Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: lady Gaby

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 07-07-04

Ultimo aggiornamento: 08-05-07

 

Commenti: 120 reviews

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ActionDrame

 

Riassunto: Le titre vous inquiète hé ben c'est bon signe! (lol!) voilà un bref résumé de ce qui vous attends : Ryo a mystèrieusement disparu en adressant une terrible lettre à sa bien-aimée, Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "La lettre d'adieu" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: La lettre d'adieu (version retravaillée)

 

Capitolo 31 :: Coupable idéal

Pubblicato: 02-08-06 - Ultimo aggiornamento: 02-08-06

Commenti: Merci pour vos reviews, ça motive! En cadeau le titre du prochain chapitre : chap 32 : Un mandat d'arrêt contre...

 


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Un corps était étendu sur le sol, du sang coulait abondamment. Ryô regarda ce corps sans vie et regarda son arme. Il la jeta par peur. Il chercha autour de lui quelqu’un ou quelque chose qui pourrait lui expliquer ce qui venait de se passer. Avait-il tiré ? Il n’était plus très sur de ce qu’il avait fait ou pas fait.  

Cela pouvait paraître stupide, quand on connaît le passé de cet homme de l’ombre. Mais tout était embrouillé dans son esprit. Sa tête tournait, sa vue devint floue :  

 

« Je n’ai pas tiré ! Je n’ai pas tiré ! »  

 

Il s’approcha du corps inerte d’Alésia.  

 

Au début, il avait pensé qu'elle était le mentor de cette machination, mais maintenant il ne savait que penser. Il détailla le corps de la jeune femme.  

 

"Diaboliquement belle!"  

 

Décidément devant une femme, il était faible, aveugle, manipulable. Comme quoi ce n'est pas pour rien qu'on le nomme l'étalon de Shinjuku. Il sourit amèrement à cette pensée.  

 

"Si même les femmes sont mes ennemies, ça devient triste!"  

 

Il prit la tête d'Alésia et la ramena à sa poitrine.  

 

Alésia... La fille du général Kreutz. Il peuy être fière de sa fille le général, elle a piègé le grand City Hunter avec une main de maître. Le général doit moisir en prison à l'heure qu'il est! Comment un père peut-il utiliser sa fille à des fins crapuleuses et criminelles? Mais est-ce vraiment lui qui est derrière tout ça? Et comment s'y était-il pris? Tant de questions auxquelles Ryô voulait une réponse :  

 

- Alésia ? Tu m’entends ? Dis-moi qui a tiré !  

 

Silence.  

 

Il tapota ses joues espérant la faire réagir, la ramener à la vie… Il ferait n'importe quoi pour qu’on lui donne des réponses, n’importe quoi pour ne pas se sentir coupable. La culpabilité étant un sentiment dont il ignorait le sens jusqu'alors. La justice et la morale étaient des valeurs qu'il s'était efforcé de défendre dés qu'il en avait découvert le sens et les croyance auprés des Makimura.  

 

Non loin de là, Falcon avait son arme braquée. Il l’abaissa. Etait-il arrivé trop tard ? Miki était accourue à ses côtés, suite au coup de feu. Elle posa sa main sur l'épaule de son mari qui la repoussa brusquement. Le coeur de la jeune femme se brisa une fois encore. Mais pour le moment, mieux valait jouer l'aveugle et lea sourde, puisque monsieur le faisait bien lui. Elle reporta son attention à la scène qu'elle et Falcon contemplèrent de loin.  

 

Les flammes étaient toujours présentes, derrière Ryô agenouillé tenant Alésia dans ses bras. L’ancienne mercenaire ne comprenait pas la réaction du nettoyeur. Depuis quand était-il aussi désemparé ? Depuis quand montrait-il ses sentiments ?  

On pouvait voir des serpents s'approcher du nettoyeur qui fou de rage les saisit et les tua à mains nus.  

A travers les flammes, on pouvait percevoir une ombre. En se rapprochant de cette ombre, on pouvait voir une jeune femme effondrée, cette jeune femme n’était autre que :  

 

Kaori.  

 

Cette dernière tremblait, pleurait. Elle se leva péniblement, tenta d’approcher son partenaire, hésitante. Elle regarda autour d’elle :  

 

« Il… Non, ce n’est pas possible !!! Non !!! Il doit y avoir quelqu’un ! Il le faut ! »  

 

Elle chercha désespérément le coupable, mais rien ! Des serpents, des insectes, des chiens, des flammes, mais pas de coupable, pas de trace de fuite, elle sentait même de présences étrangères.  

 

« Diable, à quoi m’a servi cet entraînement !!! »  

 

Son regard revint sur son partenaire, agenouillé tenant Alésia dans ses bras, bien sur, il était de dos. Elle s’approcha de lui :  

 

- Lève-toi ! Ordonna-t-elle.  

 

Ce dernier ne bougea pas. Il ne voulait pas l’affronter. Il sentait sa colère, sa déception, non, il ne pouvait pas. Il fut pris de vertiges. Dieu qu’il était fatigué !  

 

- LEVE-TOI !!! Cria Kaori.  

 

Ryô tenta de lutter contre sa nausée et sa fatigue. Sur son torse, du sang coulait toujours. Il fit un effort pour se tourner vers sa partenaire sans pour autant se lever et la regarder. Kaori le prit mal. Elle força à l’affronter. Elle le mit debout de force. Sur ses joues, des larmes perlaient :  

 

- REGARDE-MOI !!! Dis-moi ce qui s’est passé !!!  

 

Ryô la fixa. Il la regarda sans la regarder, il l’entendait sans l’entendre. Les mêmes questions faisaient écho dans sa tête :  

 

« Comment ? Pourquoi ? »  

 

Comment cela était arrivé ? Pourquoi n’avait-il rien vu ? Comment, lui, City Hunter, avait-il pu se faire avoir aussi facilement ? Pourquoi ses sens et ses réflexes l’avait-il abandonnés ? Comment ? Pourquoi ?  

 

Devant son mutisme, Kaori s’emporta et prononça les mots qui firent mal aussi bien à Ryô qu’à elle :  

 

- Tu l’as tuée, c’est ça ?  

 

Ryô sortit dans ses réflexions. Les paroles de Kaori lui firent l’effet d’une sentence. Ainsi, elle l’accusait ? Il aurait pourtant qu’elle le rassurait d’abord, mais non !  

 

- C’est ce que tu penses de moi, Kaori ??? Tu penses que je l’ai tuée ??? Oh, mais c’est vrai, je suis un meurtrier !!!  

- Ryô…  

- Décidément, mon passé me hantera toute ma vie !!!  

- Je n’ai rien vu, Ryô ! La seule chose j’ai vu c’est toi avec une arme braquée sur elle !!!  

 

Ryô ne put en entendre davantage. Il la regarda déçu et blessé et s’en alla vers la sortie. Kaori resta planté là, réalisant d’un coup la portée de ses propres mots :  

 

- Qu’est-ce que j’ai dis ?  

 

 

Au même moment, deux hommes s’entretenaient au téléphone :  

 

- Alésia a été éliminée ! … Bien, comme vous le désirez, monsieur !  

 

L’homme raccrocha. Derrière lui, une croix clignotait, une croix verte d’une pharmacie.  

 

 

Bip Bip bip  

 

Tel est le bruit d’un cardiogramme. Des câbles étaient reliés à un corps. Ce corps était celui d’une femme. Des cheveux longs roux s’étalaient sur l’oreiller, son visage était pâle semblable à un cadavre. Les draps qui la couvraient, étaient blancs.  

Une personne vêtue de noire se tenait à son chevet, les mains en prière, les mains sur le lit, la tête contre ses mains. Cette personne était assise sur une chaise face au lit :  

 

- Pitié, seigneur ! Rendez-moi ma sœur !  

 

La porte s’ouvrit. Un homme en blouse blanche apparut :  

 

- Mademoiselle Nogami ! Puis-je vous parler !  

 

Saeko se leva et suivit le médecin dans le couloir :  

 

- Je vais être direct, votre sœur a peu de chance de s’en sortir !  

Saeko dut s’appuyer contre le mur. Le médecin préféra la laisser seule. Kaori, Miki, Kazue vinrent à sa rencontre.  

 

Dans ces moments-là, les mots sont ridicules, c’est pourquoi chacune la prit en signe de réconfort et soutien.  

 

- Bon, je retourne auprés d’elle ! Acheva tristement l’inspectrice.  

 

Elle allait entrer quand Kaori l’interpella :  

 

- Merci de nous avoir, une nouvelle fois, couverts auprès de la police !  

 

Pour toute réponse, l’inspectrice lui sourit faiblement et retourna auprès de sa sœur.  

 

Miki et Kazue, quant à elles, se rendirent auprès de leurs hommes.  

 

Kazue entra dans la chambre de Mick et le regarda dormir sans pour autant s'en approcher. Elle repensait aux paroles du médecin :  

 

- Rien est gagné!  

 

Selon le médecin, Mick avait eu un malaise pendant son absence. Son coeur s'était affolé et les médecins avaient dû le stabiliser.  

 

Miki, quant à elle, fit de même. Falcon dormait profondément. Le coeur de la jeune femme se serra en le ragardant :  

 

"Pourquoi me repousses-tu?"  

 

Miki cherchait à savoir pourquoi Falcon avait un tel comportement. Son amour ne lui suffisait-il plus? Ou peut-être en avait-il marre? A bien y réfléchir, il est vrai que Falcon n'avait jamais été très démonstratif en ce qui concernait le domaine des sentiments. Mais voilà, la jeune femme en était arrivée à un point où elle voulait savoir :  

 

"Est-ce que tu m'aimes ou est-ce que tu te sens contraint?"  

 

Elle passa ses mains dans sa chevelure pour les secouer. Devait-elle ou pas s'asseir à son chevet? Elle redoutait son indifférence et sa froideur à son réveil.  

 

 

Voilà deux heures qu’ils avaient déserté les lieux. Ryô se remémorait la scène encore et encore. Il était sur d’une chose, il allait devoir prouver son innocence à sa partenaire et surtout à lui-même.  

 

Il ferma les yeux et se concentra sur la scène. Brusquement, il ouvrit à nouveau les yeux ; Il savait !  

 

Il était allongé dans un lit, il s’apprêtait à se lever et à arracher les perfusions quand la porte s’ouvrit :  

 

- Babyface, reste tu es trop faible ! Ordonna une voix d’homme âgé.  

- Mais Doc…  

- Tu es bien comme ta partenaire ! Quand elle sortit du coma, elle ne voulait rien entendre !  

- Dans le coma ?  

- Elle a failli mourir, car suite à ta mort, elle s’est sustenté et à sombrer dans la folie ou plutôt une grosse dépression !  

 

Ryô qui avait écouté tout en se rallongeant, fut choqué.  

 

« Mon dieu, elle a failli mourir par ma faute ! »  

 

- Ce n’était pas de ta faute ! Répondit une voix féminine qui avait lu dans ses pensées.  

 

Cette dernière pénétra dans la pièce et s’assit au bord du lit et lui prit la main. Elle continua :  

 

- Je t’aime tellement que la vie sans toi m’est impossible ! J’avais besoin de te voir, de t’entendre, de te sentir pour éviter d’avoir mal !  

- Kaori…  

- Ryô, je veux savoir si c’est toi qui a appuyé sur la gâchette. J’ai besoin de savoir, j’ai le droit ! Pour toi, pour moi, pour nous, dis-le-moi !  

 

Leurs yeux se fixèrent.  

 

 

Une ombre sortit d’une chambre d’hôpital en refermant la porte derrière lui.  

 

Quelques secondes plus tard, le bruit du cardiogramme alerta l’équipe médicale qui se précipita dans la chambre. Alors que tout monde tentait de faire repartir le cœur et stabiliser l’état du patient, le cardiogramme afficha une ligne horizontale verte signifiant la mort clinique de ce dernier…  

__________________________________________________  

 

Un peu plus tard, quelqu’un pénétra dans un appartement, alluma la lumière, retira sa veste et s’approcha du téléphone. Une lumière rouge clignota indiquant un message sur le répondeur. La personne appuya sur le bouton et la bande sonore parla.  

 

Une minute plus tard, on pouvait à travers la vitre, cette même personne s’effondrait sur le sol, les poings serrés, le visage inondés de larmes criant un mot de façon déchirante :  

 

- NOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNN  

 

 

 

 

 


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