., se justifia Mick pour ne pas dire qu’il avait plongé le nez dans les catalogues de sa chère et tendre pour assouvir ses penchants.  

- Oh, regardez comme ils sont mignons., s’extasia Eriko en voyant le couple de nettoyeurs se balader main dans la main le long de la plage.  

- J’y crois pas ! Depuis le temps qu’on attendait., s’exclama Miki, heureuse  

- Il ne va pas ! Non, il ne peut pas ! Kaori ne fait pas ça ! La massue, sors la massue, ma belle !, s’écria Mick, les voyant s’embrasser.  

- Tu l’as voulue, tu l’as eue !, s’énerva Kazue en lui assénant un coup de massue sur la tête, furieuse.  

 

Mick se retrouva encastré dans le sol, pleurnichant contre la méchanceté de sa femme et la triste erreur de sa meilleure amie…  

 

- Oh oh… Je crois que je n’aurais pas dû., souffla soudainement Kazue, en se tenant le ventre.  

- Qu’y a-t-il ?, lui demanda Miki.  

- Je viens de perdre les eaux., déclara calmement la future maman.  

- Mick, je te donne deux minutes pour sortir de là et aller chercher la voiture ou je te jure que notre enfant n’aura ni frère ni sœur parce que son père ne pourra plus se reproduire., le menaça-t-elle.  

 

L’américain déglutit et, en une minute cinquante-sept secondes montre en main, Kazue était assise dans la voiture l’emmenant à la clinique.  

 

A Hirado, les candidates et leur célibataire regardaient le film de la semaine. Dans la semi-pénombre, Kaori arrangea la robe de Fumi grâce à une broche prêtée par Kim. Elle réussit à rattacher les deux pans déchirés plus ou moins discrètement avant de reprendre place et de voir les images défiler. Yuiri gloussa en se voyant nue à la télé, un peu moins lorsque Ryo la jeta à l’eau, lui infligeant une sévère déconvenue. Elle lança des regards noirs à Kaori en les voyant si proches, même lorsqu’ils n’étaient pas collés l’un à l’autre. Elle la haïssait parce qu’elle lui volait la vedette.  

 

Lorsque la lumière revint et que la publicité fut annoncée, tous se dirigèrent vers le plateau amené plus tôt par Kimiko et Ryo en gentleman fit le service. Après avoir trinqué, il leva le verre à son nez et le rebaissa rapidement, leur intimant de ne pas boire. Les jeunes femmes le regardèrent avec incompréhension sauf Kaori qui avait reconnu l’odeur caractéristique du cyanure. Il reprit toutes les coupes s’assurant qu’aucune n’y avait touché et leur expliqua juste avant la reprise de l’émission. La nouvelle jeta un froid parmi elles.  

 

Comme si de rien n’était, ils jouèrent le jeu jusqu’au bout et Ryo élimina Fumi. Après la fin du tournage, il attendit qu’un officier de police vint chercher la bouteille ainsi que les verres empoisonnés avant de regagner sa chambre. Les filles étaient déjà reparties depuis un moment, visiblement secouées. Regardant sa montre, il soupira de dépit. L’heure étant tardive, il n’aurait probablement pas l’occasion de sortir avec Kaori et ne voulait pas la réveiller. Il serait donc solitaire dans son lit ce soir.  

 

Il pénétra dans sa chambre, défaisant les premiers boutons de sa chemise lorsqu’il sentit une présence. Il grogna de frustration en allumant la lumière.  

 

- Si j’avais su à l’avance la joie que je te ferai, je me serais abstenue., ironisa Kaori, allongée dans son lit.  

- Désolé. J’ai cru que c’était Yuiri à nouveau., répondit-il en s’asseyant sur le lit.  

- Non, ce n’est que moi.  

- Que toi me suffit amplement., murmura-t-il en capturant ses lèvres.  

 

Elle s’accrocha à son cou, approfondissant leur échange, et il l’enlaça tendrement, la faisant basculer sur le lit. Il constatait avec plaisir qu’elle se sentait de plus en plus à l’aise malgré leur proximité. Au bout de quelques minutes de ce traitement, il s’écarta d’elle à regrets, la laissant le temps de se changer. Il revint rapidement et se glissa sous les draps à ses côtés.  

 

- J’ai bien cru que j’allais dormir seul., lui avoua-t-il.  

- Je suis sortie jusqu’à notre point de rencontre et quand je ne t’ai pas vu arriver, je suis rentrée mais je n’avais pas envie de dormir seule. Alors je suis venue t’attendre., expliqua-t-elle, se lovant contre lui.  

- Tu as bien fait. Comment vont les filles ?, s’enquit-il.  

- Elles ont été secouées. Je pense que Kim et Orine en ont plus qu’assez et Yuiri reste fidèle à elle-même… Il a quand même essayé de tous nous tuer. C’est bizarre, non ?  

- Oui. J’avoue que j’ai du mal à le suivre.  

- Ryo, ce n’est pas toi qui me disais que le poison, ce n’était pas un truc d’homme ?, lui demanda-t-elle.  

 

Il se remémora les souvenirs et effectivement ils avaient déjà eu une conversation de ce type, à plusieurs même, au Cat’s.  

 

- Oui, c’est vrai. Tu penses que notre tueur pourrait être une femme ?  

- Je me pose la question même si ça paraît peu vraisemblable au vu des techniques utilisées auparavant. Mais je ne veux pas écarter cette hypothèse trop vite., avoua Kaori.  

- C’est possible. Les armes à feu sont de plus en plus légères, même les mitraillettes. J’ai déjà vu certaines femmes de ma connaissance en manipuler avec relativement d’aisance., la taquina-t-il.  

 

Elle lui tapa gentiment dans l’épaule en représailles, cachant son trouble. Il la fit rouler sur le dos et se positionna au-dessus d’elle, la faisant rougir. Sentir son corps contre le sien dans une position des plus suggestives la mettait encore mal à l’aise même si le sentiment devenait moins fort avec le temps. Il se baissa et captura ses lèvres avec passion. Soudain, des coups furent tapés à la porte et Ryo s’écarta en râlant. Il sortit du lit et alla ouvrir la porte.  

 

- Yuiri ?, s’étonna-t-il.  

 

Il n’eut pas l’occasion d’en dire plus : elle le poussa à l’intérieur, referma la porte et se jeta sur lui, le faisant tomber sur le lit. Avec soulagement, il ne sentit pas le corps de Kaori sous lui et se demanda brièvement où elle s’était cachée, brièvement parce que la furie qui était sur lui entreprenait déjà de lui défaire son pantalon de pyjama tout en le couvrant de baisers et caresses… Cherchant à reprendre le dessus, il la fit basculer pour se retrouver sur elle. Il s’aperçut alors qu’elle était complètement nue. Elle noua ses jambes autour de son bassin, faisant se frôler leurs intimités. Il réprima la réaction de son fidèle ami qui avait bien envie de rendre hommage à la demoiselle.  

 

Au bout de quelques minutes d’un combat acharné, il réussit à avoir le dessus et à l’immobiliser. Dans un mouvement peu délicat, il la força à se lever et la jeta dehors, fermant la porte à clef derrière lui. Il s’y adossa quelques secondes, laissant retomber sa colère puis partit à la recherche de l’élément disparu. Décidément, il fallait croire que ces lieux nouveaux lui avaient rouvert les yeux : depuis quand Kaori était-elle devenue aussi rapide ? Il entra dans la salle de bains mais elle n’y était pas. La fenêtre était fermée de l’intérieur. Il vérifia le placard mais toujours aucune trace. Il se gratta la tête.  

 

- C’est moi que tu cherches ?, dit-elle en passant la tête hors de sa cachette sous le lit, narquoise.  

- Je ne sais pas lequel de vous deux a du poids à perdre mais j’ai failli mourir étouffer là-dessous., plaisanta-t-elle.  

- Je n’ai pas un gramme de graisse moi, Madame. Touche, que du muscle., proclama-t-il en l’aidant à sortir et posant sa main sur ses abdominaux.  

 

Lorsque ses doigts touchèrent la peau nue de son homme, Kaori rougit sous les sensations qui l’étreignirent. Son estomac se noua. Elle posa la main à plat et la laissa glisser jusqu’à son épaule. Elle sentait les muscles jouer sous son passage et, lorsqu’elle leva la tête pour le regarder, fut noyée dans l’océan de désir qui flottait dans ses yeux. Elle n’avait jamais eu idée jusqu’à présent du pouvoir qu’elle avait sur lui.  

 

Déjà attisé par l’irruption de Yuiri, Ryo ne put se retenir. Il l’attira contre lui et l’embrassa passionnément. Il la souleva et l’emmena sur le lit où il l’allongea avec délicatesse. Il sentait son odeur autour de lui et elle répondait avec tellement d’entrain qu’il se sentait transporté dans un autre monde. Il laissa ses mains glisser le long de son corps, saisissant sa cuisse pour la remonter contre la sienne. Sa bouche délaissa les douces lèvres pour voyager et découvrir d’autres contrées : visage, cou, gorge… Son passage chaud et humide arrachait des gémissements de plaisir à Kaori qui se laissait envelopper par cette aura de volupté.  

 

Comme de leur propre chef, les mains de la jeune femme caressèrent le dos de son compagnon puis doucement elle caressa ses cheveux et l’incita à revenir l’embrasser. Ils partagèrent un long regard lourd de désir avant de mêler leurs souffles à nouveau. Doucement Ryo glissa les mains sous le haut de pyjama de sa compagne, caressant son ventre puis son dos. Elle avait la peau si douce, exactement comme il l’imaginait.  

 

Sentant ses mains effleurer ses côtes, Kaori se tendit involontairement. Elle tenta de lutter contre la peur qui montait en elle. Elle se rappela toutes les raisons qui faisaient qu’elle pouvait avoir confiance dans son compagnon, qu’il ne lui ferait jamais de mal, qu’elle pouvait se laisser aller. Mais le moment était passé et elle n’arrivait pas à l’oublier et retrouver l’insouciance des premiers instants.  

 

Ryo sentit le changement d’attitude de sa compagne et doucement ramena ses mains au dessus de ses vêtements puis s’écarta d’elle. C’était dur pour lui tant il la désirait mais elle n’était visiblement pas encore prête… Il s’appuya contre l’oreiller, la tenant contre lui, le souffle court.  

 

- Je suis désolée…, bafouilla-t-elle, d’une toute petite voix.  

 

Laissant à son corps et son esprit le temps de reprendre leur calme, il ne répondit pas. Bien évidemment, il avait envie d’aller plus loin avec elle mais il ne lui en voulait pas : s’il ne voulait qu’un corps, il avait Yuiri mais il voulait bien plus et seule Kaori pouvait lui donner ce qu’il cherchait. De son côté, la jeune femme se retenait pour ne pas pleurer. Elle se sentait coupable de l’avoir séduit pour ensuite se refuser. Elle n’avait pas voulu cela mais le résultat était le même…  

 

- Je vais m’en aller. Je… je n’ai pas voulu tout ça. Je ne voulais pas te donner de faux espoir., dit-elle en se relevant.  

 

Il la regarda sans comprendre, puis la lumière vint. Il la retint et la força à se rallonger à ses côtés.  

 

- Si tu t’en vas maintenant, tu m’auras donné de faux espoirs., lui indiqua-t-il.  

- Reste. Je ne suis pas fâché. J’avais juste besoin d’un peu de temps pour… apaiser mes pulsions. Tu ne me laisses pas de marbre, tu sais.  

 

Elle rougit au souvenir de ce qu’elle avait senti contre elle, ce désir qu’elle avait provoqué et ensuite repoussé. Elle le regarda, s’attendant à voir sa déception au fond de ses yeux, mais rien à part de l’amour et de la tendresse.  

 

- Tout va bien, mon ange., la rassura-t-il.  

 

Elle se lova de nouveau contre lui, soulagée, encore plus éprise de lui si c’était possible. Elle n’aurait jamais pensé qu’il saurait se montrer si patient… Ils s’endormirent assez vite, rattrapés par la fatigue de la journée.  

 

Le lendemain matin, Kaori se réveilla bien avant tout le monde. Elle avait besoin de réfléchir un peu seule et décida d’aller faire quelques longueurs. Elle laissa un mot à Ryo qui dormait paisiblement et regagna sa chambre pour enfiler son maillot de bain. Elle entra avec plaisir dans l’eau et s’élança. Elle fit quelques allers-retours avant de laisser ses pensées voguer librement et se mettre en place. Elle ressortit de l’eau l’esprit libéré et plus clair. Elle retourna dans sa chambre, se déshabilla et se glissa sous le jet d’eau chaude. Contrairement à ses habitudes, elle traîna, chantonnant. Elle se sentait bien, en paix avec elle-même, confiante en sa relation avec Ryo.  

 

Elle ressortit de la douche et attrapa une serviette pour se sécher. Lorsqu’elle revint dans sa chambre, elle s’arrêta stupéfaite sur le seuil. Tous les vêtements de sa penderie et commode gisaient par terre en lambeaux. Elle poussa un profond soupir de dépit et se dirigea vers son lit. Elle sortit sa valise rangée en dessous et l’ouvrit. Ce qu’elle en sortit finit de la déprimer mais elle n’avait pas le choix.  

 

Dans la cuisine, Ryo bavardait avec Orine et Kim en prenant le petit-déjeuner. Yuiri les avait rejoints peu après et leur faisait face, boudant. Lorsque Kaori rentra dans la pièce passablement gênée, il faillit recracher son café. Heureusement que le plan de travail n’était pas en verre parce que l’effet qu’elle lui faisait était bien visible. Il déglutit et tenta de détourner les yeux de sa silhouette largement dévêtue.  

 

- Kaori, tu… wouah… quel changement !, s’exclama Kim, surprise.  

- A vrai dire, je n’ai pas eu le choix. Ma garde-robe habituelle a été dévastée., expliqua-t-elle, s’asseyant pour se protéger.  

 

Elle se sentait mal à l’aise dans ce mini-short taille basse et ce débardeur qui découvrait largement son ventre. Elle aurait une sérieuse explication avec ses amies à son retour…  

 

- Mais où as-tu trouvé cela alors ?, demanda Orine.  

- Ce sont des vêtements que des amies m’ont conseillés mais, comme ce n’est pas mon style, je les avais laissés au fond de ma valise, ne pensant pas les utiliser…  

 

Et louper cette vision, se dit Ryo. Il ne savait s’il devait remercier ou maudire le sabordeur : voir Kaori aussi découverte était un plaisir pour les yeux mais un supplice pour son mokkori. Comment allait-il pouvoir résister ? Déjà en temps normal, c’était compliqué, alors là… A vrai dire, elle ne semblait pas non plus hyper à l’aise. Elle avait les yeux rivés sur sa tasse et n’osait regarder les autres. Elle ne cessait de remettre son débardeur en place dès qu’elle bougeait, ce qui attirait inéluctablement son regard vers cette partie de son anatomie définitivement pas si plate que cela…  

 

- Les filles, j’ai quelque chose à vous proposer pour la semaine à venir. J’aimerais que chacune d’entre vous propose une activité pour divertir les autres ou leur apprendre quelque chose. Qu’en pensez-vous ?, leur demanda-t-il, tentant de mener son esprit ailleurs que sur la poitrine de sa partenaire.  

 

Elles acceptèrent, enthousiastes. Elles décidèrent de l’ordre dans lequel elles interviendraient puis se préparèrent pour aller à la plage. Kaori sortit de la villa enroulée dans une serviette de bain, honteuse de porter ce qu’Eriko appelait un maillot de bain. Vainquant sa timidité, elle s’en défit rapidement avant de s’asseoir, les jambes repliées contre elle. Ryo arriva en deuxième et déglutit à la vue de l’étendue de peau dénudée sous ses yeux. Il posa sa serviette à côté de Kaori et s’assit, tentant de cacher la réaction de son ami.  

 

- Création d’Eriko ?, lui demanda-t-il d’une voix qu’il aurait aimée moins rauque.  

- Oui… si on peut appeler deux bouts de tissus aussi minuscules une création., répondit-elle, acerbe.  

 

Ca le fit rire. Il voyait bien à ses joues légèrement colorées qu’elle était mal à l’aise. La voyant étaler de la crème solaire sur son corps, il lui proposa de lui en mettre sur le dos.  

 

- Tu tiens le devant. Je vais défaire le lien pour t’en mettre partout., lui proposa-t-il.  

 

Elle sentit la crème sur son dos, provoquant un léger frisson, puis ses larges mains parcourir la peau. Un long soupir de plaisir lui échappa, faisant sourire son compagnon. Le toucher se fit plus caressant, plus doux, les doigts s’aventurant un peu plus loin que nécessaire. Les lèvres remplacèrent les mains sur les épaules, dans le cou, traçant leur chemin jusqu’aux lèvres offertes. Elle se cala contre son torse, la tête posée en arrière contre son épaule, sentant la chaleur de ses larges mains sur son ventre. Leurs langues se mêlèrent. Elle était submergée de sensations entre ses lèvres butinant les siennes, la puissance de son désir chauffant le bas de son dos et ses mains qui remontaient lentement vers sa poitrine.  

 

Soudain, deux voix féminines volontairement haussées se firent entendre. Ryo s’écarta d’elle à regrets, mais ne souhaitait pas non plus se donner en spectacle devant les autres candidates. Il en avait assez des caméras… Il se leva, tentant de réajuster son short de bains, attirant sans le vouloir le regard de Kaori sur son anatomie bien éveillée, ce qui la fit virer au rouge tomate. Avec un petit sourire à la fois d’excuse et de satisfaction, il courut vers la mer pour s’y plonger et masquer son état. Kaori renoua son haut juste avant que Kim et Orine n’apparurent rapidement suivies de Yuiri. Sans tarder, cette dernière jeta ses affaires et rejoignit Ryo dans l’eau. Même pas deux minutes après, elle s’exclama faussement choquée avoir perdu son haut. Elle sortit de l’eau suffisamment pour faire étalage de ses atouts.  

 

- Tu aimes mes seins, Ryo. Ils sont parfaits, non ? Bien proportionnés et positionnés, qu’en penses-tu, mon chou ?, lui demanda-t-elle sans discrétion, vérifiant que les autres écoutaient.  

- Ils sont à l’image de leur propriétaire, Yuiri., répondit-il avec un sourire charmeur, ce qui la fit sourire, triomphante.  

- Froids et artificiels. Tiens, ton haut de maillot de bains. Tu peux ranger le matériel., lui asséna-t-il, faisant pouffer de rire les autres femmes.  

 

Yuiri lui lança un regard assassin et le vit rejoindre les autres, s’asseyant entre Kaori et Orine. Vexée, elle regagna la plage, ramassa ses affaires et rentra. Ryo se fit un plaisir de passer de la crème aux deux autres jeunes femmes avec beaucoup d’application mais moins d’attentions qu’à Kaori. La matinée passa rapidement et le groupe rentra pour le déjeuner.  

 

L’après-midi, ils partirent en bateau jusqu’à l’île d’Oshima. Ils visitèrent le village et les alentours avec beaucoup de plaisir, se laissant emporter dans ce paysage hors du temps. Yuiri s’était accrochée au bras de Ryo qui désespérait de savoir comment lui faire comprendre qu’elle n’avait aucune chance. Après l’avoir rembarrée à plusieurs reprises, il abandonna et la laissa faire, parant juste ses gestes déplacés. Il gardait les yeux rivés sur la silhouette devant lui.  

 

Revêtue d’une robe bain de soleil blanche qu’il trouvait trop courte quand il voyait le regard d’un autre homme se poser sur elle et à son goût quand il était le seul mâle à profiter de la vue, Kaori était sexy en diable, la blancheur du tissu contrastant avec la couleur dorée que sa peau avait prise. Elle ne cessait de tirer sur la jupe dès qu’un coup de vent la soulevait légèrement. Il se serait volontiers proposé de lui servir de gardien de cette jupette friponne. Ca lui aurait donné une bonne excuse de lui mettre la main aux fesses, d’en tester le galbe et la fermeté… Ses pensées dérivèrent vers des contrées lointaines, son visage prit un air rêveur (pour ne pas dire libidineux) et son meilleur ami s’éveilla. Oh oui, définitivement Kaori était mokkori dans cette robe blanche… et pas que d’ailleurs…  

 

Yuiri interpréta mal son changement d’attitude et se fit plus entreprenante, glissant la main sur son pantalon, satisfaite d’avoir enfin gain de cause.  

 

- Tu te rends enfin compte de ce que je peux t’offrir, mon chou., ronronna-t-elle, se collant un peu plus à lui.  

- Quoi ?!, revint brusquement Ryo à la réalité.  

- Tu es monté comme un étalon, mon chou. C’est flatteur de te voir aussi en forme., susurra-t-elle.  

- Eh pas touche ! Ce n’est pas pour toi que je bande mais pour elle !, rétorqua-t-il sans réfléchir, en désignant Kaori.  

 

Cette dernière se retourna, attirée par le bruit, et devint rouge cramoisie : Ryo, apparemment très excité, la désignait du doigt face à une Yuiri à moitié avachie sur lui qui la tuait du regard. Cette dernière le repoussa et le gifla puis partit en avant vexée.  

 

- Je sens que je vais avoir droit à la giga massue. Je t’avais dit de te tenir tranquille toi., marmonna Ryo à son ami.  

 

Il vit Kaori s’approcher de lui lentement et lui faire face, hésitante. Se rendant compte qu’en gardant la tête baissée, elle fixait son mokkori bien éveillé, elle leva le regard vers lui.  

 

- C’est vrai ? C’est moi qui te fais cet effet ?, demanda-t-elle timidement.  

- Oui. J’ai déjà du mal en temps normal mais là… Je vais perdre la raison, Kaori. Promets-moi qu’à Tokyo, tu ne t’habilleras ainsi qu’à l’appartement pour moi. Sinon je ne pourrais plus te laisser sortir…, l’implora-t-il la voix rauque.  

- Promis., murmura-t-elle.  

 

Elle se pendit à son cou et l’embrassa avec passion. Il l’enlaça et la plaqua contre lui. Il avait besoin de sentir son corps contre le sien même si cela ne faisait qu’attiser le feu qui brûlait en lui. Il constata qu’elle ne chercha pas à s’écarter de lui malgré les signes évidents de son excitation. Entendant la sirène du bateau qu’ils devaient reprendre, ils se séparèrent et, main dans la main, coururent jusqu’au port. Ils sautèrent dans le bateau juste au moment où le bateau s’éloignait du ponton. Essoufflés, ils s’immobilisèrent et, échangeant un bref regard, éclatèrent de rire. Cela faisait bien longtemps qu’ils ne s’étaient pas sentis aussi insouciants.  

 

Voyant cela, Yuiri explosa de rage et courut vers Kaori, sa rivale, celle qui lui tenait tête depuis le début, qui l’empêchait d’accéder au coeur du bachelor. Avant qu’ils n’aient pu réagir, Kaori se retrouva projetée dans la mer à quelques centimètres à peine d’un amas de rochers saillants. Les marins réagirent rapidement et lui lancèrent une bouée. Elle fut rapidement remontée à bord, trempée et tremblante. Ryo l’enlaça puis jeta un regard glacial à Yuiri.  

 

- Hors de ma vue !, gronda-t-il, furieux.  

 

Elle se retourna la tête haute et s’éloigna sans un mot. Ils ne la virent plus de la soirée après être rentrés à la villa.  

 

Au moment du coucher, Kaori enfila une nuisette prévue par Eriko. Elle soupira en voyant à quel point elle était ajustée à sa silhouette. Elle sortit hésitante de la salle de bains et rejoignit Ryo dans la chambre.  

 

- Madre mia, comment veux-tu que je résiste ?, soupira Ryo, les yeux luisant de désir.  

 

Elle rougit et vint s’allonger à côté de lui, confiante en lui et satisfaite plus qu’elle ne l’aurait avoué de l’effet qu’elle lui faisait. Après des années à s’être languie de lui, elle allait prendre un peu de temps pour qu’il se languit d’elle. Cela lui laisserait le temps d’apprivoiser ce corps qu’il voyait et qui existait enfin… 

 


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