Capitolo 9 :: Mick et Kaori ou la perte de Ryo : partie 1

Pubblicato: 18-08-04 - Ultimo aggiornamento: 08-05-07

Commenti: Pardon! Cal pas tapé!!! J'ai attendu ton retour pour majé et g réstifier moi-même, m'en veut pas soeurette! Bon voilà des news de Kaori, priez pour elle! Pleurez bien! lol c pas drôle!

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"Tiens, le signal a changé de position?"  

Mick appuya sur l'accélateur car il avait un mauvais préssentiment. Son coeur lui qu'elle besoin de lui plus que jamais.  

Tiens bon, je ne suis plus très loin de toi!"  

Mick voyait défiler des images devant ses yeux. Des images des plus atroces sur ce qui arrivait à son amie. Il ne pouvait pas, il devait pas penser à ça. Si jamais, il lui était arrivé quelque chose, il ne le supporterait pas. Ses mains se crispèrent sur le volant. Il s'en voulait, pourquoi n'était-il pas allé la voir dans son appartement, plus tôt :  

"JE TUERAIS CEUX QUI S'EN SONT PRIS A TOI!"  

Ses mains se crispèrent davantage. Il s'était attaché à cette femme. Il tenait à elle, il refusait de la perdre. Pour elle, il tuerait s'il y en avait nécessité. Biensur, il aimait Kazue, mais il était très attaché à Kaori. C'était sa confidente dans les moments difficiles, elle seule, connaissait son passé. En effet, Kazue n'en savait rien, pas même Ryo et les autres.  

Mick lui avait tout raconté un soir où ils étaient tous les deux abandonnés par leurs cojoints respectifs. Il faut dire que ce soir-là, le pervers qu'était Mick Angel n'avait eu pas le coeur à papillonner : il s'était pris la tête avec sa dulcinée. Non, en fait, il l'avait carrément repoussée. Ce soir-là ou plutôt à cette période-là, il était la proie de vieux souvenirs qu'il ne parvenait pas à chasser.  

Il avait éprouvé le besoin de changer d'air et s'était donc rendu dans le parc où il la rencontra.  

Flash Back :  

Kaori fut surprise de voir Mick dans le parc, assis sur un banc, alors que son partenaire faisait la tournée des bars et des cabarets.  

Mais ce qui l'avait surprise davantage, c'était qu'il ne lui avait pas sauté pas dessus lorsqu'il la vit. Kaori comprit que quelque chose n'allait pas. Elle se surpprit à vouloir qu'il lui saute dessus. Elle n'avait pas l'habitude de voir Mick de cette façon et elle ne savait pas comment faire pour l'aider. Elle décida de fier à son coeur : elle s'asseya à ses côté et démarra la conversation, au fond elle priait pour ne pas dire trop choses qui pourrait le blesser davantage :  

"Il fait bon ce soir, tu ne trouves pas?  

Silence.  

"Comment ça va avec Kazue? Ca se maintient?"  

Silence.  

Kaori le regarda dans les yeux et comprit qu'elle n'aurait pas dù mentionner Kazue. Elle supposa qu'ils s'étaient encore disputés. Kaori savait par Kazue que c'était très fréquent ces temps-ci. A son tour, elle fixa le paysage :  

"Tu veux en parler?"  

Silence.  

Aprés quelques minutes, Kaori se leva et entreprit de le laisser seul. Soudain, il l'interpella :  

"On va boire un verre, c'est moi qui invite!"  

Kaori se retourna suprise, mais acquiesça. Elle propsa son bras à Mick qui hésita peu habitué, mais accepta. Ils se rendirent chez Alfredo's Café. Ils s'y rendaient souvent pour échapper aux interrogations et aux regards curieux de leurs amis respectifs.  

Mick demanda une table pour deux et commanda deux cafés bien noirs, l'un avec deux sucres pour Kaori. Ils s'assirent au fond de la salle, près de la fenêtre. Kaori était en face de Mick et attendait patiement qu'il parle:  

"Tu ne t'es jamais demandé comment je suis tombé dans le milieu?"  

Kaori le regarda dans les yeux, étonnée. Elle ne s'était jamais posée la question. Elle avait supposé que lui aussi avait connu la guerre, d'aprés les facultés qu'il avait : les même que celles de son partenaire.  

"Non. Tu as connu la guerre?  

Mick rit amèrement. Evidement, elle pensait qu'il était comme Ryo. Hélas, non. Son histoire était toute autre. Ses yeux se voilèrent, il aurait préfèré connaître la guerre au moins il n'aurait connu pas ce bonheur et cette douleur de sa perte.  

"Amanda!"  

Il avait prononcé ce prénom à voix haute. Kaori ne semblait pas comprendre. Mick commença son récit :  

"Avant d'être nettoyeur, j'étais mari et père!  

- Mari et père?  

- Oui!  

Mick fit une pause et poursuivit:  

"Mon père était un richissisme industrel du nom de Ridge Angel. Ma mère était une jeune femme de milieu modeste, elle s'appelait Katherina Lang. Mon père l'avait rencontré dans un bars karaoké où elle était serveuse et chantait de temps à autre. Il s'y rendait régulièrement pour la voir. Il était fou d'elle. Ils eurent une histoire passionelle et secrète puis finalement, ils se marièrent. Quelques mois plus tard, je vins au monde. Je voyais très rarement mon père, j'en souffrais tout comme ma mère d'ailleurs. Souvent, je les entendais se disputer. Mon père devait faire face à des menaces, mais il me disait qu'il ne les prenaient au sérieux. Si seulement, il l'avait fait..."  

Mick serra ses poings, Kaori eut peur de comprendre la suite. Elle ne dit rien, mais posa une main réconfortante sur celle de son ami. Mick regarda cette main qui lui donna le courage de poursuivre:  

"Quand j'eus six ans, ma mère accoucha d'Andrew, mon petit frère. L'été où il eut un an, toute la famille projeta de partir en vacances. Mon père m'apprenait à pècher et c'est là qu'il m'offrit le pendentif que je t'ai donné"  

Kaori regarda la corne que lui avait offert Mick. Ce dernier continua :  

Un aprés-midi, je dis à mon père que j'allais pècher le repas du soir. Il me sourit et me laissa faire, tandis que ma mère me recommandait d'être prudent, de faire attention de ne pas tomber dans l'eau, de ne pas trop me salir. Je me revois encore leur faire un calin et embrasser mon petit frère sur le frontqui dormait dans son berceau en chêne. Je revois lui promettre de lui ramener le plus gros coquillage. Je sens encore l'odeur du gâteau qui cuit dans le four. Je me revois fermer la porte du chalet et ma mère m'envoyer des baisers à travers la fenêtre et mon père qui posait une main réconfortante sur son épaule. Je me vois courir vers la mer. Plus tard, je suis tout exicité car j'ai pèché mon premier poisson, un gros en plus. J'avais trouvé un spendide coquillage, bref j'étais content de moi! Je cours vers le chalet en criant : papa, maman regardez!! Je me vois trébucher sur le sable et reprendre ma course de plus belle. Seuleument, quand j'arrive le chalet est en feu, mes parents et Andrew sont condamnés à l'intèrieur. Je veux les aider, mais mon père qui est à la fenêtre me fait non de la tête. Je les vois se débattre puis leur cris se font plus rare. Bientôt, le silence les remplace. La police vint me chercher et me place en famille d'accueil. Mes parents adoptifs était un couple d'avocats. Plus tard, je devint policier, inpecteur pour être précis. Ma partenaire s'appelait Amanda York. Notre relation dépassa le stade de la profession. J'aimais cette femme, je voulait mèler ma vie à la sienne. Nous nous marions après 4ans de partenariat. Elle était belle dans sa robe mariée, la cérémonie était simple juste nos familles et nos collègue. Six mois, elle me dit : "Mon amour, veux-tu être père?" Je lui dit que ce serait mon voeu le plus cher et là elle me prend la main et la pose sur son ventre et me dit : "J'en suis ravie car tu vas père, je suis enceinte Mick!" J'étais fou de joie. Sept mois plus tard, à la maternité je fis la connaissance de Mickaella Angel, 3kg 500, ma fille. Elle était tellement petite et fragile que j'avais peur de l'etouffer en la prenant dans mes bras. J'étais heureux, malheureusement, trois mois plus tard, je me préparais pour aller au boulot, je revois Amanda m'aider à nouer une cravate. Je la revois prendre notre fille dans ses bras pour lui donner son biberon. Je me revois l'embrasser, lui dire à quel point je l'aime. Je me revois dire à ma fille: "Papa, revient bientôt! Sois sage avec maman!" Je me revois l'embrasser sur le front et les regarder une dernière fois avant de fermer la porte."  

Mick avait encore en mémoire ces images, des images qu'il n'avait pas pu effacer : Son appartement montrait des traces de lutte, tout y était saccagé. Sa femme avait été violée et poignardée. Quant à sa fille, elle avait été égorgée. Quand Mick arriva chez lui, c'était un miracle que le coeur de la petite battut encore. Il s'était précipîté sur le combiné, mais sa fille mourut quelques minutes plus tard, dans les bras de son père effondré. Mick se souvint encore du cri de douleur qu'il avait poussé. Les coupables? Une organisation criminelle du nom de Pégase Rouge. Mick s'en souvint à cause du miroire signé : Pégase Rouge.  

Cette organisation ne lui était inconnue puisque sa femme et lui avaient procèdé à l'arrestation de quelques membres. Malheureusement pour la mort de sa femme et sa fille, personne ne parvenait à les coincer. C'est pourquoi Mick démissionna et se jura de les exterminer un à un. Il devint tueur à gage et c'est à cette époque qu'il rencontra Ryo.  

"Je suis nettoyeur par vengeance!" Finit-il en regardant Kaori droit dans les yeux.  

Son regard était froid, la jeune femme ne l'avait jamais vu avec un tel regard. Implacable était ce dernier, rien ne laissait présager des remords sur la consèquence qu'engendrait ces mots.  

Kaori était choquée. Jamais, elle n'aurait pensé à tel passé pour son ami. Tout à coup, elle comprit :  

"C'est à cette date qu'elles sont mortes?"  

Mick ne répondit pas, il se contenta de regarder ailleurs et il ajouta :  

"Je ne marierai pas avec Kazue! Je sais qu'elle s'est confié à toi sur ce sujet!  

-Mick! Kazue t'aime! Je t'en prie, raconte-lui, je suis sure qu'elle comprendra!"  

Fin du Flash Back :  

Mick n'avait toujours rien dit à Kazue. Il ne se sentait pas prêt à la trahir. Et il ne se sentait pas prêt le lui dire.  

Mick sortit de ses pensés quand son radar indiqua qu'il n'était plus très loin.  

En effet, quelques minutes plus tard sur son chemin, il vit son corps inerte sur le sol. Sans plus attendre, il sauta hors de sa voiture et la prit dans ses bras :  

"Kaori, ouvre les yeux"  

Mick tenta de la réveiller en la tapotant les joues, mais en vain :  

"Réagis, ma belle! C'est le moment de me faire peur! Pitié Kao, ouvre les yeux!"  

Il chercha la cause de son malaise. Et là, il vit ses poignets bandés par du tissu noir. :  

"Mon dieu, ne dites pas que..."  

A ce moment-là, la jeune femme revint à elle. Elle sourit tristement à la vue de son ami. Des larmes menacaient de couler. Kaori avec la gorge tenta d'articuler :  

"Oh, Mick!"  

Mick cajola la jeune femme qui, maintenant, pleurait à chaudes larmes. Soudain prise d'une rage qu'elle ne pouvait contenir, Kaori martela le torse en criant et pleurant :  

"POURQUOI? POURQUOI M'A-T-IL ABANDONNE? POURQUOI?  

- Chut! Calme-toi!  

Il lui avait dit ses mots en caressant ses cheveux. Kaori enfouit sa tête dans son cou. Elle se sentait bien dans ses bras, elle avait la certitude qu'il respîrait la sincèrité et que jamais, il ne l'abandonnerait. Pourtant il lui fallait plusqu'une simple intuition, elle voulait des mots, n'importe quoi...  

"Promets-le-moi!  

- Kaori...  

Mick était incapable de lui garantir de rester en vie car c'est bien ce qu'elle sous-entendait. Elle avait perdu son frère et maintenant Ryo. Tous les deux morts assassinés, s'en était trop pour Kaori qui trouvait la vie injuste envers elle.  

Dans leur milieu, la mort est omniprésente, tous ceux qui sont dans ce milieu savent les risques qu'ils encourent. Kaori faisait partie, alors pourquoi croyait-elle cette promesse serait tenue. Elle savait que Mick encourait les mêmes risques que Ryo. Mais elle insistait :  

- Promets-le-moi, Mick! Promets-le moi!  

- Je t'en fait le serment! Du moins, j'essaierai!  

Mick cherchait à rassurer son amie par son regard. Il voulait qu'elle sache que jamais, il ne l'abandonnerait. Oui, c'est vrai une part de lui l'aimait toujours mais il s'était résolu à l'idée que jamais, elle n'éprouverait pour lui ce qu'elle ressentait pour son ami.  

Kaori se calma un peu. Elle serra Mick comme si elle craignaiy qu'il s'envole à son tour. Elle regarda dans les yeux et lui sourit. Elle posa sa tête sur son torse.  

"Ryo, pourquoi?"  

Mick en voulait d'avoir déserté de la sorte. Il lui voulait car il pensait qu'il se battrait pour sa partenaire. Mick considérait Ryo comme le frère qu'il avait perdu, même lui et Ryo avaient approximativement le même âge. Ryo était plus qu'un ami avec qui il faisait des piètries, c'était son modèle. Non, c'était un homme qu'il admirait et qu'il jalousait en même temps. Il aurait fait n'importe quoi pour lui, si seulement il avait su.  

Mick mit fin à leur étreinte et aida la jeune femme à se relever et la conduisit jusqu'à la voiture. Tel un gen,tleman, il ouvrière la portière ce qui eut pour effet de faire rougir Kaori, peu habituée à ce genre d'attention.  

Mick lui sourit et lui caressa la joue. Puis il alla chercher de quoi désinfecter les plaies.Il fit le tour, s'assit sur le siège conducteur et ouvrit la boite à gants. A l'intèrieur se trouvait une trousse de secours.  

Kazue lui avait dit une fois : "Amène-la avec toi! Cela peut t'être utile! Et puis, je me sentirai plus rassurée!" Depuis, il la gardait avec lui. Il sourit tendrement et prit sa trousse de secours. Il revint vers Kaori et retira délicatement ce qui lui servait de bandage. Il fronça les sourcils :  

"Tu aurais pu te tuer, tu sais? Heureusement, ce n'est pas trop grave! Je n'aurais pas supporté de te perdre toi-aussi!"  

Mick se surprit de ses propres mots. Il devenait trop sentimental, cela ne lui ressemblait pas. Il fallait qu'il se contrôle. Il sentait la vieille flamme se réveiller, celle qu'il s'était eforcé d'étouffer au nom de son amitié pour Ryo.  

Kaori, de son côté, se perdit dans les yeux de Mick. Elle ne savait pas ce qui lui arrivait, mais elle était sure d'une chose : elle avait déjà éprouvé cele à son égard quand elle avait rencontré. Elle sourit :  

"Je savais que tu viendrais! Tu as mis un émetteur dans ton pendenti! Donc je n'avais aucune raison de m'en faire!"  

Kaori posa sa main droite sur la joue de Mick étonné et l'embrassa... 

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