Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: lady Gaby

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 07-07-04

Ultimo aggiornamento: 08-05-07

 

Commenti: 120 reviews

» Scrivere una review

 

ActionDrame

 

Riassunto: Le titre vous inquiète hé ben c'est bon signe! (lol!) voilà un bref résumé de ce qui vous attends : Ryo a mystèrieusement disparu en adressant une terrible lettre à sa bien-aimée, Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "La lettre d'adieu" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I've signed in, but I cannot get access to the management section.

 

Please check that your browser accepts cookies. Please contact me with the email address you signed up and give me your login, password, ISP and localisation. Thanks.

 

 

   Fanfiction :: La lettre d'adieu (version retravaillée)

 

Capitolo 32 :: Un mandat d'arrêt contre...

Pubblicato: 02-08-06 - Ultimo aggiornamento: 02-08-06

Commenti: On approche de la fin! Merci pour vos encouragements

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 32 34 35 36


 

Qui l’aurait cru ? Qui aurait pensé qu’un jour on lui passerait les menottes ? Ces dix dernières années ne lui avaient servi qu’à défendre la veuve et l’orphelin non pas par contraintes, mais par envie de devenir quelqu’un de bien. Et là, ce matin tout a basculé. Pourquoi ? Parce qu’accuser de meurtre, cela allait être difficile de prouver son innocence, surtout quand tout l’accable.  

 

Ce matin en se réveillant, tout laissait croire que les événements de la veille n’étaient qu’un cauchemar. Mais en découvrant ces blessures, ce corps meurtri, on est forcé d’admettre que peut-être, rien n’était qu’illusion, que tout était réelle.  

 

La culpabilité de n’avoir rien pu faire s’empare de vous et des doutes dans votre esprit font que quelques secondes auparavant vous qui plaidiez votre innocence, vous vous assumez coupable. Par fatalité ? Par vérité ? Qu’importe, à quoi bon lutter ! Car à force de ressasser la même scène dans votre esprit et d’entendre les autres vous dire : « tu as fait ceci, cela, je le sais, je l’ai vu ! », vous vous dîtes : « Forcément, s’il y a témoin, ça doit être vrai ! »  

 

La salle d’interrogatoire, trop grande et froide quand vous êtes seul, trop petite et étouffante quand ils sont là à vous regarder essayant de sonder votre âme, essayant de vous faire dire des choses, essayant de vous faire avouer l’inavouable.  

 

Coupable.  

 

« Quelle ironie ! Je me fais interroger, alors qu’avant c’est moi qui faisais parler les gens, peu importe les moyens utilisés ! »  

 

Les mains liées dans le dos, assis sur une chaise inconfortable, vous avez chaud, vous avez soif, vous êtes fatigué ! Mais qu’importe, ils s’en fichent ! Ils veulent des réponses ! Vous êtes placés en garde à vue depuis quatre de matin, il est huit heures et vous ne cessez de vous répétez : Oui, vous l’avez vue ! Oui, vous étiez avec elle ! Et non, vous ne l’auriez pas tué, car ça ne vous a pas traversé l’esprit, malgré qu’il y avait de la discorde entre vous ! Toujours les mêmes questions, toujours les mêmes réponses ! Bref…  

 

Fatiguant.  

 

La tête en arrière, vous contemplez le plafond. Vous vous rendez compte que vous n’y avait jamais fait attention, depuis que vous connaissez cette pièce dans ces moindres recoins, car vous vous apercevez qu’il y a un ventilateur, mais ce dernier reste immobile face à votre regard insistant.  

 

Vous reportez votre attention sur la chaise en face de vous. Cette dernière est vide. Les policiers ont quitté la pièce : c’est l’heure de la pause café, avait rappelé l’un d’eux. Vous ne vous souvenez plus de son nom, d’ailleurs !  

 

Lamentable.  

 

 

Kaori était effondrée comme le reste de la bande. L’un des leurs venait de mourir dans la nuit d’hier à aujourd’hui, sur son lit d’hôpital.  

 

- Ce n’est pas possible !  

 

Les autres la regardèrent tristement, mais ne répondirent pas.  

 

Falcon avait regagné sa demeure dans la soirée. Il souffrait encore, mais il tiendrait bon ! Il avait déjà vêtu son tablier pour aider Miki au café. Il nettoyait en silence la vaisselle, aucune émotion ne transparaissait qu’un visage fermé.  

 

Miki, de son côté, encaissait la nouvelle. Malgré sa propre douleur, elle tentait de refouler ses larmes.  

 

Le pire était pour eux, d’aider cette femme à surmonter la perte d’être cher, alors qu’eux-mêmes n’avaient été habitués à ce genre de circonstances. Bien sur, il y avait eu « la mort » de Ryô, mais personne n’y avait vraiment cru, alors que là il n’y avait pas de machination, pas de tromperie, rien. Ils avaient pu entendre la voix brisée de leur amie lorsqu’elle leur avait annoncé la nouvelle et ils avaient pu visiter le corps une dernière fois.  

 

La clochette de la porte d’entrée titilla. Une femme entra. Son visage était défait, ses yeux rougis. Elle semblait avoir pleuré. Elle semblait aussi fatiguée, vu les cernes qu’elle avait. Kaori la prit dans ses bras et lui demanda :  

 

- Tu veux te reposer ?  

- Non, ça va ! C’est injuste ! On vient de retrouver Ryô et on perd quelqu’un d’autre !  

 

Miki qui avait allumé la télévision attira l’attention vers l’écran. Tous écoutèrent attentivement :  

 

« Cette nuit, à l’hôpital de Sainte-Maria, un patient a perdu la vie. Il semblerait d’après l’autopsie qu’il était victime d’un empoisonnement… »  

 

Les regards se tournèrent vers la dernière arrivante, celle-ci ne dit rien mais confirma leurs pensées du regard. Ils revinrent à nouveau vers l’écran qui se situait en hauteur sur une étagère en bois.  

 

« …Par ailleurs, dans une propriété privée, le corps d’Alésia Kreutz, directrice de l’hôpital Sainte-Maria, a été retrouvé assassinée ! Toute le clinique est sous le choc… »  

 

Tout le monde pouvait lire la tristesse dans le regard du personnel et tout le monde pouvait entendre les témoignages élogieux à son sujet. A l’écoute de tels paroles, Kaori s’emporta :  

 

- Non, mais je rêve ! Elle a enlevé et torturé mon partenaire et elle est décrite comme une sainte !!!  

- Kaori, calme-toi !  

- Non, Miki ! Par sa faute, je risque de perdre Ryô !!!  

 

C’est à ce moment-là que le journaliste annonça :  

 

« On vient juste d’apprendre que la police est en train d’interroger, un suspect depuis quatre heures du matin. Nous ignorons si les meurtres sont liés »  

 

Kaori sentit le besoin de s’asseoir.  

 

 

Deux policiers rentrèrent à nouveau dans la pièce.  

 

Comme si ils n’en avaient pas assez ! Bon sang, ce que vous avez envie de leur cracher à la figure pour oser vous traiter de la sorte. Et cet avocat, il fout quoi ? Il a sûrement pris une pause bavardage, lui aussi. Remarquez ça fait quatre heures que vous l’attendez !  

 

Patience.  

 

L’homme s’assit en face de vous, il vous nargue. Il vous sourit comme s’il avait gagné, comme si vous allez vous rendre.  

 

Pourquoi pas.  

 

- veuillez coopérer avec nous ! Vous éviterez la peine capitale !  

- Et quoi ? Pour ça, il faudrait que je vous dise que je l’ai tuée ???  

- Vous l’avez dis !  

- Non !  

 

Et à ce moment-là, vous craquez des larmes roulent sur vos joues. Vous avez une boule dans la gorge :  

 

- Je n’ai pas tué, ma sœur !!! Je l’aimais !  

- Pourtant, vous êtes la dernière personne l’avoir vue ! De plus, vous êtes soupçonnée d’avoir provoqué l’explosion sur l’autoroute entre et une voiture ! Votre voiture, il me semble, Lieutenant !  

 

Le policier lui présenta les pièces à convictions en la regardant dans les yeux. Saeko vit sa plaque dans le sachet. Elle ne flancha pas pour autant.  

 

- Dîtes-moi, Lieutenant, quels rapports entrez-vous avec Daniel ?  

- Simple collègue !  

- Mais il a préféré votre sœur, vous auriez pu agir par la jalousie !  

- Non !  

- N’est-il pas vrai que vous n’acceptiez pas leur relation ?  

- Oui, c’est vrai !  

- N’est-il pas vrai que vous enquêtiez sur lui ?  

- Oui, mais…  

- Votre sœur vous a tellement mise en rogne que vous vouliez le tuer !  

 

Saeko n’eut cru pas ses oreilles. Certes, Daniel ne lui inspirait pas confiance, mais de là à le tuer de sang froid ? Et par jalousie envers sa sœur, en plus ? C’était grotesque !  

 

Le policier continua sur sa lancée, espérant la faire avouer, la faire craquer :  

 

- Votre sœur l’a découvert et vous l’avez tuée par peur qu’elle vous échappe ! vous avez injecté de la morphine dans sa perfusion et vous avez bien entendu débranché l’assistant respiratoire !  

 

Saeko serra fortement les dents pour se retenir d’injurier le policier. Elle siffla :  

 

- Comment osez-vous dire de telles horreurs sur moi ??? J’ai toujours fait parfaitement mon boulot et vous le savez, Officier Xiong !!!  

 

Trop heureux d’être en position de force face à sa supérieure. L’officier ne cacha pas sa joie d’aborder le sujet du travail de sa supérieure. Il savait de source sure que dans plusieurs de ses affaires, elle avait été aidée par un criminel :  

 

- Parlez-vous de City Hunter, Lieutenant ?  

- Qui ?  

 

Saeko fit mine de ne pas savoir de qui on lui parlait, mais à quel prix ?  

 

 

Dans un hôtel de luxe:  

 

- Bonjour Général!  

- Bonjour Daniel!  

- Le quartier de Shinjuku est prêt à être d'assaut! L'inspectrice ne pourra le protèger cette foi!  

- Un bain de sang va avoir lieu! Enfin, ma revanche! Maintenant que l'inspectrice est hors de notre chemin, City Hunter est fait comme un rat!!!  

 

L'homme serra son verre de vin rouge, au point de l'éclater. Dans ses yeux, de la rage, de la haine.  

 

Sur une table, au centre de la pièce, le quartier de Shinjuku en représentation miniature, le général prit sa bouteille de vin rouge et arrosa la maquette du quartier avec ...  

 

 

 

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 32 34 35 36


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de