Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 22 capitoli

Pubblicato: 15-06-19

Ultimo aggiornamento: 05-07-19

 

Commenti: 28 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Une nouvelle mission entraine les city hunter dans les coulisses d'une émission de télé-réalité...

 

Disclaimer: Les personnages de "Bachelor" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is quite less.

 

 

   Fanfiction :: Bachelor

 

Capitolo 15 :: Chapitre 15

Pubblicato: 29-06-19 - Ultimo aggiornamento: 29-06-19

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Bonne lecture et lerci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 15  

 

Le lendemain matin, ils se retrouvèrent tous de bonne humeur, l’esprit léger pour l’activité de Yuiri. Elle arriva vêtue d’un peignoir en satin et talons hauts. Les filles la regardèrent sans comprendre mais pas Ryo qui avait une grande expérience dans ce domaine.  

 

- Voilà, je vous propose des leçons de strip-tease., s’exclama-t-elle, fière de sa trouvaille.  

- Pourquoi ça ne m’étonne même pas ?, murmura Ryo, navré.  

 

Les trois autres jeunes femmes se regardèrent passablement gênées. Kaori commençait à peine à s’habituer à ses nouveaux vêtements, alors devoir s’exhiber devant d’autres et surtout Ryo, c’était au dessus de ses forces.  

 

- Si vous voulez vous mettre en tenue, prenez votre temps., dit-elle en défaisant très sensuellement son peignoir pour dévoiler son déshabillé transparent qui laissait entrevoir un soutien-gorge en dentelle rouge et son bas assorti.  

 

Elle jeta un regard lourd à Ryo, s’attendant à le voir la langue à terre. Après tout, c’était bien lui qui avait passé son temps à essayer de les tripoter et ne s’était pas gêné pour les mater au début de l’aventure. Il semblait bon client et avait certainement besoin d’être poussé un peu. Kaori ne devrait pas apprécier l’activité et lui laisser le champ libre.  

 

- Ca va aller, merci. Je préfère passer mon tour., murmura la rouquine, jetant un œil vers Ryo.  

 

Celui-ci s’approcha d’elle et l’enlaça. Il était hors de question de la laisser penser qu’il était intéressé.  

 

- Yuiri, le principe de l’activité, c’était de pouvoir faire quelque chose ensemble.  

- Mais c’est son choix de ne pas suivre. Moi, je voulais leur donner la possibilité d’attiser le désir chez leur futur compagnon en s’entraînant sur toi., bouda-t-elle, s’approchant de lui et caressant son torse.  

- Tu aurais dû choisir une activité plus… neutre.  

- Tu crois que la country ou les massages m’intéressaient ? Pourtant j’ai fait l’effort. Vous pourriez en faire de même !, s’énerva-t-elle.  

 

Tous se regardèrent et admirent qu’elle n’avait pas tort. Malgré leur réticence, les filles acceptèrent sans toutefois aller jusqu’à se vêtir comme elle. Yuirin satisfaite, mit la musique et commença à se déhancher sensuellement. Elle avait fait asseoir Ryo sur une chaise et se trémoussait devant lui, se pavanant sous son nez sans retenue, ôtant rapidement le déshabillé. Il faisait son possible pour ne pas réagir et faisait défiler devant ses yeux des images d’Umibozu. L’effet prenait bien : il restait de marbre.  

 

A Tokyo, le géant au crâne chauve n’arrêtait pas d’éternuer.  

 

- Tu as dû attraper froid, mon nounours., supposa Miki, posant sa main sur son front qui vira au rouge.  

 

Kaori regardait du coin de l’oeil en essayant de donner le change. Elle était plus que mal à l’aise et espérait qu’il ne partirait pas en mode pervers avant la fin du « show » de Yuiri. Elle avait déjà eu le malheur de le voir à l’oeuvre et ne tenait pas à revivre cette expérience, surtout pas maintenant qu’ils étaient ensemble. Elle voyait les efforts de concentration que prodiguait Ryo et lui en était gré. Pour celui qui ne le connaissait pas, il avait l’air d’avoir les yeux fixés sur Yuiri, qui en était plus que satisfaite, mais elle voyait que son regard était absent : il était plongé dans ses pensées…  

 

La jeune femme, toute à son activité et appréciant le regard fixe du bachelor sur elle, se retourna, remuant ses fesses devant lui, et se releva en lui jetant son soutien-gorge à la figure.  

 

- Allez les filles. Retirez au moins le tee-shirt. Ce ne sera pas pire que d’être en bikini., les incita-t-elle.  

 

Kim, Orine et Kaori se regardèrent et acceptèrent plus ou moins facilement. Les deux premières portaient un gilet et l’enlevèrent sans problème, le faisant voler en riant dans la pièce. Kaori maugréa : elle n’avait pas cette chance. Elle dénoua l’espèce de boléro qu’elle portait.  

 

- Mets-y un peu de sensualité, Kaori., l’encouragea Yuiri, la regardant d’un air mauvais.  

 

Elle déglutit péniblement car sa remarque attira le regard de Ryo sur elle. Hypnotisée par la lueur profonde de ses yeux, elle fit glisser lentement le vêtement le long de ses bras. Ryo ne pouvait détacher ses yeux de sa partenaire, de ce bout de tissu qui glissait sur elle et dévoila un soutien-gorge des plus sexys légèrement transparent. Il pouvait voir les détails de cette partie de son anatomie et l’envie soudaine d’y poser les lèvres et les mains le prit et, avec elle, l’envie de son corps entier. Lui qui avait gardé le contrôle jusque là ne le pouvait plus et, plutôt que de laisser ses bas instincts s’exprimer, il préféra fuir la pièce.  

 

- Tu vois l’effet que tu lui fais ! Tu as tout gâché, Kaori !, s’énerva Yuiri, suivant Ryo.  

 

Kaori ramassa piteusement son haut et le remit, les mains tremblantes. Orine et Kim s’approchèrent d’elle.  

 

- Kaori…  

- Tout va bien, les filles. J’ai l’habitude., murmura-t-elle.  

- Je vais prendre l’air avant le repas. A tout à l’heure.  

 

Elle les quitta, voyant du coin de l’oeil Ryo ouvrir à Yuiri qui se baladait toujours les seins à l’air. Elle sortit, réprimant sa colère.  

 

- Qu’est-ce que tu veux encore, Yuiri ?, demanda le nettoyeur brusquement, se cachant derrière la porte.  

- Reviens, on n’a pas fini., lui demanda-t-elle, séductrice.  

- Non, je n’ai pas envie. Laisse-moi tranquille. Va-t-en Yuiri.  

- Mais…  

 

Il ne lui laissa pas finir sa phrase et referma la porte. Il s’appuya contre le panneau et soupira. Il n’aurait jamais imaginé pouvoir désirer quelqu’un autant, au point d’en avoir mal… Il se déshabilla et se glissa sous le jet d’eau froide, encore… Retrouvant ses esprits, il repensa au regard horrifié de Kaori quand il était parti en trombe de la pièce.  

 

- Merde !, s’admonesta-t-il.  

 

La connaissant, elle devait s’être montée la tête. Elle avait déjà si peu confiance en elle. Accepter de faire l’activité puis se retrouver face à son comportement avaient dû la blesser. Sortant de la douche et se rhabillant en quatrième vitesse, il sortit en courant de la pièce. Il sentait qu’elle n’était pas dans la villa. Il poursuivit son chemin jusqu’à la plage et la localisa bien plus loin. Sans s’arrêter de courir, il la rejoignit, la rattrapant peu après.  

 

Lui faisant face, il vit son teint livide et son regard perdu. S’en voulant de sa maladresse, il la prit dans ses bras. Elle était raide, tendue mais elle ne chercha pas à s’échapper.  

 

- Je sais ce que tu dois penser, Kaori, mais tu n’y es pas.  

- Ne te force pas, Ryo., répondit-elle, d’une toute petite voix.  

- Me forcer ? Tu plaisantes. Je ne contrôle plus rien avec toi. Je te désire comme un fou et les seules choses qui m’empêchent de te sauter dessus, ce sont l’amour et le respect que je te porte. Tant que je ne portais pas les yeux sur toi, ça allait. Mais… bon sang, Eriko a fait fort., soupira-t-il.  

- Je te l’ai déjà dit : j’ai déjà du mal à me contenir en temps normal mais les vêtements que tu portes en ce moment… c’est un appel au péché.  

- Pourquoi tu n’essaies pas de me forcer ?, lui demanda-t-elle.  

 

Il prit son visage entre ses mains et la força à le regarder, une lueur de colère dans les yeux.  

 

- Je ne suis pas un violeur, Kaori. Après toute la patience dont tu as fait preuve avec moi, c’est le moins que je puisse faire pour toi : te laisser le temps dont tu as besoin.  

- Je ne comprends pas pourquoi hier j’étais prête et aujourd’hui…  

- Tu marches à la confiance. C’est normal.  

- Mais je t’aime pourtant !, s’énerva-t-elle.  

- Je le sais. Tu manques de confiance en toi, Kaori. Tu es belle et désirable. J’ai eu le tort de penser que tu l’avais compris à mes réactions. Comme quoi, certains mots sont encore nécessaires entre nous…, lui dit-il en lui caressant la joue.  

- Après six ans d’attente, on n’est pas à quelques jours près. N’essaie pas de te forcer. Ce ne serait bien ni pour toi ni pour moi. Je ne veux pas que tu regrettes.  

 

Elle se blottit contre lui, rassurée. Il l’enlaça tendrement, laissant son esprit voguer sur toutes ces années passées à la dénigrer  

 

- Tu sais, c’est la première fois que je bande pour un mec…, dit-il sur le ton de l’humour.  

- Ryo Saeba, tu vas me le payer !, vociféra-t-elle, une lueur dangereuse dans les yeux.  

 

Il partit en courant poursuivi par sa furie et la laissa le rattraper. Elle l’agrippa et le déséquilibra. Ils firent un roulé-boulé dans le sable et il se retrouva au dessus d’elle. Ils se regardèrent un long moment les yeux dans les yeux puis il baissa le visage pour aller cueillir un baiser sur ses lèvres. Elle répondit à son appel et ils se laissèrent emporter par la passion, leurs mains commençant à voyager sur leurs corps. Ils se séparèrent haletant au bout de quelques minutes.  

 

- J’espère que tu as moins de doute sur ton pouvoir d’attraction., dit-il, poussant son bassin contre le sien, la faisant rougir.  

 

Peu après, ils se levèrent et rejoignirent les trois jeunes femmes pour le déjeuner. L’après-midi se passa dans le calme autour de la piscine. Le couple tenta de se tenir suffisamment éloigné l’un de l’autre pour éviter la tentation, ce qui laissa le champ libre à Yuiri qui profitait de chaque occasion possible pour se frotter contre Ryo, le caresser, cherchant à faire naître le désir chez lui, en vain. Ce dernier avait trouvé la parade et, à Tokyo, Umi éternua.  

 

- Tu as pris un sacré coup de froid, mon pauvre nounours..., se lamenta Miki, navrée pour lui, le faisant rougir de nouveau.  

 

Le soir arrivé, toute la bande préféra une balade le long de la plage à une soirée dans la villa. Ignorant volontairement Yuiri qui cherchait à s’accrocher à lui, Ryo passa un bras autour de la taille de Kaori, l’attirant contre lui. Ils marchèrent tout en discutant et passèrent un agréable moment, sauf Yuiri qui boudait… Elle se serait bien vue à la place de cette niaise de Kaori. Sans nul doute que sa main ne se serait pas posée sagement sur sa hanche mais sur son fessier à croquer, lui infligeant moult caresses qui l’auraient amené au bord du gouffre.  

 

Alors qu’ils allaient rentrer, Yuiri se jeta à son cou éjectant sans ménagement Kaori qui atterrit lourdement sur le sable. Embrassant Ryo à pleine bouche avant qu’il n’eut pu réagit, elle se colla de tout son long contre son corps.  

 

- Ca te dit un bain de minuit ? Rien que toi et moi., ronronna-t-elle, se déhanchant contre lui de manière très suggestive.  

- Toi et moi dans le plus simple appareil, bien entendu…, poursuivit-elle.  

- Bien entendu, Yuiri…, commença-t-il, souriant d’un air entendu.  

- Si on était six semaines en arrière. Mais maintenant ça ne m’intéresse plus., finit-il en la détachant de lui.  

 

Kim et Orine pouffèrent de rire de la déconvenue supplémentaire de Yuiri et Kaori regarda simplement Ryo en souriant.  

 

- Il commence à se faire tard, les filles. Allons-nous coucher., leur proposa-t-il, prenant Kaori par la main.  

 

Décidément, il se montrait de plus en plus démonstratif. Ou était-ce possessif, se demanda-t-elle. A moins d’un grand coup de théâtre, l’issue de l’émission ne laissait pas vraiment de place au doute…  

 

Tous se quittèrent pour la nuit, sauf le couple qui pénétra dans la chambre de Ryo. Après un moment de tendresse empli de baisers et de quelques chastes caresses, ils s’endormirent paisiblement.  

 

Le lendemain matin, tous se retrouvèrent pour la dernière activité proposée par les jeunes femmes. Tous attendaient de savoir ce que Kaori leur avait préparé.  

 

- Je vais vous montrer quelques techniques d’auto-défense., leur apprit-elle.  

 

Kim et Orine la regardèrent les yeux ronds comme des soucoupes.  

 

- Toi, tu connais des techniques d’auto-défense ? Je ne peux pas y croire. Tu ne ferais de mal à personne., s’exclama Orine.  

- Les eaux les plus calmes sont parfois les plus dangereuses., devisa Ryo, avec un sourire énigmatique.  

 

Après tout, ils n’étaient que deux à connaître la face cachée de Kaori. Elle lui sourit en réponse.  

 

- L’auto-défense ne consiste pas forcément à faire mal mais à se sortir d’une situation périlleuse. Ryo, tu veux bien jouer les agresseurs.  

- Si tu me proposes un corps à corps avec de jolies femmes, je ne dis pas non., plaisanta-t-il.  

- Alors pour commencer si on vous cherche, ne ripostez pas. Eloignez-vous du danger et restez calme. Si la personne devient violente, deux conseils : faites simple et essayez de maintenir la longueur d’un bras entre vous et elle. Ca vous laissera plus de temps pour parer et plus d’amplitude de mouvement.  

 

Elle leur montra par l’exemple la véracité de ses propos, Ryo ne se faisant pas prier pour la coller de près quand elle le lui demanda. Elle fit le maximum pour garder son sang-froid car le sentir si près d’elle, sentir son odeur la troublaient énormément.  

 

- Si la personne vous attaque, vous avez plusieurs recours. Le plus important c’est de vous protéger. Vous levez votre bras à hauteur du coup à parer et soit vous esquivez et fuyez, soit vous attaquez., leur expliqua-t-elle.  

 

Le nettoyeur mima une attaque sur elle et elle interposa son bras gauche pour protéger son visage, prétendant l’attaquer ensuite, du plat de la main en frappant le cou et les bras, de la base de la paume frappant le menton par le bas ou d’un simple coup de poing en pleine figure. Ils enchaînèrent les mouvements rapidement. Des yeux expérimentés auraient noté l’habitude entre eux deux mais les filles n’étaient pas des pros.  

 

- Après, vous avez les traditionnels coups de genou et de pied. Pour le genou, visez l’entrejambe, sinon les jambes mais ne visez surtout pas trop haut pour ne pas perdre l’équilibre. Vous tentez ?, leur demanda-t-elle.  

 

Kim et Orine se mirent ensemble, laissant Yuiri avec Ryo. Ils enchaînèrent les mouvements, Yuiri prenant un malin plaisir à se laisser déborder pour que Ryo se saisit d’elle et ainsi pouvoir se trémousser contre lui.  

 

- Si tu te défends ainsi, c’est ton agresseur qui va porter plainte pour viol. Tu nous fais quoi là ?, l’invectiva Ryo.  

- Je reproduis les leçons de Kaori, mais je ne suis pas très douée. Il faut qu’on s’entraîne tous les deux., minauda-t-elle.  

- Commence déjà par arrêter de chercher à m’exciter. Tu crois vraiment que le jour où un mec voudra te violer, tes pitreries l’arrêteront ? Tu sais comment il s’y prendra ? Comme ça.  

 

Il s’approcha d’elle menaçant. Elle frémit face au regard dur qu’il lui montra. Il la saisit brusquement par le bras et la tira à lui, la plaquant contre son corps sans ménagement. Malgré elle, elle gloussa un court instant jusqu’à ce qu’il commença à lui malaxer durement la poitrine. Elle se figea, trouvant la chose beaucoup moins drôle soudain. Il la relâcha aussi soudainement qu’il l’avait attrapée.  

 

- Ca, ce n’est qu’un petit aperçu de ce qui pourrait t’arriver avec un violeur et, vu ton métier, tu as plus de probabilité d’en rencontrer un qu’elles., l’informa-t-il, désignant les trois autres jeunes femmes.  

- Alors concentre-toi. Tu tireras au moins quelque chose d’utile de cette expérience.  

 

Vexée, elle tourna les talons et s’en alla. Ryo, la mâchoire toujours serrée, sentit une main sur son épaule et croisa le regard de sa partenaire lorsqu’il tourna le visage. Il se détendit légèrement.  

 

- Tu as été un peu dur avec elle, non ?, lui dit-elle doucement.  

- Non. C’est la vie qui est dure et tu le sais parfaitement., répondit-il, une lueur triste dans les yeux.  

 

Il dégagea une mèche de cheveux de son front, pensant à son frère, son meilleur ami, disparu trop tôt et à tout le mal qu’ils avaient affronté à deux. Elle saisit sa main et déposa un baiser au creux de sa paume, consciente de ses pensées.  

 

- Allez les filles, il est temps pour vous d’affronter un homme, un vrai., dit-il, se reprenant.  

 

Il se jeta sur Kim, contenant sa force, et elle se défendit relativement bien. Puis ce fut Orine qui, prise par surprise, lui envoya un coup de genou bien placé que Ryo, distrait, ne put éviter. Il se retrouva étalé par terre, les mains protégeant son anatomie endolorie.  

 

- Je suis désolée., s’écria Orine, horrifiée.  

- Ne le sois pas… Tu as très bien réagi…, reconnut le nettoyeur qui souffrait.  

- Ca va aller ?, lui demanda Kaori en s’agenouillant à ses côtés, inquiète.  

- Donne-moi quelques minutes., murmura-t-il.  

- Vous pouvez rentrer les filles. On avait fini de toute manière., leur proposa-t-elle.  

- Euh.. d’accord. Merci Kaori. C’était très instructif. Encore désolée Ryo.  

 

Kim et Orine les laissèrent seuls. Kaori se tourna vers Ryo.  

 

- Qu’est-ce que je peux faire pour… t’aider ?, demanda-t-elle, après avoir cherché le terme adéquat sans être tendancieux.  

- Pas grand-chose. Il faut que ça passe.  

- Elle doit avoir un sacré coup de genou parce que tu n’es jamais plié ainsi avec moi., grimaça-t-elle.  

- Quand on s’entraîne, j’ai quelques techniques pour amortir les coups. Là, je ne l’ai pas vu venir., avoua-t-il penaud.  

- Ce n’est pas ton genre pourtant. Que s’est-il passé ?  

 

Devait-il lui avouer au risque de la gêner ? Elle posa une main sur son genou, attirant son attention, et plongea son regard noisette dans le sien, ce qui le perdit.  

 

- Ryo ?  

- Tu t’es penchée et je me suis aperçu que tu n’avais rien en dessous de ton tee-shirt., avoua-t-il.  

 

Comme il s’y attendait, elle serra les bras autour d’elle, les pommettes rouges, et détourna le regard.  

 

- Ca n’est pas une habitude… mais je n’ai pas retrouvé mon soutien-gorge après ma douche et mon haut de maillot de bain était mouillé…, murmura-t-elle.  

- On s’en est encore pris à tes vêtements ?  

- Ah, ce n’est pas toi alors ? Je me posais justement la question connaissant tes petites manies.  

 

Il rigola bêtement en se grattant la tête. En effet, c’était une de ses habitudes qui lui avait déjà valu pas mal de désagrément. Mais cette fois…  

 

- Non coupable sur ce coup-là., plaida-t-il.  

- Mais en attendant…  

 

D’un geste souple, il la fit basculer sur le sable et glissa les mains sous son tee-shirt. Il n’avait pu résister à la tentation d’aller explorer ces contrées. Cherchant dans son regard un signe qui le ferait arrêter, il caressa la peau veloutée de sa poitrine, sentant son coeur s’emballer sous son passage. Il vit son regard se voiler et son souffle s’accélérer mais elle ne se refusa pas. Il l’embrassa à perdre haleine tout en lui infligeant de délicieuses caresses et l’entendit gémir contre sa bouche. Prise dans l’excitation du moment, elle noua les bras autour de son cou et lui rendit fiévreusement ses baisers, se laissant emporter par les sensations que lui prodiguaient sa bouche et ses mains.  

 

Doucement, au bout de quelques minutes, il s’écarta de ses lèvres et se rallongea sur le sable, l’attirant vers lui, les mains quittant l’abri de son tee-shirt. Ils laissèrent le temps à leurs coeurs et souffles de revenir à la normale.  

 

- Pourquoi tu t’es arrêté ?, lui demanda-t-elle, surprise.  

- C’est comme un cadeau de Noël. L’imaginer est aussi important que le découvrir. Envisage cela comme un prélude., murmura-t-il contre son oreille d’une voix si profonde, si sensuelle qu’elle en frémit.  

 

Il avait raison : leur intermède amoureux lui avait procuré des sensations incroyables, de quoi s’habituer progressivement à ce qui se passerait dans un futur pas très lointain.  

 

Peu après, ils se levèrent et rejoignirent les filles pour le déjeuner. La journée se passa ainsi rapidement. 

 


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