Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: lady Gaby

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 07-07-04

Ultimo aggiornamento: 08-05-07

 

Commenti: 120 reviews

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ActionDrame

 

Riassunto: Le titre vous inquiète hé ben c'est bon signe! (lol!) voilà un bref résumé de ce qui vous attends : Ryo a mystèrieusement disparu en adressant une terrible lettre à sa bien-aimée, Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "La lettre d'adieu" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the ...

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   Fanfiction :: La lettre d'adieu (version retravaillée)

 

Capitolo 30 :: Scène irréelle

Pubblicato: 31-07-06 - Ultimo aggiornamento: 31-07-06

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 32 34 35 36


 

L’air semblait poussiéreux, mais ce brouillard se dissipa et on peut y découvrir cinq corps, cinq corps sur sol, cinq corps allongés, cinq corps de femmes. Un silence régnait. Le genre de silence inquiétant. Toutefois, en se concentrant bien, on pouvait entendre le bruit d’une respiration, voire de plusieurs respiration.  

 

Un corps bouge légèrement, au même moment un mécanisme se déclenche et une porte s’ouvre. Une ombre de taille imposante apparaît, alors. L’ombre semblait tenir fermement un autre corps dans ses bras :  

 

« Les filles ! ! ! ! Ce n’est pas le moment de dormir !  

 

Les cinq corps allongés d’avant, les bras derrière, se relèvent. Kazue se précipite vers le géant :  

« Comment va Reika ?  

- très mal ! on va la perdre, j’ai l’impression !  

- Il faut l’emmener d’urgence chez Doc ! S’exclama Kaori aprés avoir pris connaissance de son Etat  

- Je vais le faire ! Répondit Kazue  

- Ok, Kazue ! Prends soin d’elle, stp !  

- T’inquiète Saeko !  

 

Tout à coup, le géant perdit l’équilibre. Il tenta de se relever mais en vain. Miki affolée, vint à son aide, mais le géant la repoussa presque brusquement :  

 

- Falcon tu as besoin de soin !  

- Ca va !  

- Viens ici ! Ordonna presque Miki  

- Miki, vous avez besoin de moi ! On n’a pas le temps de jouer au docteur !  

- Imbécile ! Tu es blessé !  

- Oh s’il te plaît, garde ta pitié pour toi ! ! !  

- UMI ! ! ! S’écrièrent les autres  

- Comment peux-tu penser ça de moi ?  

 

Miki sentit les larmes la gagner, elle tenta de lutter en vain, mais une larme s’échappa. Umi de son côté, avait entendu la voix de sa femme, nouée par des larmes. Il en avait le cœur déchiré ! Certes, il avait envie de s’excuser, mais il n’y arrivait pas. Il s’était fait piéger comme un débutant, et ça, ça le rendait malade. Il n’avait pas de besoin de la pitié de sa femme, ni de personne d’autre, d’ailleurs !. Lui, l’un des meilleurs du milieu s’était fait humilier, traiter comme un animal pendant son séjour dans cette cellule.  

 

Le nettoyeur trouvait quelques difficultés à reconnaître en son entourage ses amies. Au fond de lui, il se sentait blessé, blessé dans son orgueil de mâle, pour avoir été libéré par des femmes qui n’avaient rien à faire dans ce milieu trop obscur. Non, il ne leur en voulait pas, il s’en voulait à lui pour avoir attendu leur arrivée, pour ne pas avoir agi en homme, en soldat, en être fort ! Miki ne le regardera plus jamais comme avant, il le savait, il en était certain ! Curieusement, Falcon observa sa femme et fut traversé par une drôle de pensée : et si cet amour n’était, en fait que de la pitié ? C’est vrai, il était handicapé, d’ailleurs cet handicap venait de lui montrer, à quel point il était faible et misérable sans ses yeux !  

 

Il se leva avec difficultés, prit des minutions, un fusil et son bazooka et laissa ses amies en plan :  

 

« Umi ! ! ! Où vas-tu ? ? ? Cria Kaori à son attention  

- J’ai un compte à régler ! ! ! Ne me suivez pas ! ! !  

- Mais...  

- Il a un compte à régler ?  

 

Les quatre femmes se regardèrent et se précipitèrent vers leurs armes respectives et se digérèrent droit vers l’Enfer.  

 

Pendant ce temps, Reika était transportée d’urgence chez Doc, accompagnée de Kazue.  

 

Quelque part, dans une grotte, Ryo tentait de défaire ses chaînes. Il avait réussi, au moment où il avait mis K.O sa ravisseuse, à trouver mais celles-ci étaient à terre près de ces bestioles. Ryo tentait de les attraper du bout des doigts de pieds.  

 

« Laisse tomber Seaba ! ! ! »  

 

Sa ravisseuse était là, debout son arme pointant sur lui. Elle récupéra ses clefs et les mis dans son décolleté :  

 

« Si tu les veux, viens les chercher !  

- Désolé ! Je suis attaché !  

- Oui, je sais ! C’est pour que tu ne t’échappes plus !  

- Mais alors comment veux-tu que je récupère les clefs ?  

- Je sais ce que tu essaies de faire, mais ça ne marche pas !  

- Dommage ! On aurait pu passer du bon temps !  

 

Leurs lèvres étaient à quelques centimètres. Ryo savait que s’il jouait le jeu, il aurait ce qu’il voulait et il savait aussi que la cavalerie n’allait pas tarder. Mais ce petit manège fut interrompu par des coups de feu. Alésia gifla Ryo :  

 

« Des amis à toi, je suppose ? Ton grand amour va regretter d’être venue !  

- Non, laisse-la partir, je t’en prie!  

- Non ! !  

 

La jeune femme activa les flammes et ordonna à ses hommes de se tenir prêts.  

 

Falcon fit un rapide nettoyage et entra dans la grotte. Il sentait plusieurs présences, dont celle de son ami :  

 

« Ryo ? Tu m’entends ? »  

 

Silence. Curieusement, il ne ressentit plus aucune présence suspecte. Comment était-ce possible ? Ses sens le trahissaient-ils ?  

 

« Falcon ! ! ! Attention ! »  

 

Ryo cria à gorge déployée pour alerter son ami. Puis son regard fut attirer par quatre ombres armées. Les coups de feu s’amplifièrent :  

 

« Kaori, va libérer Ryo ! On s’occupe du reste ! »  

 

Kaori se précipita vers Ryo, mais se retrouva nez à nez face à Alésia qui braqua son arme sur Ryo:  

 

« Relâche mon partenaire !  

- Tu rêves ! Tu devras me tuer pour ça !  

 

Alésia embrassa de force Ryo sous les yeux de Kaori. Kaori savait qu’elle essayait de la provoquer, mais elle ne rentrerait pas dans son jeu ! City Hunter baissa son arme, se mit à genoux devant Alésia :  

 

« Je n’ai pas envie de me battre ! Arrêtons ça, Alésia ! Trop de larmes ont coulé et trop de sang aussi ! Cette année a été trop douloureuse pour tous !  

 

Au même moment, Alésia se sentit prise d’un vertige, mais lutta pour ne le faire savoir :  

 

- Arrête, je vais pleurer !  

- Je m’adresse à la petite fille aimante qui sommeille en toi, à cette petite fille qui a sans doute un cœur ! Tu n’es pas ton père, Alésia, je sais que tu aimes Ryo ! Je le crois, à cause de cette lueur dans tes yeux ! S’il te plaît, Alésia, rends-moi mon partenaire !  

- Écoute, petite naïve, on va tous crever de toute manière, alors bats-toi, si tu l’aimes !  

- Non !  

- Non ?  

- Je sais que tu n‘oseras pas tirer sur moi !  

- Pourquoi ?  

- Ryo ne te le pardonnerait pas ! De plus, c’est moi qu’il aime ! Tu voudrais qu’il soit fâché avec toi ?  

- Non !  

- Alors relâche-le !  

- Je ne peux pas !  

- Pourquoi ?  

- J’obéis aux ordres !  

- T’obéis aux ordres ? Aux ordres de qui ?  

- J’aime Ryo, c’est vrai ! Je ne voulais pas de tout ça ! Je n’ai pas eu le choix ! Je... je suis désolée !  

 

Alésia baissa son arme, tendit les clefs à Kaori qui s’empressa de libérer Ryo. Celui-ci embrassa fougueusement sa partenaire. Et contre toute attente, le nettoyeur posa une main réconfortante sur l’épaule de sa ravisseuse :  

 

« Alésia ? Qui t’a poussé à commettre ses horreurs ?  

- Pourquoi veux-tu savoir ?  

- Lorsque j’étais amnésique et que je dormais avec toi, tu avais le sommeil agité ! Tu avais l’air d’être effrayé, tu veux donner l’air à tout le monde que tu es le cerveau de cette opération, mais tu n’es qu’un pion ! Ces remords dans ton regard, un vrai tueur n’en a aucun !  

 

Alésia plaça son arme dans la main de Ryô. Ce dernier observa l'arme, puis son propriétaire sans comprendre. Alésia lui ordonna non sans trembler :  

 

- Tue-moi !  

- Quoi ?  

- Tue-moi ! J’ai du sang sur les mains ! Cria-t-elle.  

 

Des larmes roulaient sur les joues de cette femme froide. Des larmes, mais quelque chose qui frappa Ryo. Il n'arrivait pas à savoir quoi. Inconsciement, il pointa son arme sur elle.  

 

Kaori s'écarta de lui, à cet instant, elle recula appeurée. Elle le voyait de dos, son bras gauche tendu vers Alésia, arme à la main. Elle avait perçu son regard impassible et froid comme toujours. Elle ne pouvait et ne voulait pas croire qu'il allait tiré :  

 

- Ry... Ryô...  

 

Ce dernier l'ignora. Il arma le chien. Kaori passa ses mains à sa bouche, recula encore et encore. Elle était maintenant contre la paroi de la grotte. Vaincue, déçue et effrayée, la moitié de City Hunter tourna la tête pour ne pas voir la scène qui allait se jouer.  

La flammes s'activèrent à ce moment-là et empêchèrent Kaori de voir parfaitement ce qui se passait de l'autre côté. Elle pouvait quand même que son partenaire était toujours dans la même position. etant trop loin et avec le bruit qu'il y avait, elle n'entendit pas ce qui se disait. Mais aprés tout, quelle importance? Il allait la tuer, elle en était certaine.  

 

Ryô, lui, contempla toujours Alésia dans les yeux. Son arme était toujours braquée sur elle. Dans cette contemplation, les traits de la jeune femme semblaient s’être adoucis et ses yeux... Ses yeux avaient soudainement changé de couleur, avant ils étaient noirs, maintenant, ils étaient plus clairs :  

 

« Hypnose ! » pensa Ryo  

 

« Alésia ? Vous souvenez de ce qui s’est passé ?  

- Oui ! C’est pour ça que je te demande de me tuer !  

- Non !  

 

Ryô baissa son arme et tenta de raisonner sa ravisseuse, mais d'en savoir plus :  

 

- Savez-vous qui est assez lâche pour se servir de vous ? Votre père ?  

- Je ne peux pas…  

- Faites-moi confiance ! Qui ?  

- C’est trop tard !  

 

Un coup de feu partit, du sang coula, une âme s’éteignit...  

 

 


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