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Capitolo 16 :: Entrainement en Amazonie Pubblicato: 24-12-04 - Ultimo aggiornamento: 06-01-06 Commenti: Joyeux-Noel à tous!!! Dans ce chap, on va s'interesser à Reika qui pourrait bien vous surprendre!!! Car elle va nous apporter des précisions sur notre héros. RAeviewsez-moi!!!!!!!!!!!!!!!!
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- Que fais-tu ici ?
- Rien !
Menteuse. Kazue n’en crut pas ses oreilles. Kaori ne mentait jamais avec aisance et là elle le faisait.
- Ecoute Kaori, je sais ce que tu t’apprêtes à faire et il est hors de question que je te laisse faire !!!
- Laisse-moi passer !
- Non !!!
Kaori braqua alors son arme sur Kazue. Kazue fixa alors Kaori dans les yeux. La jeune femme constata la détresse de son amie : les yeux de City Hunter étaient emplis de larmes, de rage et de colère. L’infirmière remarqua également que la main qui tenait l’arme tremblait. Kazue s’avança lentement vers Kaori, le regard déterminé et dur :
- Alors, Kaori ? tu veux tirer ? Mais tire !!! Tu te sentiras peut-être soulagée !!!
- Ne m‘oblige à faire ça Kazue !
Kazue continua à avancer et une fois à proximité de son amie, elle posa une main sur son épaule et la poussa violemment. Tout en répétant cette opération des deux coté, elle adressa à Kaori quelque peu déstabilisée :
- La partenaire de City Hunter, hein ? Tu es tout simplement inconsciente !!! tu es incapable de te défendre, incapable de t’imposer !!! Pourquoi crois-tu que les ennemis de Ryo s’en sont donnés à cœur joie !
- Arrête !!!
- Ouvre les yeux ! Tu n’as rien d’une nettoyeuse ! Et tu veux venger Ryo ? Tu n’auras même le temps, qu’ils n’en feront qu’une bouchée de toi !!!
Kaori s’écroula à quatre pattes et des larmes roulèrent sur ses joues pour atterrir sur le sol. Kazue reprit son calme et détourna la tête et ajouta :
- Et moi, je n’ai pas envie de te perdre ! Tu es ma meilleure amie et puis, Mick me tuerait si je te laissais faire !
Kaori releva la tête vers Kazue. Leurs regards se croisèrent à ce moment-là. Kazue sourit à Kaori :
- Mais je te connais, tu es bornée et quoique je fasse ou dise je ne t’arrêterai pas ! C’est pourquoi je vais t’aider !
- Mais…
- Tu es trop faible physiquement, il te faut de la rééducation et un entrainement intensif pour faire de toi une guerrière !
Kaori sourit à son tour et se releva :
- Merci !
- Tu es prête ?
- Oui !
« Qui que vous soyez vous allez regretter de ne pas m’avoir tuée avec ! »
Cela faisait un mois que Kaori avait commencé sa remise en forme. Un mois. La jeune femme n’avait pas encore regagné son appartement. Elle ne se sentait pas encore psycologiquement prête. Elle avait repris son poids d’autan qu’elle entretenait avec de la musculation : abdos, pompes, fessiers, vélo, natation… bref, Kazue était impitoyable avec elle. Mais cela stimulait City Hunter.
Parallèlement, Falcon et Mick continuaient de chercher des indices. Malheureusement, une série de meurtres d’indics les découragea.
« Putain, Falcon ! Nos indics les plus fiables crèvent sans savoir comment, ni pourquoi !!! »
Falcon ne répondit pas, mais lui aussi fulminait. Les chances de trouver les assassins de Ryo devinrent nulles, pour eux.
Un soir, dans un laboratoire scientifique, on pouvait entendre une voix feminine se révoltait :
- … J’arrête tout ! Vous m’avez compris ? Truquer des résultats, falsifier une identité me rend malade !!! J’ai une famille et je n’arrive même plus à les regarder en face !!! Je vais aller à la police…
- Vous n’irez nulle part !
- J’ai dit que j’arrêtais…
La tête de la jeune femme heurta le coin d’une table, puis un coup de feu retentit.
- Mick ?
- Doc ?
- Il fait beau n’est-ce pas ?
- C’est vrai !
- Mick, à quoi ça rime si vous vous faites souffrir ?
Mick regarda Doc intrigué. Ils étaient dans le jardin de la propriété du Doc. Il faisait beau et cela faisait deux semaines que Miki, Kazue et Kaori avaient quitté le Japon pour la jungle amazonienne. Les femmes voulaient intensifier et améliorer les capacités de combattantes. Surtout, cette idée venait de Kaori qui voulait connaître l’environnement qui avait de Ryo l’homme le plus craint du japon.
Kazue et Mick s’évitaient toujours autant avant leur départ. Leur relation n’était visiblement prête à repartir.
Profitant de l’absence de son assistante, Doc essaya de raisonner Mick. Celui fit mine de ne pas comprendre :
- De quoi vous parlez ?
- De Kazue !
- Ecoutez, Doc ce ne sont pas vos affaires !
Il se leva.
- Peut-être ! Mais Ryo doit s’en vouloir d’avoir été aussi lâche !
Mick s’en alla.
Depuis leur arrivée dans la jungle, le trio féminin en avait vu de toutes les couleurs. Elles suivait un entraînement digne d’un militaire : elles se levait à cinq heures du matin et portait des sacs qui pesaient des tonnes, apprenaient à chasser, apprenaient à se battre et à tirer. Miki avait sollicités des mercenaires et des tueurs à gages pour faire d’elles, mais surtout de Kaori la relève de City Hunter. En fait, Miki et Kazue avaient tenues à accompagner dans son voyage. Mais elles ignoraient qu’en l’accompagnant, elles suivraient le même régime qu’elle. Il faut dire que Kaori avait tenu à ce qu’elles souffrent ensemble. Mission réussie.
Miki soupira. Pour elle, c’était du déjà vu. Reno, le tueur à gage, prenait plaisir à la faire souffrir et la taquiner. Elle sourit. Dieu, qu’il lui avait manqué !
Ils s’étaient connus peu de temps après le départ de Falcon de la guérilla. C’est à lui, que Miki doit la vie aujourd’hui :
FLASH BACK
A l’aéroport, une jeune femme pleurait à chaudes larmes :
- Pourquoi Umi ?
Elle courut hors de l’aéroport, dans les rues de New York, lorsqu’elle heurta un passant. Celui-ci n’appréciant pas le manque de délicatesse la roua de coups dans une ruelle. Miki n’eut pas la force de se défendre, au contraire elle se laissa faire. Si elle avait perdu Falcon, sa vie ne valait rien !
Soudain l’homme fut projeté contre le mur. Et un combat s’engagea. Miki regarda la scène effrayée et admirative. Son sauveur semblait maîtriser le combat comme un art. L’agresseur de Miki prit les jambes à son cou. Puis son sauveur se présenta /
- Reno !
- M… Mi… Miki !
- Ravi de faire ta connaissance !
Il la souleva et la prit dans ses bras.
Fin du flash back :
Reno s’approcha d’elle :
- Alors, on rêve ?
- Mais… non ! Répondit celle-ci rouge.
Les jeunes femmes étaient, à présent, sur leur qui-vive. Soudain une foule d’hommes les attaquèrent. Kazue, Miki et Kaori esquivèrent les coups sans trop de difficultés. Puis elles mirent leurs adversaires K.O.
Un homme les applaudit et sortit de l’ombre :
- On va maintenant compliquer les choses !
- Chouette !
- Enfin !
- Bandez-leur yeux et séparez-les ! Donnez-leur des armes !
Cet exercice avait pour but de réveiller leurs sens, afin qu’elles sentent venir. A lors que Miki qui était une ancienne mercenaire, arrivait à distinguer les sons. Ce ne fut pas le cas de ses amis qui se firent attaquer non pas leurs adversaires et amis depuis leur arrivée mais par des rebelles.
Kaori se retrouva le couteau sous la gorge :
- Hey ? Tu aurais pu prendre une douche avant ! Beurk !
- Tais-toi, idiote !
- Tiens, tu as la voix enrouée ? Je t’avais prévenu qu’il fallait que tu cesses de jouer au Tarzan !
L’homme pressa davantage sa lame sur la peau de la jeune femme du sang coula. Kaori asséna un coup de coude dans le vide. Elle paniquait, car elle ne voyait rien et ne pouvait pas bouger d’un pouce. Son adversaire devait être baraqué.
- AAAAAAAAAAAAH
Cinq semaines plus tard, le trio n’avait plus rien à voir avec celui qui avait débarqué. Elles étaient redoutables et avaient aidé Reno à remplir des contrats en un temps record. Et pour le fun, elles avait fait un peu de « nettoyage » dans les rues de Mexico.
Aujourd’hui, l’équipe sépare. Reno raccompagna notre trio à l’aéroport :
Aujourd’hui, l’équipe sépare. Reno raccompagna notre trio à l’aéroport :
- C’est dommage, cette cicatrise a ton cou, Kao !
- T’inquiète, Reno ! Je l’aime bien cette cicatrise grâce elle, je sais que je peux me défendre même face un robuste !
- C’est sûr, il est bien amoché ! Renchérit Kazue.
- Et tout ça sans massue ! Ajouta Miki.
- Comme quoi elle est plus dangereuse sans massue, finalement ! Réfléchit Reno.
Il revoyait sa bande se faire encastrer dans le mur par des massues de toutes tailles.
Ils éclatèrent de rire. D’un regard complice Kaori et Kazue entreprirent de s’éloigner de Miki et Reno.
- Nous, on t’attend plus loin Miki ! Comme ça, vous pourrez vous dire au revoir les yeux dans les yeux ! Adressa Kaori à Miki en lui faisant un clin d’oeil
Un peu gêné, le couple eut du mal à trouver ses mots.
- Merci, Reno !
- De rien, ma chère ! Si je peux t’être utile, n’hésite pas !
Miki s’apprêta à rejoindre Kazue et Kaori qui l’attendaient au loin, quand une main la retint. Elle se retourna et n’eut pas le temps de prononcer quoique ce soit que Reno l’embrassa.
- Prends soin de toi !
- Toi aussi !
Puis elle s’en alla.
Dans l’avion :
- Alors, Miki ? Tu nous racontes ! Demandèrent Kazue et Kaori qui avaient assistées à la scène.
- Que voulez-vous que je vous dise ? Je vais retrouver mon Falcon.
- Il était amoureux de toi, ce gars !
- Oui ! Kazue a raison !
- Kaori, tu te sens prête à retourner chez toi ? Demanda Miki plus sérieusement.
Surtout l’ancienne mercenaire voulait étouffer ces sentiments qui avait resurgit cinq semaines auparavant.
Kaori sembla réfléchir à la question de Miki. Puis elle répondit en contemplant le paysage :
- Oui !
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