Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 22 capitoli

Pubblicato: 15-06-19

Ultimo aggiornamento: 05-07-19

 

Commenti: 28 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Une nouvelle mission entraine les city hunter dans les coulisses d'une émission de télé-réalité...

 

Disclaimer: Les personnages de "Bachelor" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Bachelor

 

Capitolo 21 :: chapitre 21

Pubblicato: 05-07-19 - Ultimo aggiornamento: 05-07-19

Commenti: Bonjour, voici l'avant dernier chapitre de la fic. Merci pour les commentaires laissés. JE les apprécie énormément. Bonne lecture^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22


 

Chapitre 21  

 

Interpelée par le cri strident de Yuiri, Kaori tourna la tête. La jeune femme dépitée pleurait toutes les larmes de son corps. Deux agents de sécurité s’étaient approchés et l’un d’eux prit doucement la jeune femme par le coude, l’emmenant hors de la villa vers la voiture qui l’attendait.  

 

- Kaori ?, l’appela Ryo doucement.  

 

Elle tourna de nouveau la tête vers lui cette fois et, surprise, ne le vit pas jusqu’à ce qu’elle baissa les yeux. Son coeur fit un bond avant de commencer une course folle : il avait un genou à terre. A quoi jouait-il ? Fallait-il vraiment aller jusqu’au bout du bout pour l’émission ? Devait-elle vraiment passer par ce simulacre de demande en mariage ? Elle avait accepté son sort, de ne jamais se marier, mais il ne fallait pas lui en demander de trop non plus…  

 

Ryo la regarda et reconnut toutes les émotions qui passaient dans ses yeux noisette. Il savait que ce serait dur pour elle mais il le fallait. Il soutint son regard cherchant à être l’ancre qui l’empêcherait de dériver et vit progressivement l’orage se calmer.  

 

- Kaori, je t’aime. Je veux passer le reste de ma vie avec toi. Acceptes-tu de devenir ma femme ?, lui demanda-t-il en lui tendant la rose.  

 

C’était une rose spéciale d’ailleurs, d’une variété inconnue jusqu’à ce jour, qui en son coeur portait un anneau très fin portant le symbole de l’infini. Elle porta les mains à sa bouche, réprimant un cri de surprise, et ne put empêcher les larmes de couler le long de son joli visage. Bien qu’elle sut que ça n’aboutirait pas, elle ne pouvait réfréner les émotions qui montaient en elle parce que le regard qui la scrutait était sincère et infaillible.  

 

- Oui. Je… Je veux être ta femme… pour la vie., répondit-elle, la voix tremblante.  

 

Rassuré, Ryo se leva, prit la bague et la lui passa au doigt. Sous un plan rapproché d’une caméra, il l’embrassa avec tendresse alors que le générique de fin était lancé. Lorsque les spots s’éteignirent, ils se séparèrent et le producteur s’approcha d’eux, ravi.  

 

- C’était splendide. Merci pour votre magnifique prestation pendant ces six semaines. Sans nul doute, ce sera l’une des meilleures éditions et pourtant nous sommes partis de loin., dit-il satisfait.  

- Nous avons fait notre travail, Monsieur Myasaki., répondit Kaori.  

- Du très bon travail. Venez lundi à quatorze heures au bureau. Nous réglerons alors tous les détails financiers. En attendant, je vous laisse profiter de la villa le temps que vous souhaitez. Les caméras vont être enlevées dans l’heure qui vienne et tout le monde sera parti d’ici deux heures. Nous laisserons les clefs dans le salon.  

- Merci. Attendez ! Je vous rends ceci., dit Kaori en enlevant la bague de fiançailles et la lui tendant avec le coeur serré.  

- Gardez-la. Elle vous va mieux qu’à moi., répondit-il avec un sourire indulgent.  

 

Kaori remit l’anneau à sa place et le contempla un moment, ignorant le regard que les deux hommes échangèrent. Le producteur partit et Ryo se tourna vers sa partenaire, enlaçant sa taille.  

 

- Si on allait se balader en attendant qu’ils aient libéré la villa ?, lui proposa-t-il.  

- Dans cette tenue ?, lui demanda-t-elle, incrédule.  

- Tu es très belle ainsi vêtue. On va passer par la terrasse : tu pourras ainsi enlever les escarpins pour être plus à l’aise.  

- D’accord. Après tout, je n’aurais pas l’occasion de m’habiller ainsi de nouveau.  

- J’y compte bien. Je compte bien être le premier et le dernier., murmura-t-il à son oreille avant de l’embrasser dans le creux de la nuque, la faisant rire.  

 

Main dans la main, ils s’engagèrent vers la villa, délaissant leurs chaussures sur la terrasse. Ca s’activait à l’intérieur. Les techniciens démontaient les caméras et poussaient les meubles sur les côtés.  

 

- Je ne comprends pas pourquoi ils bougent les meubles., murmura Kaori, étonnée.  

- Oh tu sais, le monde de la télé est un grand mystère. Viens, allons nous promener., lui dit Ryo en la tirant par la main.  

 

Ils descendirent les marches de la terrasse puis s’engagèrent sur la plage. Main dans la main, ils déambulaient éclairés par le clair de lune, sa lumière reflétant sur la mer.  

 

- Cet endroit va me manquer. C’est tellement beau., avoua Kaori.  

- Oui, c’est vrai. On pourrait peut-être essayer de revenir dans quelques temps., lui proposa Ryo, déposant un baiser sur ses doigts, plus particulièrement sur la bague qu’il venait de lui offrir.  

- Regarde, quelqu’un a fait un feu sur la plage. On dirait même qu’il y a tout un groupe. On ferait peut-être mieux de faire demi-tour et partir de l’autre côté.  

- Non, continuons notre chemin.  

- C’est étonnant quand même : en six semaines, on n’a jamais rencontré personne., s’exclama Kaori.  

- Surprenant en effet., murmura Ryo avec un sourire énigmatique.  

 

Elle le regarda un instant, curieuse, puis haussa les épaules et ils continuèrent leur balade.  

 

A une centaine de mètres du groupe, Ryo s’arrêta et fit face à Kaori. Elle frémit face à son air sérieux et se demanda ce qu’il allait dire. Il prit ses deux mains dans les siennes, caressant sa bague, puis, prenant son courage à deux mains, se lança. Il n’avait jamais été aussi nerveux de sa vie, même pas lorsqu’il affrontait la mort. Doucement, il retira la bague de son doigt et elle se sentit dépossédée et infiniment triste : le rêve s’achevait là… Elle avait envie de fuir mais ses jambes refusaient de bouger. Elle ne put que baisser la tête pour cacher ses larmes. Il réapparut dans son champ de vision, un genou à terre.  

 

- Ce n’est pas drôle, Ryo., bafouilla-t-elle, des sanglots dans la voix.  

- Non, tu as raison : ce n’est pas une plaisanterie. Regarde-moi, Kaori., l’incita-t-il.  

 

Il lui fallut un immense effort pour croiser son regard. Il lui sourit tendrement et reprit sa main gauche, la retenant lorsqu’elle voulut la retirer.  

 

- Accorde-moi encore ta confiance quelques instants., lui demanda-t-il.  

- Pourquoi ? Me blesser à nouveau ?, jeta-t-elle, le coeur brisé.  

- Parce que je te le demande., dit-il simplement.  

 

Elle l’observa et, malgré la douleur, elle ne put le lui refuser. Elle hocha lentement la tête et il soupira.  

 

- Kaori, chaque mot que j’ai prononcé lors de l’émission, chaque geste que j’ai eu à ton égard, tout était vrai. Pour que tu le comprennes et que tu n’aies aucun doute, il y a une partie que je veux refaire maintenant sans caméra, sans pression, juste entre toi et moi., lui expliqua-t-il.  

- Vas-y, je t’écoute., murmura-t-elle, refusant de laisser l’espoir qui tapait à la porte de son coeur pénétrer.  

- Kaori, tu es la femme de ma vie et je veux vraiment finir ma vie avec toi à mes côtés et pas seulement comme ma partenaire professionnelle. Je te veux comme ma partenaire personnelle. Je te veux comme ma femme. Acceptes-tu de m’épouser ?, lui demanda-t-il, encore plus nerveux que la première fois.  

- Ryo, on ne peut pas se marier. Je le sais, j’en ai fait… Je l’ai accepté., soupira-t-elle.  

- Miki et Falcon ne le pouvaient pas non plus. Pourtant à leurs yeux, aux nôtres et tous ceux de la bande, ils le sont. Je me fiche que ce soit légal, Kaori. Je veux pouvoir t’appeler ma femme, que tu m’appelles ton mari. Tu comprends ?  

- Je crois. C’est symbolique.  

- Ce n’est pas le mariage dont tu rêves. Mais c’est le mieux que je puisse faire., répondit-il, se sentant coupable.  

 

Elle s’agenouilla devant lui et prit son visage entre ses mains. Elle le fixa un moment puis lui sourit. Elle comprenait son point de vue et elle le partageait. Ce n’était pas le mariage dont elle rêvait, c’était encore mieux à ses yeux : le cadeau de l’homme qu’elle aimait.  

 

- Me marier avec l’homme que j’aime alors que je ne devrais pas le pouvoir ? Ryo, c’est encore mieux que le mariage de mes rêves. Alors oui, je veux devenir ta femme, ta très illégale et non-officielle épouse., dit-elle en souriant et se penchant sur lui pour l’embrasser.  

- Vrai de vrai ?, demanda-t-il incrédule.  

- Oui, tu me la repasses au doigt ma bague ? Si tu me fais attendre plus longtemps, je te prive de mokkori., le menaça-t-elle faussement.  

 

Il s’empressa de lui remettre l’anneau au doigt et la plaqua au sol pour lui donner un baiser dévastateur. Au bout de quelques minutes, il reprit ses esprits et se releva, l’aidant à en faire de même.  

 

- Si on continuait ?  

 

Ils reprirent leur marche approchant du groupe. Soudain, Kaori s’arrêta et Ryo sourit à son air étonné. Elle pointa du doigt vers le groupe de personnes qui les attendait en souriant.  

 

- Que faites-vous tous ici ?, demanda-t-elle surprise.  

 

Devant eux, se tenaient tous leurs amis, tous plus un nouveau membre. Elle était surprise, émue, choquée, heureuse. Ryo passa un bras autour de sa taille pour la soutenir.  

 

- Si on se mariait tout de suite ? Ils sont venus pour ça après tout., proposa Ryo.  

- Comment tu t’y es pris ?, demanda-t-elle, curieuse.  

- Disons que la lettre que tu pensais avoir trouvé était un leurre. Que celle que tu as remise à Mick contenait une série d’instructions et que je savais pouvoir compter sur nos amis pour aboutir à ce moment.  

- Je ne voudrais pas faire échouer un projet si longtemps préparé. Marions-nous Ryo, marions-nous maintenant., lui répondit-elle, plus heureuse que jamais.  

 

Elle était émue de savoir que ce mariage n’était pas une lubie, une décision prise sur le moment mais un projet mûrement réfléchi de sa part.  

 

- Elle a dit oui !, leur annonça Ryo, soulagé.  

 

Tous poussèrent un profond soupir de soulagement car ils avaient craint jusqu’au dernier moment que tout ça n’aurait servi à rien, même après l’émission.  

 

Mick prit les choses en main, fier de son rôle dans la préparation. Il avait été surpris quand, après le départ de Kaori quatre semaines plus tôt, il avait décacheté la lettre et pris connaissance de son contenu. Il avait après tout quitté un Ryo qui dénigrait sa partenaire comme toujours pour apprendre qu’il voulait maintenant l’épouser. Au final, après avoir vu les émissions, il avait vu le changement qui s’était opéré chez son ami et ce mariage n’en était qu’un aboutissement logique, surtout si l’on considérait que des sentiments profonds mais reniés existaient entre ces deux-là.  

 

Il positionna Ryo près du prêtre, ami du Professeur, qui avait accepté d’officier. Eriko et Miki vérifiaient la tenue de Kaori qui piaffait d’impatience. N’y tenant plus, elle les écarta, prit le bouquet que Saeko tenait et déclara le début de la cérémonie. Son ton autoritaire surprit tout le monde.  

 

- Il va falloir vous habituer. Je crois que j’ai réveillé un monstre., plaisanta Ryo, malgré tout content de ne pas devoir patienter plus.  

 

Après tout, la soirée ne faisait que commencer…  

 

La musique fut lancée et Kaori s’avança dans l’allée improvisée entre leurs amis. Elle se présenta devant Ryo et le prêtre et attendit.  

 

- Qui donne cette femme à cette homme ?, demanda le prêtre.  

 

Les convives se regardèrent bêtement : ils avaient oublié de désigner celui qui la conduirait à l’autel.  

 

- Mon défunt frère., répondit Kaori, une larme courant le long de sa joue.  

 

Ryo fut surpris de sa réponse mais approuva d’un sourire. C’était après tout grâce et à cause de lui qu’ils étaient devenus si proches. Il caressa sa joue tendrement.  

 

- Nous sommes réunis ce soir pour assister à l’union de cette homme et de cette femme. Si quelqu’un dans l’assistance s’oppose à ce mariage, qu’il se manifeste ou se taise à jamais.  

- Celui qui osera ne vivra pas très longtemps, je le crains., plaisanta Mick.  

- Angel, la ferme !, grogna Ryo.  

- Quelle reconnaissance après tout ce que j’ai fait pour toi…, maugréa l’américain.  

- Mick…, l’avertit Ryo.  

- Stop vous deux !, intervint Kaori.  

- Continuons, s’il vous plaît, mon père.  

 

L’homme reprit son discours dans le calme jusqu’au moment de l’échange des alliances. Ryo se gratta la tête, un peu embêté.  

 

- Après tout ce que je t’ai déjà dit aujourd’hui, j’avoue que je commence à être à court d’arguments., expliqua-t-il.  

- Fais simple.  

- D’accord. Kaori, je t’aime. Je t’ai aimée pendant de nombreuses années en faisant tout pour ne pas laisser ces sentiments prendre le dessus. Je me rends compte aujourd’hui que c’était futile et que j’ai perdu énormément de temps. Je ferai tout pour te rendre heureuse à présent. Je te le promets., finit-il.  

- Pas mal…, pipa-t-elle avec un grand sourire.  

- Je suis tombée amoureuse de toi il y a longtemps et il m’a fallu quatre ans pour m’en rendre compte. Il a fallu qu’on se revoit. Depuis, j’ai vécu dans l’espoir que tu me remarques non plus comme la sœur de ton meilleur ami ou ta partenaire mais comme la femme folle amoureuse que j’étais. Tu me subjugues par ta gentillesse, ta générosité. Tu es un homme bien sans vouloir le montrer. Tu as toujours été là pour moi, pour me protéger, et j’aurais dû y voir plus que ce que tu acceptais de me montrer. Je ne l’ai compris que récemment que toutes ces années tu m’aimais sans vouloir me le dire, par timidité, par peur, par fidélité envers mon frère...  

- Tu es sûr que tu parles de moi ?, lui demanda-t-il gêné.  

- Oui Ryo, tu es un homme bien. Je n’aurais pu rêver de meilleur homme pour devenir mon mari. Je t’aime.  

 

Le prêtre les invita à échanger les alliances et les déclara mari et femme sous les applaudissements de leurs amis. Ryo ne se fit pas prier pour embrasser la mariée. Après un moment, ils se séparèrent et Ryo se tourna vers ses amis.  

 

- Après ce moment plein d’émotions, je vous propose de rejoindre la villa pour poursuivre la soirée.  

- Que nous as-tu encore préparé ?, demanda Kaori, curieuse.  

- Moi rien. J’avais un accord avec Myasaki. C’est lui qui s’est chargé de tout. Puis un mariage sans gâteau, c’est pas un mariage., lui expliqua-t-il.  

 

Ils partirent donc tous ensemble vers la villa et découvrirent le salon redécoré pour l’occasion.  

 

- Sacré Myasaki, il a assuré, le vieux renard., murmura Ryo, étonné.  

 

Des bouquets de fleurs, de ballons étaient dispersés dans la pièce. Une table était dressée avec une pièce montée et des coupes prêtes à être remplies. Ils trinquèrent tous ensemble, heureux de se retrouver et de cet heureux évènement. Ils levèrent également leurs verres au petit nouveau de leur famille, Aiji, que Kaori et Ryo n’avaient pas encore rencontré. Le nettoyeur vit le regard plein d’envie mais réaliste de sa femme et ça le peina. Il l’emmena danser et la serra contre lui, heureux de pouvoir enfin la tenir ainsi contre lui.  

 

- Tu es heureuse, Kaori ?, lui demanda-t-il soudain.  

- Tu en doutes ? Je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie., le rassura-t-elle.  

- Et toi ? Tout a été si vite.  

- Ca fait des années que je ferme les yeux. Mais ça a toujours été toi depuis qu’on s’est rencontrés. Le choix n’a pas été difficile quand j’ai accepté ce qui était., avoua-t-il  

- Mais j’aimerais qu’on prenne le temps de profiter un peu de notre vie à deux.  

- On a toute la vie devant nous.  

- Ne me dis pas que tu n’aimerais pas avoir un enfant ?  

 

Elle le regarda, stupéfaite, puis s’assombrit.  

 

- Tu sais bien que oui. Mais toi tu ne voulais déjà pas de relation stable. Je n’imaginais pas…  

- Je ne sais pas encore, Kaori. Mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. L’espoir est permis. Je t’ai bien laissé pénétrer mon espace personnel.  

- Vraiment ? Je pensais que c’était toi qui avais pénétré mon espace personnel…, laissa-t-elle échapper.  

 

Elle le regardait d’un air narquois mais la couleur de ses joues montraient que le sujet la mettait encore mal à l’aise. Il lui rendit un regard chaud et amusé.  

 

- Vous vous dévergondez, mademoiselle Makimura ?  

- Madame Saeba, le corrigea-t-elle, fièrement.  

- Mademoiselle Makimura ne parlait pas de sexe : c’était un sujet interdit.  

- Il faut croire que le mariage change une femme…  

- J’aurais dû m’y coller plus tôt., dit-il en prenant ses lèvres avidement.  

- Mes pensées impures ont déteint sur toi.  

- Tu sais ce qu’on dit : ce qui est à moi est à toi, et tout ce qui est à toi est à moi…  

- Je vais pouvoir exaucer tous mes fantasmes alors…, murmura-t-il en prenant un air lubrique.  

- Tu crois que Saeko et Miki seront d’accord ?, lui demanda-t-il.  

 

Elle s’écarta de lui sortant une massue 1000 tonnes, les yeux flamboyant de colère. Les autres les regardèrent interrogateurs.  

 

- Je retire. C’était une plaisanterie.  

- Je préfère., répondit-elle, la massue disparaissant.  

- Pour ce qui est de tes pensées impures me concernant, on peut cependant l’envisager…, finit-elle, séductrice.  

- Madame Saeba, je pense définitivement qu’on va bien s’entendre sur tous les plans., répondit-il, l’embrassant langoureusement.  

 

Il perdit la notion du temps et fut interrompu par Mick lui tapotant sur l’épaule. Il quitta les lèvres chaudes de sa femme et se tourna vers son ami.  

 

- On va vous laisser. Il est tard..., leur dit Mick, le regard malicieux.  

- On prend l’avion demain matin. Vous rentrez quand ?  

- Ce week-end je pense. On rentre en voiture. Tout dépendra de la circulation., répondit Ryo, un sourire aux lèvres.  

- Ah la circulation… Un véritable calvaire…, soupira Mick, voyant clair dans son discours.  

- J’espère que vous ne rencontrerez pas trop d’hôtels en route. On n’est jamais aussi bien que chez soi., soupira l’américain.  

 

Kaori se racla la gorge, les rappelant à l’ordre. Tous deux sourirent de ses joues rouges. Leurs amis partirent, les laissant seuls. Ryo se tourna vers Kaori et lui tendit la main.  

 

- Enfin seuls…, murmura-t-il.  

- Oui. On peut passer à la partie plus intime…, dit-elle, les yeux brillant.  

 

Il l’attira à lui et l’embrassa passionnément, la serrant contre lui. Ils se séparèrent au bout d’un moment et Ryo la prit dans ses bras, l’emmenant dans leur chambre. Il la reposa après avoir passé le seuil, la dévisageant un moment avant de l’approcher. Il n’arrivait à croire qu’elle était à lui. Il passa les doigts sur le contour de son visage, puis les laissa descendre le long de sa nuque et sur ses épaules. Il l’attira contre lui et l’embrassa.  

 

Lentement leurs mains voyagèrent sur le corps de l’autre. La veste de Ryo tomba en première, rapidement suivie de sa chemise. Il ne tarda pas à trouver la fermeture éclair de la robe et la lui enleva en laissant ses mains parcourir la peau ainsi découverte. Il inspira en voyant le coordonné en dentelle.  

 

- Pas le bikini ?, murmura-t-il d’une voix rauque.  

- Non, Eriko avait ajouté un petit plus avec la robe., souffla Kaori en sentant ses lèvres caresser la peau sensible de sa nuque.  

- D’ailleurs, il faudra qu’on reparle de ce petit mensonge sur la lettre.  

- Tu vas me punir ?, lui demanda-t-il en dégrafant son soutien-gorge.  

- Je passe pour cette fois. Mais que je ne t’y reprenne plus., le prévint-elle, laissant échapper un gémissement lorsque ses mains partirent à la découverte de sa poitrine.  

 

De fil en aiguille, ils consacrèrent physiquement leur union. La nuit fut riche en émotions et partage, les laissant épuisés au petit matin. Ils profitèrent encore de la villa pour la journée, appréciant le calme et l’intimité dont ils jouissaient enfin, et repartirent le lendemain matin pour Tokyo, le coeur un peu serré, mais unis pour la vie… 

 


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