Capitolo 21 :: Traquée 1/2

Pubblicato: 29-12-04 - Ultimo aggiornamento: 28-07-06

Commenti: Pour les impatients!^^ Merci pour vos reviews! Bonne lecture!^^

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Pendant ce temps en prison :  

Un policier s’approcha d’une cellule et inséra la clé qui lui permettait d’ouvrir, seulement avant tourner la clé dans la serrure, il regarda son prisonnier :  

« Pourquoi je fais ce métier si les plus dangereux criminels sont relâché ? »  

Il eut une mine de dégoût pour cet homme et tourna la clé dans la serrure. On entendit un bruit, le policier ouvrit la porte. Il dit d’un ton neutre :  

- Vous êtes libre, monsieur !  

L’homme en question, qui était resté allongé sur son lit, les bras croisés derrière la tête, eut un étrange sourire et se leva. Il prit son sac de sport et traversa la cellule. Il regarda le policier et cracha de coté :  

« Minable ! »  

Il eut néanmoins un sourire. Voir ce policier trembler, le faisait rire. En sortant de la cellule, il lui dit :  

« T’inquiète, on se reverra… En enfer ! »  

Le policier ragea.  

« Ainsi, c’est ça la justice ? »  

Il vit le prisonnier se dirigeait vers la sortie en lui faisant « Salut ! » de la main droite, sans se retourner.  

Le policier soupira. Il n’avait pas confiance en la bonne conduite de ce type, il était certain qu’il avait comploté sa vengeance pendant ces quatre années en cavale.  

Le mystérieux prisonnier fut accueilli par une voiture noire et trois hommes :  

- Bonjour, ravi de vous revoir !  

- Moi de même !  

L’homme jeta son sac à l’arrière, referma la porte et vint s’asseoir sur le siège passager. Tout en bouclant sa ceinture, il demanda :  

- Tout est prêt ?  

- Oui !  

- Ce sera un beau spectacle !  

- Monsieur…  

Les deux à l’arrière tremblaient légèrement à l’idée de lui annoncer ce retournement de situation. L’homme se tourna vers eux et leur demanda :  

- Bien que se passe-t-il ?  

- Mademoiselle a changé vos plans !  

- Comment ???  

- Je veux dire qu’elle a mis le gêneur en lieu sûr pour que personne ne le trouve, mais elle ne le tuera pas !  

- Pourquoi ?  

- Elle… elle est amoureuse de lui !  

L’homme qui avait dit cela, baissa les yeux. L’homme à l’avant, regarda la route, avant de réagir à cette nouvelle :  

- Je vois ! Traîtresse !!! Passez-moi un portable !  

Un des hommes lui remit le sien. Le chef composa un numéro :  

- C’est moi ! Ecoute bien, voilà ce que je veux que tu fasses….  

Trois jours. Voilà trois jours que Saeko est sans nouvelles de Reika, certes leur dernier face à face s’était mal passé. Et pourtant, cette dernière avait promis de la rappeler.  

Flash Back :  

- Je n’ai pas confiance en ce Daniel, Reika !  

- Il travaille pourtant avec toi !  

- Je ne le sens pas du tout, c’est tout ! Je suis sure qu’il joue double jeu !  

- Ecoute, Saeko, tu m’énerves ! Pourquoi ai-je l’impression que ça te pose qu’un homme s’intéresse à moi ?  

- Voyons Reika… Ce que tu peux être aveugle !!! Ce type est mystérieusement apparu dans notre commissariat en se faisant passé pour un héro aux yeux notre père !  

- Arrête Saeko !!! Tu vois le mal partout !  

Cette dernière se leva d’un bond :  

- Très bien, je suis parano, admettons ! Pourquoi ai-je l’impression qu’il a débarqué par enchantement et que toi, naïve comme tu es, tu ne trouve pas bizarre qu’il s’évapore à chaque fois qu’on tente de te tuer !  

Sur ce, Saeko se leva et ouvrit la porte d’entrée et regarda froidement sa sœur :  

- Je t’aurais prévenu, Reika ! Ha oui, j’ai oublié… J’ai mené mon enquête sur ton « mystérieux » petit ami, un peu de lecture ne te fera pas de mal ! Bien sur, tu peux ne pas y croire, c’est ton problème après tout ! Sache que sa véritable identité n’est pas Daniel Dominikez  

Saeko lui donna une grande enveloppe brune contenant le résultat de ses recherches. Reika la regarda étonnée, fixa la grande enveloppe puis elle fusilla sa sœur du regard, les larmes au bord des yeux :  

« Comment a-t-elle pu faire ça dans mon dos !? De quel droit. ? Je te déteste Saeko, tu m’as trahi… »  

La femme détective n’avait pas besoin de s’exprimer verbalement, son regard parlait pour elle. Saeko eut un pincement au cœur, sa sœur ne l’avait regardé avec autant de mépris dans ses yeux :  

« Je voulais juste te protéger, petite sœur ! »  

Sa fierté reprenant le dessus, l’inspectrice avait un regard impassible et toujours aussi froid. Elles s’affrontèrent du regard quelques secondes. Hors de question, pour l’une comme pour l’autre d’admettre ses torts. Reika jura entre ses dents et dit à sa sœur :  

- Jamais, jamais, je ne te pardonnerai !  

Elle voulut ajouter quelque chose, mais Saeko ne lui laissa pas le temps de répliquer. Elle la mit à la porte.  

FIN DU FLASH  

Elle se regarda dans le miroir. Elle fit une grimace plus qu’un sourire. Elle ne ressemblait en rien à la « hyène du commissariat » à ce moment précis et depuis un bout de temps d’ailleurs.  

« Ryô… »  

Une larme solitaire roula sur sa joue. Son coeur serra en pensant lui. Elle sourit amèrement en se rappelant le dernier soir où ils s’étaient vus… Elle s’en souvint dans les moindres détails. Elle avait failli faire une boulette…  

FLASH BACK  

- Finalement, tu es venu ?  

- Ouais ! Pour que tu rembourses tes dettes !  

- Kaori ne t’a pas ligoté pour t’empêcher d’échapper à sa surveillance ?  

- Elle n’y verra que du feu ! J’ai un ami qui a fait une statu à mon effigie et je la lui ai emprunté pour qu’elle prenne ma place !  

Le nettoyeur fit la danse de la victoire sous le regard médusé de Saeko. Des libellules passèrent par là :  

« Il est irrécupérable ! »  

Ils assirent à une table. Seako sentit le regard de Ryô posé sur elle. Elle lui sourit et lui dit :  

- je sais, je suis irresistible, que veux-tu !  

- Je confirme, mais je parie que tu vas me demander de t’aider dans une affaire !  

- Mince alors ! J’ai été percée à jour !  

- Que voulez-vous, mademoiselle Nogami, vous n’avez plus aucun secret pour l’homme que je suis !  

- Pourquoi es-tu venu alors ?  

- J’ai un gros problème, en fait ! Vois-tu je ne me pardonnerai jamais si ma précieuse alliée venait à mourir sans avoir remboursé ses dettes !  

Seako éclata de rire.  

- Je suis honorée de voir à quel point je compte pour toi !  

Ils se sourirent. Ils s’assirent à une table l’un en face de l’autre. Ryô remplit leurs verres avec le champagne qui se trouvait sur la table. Seako but une gorgée. Il y eut un silence entre eux, durant lequel ils ne se quittaient pas des yeux, cherchant à deviner les pensées de l’autre.  

Le nettoyeur se décida à briser le silence :  

- Je me doute que si tu m’as demandé de venir ici, ce n’est pas pour se regarder dans le blanc des yeux !  

- En effet… Des menaces contre toi me sont parvenues par lettres anonymes récemment !  

- Tu sais que City Hunter se fait des ennemis et très peu d’amis, Saeko !  

- Le problème Ryô est que ce n’est pas à toi qu’on s’en prend !  

- Mais tu as dit…  

- Je sais ! Mais pour t’atteindre, ils ont trouvé ton point faible sans te tuer !  

Ryô regarda Saeko, se mit à réfléchir et il comprit. Il s’adossa contre la chaise et regarda les alentours. Il s’alluma une cigarette et continua d’observer les alentours.  

Saeko observa à son tour la salle. Il y en avait du monde ce soir. Les serveurs n’arrêtaient de s’activer pour répondre à la demande. Une petite fille se mit à pleurer. L’inspectrice sourit faiblement et poursuivit :  

- Kaori est en danger ! Surtout si la pègre connaît son identité, son passé et sa situation actuelle.  

- Je ne comprends pas, comment…. Mais sois certaine qu’il ne lui arrivera rien ! J’y veillerai personnellement !  

- Je te fais confiance !  

Il lui sourit, puis son visage déforma (NDA : Mode pervers, le retour). Saeko recula par réflexe :  

- Quelque chose me dit, qu’il ne va pas rester sérieux longtemps !  

- Mademoiselle, attendez !!!  

Saeko dépitée le retint par le col, Ryô, quant à lui, tente d’aller à la chasse en avant, mais en vain.  

- Voilà le repas, Monsieur dame ! Annonça le serveur en déposant les plats devant Saeko.  

- Merci bien !  

Cette petite intervention permit à notre étalon de s’échapper et d’importuner toutes les femmes du restaurant. On pouvait entendre des cris de femme, ainsi que la colère de leur maris ou amis.  

Saeko, sans se retourner, lança les couteaux en la direction de Ryô qui se retrouva contre le mur, les couteaux l’empêchant de se libérer.  

- Si tu recommences, ton mokkori se retrouva décapiter et cuisiner à la sauce et servit dans une assiette en plat de vengeance aux femmes de cette planète !!! Me suis-je bien faite comprendre ??? Le menaça la jolie inspectrice en approchant de notre ami arme blanche en main.  

Ryö devint bleu en imaginant son « copain » finissant dans un casserole ou même dans une assiette.  

- Je sais, tu es jalouse, hein ? finit par demander un Ryô recouvert de bleus et de pansements, après avoir de nouveau embêter les clientes du restaurant à une Saeko en train d’aiguiser ses couteaux.  

- De quoi ?  

- Que toutes les femmes raffolent de mon corps d’Apollon, bien sur !  

- Pfff  

Ryô passa son bras autour du coup de Saeko :  

- Ne t’inquiète donc pas, tu seras toujours la première dans mon cœur !  

- Ben voyons ! Et dire que je suis am…  

- Oui ???  

Ryô avait approché son oreille pour entendre la suite. Saeko qui vit rouge et qui surtout n’aimait pas être percée à jour lui asséna son poing dans la figure.  

- Assure-toi que Kaori ne court aucun risque et cesse de faire l’autruche !!! CRETIN !!!  

FIN DU FLASH  

Elle s’assit à son bureau et récapitula pour la énième fois, les événements et les indices depuis le début de cette affaire :  

« Voyons… Voiture brûlée, veste bleue taché de sang, python 357 magnum retrouvé, dépistage d’ADN confirmant la mort de Ryô, biologiste assassinée, Reika disparue, Mick à l’hôpital… »  

Puis elle repensa à quelque chose :  

« Il faut que j’aille voir ! »  

Elle prit sa veste et quitta son appartement. Elle se rendit à l’agence de sa sœur RN Détectives, ayant fait un double de clés, elle pénétra sans souci. Le bâtiment était plongé dans l’obscurité et l’inspectrice mit quelques secondes à s’y habituer. Etant donné que la police enquêtait sur la disparition de Reika, le secteur était donc interdit d’accès à tout public. Curieux, quand on sait qu’aucun crime n’a été commis !  

« Daniel, tu enterres bien vite ma sœur ! »  

Elle força la serrure du bureau de Reika et sortit sa lampe de poche.  

« Et je cherche quoi exactement ? »  

Elle fouilla bureau, étagères, ordinateurs, tout, mais rien ! Puis alors qu’elle allait abandonner, c’est en tapant sous le bureau que la différence de sonorité la frappa. Elle comprit que quelque chose était dissimulée dans le bois. (NDA Admettons que c’est possible^^)  

Alors qu’elle s’apprêtait à percer le mystère, des pas se rapprochèrent…  

- Tuez-la !  

- Mais c’est la fille du préfet !  

- Peu importe, Nogami doit mourir ! Elle risque de tout compromettre !  

- A vos ordres !  

Les policiers sortirent leurs armes et entrèrent dans le bureau en faisant feu…  

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