Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 22 capitoli

Pubblicato: 15-06-19

Ultimo aggiornamento: 05-07-19

 

Commenti: 28 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Une nouvelle mission entraine les city hunter dans les coulisses d'une émission de télé-réalité...

 

Disclaimer: Les personnages de "Bachelor" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Bachelor

 

Capitolo 16 :: Chapitre 16

Pubblicato: 30-06-19 - Ultimo aggiornamento: 30-06-19

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 16  

 

- Kaori, tu es prête ?, s’entendit-elle appeler.  

 

La voix la fit grimacer. En temps normal, elle aurait sauté sur la porte pour lui ouvrir mais là elle ne pouvait pas : c’était juste impossible.  

 

- Je… Oui… Non… Argh !, grogna-t-elle, désespérée.  

- Excuse-moi mais je n’ai pas bien compris : c’est oui ou c’est non ?, demanda Ryo, amusé à travers la porte.  

- J’ai beaucoup de qualité mais pas encore le don de voir au travers des portes…  

 

Elle se résigna à lui ouvrir. Elle était nue… enfin elle se sentait nue.  

 

- Je vais tuer Eriko et peut-être aussi Miki si j’apprends qu’elles étaient de mèche., maugréa-t-elle.  

 

Elle se tourna vers son compagnon et ne put que s’énerver encore plus, plus par gêne que par colère. Il la fixait du regard, la bouche ouverte. La lueur qui brillait dans ses yeux était on ne peut plus parlante et elle était sure que c’était le but d’Eriko.  

 

- Par pitié, ferme la bouche., claqua-t-elle.  

 

Il se reprit et se réajusta, son pantalon lui semblant soudain très serré.  

 

- Tu es…  

- Nue !, hurla-t-elle en rage.  

- Resplendissante bien qu’un peu dévêtue, il est vrai., murmura-t-il, d’une voix qui sembla très sensuelle à la jeune femme.  

 

Son compliment la fit rougir et la calma un peu. Il lui fit signe de s’approcher de lui et, la prenant par la main, la fit tourner sur elle-même. La robe d’un bleu nuit était bordée d’un liseré argenté. Le bustier couvrait à peine sa poitrine, le liseré argenté se croisait dans son dos pour revenir se croiser devant au niveau de son nombril, le tissu formant un triangle inversé, découvrant sa taille et ses hanches. Le liseré descendait ensuite et se poursuivait jusque dans son dos, très bas sur sa chute de reins. Eriko avait décidément une sacrée imagination et un modèle à la hauteur…  

 

Il se demanda comment elle pouvait réussir à cacher un dessous et l’idée lui vint qu’elle n’en portait peut-être pas… Il eut soudain très chaud, très très chaud… Il se reprit : c’était Kaori, elle portait forcément une culotte… Quoiqu’elle semblait plus à l’aise ces deux derniers jours dans les vêtements qu’Eriko avait prévus pour elle. Il ne savait si c’étaient les intermèdes sensuels qu’ils s’offraient ou l’habitude qui prenait mais elle ne semblait plus aussi intimidée d’être beaucoup moins couverte qu’à Tokyo. Il y avait bien encore des fois où son regard la faisait rougir mais elle ne se cachait plus. Donc l’idée qu’elle ne portait pas de sous-vêtements ne lui semblait pas si impossible…  

 

- Pervers ! J’ai une culotte. Eriko avait tout prévu., l’informa-t-elle, lui lançant un regard mauvais.  

 

Mais au fond d’elle-même, elle sentait la boule de chaleur monter face au regard de Ryo. Ainsi Eriko avait aussi prévu le sous-vêtement adapté, pensa Ryo… Il se souvint des étals de sa boutique, des petites choses très sages aux plus osées, tous les articles étaient plus que plaisants à voir.  

 

- Si tu continues, je te jette sous une douche froide., l’avertit-elle.  

- Tant que tu viens avec moi, sans problème., dit-il en s’approchant d’elle.  

 

Il la saisit par la taille et la plaqua contre lui, lui faisant prendre conscience de son désir. Il prit ses lèvres dans un baiser fiévreux et avide. Doucement, il la fit reculer et l’allongea sur le lit, se positionnant au dessus d’elle. Ses lèvres n’avaient pas quitté sa bouche, sa langue partant danser avec sa jumelle sans aucune hésitation, appréciant la façon dont elle répondait.  

 

- L’élève est douée…, murmura-t-il d’une voix rauque en se séparant d’elle.  

 

Elle le saisit par la nuque et le ramena à elle, reprenant ses lèvres. Les mains de Ryo couraient sur la peau nue de son dos et de son ventre. Il sentait ses muscles se contracter sous ses doigts, son odeur qui l’enivrait, sa cuisse repliée contre la sienne, le tissu glissant la laissant découverte. Il ne put s’empêcher de glisser la main sur le galbe ferme remontant du creux sensible de son genou jusqu’à la lisière de son dessous. Les gémissements de sa partenaire le rendaient fou. Elle avait glissé les mains sous sa veste et caressait tant bien que mal son dos. Il se redressa rapidement et l’enleva avant de revenir à elle.  

 

- Tu es si belle, Kaori., murmura-t-il, traçant un chemin de baisers de sa bouche à la naissance de sa poitrine.  

- Tu… n’es… pas mal… non plus…, bafouilla-t-elle, ayant du mal à garder les idées claires sous l’assaut de ses lèvres.  

- Seulement pas mal ?, lui demanda-t-il taquin en remontant taquiner le lobe de son oreille.  

- Tais-toi et embrasse-moi., le houspilla-t-elle.  

- A vos ordres, princesse.  

 

Il reprit ses lèvres. Ils furent tirés brusquement de leur bulle par des coups frappés à la porte.  

 

- Kaori, dépêche-toi. L’émission commence dans deux minutes et on ne trouve pas Ryo !, cria Kim du couloir.  

- C’est pas vrai, on ne sera jamais tranquilles…, maugréa Ryo.  

- On arrive, Kim !, répondit Kaori, sans réfléchir.  

- On ?, répéta Kim, amusée.  

 

Kaori rougit et, dès que Ryo se fut levé, elle attrapa ses escarpins, les enfila et ils sortirent.  

 

- Je vais vraiment devoir faire l’émission dans cette robe., gémit-elle.  

- Je peux te l’enlever si tu veux., lui proposa-t-il d’une voix chaude qui la fit tressaillir.  

 

Il accompagna ses paroles d’une caresse du bout des doigts le long de son dos qui lui fit perdre ses moyens. Il la rattrapa quand elle chavira sur ses talons.  

 

- Tu peux me tomber dans les bras mais ce serait mieux après l’émission., lui suggéra-t-il.  

- Tu ne perds rien pour attendre., gronda-t-elle entre ses dents en arborant un sourire.  

 

Elle se positionna à côté des filles en attendant le décompte. Jetant un œil vers lui, elle vit son sourire satisfait et eut envie de le lui faire ravaler. Le décompte des dix commença. Elle l’attrapa par la nuque et lui infligea un baiser ravageur, mêlant leurs langues sauvagement, et le relâcha quand elle entendit « un ». Il resta ébahi un moment alors même que l’émission commençait et qu’elle affichait un sourire des plus innocents.  

 

- Il n’a pas l’air dans son assiette, Ryo., fit Kazue, serrant contre elle un bébé d’une semaine, leur petit trésor, Aiji.  

- Non, je dirai plutôt qu’il n’en peut plus. Il est plus qu’en forme., fit Mick goguenard.  

- J’y crois pas ! Elle porte ma robe ! Exactement comme je le pensais : une merveille sur elle., s’exclama Eriko.  

 

Soudain, un Tex Avery version blond fit son apparition, s’accrochant à l’écran géant. Les yeux exorbités, il embrassait Kaori à travers l’écran, touchait la moindre parcelle de peau dénudée et bavait à tout va.  

 

- Beurk, c’est écoeurant., grimaça Eriko.  

- Mick, descends de là tout de suite ! Tu me fais honte ! Sale pervers ! T’exciter sur ton amie comme un adolescent !, hurla Kazue, entrant dans une colère noire.  

- Ma douce, elle est trop… mokkori !, se justifia-t-il.  

- Eh le blondinet, je te donne deux secondes pour te décoller de mon écran géant ou je te dégomme jusque Mars., s’énerva Miki.  

 

Avec regrets, Mick remit les pieds sur Terre et se fit instantanément écrabouillé par une massue lancée par Miki.  

 

- Ca, c’est pour la peine que tu fais à Kazue et, celle-là, c’est pour avoir bavé sur mon parquet que je venais juste de nettoyer., dit-elle en l’assommant une deuxième fois.  

- En tous cas, il n’y a pas à dire : elle est vraiment sexy dans cette robe, notre timide Kaori., remarqua Saeko.  

- Connaissant Ryo, ça m’étonne même qu’il ne lui ait pas encore sauté dessus.  

- En tout cas, je suis bien contente de partir en voyage dans dix jours. Je vais me faire trucider. Avec un peu de chance, ils prolongeront leur séjour là-bas quelques jours et on ne se reverra qu’à mon retour.  

- Il faut que je vous parle d’ailleurs…, les informa Mick, soudain très sérieux.  

 

Tous le regardèrent, interrogateurs.  

 

- Tu vas me payer ce coup-là, Kaori., murmura Ryo à son oreille alors qu’ils prenaient place dans le canapé pour visionner le film de la semaine.  

 

Il l’obligea à s’asseoir à côté de lui et glissa son bras derrière elle. Alors que les images défilaient, il laissa son pouce caresser son épaule nue descendant par moments lentement sur son bras. Il entendait son souffle s’arrêter puis repartir régulièrement. Discrètement il laissa glisser sa main le long de son dos puis remonta pour caresser sa nuque. Le long frisson qui la traversa le satisfit énormément. Il se pencha vers elle et, sous couvert de lui murmurer un mot à l’oreille, laissa traîner le bout de sa langue sur son lobe. Ses joues se teintèrent.  

 

- Arrête…, murmura-t-elle, la voix tremblante.  

- Pourquoi ?, souffla-t-il, dirigeant son souffle sur la peau tendre de son cou.  

 

Elle sentit sa main descendre le long de sa colonne vertébrale, lui donnant envie d’arquer son corps, le désir l’envahissant. Il posa les doigts à la lisière de sa robe restant sage un moment avant de laisser son pouce caresser le bas de son dos. Elle se sentait trembler sous les sensations qu’il provoquait en elle. Elle se retenait de ne pas lui sauter dessus tant elle avait envie de sentir ses lèvres sur les siennes, ses mains partout sur son corps. Elle sentait qu’elle ne tiendrait plus longtemps et elle ne voulait pas faire cela à l’écran…  

 

- S’il te plaît, Ryo. Arrête., l’implora-t-elle, lui jetant un regard perdu.  

- D’accord., répondit-il, ne souhaitant pas la mettre mal à l’aise outre mesure.  

 

Ca lui plaisait d’attiser son désir, de jouer avec ses limites mais pas à son détriment : c’était la limite qu’il s’était imposé. Il remonta le bras et posa la main sur son épaule, gardant ses doigts immobiles. Il la sentit se détendre au bout de quelques minutes. Elle se laissa même aller un peu plus contre lui et il déposa un baiser sur sa tempe. Il savait que Myasaki devait s’étouffer dans la salle voisine : il lui avait après tout demandé d’être moins démonstratif, surtout pendant l’émission. Il n’en avait cure : il s’était trop longtemps réprimé et avait envie de laisser son coeur s’exprimer, même s’il s’affichait devant tout le Japon et surtout devant toutes les familles de Tokyo, désignant plus qu’officiellement Kaori comme femme de son coeur, comme cible privilégiée. Il ne voulait plus laisser ce fait guider sa vie. Il serait plus prudent, il l’entraînerait encore mieux, remettrait son arme en état, il ferait tout ce qui serait nécessaire pour pouvoir vivre son histoire avec elle… enfin…  

 

Le résumé de la semaine se termina et s’engagea une conversation, nouveauté de la semaine, entre la voix off et les participants. La principale interrogée fut Yuiri, fière d’être au centre de l’attention. Ils profitèrent pour passer des séquences de ses tentatives de séduction, dont certaines datées des semaines précédentes, qui, à chaque fois, se soldaient par un échec. Elle semblait ne pas prêter attention au ridicule de la situation, juste contente de passer à l’écran. Ils passèrent ensuite sur quelques séquences d’échange entre Ryo et Kim puis Orine et finirent sur plusieurs séquences de moments romantiques ou passionnés entre le bachelor et Kaori. Les deux se regardèrent légèrement gênés. C’était une chose de vivre leur romance, une autre de la voir à l’écran et surtout certains de leurs débordements…  

 

Puis la publicité fut lancée. Tous les cinq discutèrent tranquillement en attendant la reprise de l’émission. Yuiri planait, priant pour avoir été remarquée par un producteur. Elle se reprit : elle avait besoin de profiter encore de la semaine qui suivait pour assurer son avenir. Elle s’approcha de Ryo, séductrice.  

 

- Mon Ryo chou, tu me gardes… Nous avons encore beaucoup de choses à vivre tous les deux., ronronna-t-elle, en laissant un doigt courir sur son torse.  

- Mets-toi en place : ça va reprendre., lui dit-il sèchement.  

 

Il avait un accord avec Myasaki. Ca ne lui aurait pas vraiment dérangé de l’envoyer aux orties mais il ne pouvait se le permettre : supporter Yuiri une semaine de plus était peu cher payé. De plus, Kim et Orine lui avaient dit qu’elles voulaient en finir : le tournage avait été suffisamment mouvementé et l’enjeu était nul à présent.  

 

L’émission reprit, les quatre prétendantes faisant face à Ryo. Sans surprise, il donna la première rose à Kaori, sans même un mot, juste un sourire chaud aux lèvres. Leur connivence était plus qu’évidente. Il se tourna ensuite vers les trois autres jeunes femmes et, après quelques mots à chacune, donna la deuxième rose à Yuiri.  

 

- Quoi ?! Mais il se fout du monde ! Il donne la rose à cette pé…, fut interrompue Eriko par la main de Miki.  

- Surveille ton langage : il y a un enfant parmi nous., dit-elle.  

- Dis-moi que t’es d’accord avec moi : pourquoi il garde cette allumeuse ?  

- Je ne sais pas, Eriko. Tu sais, c’est Ryo : on a parfois un peu de mal à suivre…  

- L’audience. A mon avis, il n’a pas eu son mot à dire. Comme il a déjà fait son choix, ils doivent faire en sorte de garder l’audience. Kaori et Yuiri ne s’entendent pas, ça attire. On s’attend à ce qu’elles se battent pour lui., expliqua Mick.  

- Regardez-le. Regardez-les. Personne ne se mettra entre eux. Ils font enfin un. Alors il peut bien accepter une Yuiri autour d’eux. Elle aura beau le draguer, se déshabiller, il n’a d’yeux que pour Kaori., conclut Mick, heureux que ses amis se furent enfin trouvés.  

 

Les deux prétendantes écartées s’en allèrent, laissant les trois dernières personnes seules. Ils se regardèrent un moment puis Ryo reprit sa place.  

 

La voix off réintervint :  

 

- Pour la semaine à venir, le bachelor devra accorder les mêmes épreuves, le même temps et les mêmes privilèges à chacune d’entre vous.  

 

Ryo serra les dents : ce renard de Myasaki avait changé les règles pour corser les choses. Il observa le visage triomphant de Yuiri et défait de Kaori. Ils ne pourraient plus s’exprimer comme ils le souhaitaient. La semaine allait lui paraître longue et à elle aussi à en juger le regard lourd de regrets qu’elle lui adressa. L’émission s’acheva sur cette annonce.  

 

- Les choses vont enfin devenir intéressantes., susurra Yuiri.  

- Si tu couches avec elle, tu couches avec moi, si tu l’embrasses, tu m’embrasses… J’adore cette nouvelle règle.  

- Contrairement à ce que tu penses, je n’ai pas besoin de coucher avec Kaori pour lui dire que je l’aime. S’il me faut attendre une semaine pour la faire mienne, j’attendrai. Tu ne m’auras pas dans ton lit., lui répondit-il imperturbable.  

- Je… je vais me coucher., annonça Kaori qui luttait contre le stress qu’amenait cette nouvelle donne.  

 

Il attrapa sa main, la forçant à lui faire face. Plongeant son regard dans le sien, il tenta de la rassurer et le sourire qu’elle lui adressa fut une petite récompense.  

 

- Tu peux aller te coucher aussi, Yuiri. Tu n’auras rien de moi., lui dit-il sèchement, se détournant d’elle et sortant de la pièce à la recherche du producteur.  

 

Il le trouva dans la pièce voisine, se frottant les mains, heureux de son rebondissement.  

 

- Vous vous rendez compte du mal que vous nous faites ?, lui demanda Ryo sans ambages.  

- Vous avez saboté tout le suspens. Je devais bien trouver de quoi stimuler l’attention du public., se justifia-t-il.  

- Vous ne prêtez aucune attention aux sentiments des gens. J’espère au moins que vous tiendrez votre part du marché., cracha Ryo, le regard dur.  

- Je tiens toujours parole même si vous en doutez., lui répondit-il en haussant les épaules.  

 

Ryo le laissa sans plus un mot et regagna sa chambre. Il hésita à rejoindre Kaori comme aux premiers jours de leur relation mais renonça. Il ne voulait pas risquer d’être surpris et devoir passer la nuit avec Yuiri. Cela faisait plus de six ans qu’il dormait sans elle, il tiendrait bien une semaine de plus. Passée cette semaine, il aurait toutes ses nuits, se dit-il en souriant…  

 

Malgré ces pensées positives, il eut un mal fou à s’endormir. Il avait pris l’habitude de dormir avec elle. Son souffle sur son torse, sa chaleur se diffusant contre lui, sa main posée sur son coeur, tout cela lui manquait. Il se tourna dans les draps et finit par tomber d’épuisement.  

 

De son côté, Kaori tourna un long moment dans son lit avant de se lever. Elle partit à la cuisine et prit un verre d’eau. Son esprit était en ébullition. Ils essuyaient contre-temps sur contre-temps. Elle qui se sentait prête à franchir le cap avec lui devait à nouveau attendre et elle n’en avait plus envie. D’un autre côté, elle ne voulait pas non plus jeter Yuiri dans ses bras. Elle devrait prendre son mal en patience. Elle jeta un œil vers la chambre de Ryo et laissa ses pas la guider.  

 

Une caresse sur son torse, des lèvres humides et chaudes qui se posèrent sur les siennes le tirèrent du sommeil dans lequel Ryo était plongé. Il ouvrit brusquement les yeux et, stupéfait, observa le corps le chevauchant, s’attaquant sans honte à son intimité. Il repoussa l’intruse qui atterrit lourdement par terre.  

 

- Sors d’ici, Yuiri. Tout de suite !, lui intima-t-il d’une voix dure.  

- Tu n’as donc aucun respect pour toi-même ?  

- Je te veux., cria-t-elle.  

- Je veux une femme qui se respecte. Pas une femme qui se prostitue pour apparaître à l’antenne.  

 

Il la prit par le bras sans ménagement et la fit sortir de sa chambre. Etouffant à l’intérieur, il décida de sortir un moment et se rendit sur la terrasse. Il fut surpris de trouver Kaori endormie près de l’escalier, recroquevillée sur elle-même. Elle avait dû rester là à observer la mer pour calmer son angoisse. A Tokyo, elle pouvait rester des heures sur le toit à regarder la ville vivre. Il prit quelques minutes pour s’abreuver de son image puis la prit dans ses bras et la ramena dans sa chambre, la couchant dans son lit puis la recouvrant. Il déposa un baiser sur son front avant de la laisser.  

 

Heureux d’avoir grappillé ces quelques instants, il retourna dans sa chambre dont il ferma la porte à clef puis se coucha et s’endormit en rêvant d’une rouquine au regard doux. S’il y avait bien une chose qu’elle avait toujours été depuis qu’ils se connaissaient, c’était bien la femme de ses rêves… 

 


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