Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 22 capitoli

Pubblicato: 15-06-19

Ultimo aggiornamento: 05-07-19

 

Commenti: 28 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Une nouvelle mission entraine les city hunter dans les coulisses d'une émission de télé-réalité...

 

Disclaimer: Les personnages de "Bachelor" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Bachelor

 

Capitolo 14 :: chapitre 14

Pubblicato: 28-06-19 - Ultimo aggiornamento: 28-06-19

Commenti: Bonjour, voici un nouveau chapitre. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22


 

Chapitre 14  

 

Dans la cuisine, Kim et Orine déjeunaient à deux. Elles bavardaient de tout et de rien comme les deux amies qu’elles étaient devenues au cours de l’émission : à défaut d’avoir trouvé l’amour, elles avaient trouvé une nouvelle amitié.  

 

- J’en connais deux qu’on ne verra pas de l’après-midi., pouffa Orine, amusée.  

- Moi j’en connais une qui sera verte de rage., répliqua Kim.  

 

Elles se regardèrent et éclatèrent de rire. Au moins reconnaissaient-elles, les deux amants étaient plutôt discrets…  

 

Dans la chambre, les deux personnes en question se tenaient immobiles devant la porte fermée. Ryo s’était interposé entre Kaori et le danger. L’arme pointée sur eux était une chose mais ce qui ennuyait le plus notre nettoyeur était le regard froid qu’arborait la personne qui les tenait en joue, regard auquel ils n’avaient pas été habitués de sa part.  

 

- Kaori, viens ici. Maintenant., lui ordonna Kimiko.  

- Elle ne bougera pas d’ici., répondit Ryo d’une voix déterminée.  

 

Un couteau vola au ras de sa tête et se ficha dans le mur juste derrière lui.  

 

- Le prochain ira dans ton épaule. Kaori !, reprit-elle.  

 

La nettoyeuse s’avança doucement et s’assit sur la chaise comme lui indiqua Kimiko qui glissa ses mains dans les nœuds prévus à cet effet, resserrant la corde. Elle pointa l’arme sur la tête de Kaori et regarda Ryo d’un air froid et déterminé.  

 

- Ryo, tu vas t’asseoir à la table et écrire la lettre que je vais te dicter.  

 

Il s’exécuta. Elle lui dicta la lettre et ils s’aperçurent qu’il rédigeait une lettre de suicide dans laquelle il avouait également le meurtre de Kaori par dépit amoureux. C’était une chose qui n’arriverait pas, se dit-il.  

 

- Pourquoi Kimiko ? Pourquoi tu fais ça ?, demanda Kaori, d’une voix faussement apeurée.  

- Cette émission doit s’arrêter. Je les avais prévenus et ils n’ont pas voulu m’écouter. Elle est mauvaise.  

- Tu fais ça pour un problème d’audience ?, s’étonna Ryo, cherchant à la faire parler.  

- Non. Je m’en tape de l’audience. Cette émission tue., répondit Kimiko, énervée.  

 

Tout en pointant l’arme sur Ryo, elle s’écarta de Kaori et commença à faire des allers-retours dans la pièce, perdue dans ses pensées, uniquement concentrée sur lui et ses souvenirs.  

 

- C’est la troisième édition que je fais et ce sera la dernière pour moi et pour l’émission. Il n’y aura plus de douleur, plus de mort…  

- De quoi tu parles Kimiko ?, demanda Kaori d’une voix plus douce.  

- De ces candidates qui souffrent en pensant trouver ou qui pensaient avoir trouvé le grand amour. Vous, ce n’est pas votre cas et encore, tout pourrait tourner au vinaigre après, dans la vie réelle… comme l’année dernière.  

- Que s’est-il passé l’année dernière, Kimiko ?, continua Kaori qui desserrait doucement ses liens.  

 

Ryo lui observait la scène attentivement. Kimiko avait toujours l’arme pointée sur lui mais il sentait que doucement Kaori l’entraînait ailleurs, lui faisant perdre sa concentration. Il devait attendre le bon moment pour attaquer et la désarmer. S’il allait trop vite, elle tirerait à tout va et Kaori n’aurait pas la possibilité de se protéger.  

 

- La candidate a accepté la demande en mariage mais il l’a plantée devant l’autel, devant tous ses amis, devant notre famille., avoua Kimiko dans un sanglot.  

- Tu la connaissais donc ? Ta sœur peut-être ?, continua Kaori, jetant un coup d’oeil rapide vers Ryo qui l’encouragea à continuer.  

- Oui, ma demie-sœur. Elle était la seule famille qu’il me restait. Elle m’a tannée pour rentrer dans l’émission et j’ai réussi. Pour quel résultat ?, lâcha-t-elle amèrement.  

- Je suis désolée pour vous deux : vous n’y êtes pour rien mais je dois faire cesser cette émission., lança-t-elle en reprenant contenance.  

- Après vous, j’assumerai mes propres erreurs.  

 

Ils comprirent tous deux qu’elle avait décidé de mettre fin à ses jours également et que leur chance venait de passer.  

 

- Ryo, prends le drap et étrangle Kaori.  

- Non…, répondit-il d’une voix blanche.  

- Dépêche-toi ou je lui plante un couteau dans les tripes et je l’éventre., s’écria Kimiko.  

 

Kaori blêmit. Aucune des deux morts ne lui plaisait mais que ce fut Ryo qui fut obligé de le faire était encore plus horrible.  

 

- Laisse-nous nous dire au revoir., murmura Kaori, les larmes aux yeux.  

- Une minute pas plus., cracha Kimiko.  

 

Ryo s’approcha d’elle et s’agenouilla à ses côtés. Elle le regarda droit dans les yeux et il s’avança vers ses lèvres.  

 

- J’ai défait mes liens., dit-elle dans un souffle tout bas.  

- A trois, on saute derrière le lit.  

 

Ils s’embrassèrent et, quand il arriva au compte, il l’agrippa par la taille et l’entraîna avec lui derrière le lit sous le feu des balles de Kimiko. Il se saisit de son arme mais serra les dents.  

 

- Tu ne peux toujours pas tirer sur une femme ?, murmura Kaori, compréhensive.  

- Non. Surtout qu’elle est mignonne., plaisanta-t-il.  

- Il faut tout faire dans cette baraque…, soupira la nettoyeuse, faussement excédée.  

 

Elle saisit son magnum et se releva.  

 

- Tu n’as plus de balles. Lâche ton arme., lui ordonna Kaori.  

- Je n’ai peut-être plus de balle mais…, la nargua-t-elle en sortant un poignard et le lançant dans sa direction.  

 

Kaori fit feu et toucha Kimiko à la main. Déséquilibrée par la puissance du tir, elle atterrit contre la poitrine de Ryo qui les mit à couvert pour ne pas être touchés par le poignard qui se ficha dans le mur derrière eux. D’un bond, il se redressa et empoigna Kimiko qu’il attacha avec les cordes utilisées pour Kaori. Se tournant vers sa compagne, il la vit entrain de contempler pensivement son arme et une sensation étrange le prit. Il ne put s’empêcher de déglutir lorsqu’elle fronça les sourcils.  

 

- Comment j’ai fait pour réussir à toucher exactement là où je visais avec ton arme ? Elle est bien trop puissante pour moi. A la maison, je n’arrive même pas à toucher la cible avec mon Smith et Wesson., s’étonna Kaori.  

- La chance du débutant peut-être ou la force du désespoir ?, proposa Ryo, mal à l’aise.  

- T’en as d’autres des comme ça ? Dans deux minutes, tu me la joues maître Yoda, la réussite fruit de la persévérance est ?, lui dit-elle suspicieuse.  

- Ryo, tu n’as rien à me dire ?  

- Moi ? Euh… non. Que vas-tu t’imaginer ?, répondit-il dans ses petits souliers.  

- Je ne sais pas. Je m’attends à tout avec toi. Mais attends, je l’avais oublié celle-là : tu as dit que tu devais penser à la remettre d’aplomb à la maison ! Tu as déréglé mon arme ?, s’écria-t-elle furieuse.  

 

Il grimaça mais ne répondit pas. Il préféra regarder ses chaussures. Il était parti pour un sale quart d’heure. Il l’avait échappé belle la première fois, cette fois-ci il n’y couperait pas.  

 

- J’y crois pas ! T’as pas osé ? Ca fait des années que je m’entraîne sans succès et tout ça parce que monsieur a eu la bonne idée de trafiquer l’arme de mon frère. Comment tu as pu me faire ça, Ryo ? On est partenaires !, hurla-t-elle.  

- Kaori…, tenta-t-il.  

- Non. Tu t’es foutu de moi, Ryo. Les moqueries, les blagues et les mots acerbes sur ma féminité, c’étaient une chose, mais m’avoir fait douter de moi sur le plan professionnel également, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ! Je ne le supporte pas., cria-t-elle en sortant de la pièce, blessée.  

- Bon, finalement ils l’auront leur scoop., murmura-t-il, malheureux.  

 

Kaori prévint Myasaki qu’ils avaient arrêté le tueur et qu’il pouvait prévenir la police. Avec leurs micros, tout avait dû être enregistré.  

 

- Notre mission étant terminée, je m’en vais dès ce soir, Monsieur Myasaki., lui apprit-elle, les larmes aux yeux.  

- Ah non, ce n’est pas possible. Vous avez signé un contrat pour le tournage. La seule façon de sortir maintenant, c’est d’être éliminée., lui dit-il.  

- Je ne veux plus rester. Je veux rentrer chez moi., l’implora-t-elle.  

- Il faudra attendre quatre jours. Mais je pensais qu’avec monsieur Saeba, vous filiez le parfait amour., s’interrogea Myasaki.  

- Je… C’est compliqué., soupira-t-elle.  

- Je ne peux pas vous lâcher comme cela. Ce ne sont que quatre jours, Kaori., tenta-t-il de l’encourager.  

- Soit, j’attendrais jusque-là.  

 

Elle se détourna et s’éloigna vers la plage. Elle trouva un coin isolé, abrité des regards, et s’y assit. Elle se sentait trahie. Elle pensait depuis toujours qu’il avait tout fait pour l’entraîner correctement, qu’elle avait finalement réussi à trouver sa place comme partenaire même si, par moments, il avait encore des mots durs à son égard. Mais c’était normal quand on exerçait un métier où la moindre défaillance pouvait coûter la vie. Mais là savoir qu’il avait délibérément saboté son arme, c’était dur à encaisser. Etait-ce la seule chose qu’il avait sabotée ? Sur quel autre sujet avait-il pu lui mentir ?  

 

Elle sentit les larmes couler le long de ses joues. Comment pouvait-elle encore lui faire confiance ? Comment construire une relation sur des mensonges ? Que ferait-elle une fois partie d’Hirado ? Partirait-elle également de Tokyo ? Elle étouffa un sanglot : autant elle était blessée par cette révélation, autant elle ne supportait pas l’idée de ne plus vivre avec lui. Elle repensa à tout ce qu’ils avaient vécu au cours de ces années puis de ces dernières semaines. Devait-elle mettre ce dernier fait sur l’addition de choses qui leur avaient permis d’en arriver à devenir un couple ? Arriverait-elle à accepter cela ? Elle ne le savait pas. A vrai dire, ses idées étaient confuses et elle ne savait plus où elle en était. Elle laissa son regard errer sur la mer pour essayer de retrouver un peu de calme. Elle bloqua toute pensée, omis tout ce qui l’entourait sauf la mer, le flux des vagues, le bruit qu’elles faisaient en se fracassant sur la plage, régulièrement, immuablement…  

 

Au bout d’un long moment, elle se sentit l’esprit plus calme et apte à réfléchir posément. Elle ne pouvait pas le quitter ainsi, pas après ce qu’ils avaient partagé, pas alors qu’ils venaient enfin de franchir un cap qu’elle avait tant espéré, pas sans savoir ce qui l’avait motivé… Elle devait lui laisser une chance de s’expliquer. Peut-être que ce n’était pas ce qu’elle pensait, peut-être que leur couple ne se jouait pas sur cela… Elle se leva et se rendit compte que l’après-midi était bien avancée. Lentement, elle regagna la villa, appréhendant leur discussion. Elle vit au loin les filles allongées sur le sable mais aucune trace de Ryo. Elle pénétra dans la bâtisse et partit à sa recherche.  

 

Après que les policiers eurent embarqué Kimiko, Ryo était retourné dans sa chambre s’isoler. Il entendit Yuiri frapper et tenter de rentrer mais ne lui ouvrit pas et elle finit par se décourager et partir. Il savait que Kaori avait besoin de réfléchir seule et, le danger étant écarté, il avait estimé pouvoir lui offrir ce laps de temps sans même la surveiller de loin. Il s’en voulait du chagrin qu’il lui avait causé. Mick et Miki l’avaient prévenu et il savait qu’il aurait dû la remettre en état depuis un moment déjà, qu’après tout, elle ne voulait pas tuer avec mais se défendre uniquement. Le résultat était le même à présent. Elle s’était rendue compte de la supercherie et lui en voulait. La seule chose qui pouvait désormais lui sauver la mise était la capacité à pardonner de Kaori mais en aurait-elle la force ?  

 

Il fut tiré de ses songes par des coups frappés à la porte doucement. Il les ignora. Les coups redoublèrent.  

 

- Ce… C’est moi. Ouvre-moi, s’il te plaît., dit Kaori à travers la porte.  

 

Il observa bêtement la porte sans bouger, se pensant victime d’une hallucination auditive. Il n’osait croire qu’elle était là et voulait le voir. Il entendit soudain ses pas s’éloigner dans le couloir et se leva en vitesse pour ouvrir.  

 

- Kaori, attends !, l’interpela-t-il.  

 

Elle se retourna, le visage baigné de larmes. Elle avait été tellement déçue qu’il ne lui ouvrit pas… Il lui tendit la main et elle revint se jeter dans ses bras. Il l’entraîna dans la chambre et referma la porte sur eux. Il leur ôta les micros qu’il coupa et déposa sur la commode puis la reprit dans ses bras, la berçant délicatement comme la chose la plus précieuse au monde.  

 

- Je suis désolé, Kaori. Je ne voulais pas te blesser., murmura-t-il.  

- Pourquoi tu l’as fait alors ?  

 

Il inspira profondément, tentant de chasser la boule d’angoisse qui lui enserrait la gorge. Il l’emmena jusqu’au canapé et la fit s’asseoir, passant un bras autour de ses épaules.  

 

- Crois-moi ou non, pour te protéger. Je ne voulais pas que tu tues quelqu’un alors j’ai déréglé ton arme pour diriger les tirs vers les champs extérieurs. Ca impressionne la personne en face de toi mais tu ne pouvais ainsi pas la tuer et te salir les mains.  

- Tu t’es demandé ce que je pouvais ressentir face à mon incapacité ?, lui demanda-t-elle, furieuse.  

- Ca m’importait moins que de te savoir les mains propres. Ecoute, j’ai fait la promesse à ton frère de te protéger. Pour moi, ce n’était pas uniquement de te protéger physiquement mais de protéger aussi ton intégrité morale.  

- Tu sais très bien que je ne vise pas pour tuer. Sinon je suppose que tu m’aurais aussi interdit d’utiliser les bazookas ou mitraillettes.  

- Je sais mais le temps est passé et j’ai toujours remis au lendemain. Cette promesse que j’ai faite à ton frère, je l’ai faite mienne également. Plus le temps passait, plus tu prenais une place importante dans ma vie.  

- Ryo…  

- Laisse-moi finir, s’il te plaît. Importante n’est même pas le mot exact. Spéciale serait plus exact. Tu es ma conscience, Kaori. Tu es celle qui me tire vers la lumière. Depuis que je te connais, j’ai tué beaucoup moins de personnes et je m’en porte beaucoup mieux. Tu es celle qui m’a fait comprendre que j’avais le choix : le choix de tuer ou blesser, de vivre ou survivre, d’aimer ou butiner… J’ai besoin de toi, que tu restes les mains propres. J’ai trop peur que, si un jour tu devais ôter la vie à quelqu’un, tu n’y survives pas, parce que moi je ne survivrai pas si je te perdais.  

 

Elle se lova contre lui, touchée par ses mots. Bien sûr, elle était furieuse d’avoir été trompée, mais elle était aussi heureuse de connaître ses raisons parce qu’à ses yeux, le geste d’amitié, déjà louable en lui-même, était devenu un geste d’amour, encore plus beau et plus fort. Le poids qui s’était abattu sur ses épaules s’évapora, la laissant à nouveau respirer normalement.  

 

- Tu as d’autres choses que tu me caches encore ?, lui demanda-t-elle posément.  

- A part mes revues spécialisées et ma collection de vidéos ?, l’interrogea-t-il soulagé.  

- Ca fait longtemps que je sais où les trouver…, répondit-elle taquine.  

- Non, rien d’autre.  

- On ferait bien de rejoindre les filles., dit-elle en se levant et s’éloignant.  

- Attends, Kaori. Toi et moi…  

- On ne reprendra pas là où on en était ce midi. Mais on ne repart pas de zéro non plus. Laisse-moi un peu de temps pour digérer. Ca m’a fait très mal, Ryo.  

- D’accord. Est-ce qu’on va quand même se balader ce soir ?  

 

Elle le regarda indécise. Ses yeux avaient un éclat triste qu’elle n’aimait pas voir. Aussi acquiesça-t-elle.  

 

- Oui. Et peut-être qu’on dormira ensemble aussi. Je n’ai pas besoin de repartir des siècles en arrière., admit-elle.  

 

Il parut soulagé de sa réponse et l’accepta. Il était conscient de s’en être bien tiré. Certes, ce n’était pas ce jour-là qu’il se perdrait en elle mais ce n’était pas non plus le jour où il la perdait elle. C’était le plus important.  

 

Ils rejoignirent Kim, Orine et Yuiri et passèrent le reste de l’après-midi ensemble, heureux de savoir que celui qui menaçait leur vie était derrière les barreaux. Il allait sans dire que tous avaient été surpris de découvrir qu’il s’agissait de Kimiko. Ce ne fut que le soir arrivé, après leur balade, que Ryo et Kaori purent examiner les preuves qu’ils avaient et ce qu’ils avaient manqué. Assis l’un à côté de l’autre dans le lit, ils avaient chacun une liste de noms avec des annotations.  

 

- Je l’ai, Ryo. Son père était sur la liste des noms qui auraient pu être parce qu’il était mort. C’était un ancien commando de marine américain d’origine japonaise qui était rentré dans son pays d’origine. Il avait deux filles : Kimiko et Haruka. Cette dernière s’est suicidée l’année dernière, certainement après l’abandon de son fiancé… C’est tellement triste…, soupira-t-elle.  

- Oui. Ca veut dire aussi que tu avais raison. Ce n’était pas sur la liste des suspects logiques. Ton intuition était bonne, Kaori.  

 

Elle rosit sous le compliment. Elle avait marqué un point. Elle reposa le papier sur la table de chevet et s’allongea dans le lit. Il en fit de même et l’enlaça.  

 

- Dis-moi si tu veux que je te laisse tranquille., dit-il doucement.  

- Non, reste. Je dors mieux quand tu es là… et j’ai envie de te sentir contre moi., avoua-t-elle, prenant sa main.  

- Je ne sais pas comment tu fais, Kaori, pour trouver en toi la force de pardonner après tout ça., admit-il.  

- Je t’aime. Je me suis posée la question de savoir si je pouvais continuer ou non et il n’y avait qu’une seule chose dont j’étais sûre : je ne pourrais pas vivre sans toi.  

- Moi non plus, je ne peux plus vivre sans toi et ça fait longtemps que je le sais., murmura-t-il.  

- Tu es un maître en l’art de la cachotterie, Ryo. Je suis sure que tu t’es longtemps menti à toi-même sur beaucoup de sujets et peut-être encore aujourd’hui d’ailleurs. Cesse de te battre contre toi-même. Tu n’es plus tout seul maintenant. Je suis avec toi et, crois-moi, je suis pire qu’une sangsue., plaisanta-t-elle.  

- Je ne veux que toi et pour toute ma vie. Crois-moi, tu ne m’échapperas plus.  

 

Il l’embrassa dans le cou et elle ses doigts. Rassurés, à nouveau sur les rails à destination du bonheur, ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre. 

 


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