Capitolo 27 :: Batailles au féminin

Pubblicato: 16-01-06 - Ultimo aggiornamento: 31-07-06

Commenti: Comme vous pouvez le remarquer la fic a été rallongée. En effet, je voulait développer d'autres choses susceptible de me servir pour la suite! Si j'ai un conseil à vous donner : relisez tout! J'espère que ma fic vous plaira toujours autant! bisous

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La propriété se situait en zone extérieure de la ville, en plein forêt et montagne. Saeko conduisait, Kaori était à côté d’elle sur le siège passager, tandis que Miki et Mary se trouvaient sur la banquette arrière.  

Le trajet se fit dans le silence. Saeko jeta un coup d’œil de temps en temps dans le rétroviseur. Elle avait un mauvais pressentiment. Une fois arrivées à destination, Mary fit une mise en garde :  

« Faites attention la propriété est hautement surveillée…  

- C’est bon, Mary, on sait ! Coupa sèchement Saeko.  

Les quatre femmes descendirent de la voiture, toutes les quatre armées.  

Kaori portait un pantalon militaire avec un débardeur rouge et des bottines noires. Ses cheveux bruns aux reflets roux correspondaient bien à son côté garçon manqué qui se contrastait avec ses formes féminines. L’entraînement en Amazonie lui avait fait du bien et il lui avait prendre conscience de son corps. Elle portait sur elle de quoi provoquer une explosion, en plus de son bazooka. Bien sur, notre Falcon a de quoi être fier de son élève.  

« Mort ou vivant, je te trouverai, mon amour ! »  

Miki, quant à elle, avait opté pour son ancien uniforme de la Guérilla, uniforme de Falcon avant tout. La veste étant ouverte, on pouvait voir un débardeur noir moulant épousait parfaitement le haut de son corps. Autour de son cou, on pouvait voir un pendentif en or, pendentif offert par son ami et sauveur, Reno. Ses cheveux auburn ondulés étaient lâchés au vent. Elle possédait comme seule et unique arme son fusil qu’elle tenait ferment à la main droite où un anneau d’or prônait sur le majeur. Elle passa son autre main à son pendentif et amena ce dernier à ses lèvres pour y déposer un baiser :  

« Merci Reno, donne-moi ta force et ton courage pour sauver mes amis ! … Umi, attends-moi ! »  

Mary, elle, s’était vêtue d’une combinaison de cuir noir légèrement entrouverte. Ses cheveux blonds dorés la frappaient au visage à cause du vent qui se leva fortement à cet instant. Dans sa chaussure droite était dissimulée son revolver.  

« Je t’aime, Eric et pardon d’avoir manqué à ma promesse ! Mais c’est pour Ryô que je fais ça ! »  

Saeko, de son côté, avait surpris tout le monde avec sa tenue : un pantalon large (style jogging) avec un veste ample, tout ça de couleur noire. S’étant coupé les cheveux, elle avait un carré court, mais pas trop. Dans son dos, son arme et ses couteaux.  

« Reika, Ryô, Falcon, Mick, tenez bon ! »  

- En fait, Saeko où est passé l’inspectrice de charme de Tokyo ? Demanda Kaori.  

- Elle est devenue quelqu’un d’autre ! Se contenta-t-elle de répondre  

Saeko accéléra le pas, arma le chien et dit d’un ton plus tranchant qu’elle n’aurait voulu :  

- Faites-vous discrètes et attendez mon signal !  

- C’est quoi le signal ? Demanda Kaori.  

Saeko n’eut pas le temps de répondre que l’alarme s’enclencha et des chiens aboyèrent. Un écran apparut et une femme se présenta :  

- Saeko Nogami, que me vaut l’honneur d’une visite aussi tardive ?  

- J’aurais quelques questions à vous poser ainsi que la nécessité de fouiller votre demeure !  

- Avez-vous un mandat ? Présentez-moi votre plaque !  

Des hommes dans l’ombre braquèrent leurs armes. Saeko sourit à Alésia qui parut surprise par le comportement de l’inspectrice. Saeko tenait son arme dans le dos :  

- Je n’ai pas de mandat, ni de plaque, mais je suis accompagnée d’expertes en nettoyage, dont l’une est très impatiente de vous mettre à genoux !  

C’est à ce moment-là que des coups de feu retentirent. Les hommes ne purent opposer une grande résistance, leurs adversaires étaient beaucoup trop rapides. Les armes échappèrent des mains de leurs propriétaires et ces derniers gémissaient de douleur.  

Alésia se déconnecta.  

Kaori en armant son bazooka, dit à l’ensemble de ses camarades :  

- J’ai bien aimé la façon dont nous a annoncé Saeko ! C’était géant ! On le refait ?  

Les autres éclatèrent de rire. Kaori chargea son bazooka, prêt à viser la porte :  

- Ca va décoiffer !  

L’explosion eut lieu, la porte vola en éclat.  

Alésia regarda le spectacle de l’étage. Elle se tenait à la rambarde qui menait de chaque côté à l’étage avec un accès par escaliers, tout en chêne blanc et les marches recouvertes de velours rouge. De chaque côté et sur chaque marche des escaliers se tenaient des hommes armés, prêts à faire feu pour protéger leur patronne. Une lignée d’hommes armés attendaient eux aussi notre quatuor, cette lignée commençait devant la première marche de l’escalier gauche pour finir devant la première marche de l’escalier de droite.  

Alésia portait une robe rouge décolleté, ses cheveux noirs bouclés étaient remontés en chignons, des mèches tombèrent sur ses épaules. Elle mit ses boucles d’oreilles et sourit à notre quatuor :  

- On vous attendez ! Mes hommes ont besoin d’action !  

Elle fit mine de s’en aller, en ajoutant faussement excusée :  

- Je serais bien restée, mais j’ai un rendez-vous très important ! Mon homme ne peut attendre davantage !  

- Ton homme ? Demanda Kaori.  

- Il ne vous est pas inconnu, je crois ! Sur ce, bonne soirée !  

Elle s’en alla par l’ascenseur qui se tenait derrière elle. Kaori voulut la suivre, mais ce fut peine perdue. En effet, les soixante hommes, voire plus ouvrirent le feu. Après avoir épuisé leurs premières munitions, le quatuor se regroupa au centre pour recharger leurs armes.  

Saeko et Kaori décidèrent de couvrir leurs camarades. Saeko qui avait déjà rechargé son arme, tira sans hésiter sur six de leurs adversaires. Kaori prit le relais à ce moment-là pour permettre à Saeko de recharger. La moitié de City Hunter opta pour des explosifs. Ce qui provoqua la fuite d’une trentaine d’hommes.  

Une fois qu’elles ont rechargé leurs armes, Miki et Mary leur prêtèrent main forte. Sans le vouloir, elles se séparèrent en pleine action.  

Une fois la besogne terminée, la lumière disparut. le sol bougea sous les pieds de notre quatuor et le plafond, lui, sembla s’éloignait. Il y eu un bruit mécanique. Il y eut un silence. Puis la lumière se fit violente, au point que Kaori et les autres durent se protéger les yeux à l’aide de leur bras. Une fois, la lumière supportable, elles découvrirent avec effroi qu’elles étaient séparées dans une pièce individuelle et qu’elles avaient chacune un adversaire de taille.  

L’adversaire de Saeko était un expert dans le maniement des lames en tout genre. Ainsi pour faire une entrée très remarquée, il jeta deux lames en direction de la jeune femme. Celle-ci parvint à les éviter de justesse.  

Son adversaire était tel un samouraï et semblait en plus maîtriser les arts martiaux, vu le nombre d’acrobaties qu’il montrait fièrement à la jeune femme. Il avaiy les cheveux longs coiffés en queue de cheval et un moustache, des yeux de couleur noire.  

Après avoir évité une énième lame qui au passage la frôla au visage, Saeko retira sa veste, visiblement énervée et braqua ses lames à son tour. L’homme détailla et dire qu’il avait une femelle pour adversaire, cela allait être un jeu d’enfant. Il sourit confiant et arrogant :  

- Tu ne m’impressionnes pas du tout, Poupée !  

- Ne me traite pas de Poupée ! Je n’ai pas peur de me casser un ongle contrairement aux apparences !!!  

Sur ce, elle l’attaqua…  

Miki sentit une menace arrivait et elle échappa de justesse à une pluie de balles. Son adversaire était armé d’un fusil. Il était de taille plutôt imposante, baraqué et crâne dégarni. Un militaire, un pur et un vrai. Un commandant en chef pour être plus précis. Il observa Miki, se mit au garde à vous et la salua :  

- Soyez prêt soldat ! Aucune pitié ne vous sera accordée, même si vous étes une femme !  

- Oh, mais j’espère bien !  

Miki en marchant activa un piège, la guerre était déclarée…  

Mary, elle, se trouvait face à un homme. Un professionnel dans le milieu. Plutôt grand, châtain, des yeux verts, un bouc et un corps bien bâti, il portait un pantalon noire, une chemise en soie noire, une veste noire et une cravate blanche. Cet homme avait pour réputation de remplir un contrat peu importe le moyen utilisé. Mary connaissait son adversaire pour s’être retrouvé face à lui dans le passé et elle savait qu’il ne connaissait pas d’échec, sauf quand leurs chemins se sont croisés. C’est à Mary que cet homme qui se tient devant elle à présent, doit sa cicatrice à la joue droite.  

- Tiens, tiens ! Bloody Mary, c’est Noël dites moi ! Tu vas payer !!!  

- Arrête, tu crois ? lui demanda-t-elle faussement impressionnée.  

Ce dernier lança une pièce dans les dans les airs, le duel s’engagea…  

Du côté de Kaori, c’est un combat à mains nues qui l’attendait. Son adversaire était gros, gras et de taille impressionnante. Il s’agissait d’un champion de Sumo, reconnu pour avoir gagné les six tournois se déroulant au Japon, tous les ans Ainsi, son adversaire était vêtu d’un mawashi qui est, en fait, la bande de tissu qui s'enroule autour du bassin de façon à cacher le sexe et à former une ceinture. Elle peut être saisie de façon à déséquilibrer l'adversaire. Kaori ne sentit pas très rassurée à la vue de son adversaire. Elle recula de trois pas :  

- Bon petite, soyons clairs ! A ce moment précis tous les coups sont permis ! Bien que dans ma discipline, il est interdit de frapper du poing ou du pied, de tirer les cheveux, de s'attaquer aux yeux, d'étrangler… Mais voilà la dame a dit : écrase-la !  

- Ok !  

Heureusement que Kaori était une catcheuse, car elle s’en sortait plutôt bien… Pour l’instant…  

Saeko se retrouva bien vite en mauvaise posture. Une lame lui entailla l’épaule droite, une autre vint se planter dans sa cuisse gauche. Son adversaire satisfait, décida d’abréger ses souffrances :  

- Une prière ?  

Saeko serra les dents. Elle ne pouvait plus rien faire. L’homme pointa son arme…  

Miki, de son côté, était également blessée. De plus, son fusil était hors de sa portée…  

Mary n’avait plus de munitions. Peu importe, son adversaire allait tiré sans hésitation…  

L’adversaire de Kaori était prêt à lui briser la nuque…  

" C'est la fin ! ! ! " S'écrièrent les filles en chœur.  

Au même moment, deux ombres s'entrenaient :  

- La solution a fait son effet!  

- Parfait! Quant est-il de la bombe?  

- Prête!  

- Vous savez quoi dans le cas elle n'était plus fiable?  

- Oui, monsieur!  

L'homme se mit à rire malchavélliquement. 

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