Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: lady Gaby

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 07-07-04

Ultimo aggiornamento: 08-05-07

 

Commenti: 120 reviews

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ActionDrame

 

Riassunto: Le titre vous inquiète hé ben c'est bon signe! (lol!) voilà un bref résumé de ce qui vous attends : Ryo a mystèrieusement disparu en adressant une terrible lettre à sa bien-aimée, Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "La lettre d'adieu" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La lettre d'adieu (version retravaillée)

 

Capitolo 14 :: Voir sa vie défiler

Pubblicato: 06-11-04 - Ultimo aggiornamento: 11-08-05

 


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Toute la bande était au chevet de Kaori. Cela faisait bien trois semaines que la jeune femme n’avait pas reprit connaissance. D’après le Doc, Kaori était dans le Coma. La seule à faire : attendre qu’elle se réveille. Quelles belles paroles « attendre qu’elle se réveille » ! Pour nos nettoyeurs attendre c’était un bien trop grand mot. Ils ne supportaient pas cette attente. Jamais on ne leur apprit la patience, l’attente ou encore l’espérance. Ils se sentaient impuissants, inutiles.  

 

Miki rageait. Elle ne voulait pas perdre son amie. A bout de force, elle craqua. Elle s’effondra à genoux, versa toutes ces larmes qu’elle avait retenues depuis le début de cette histoire. Elle était en colère, en colère contre Ryo pour s’être lâchement assassiner, en colère contre Kaori pour l’abandonner, en colère contre elle-même pour ne pas savoir quoi faire, comment réaghir…  

 

- Kaori, tu n’as pas le droit, tu m’entends ! BATS-TOI BORDEL !!!  

 

La mercenaire était à genoux, elle tremblait. Le parquet gardait la trace de ses larmes. Falcon eut mal pour sa femme, mais s’abstint de faire un geste. C’est Kazue qui, prise de compasion, le fit. Kazue se mit à genoux et prit la mercenaire dans ses bras. Mais elle ne sut quoi dire. Les mots restaient coincés dans sa gorge. De plus, ces mots se répétaient. Le silence fut alors la chose qu’offrit Kazue à Miki.  

 

Eriko, de son côté, tenait Sayuri au courant de l’état de sa sœur. Sayuri ne pouvait contenir ses larmes même au téléphone :  

 

- Je ne veux pas la perdre !  

- Tu ne la perdras pas ! Ta sœur est une battante !  

- J’espère que tu as raison, Eriko !  

 

Eriko raccrocha. Elle ne sentait plus ses jambes, des larmes firent leur apparition. Elle s’isola loin des regards indiscrets. Elle venait de quitter la chambre de son amie et son état n’avait toujours changé. La styliste commençait a en avoir assez de mentir à Sayuri et de se mentir à elle-même : Kaori a visiblement décidé de ne pas s’accrocher.  

 

Mick, quant à lui, avait décidé de regagner son appartement. Certes, il était là, il allait aux nouvelles, mais que pouvait-il faire de plus ? Il se sentait impuissant. Et Kazue, il n’aimait pas la voir souffrir. Aussi dur que ce l’était pour lui, il jouait le rôle du confident. Il se contentait de lui dire des mots réconfortants. Et cela, il le savait blesser profondément la jeune femme qui demandait plus qu’un ami.  

 

Saeko, entre deux enquêtes, prenait le temps d’aller voir celle qu’elle considérait comme sa petite sœur. L’inspectrice, même si elle avait pour habitude de dissimuler ses sentiments, ne pouvait s’empêcher d’appeler toutes deux heures pour savoir. Elle voyait en Kaori l’homme qu’elle avait aimé, peut-être à cause qu’ils étaient frère et sœur. Figure est-il que Saeko s’était faite une promesse à la mort de Makimura : protèger Kaori. L’avait-elle fait ? Non ! Elle culpabilisait rien que d’y penser.  

 

 

 

Il fait noir !  

 

Noir comme la nuit, noir comme si je sombrais dans un gouffre. Aucune main ne retient. Je voudrais hurler, mais aucun son ne sort. Curieusement, je m’habitue à cette obscurité. Cette obscurité effraie c’est vrai, mais c’est ce silence m’attire…  

 

Peu importe où je suis, c’est calme. Je rêve sans doute, ou… Mon esprit semble lointain. En fait, je suis à des années lumière de ma vie, de cette vie, vie froide et douloureuse. J’ai le sentiment que Dieu ne m’a pas gâté. Dieu ? Est-ce que cet être extraordinaire existe vraiment ? Je l’ignore. Au fond, quelle importance, je suis bien…  

 

Un brouillard ?  

 

Je ne vois rien tout est blanc. J’essaie de voir, mais le brouillard met du temps à se dissiper. J’ignore si je suis consciente, je me sens comme…apaisée. C’est drôle ! Depuis quand n’ai-je pas connu le repos de mon âme ?  

 

Où suis-je ?  

 

Je l’ignore, mais je m’y sens bien, reposée, en paix. Je suis sur une barque. Toute ma tristesse semble m’avoir quitter. Je me laisse bercer par le silence. Tout est mystérieux, mais peu importe, je suis en paix.  

 

- Kaori ?  

 

Cette voix, je la connais, j’en suis certaine, mais je n’arrive pas à savoir à qui elle appartient. Cette voix émergeante de mes souvenirs se fait plus présente. Soudain une ombre apparaît.  

 

Je me trouve sur la terre ferme. L’apparition de cette voix venait de me faire quitter la barque :  

 

- Hildelyu ?  

 

Mon frère s’approche de moi. Il me prend dans ses bras. Je peux sentir sa chaleur corporelle. Des larmes menacent de couler. Je desserre notre étreinte et il me demande :  

 

- Kaori, que fais-tu ici ?  

- Je sais rien ! Où suis-je ?  

- Tu es sur la barque qui te mènera sur la montagne des âmes perdues, avant qu’ils puissent accéder au paradis !  

- Et toi que fais-tu là?  

- Je suis ton guide !  

- Ah !  

 

Un silence s’impose. Je réalise alors que je suis entre la vie et la mort. C’est curieux, je n’ai pas peur, au contraire, je suis sereine. Mon frère est là ! Mon Dieu, je ne veux plus le quitter.  

 

- Je me sens bien, je veux rester ici !  

- Ton heure n’est pas encore arrivée, soeurette ! Tu dois vivre ! Tes amis ont besoin de toi !  

- Peut-être…  

 

Je regarde la montagne qui se trouve au loin. Soudain, je vois un visage, son visage. Je ne peux m’empêcher de me demander ce qu’il devient. Est-il là-bas ? M’attend t-il ? Pense t-il à moi ? Où est-il déjà au paradis ? Si il est là-bas, je veux y rester ! Je ne vivrai pas sans lui !  

 

- J’ai la sensation que ma vie s’est arrêtée quand il est parti.  

 

Mon frère mit ses mains dans poches, remonta ses lunettes et regarda au loin.  

 

- Je m’en doutais… Tu es tombée amoureuse de lui ? Quel idiot ! Bien sur ! Tu sais Kaori, même si tu l’aimes, même si tu souffres, tu ne dois pas t’arrêter de vivre ! Ton destin ne s’arrête pas là !  

- Mais…  

- Ecoute-moi ! Il n’aurait pas voulu que tu meures aussi bêtement ! En tout cas, moi je te l’interdis ! La vie est un cadeau ! Elle est beaucoup trop précieuse pour que tu la gâches !  

- TU NE COMPRENDS RIEN, SI RYO N’EST PAS LA, JE NE SUIS RIEN !!!  

 

Des larmes coulaient sur mon visage. Je me mordis la lèvre inférieure devant le regard de mon frère. Ce dernier me gifla :  

 

- Tu as fini ?! La sœur, la jeune femme que j’aime et que j’ai confiée à mon ami est une femme forte, courageuse et qui sait retomber sur ses pattes ! Tu me déçois, Kaori ! Saeko, tu as pensé à elle, sa douleur ? Tu crois qu’elle ne souffre pas de ma perte ? Tu crois qu’elle ne pleure pas tous les soirs seule dans sa chambre ? Tu crois que la Saeko Nogami que tu connais est insensible ? Je vais te répondre ! Je suis mort, mais elle se bat ! certes, elle s’est endurcie, mais elle n’est pas morte pour moi, alors que je l’ai vu plus d’une fois craquer ! Je croyais que tu faisais de ces femmes qui se battent, je vois que je me suis trompé ! Adieu !  

 

Il disparut sans me laisser le temps de répliquer quoique ce soit. Je me retrouvai de nouveau sur la barque. La barque était attachée par une corde. Soudain la corde se détacha. Je commençai à m’éloigner du port.  

 

Progressivement, je vois des images défiler des images de ma vie. Je vois ma naissance, mon kidnapping par père, ma mère effondrée, ma sœur… Sayuri. Ensuite, j’assiste à une course-poursuite entre une voiture de police et la voiture de père. Je suis dedans, sur le siège passager. Je ne suis qu’un bébé de trois mois et ma vie bascule d’un seul coup. Mon père perd le contrôle de son véhicule. Ce dernier heurte un camion citerne. Mon père semble inconscient. Je sens une odeur suspecte. De la fumée se dégage du moteur.  

 

Je ne veux pas mourir !  

 

La portière s’ouvre, un policier me prend dans ses bras.  

 

Papa !  

 

Le policier s’éloigne le plus vite possible de la voiture qui explose. Plus tard, je suis toujours dans les bras du policier qui me présente à son fils.  

 

Frérot !  

 

Une dizaine d’années plus tard, je me souviens être sortie du collège. Des cris attirent mon attention. C’est une fille qui a des problèmes, je vais l’aider. Les agresseurs me prennent pour un garçon, mais peu importe ! Je suis seule, ils sont cinq. Je bats contre eux, mais je perd.  

 

Je ne veux pas mourir !  

 

Quelques années plus tard, mon regard croise celui de Ryo et à partir de ce moment-là ma vie n’a plus jamais été la même. Des images de notre vie commune, mes divers enlèvements…  

 

Je ne veux pas mourir !  

 

Tout à coup, je vois des images qui ne sont pas des souvenirs. A travers ces images, je vois Miki à mon chevet, à genoux, complètement effondrée. Kazue et Mick qui semblaient se soutenir, mais leur relation, elle, stagnait, malgré la tendresse qu’ils portaient. Je vois leur souffrance, les conséquences qu’aurait mon départ sur leur vie. Je vois les ennemis de City Hunter s’en donner à cœur joie, à l’annonce de la disparition de la partenaire de City Hunter. Je vois… l’avenir.  

 

- Je ne veux pas mourir ! Frèrot, ramène-moi !!! J’ai compris !  

- Qu’as-tu compris ?  

- Je veux vivre !!!  

- Ah bon ? Pourtant ce n’était pas ce que tu disais avant !  

- Je veux vivre pour mes amis ! Je veux connaître mon avenir ! Je veux me battre pour ceux que j’aime !  

 

Soudain un vent contraire à la direction de la barque souffle ce qui me ramène au port. Je cours droit devant. Bientôt, j’aperçoit une lumière, la fin du tunnel.  

 

J’ouvris les yeux…  

 

 

 

 


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