Capitolo 24 :: Vivre pour elle

Pubblicato: 31-12-04 - Ultimo aggiornamento: 28-07-06

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Quelques minutes auparavant, dans un lieu isolé, une sorte caverne, un homme s’agitait. Il se débattait tel un fauve. Cet homme ligoté avec des chaînes, était… Qu’était-il déjà ? Qui était-il? Un homme certes, mais qui ? Il criait, il criait sa rage, il criait sa colère.  

« Libérez-moi ! ! ! »  

Mais son cri ne fit qu’échos dans la grotte. Il avait chaud, il avait soif et surtout il voulait sortir. Des flammes l’entouraient et le brûlèrent à petit feu lorsqu’elles s’amplifièrent. Mais ce n’étaient que de petites brûlures, les flammes semblaient s’amuser avec lui.  

Cet homme était torse nu, de la sueur coulait sur son visage et son torse. Le visage de cet homme était dur, froid et inquiet. Inquiet ? Pourquoi ? Inquiet parce qu’il redoutait le pire. Lui qui avait toujours là pour elle, lui qui s’était promis de la protéger contre vents et marées, il était retenu prisonnier par une femme et son armée de chiens enragés. Une femme. Quelle ironie, il avait toujours cru que son amour pour les femmes l’empêcherait de sombrer définitivement dans les ténèbres. Mais quelles ténèbres ? Depuis qu’elle était rentrée dans sa vie, il avait vu le soleil briller, cette chaleur dans son cœur, c’était elle. Oh ! oui, c’était elle, mais il avait été trop fier pour le reconnaître.  

« Kaori ! »  

Ce nom, combien de fois l’avait-il murmurait ou même crier ? Elle ignorait où il était, sans doute, le croyait-elle mort ? Peut-être était-ce mieux ainsi, ? Dans une autre situation, c’est vrai qu’il aurait voulu être mort pour qu’elle reprenne une vie normale, mais là, il ne devait pas, il ne pouvait pas, il ne voulait pas ! Pas avant, de l’avoir sauvé et de l’avoir…aimée. Mais voilà, il était enchaîné au milieu de nulle part, entouré de flammes, de serpents, de fléchettes et de chiens enragés. Et pour couronner le tout, il y avait des gardes armés jusqu’aux dents. Dans tous les cas, c’était un homme mort ! Mort ? Non pas encore. Ils ne le tueront pas comme ça. Pas lui, son amour pour elle le rend fort, mais il est plus fort avec elle à ses côtés. Et justement, elle, où est-elle ? Que fait-elle ? Pense-t-elle encore à lui ?  

Mais en fait, comment en était-il arrivé là ? C’est simple, son amour pour les jolies femmes avait fini par le perdre. Il croyait venir en aide à la veuve et l’orphelin et… Et son ennemie connaissant ce penchant en avait tiré profit, mais elle connaissait également son talon d’Achille : la femme qu’il aime !  

« Kaori ! »  

Son nom, son visage, son sourire le hantait. Mais c’était une douce torture comparé à ce qu’il endurait depuis qu’il s’était remis de son amnésie.  

Flash Back :  

« Jamais il ne devra savoir qui il est, compris ?  

- Mais des flashes lui reviennent en mémoire et il y a ce prénom : Kaori qu’il répète dans son sommeil !  

- N’empêche qu’il va être père !  

- Mais je croyais que tu avais fait une fasse couche !  

- TAIS-TOI ! Il est à moi et si je ne peux pas l’avoir, elle ne l’aura pas ! De plus, City Hunter est mort!  

L’individu qui était derrière la porte, avait tout entendu et c’est à cet instant qu’il recouvrit entièrement la mémoire, mais malheureusement il ne put s’échapper. Pourquoi ? étant sous le choc, il se retrouva dans ce lieu lugubre qu’il avait fini par appeler Enfer !  

Fin du flash Back :  

Les flammes qui entouraient le prisonnier, s’amplifièrent à nouveau. Mais là c’était l’heure de sa visite, c’est pourquoi elles s’amplifiaient davantage à l’arrivée d’une femme. Puis elles s’atténuèrent lorsque cette dernière s’approchait du détenu. La jeune femme en question se présenta à lui, habillée de façon très sexy. Ainsi elle espérait une fois de plus le séduire, l’homme s’en voyait énervé plus qu’autre chose. N’avait-elle donc rien compris ? Apparemment non ! La jeune femme s’approcha de lui et tenta de l’embrasser, mais ce dernier détourna la tête :  

« Tu sais, mon prince je pourrais te tuer comme le souhaiterait mon père, mais j’ai un problème c’est que je te veux ! Mais toi bien sur, tu n’as que cette moins que rien en tête !  

- Je t’interdis de l’insulter en ma présence !  

- Et que comptes-tu faire ? Me tuer ? Cela n’est pas dans tes principes de tuer une jolie femme! De plus, comment dire, tu es dans l’impossibilité de faire quoique ce soit ! Allons, mon étalon, laisse-toi faire !  

L’homme en question lui cracha, sans aucune retenu, à la figure. Ce qui provoqua la fureur de la jeune femme qui lui donna une gifle :  

« Sache que deux de tes amis sont prisonniers et que je n’hésiterai pas à les tuer !  

- Je ne marche pas au chantage ! Et puis franchement, je préfère brûler vif que d'assouvir tes désirs!  

Sans n’était trop pour la jeune femme qui prit un couteau et grava son nom sur le torse de l’homme qui serra les dents pour ne pas hurler. Le sang coula sur le corps de l’individu qui avait à présent la tête baissée. La femme lécha la lame ainsi que le torse. Elle semblait prendre plaisir à ce goût de sang. L’homme, quant à lui, ne cria point, au contraire il releva la tête et lui sourit tristement :  

« Qu’y a-t-il mon cœur ?  

- Rien ! Je te plains c’est tout !  

- Ah oui ?  

- J’ai pitié de toi ! Regarde ce que ton père a fait de toi !  

- Ne mêle pas, mon père à ça !  

La femme venait de fouetter le visage de l’homme, qui malgré tout, continuait à lui sourire et à la regarder dans les yeux :  

« Je répète ce que je dis, tu me fais pitié, j’en viendrais presque à pleurer !  

- Ne joue pas au plus malin avec moi ! Et vois plutôt ça !  

Un écran s’alluma, l’homme écarquilla ses yeux d’effroi. Il serra les poings et ragea d’être ainsi enchaîné.  

D’abord, il vit un homme sur un lit d’hôpital. Cet homme, il le connaissait. C’était un américain blond. La femme lui tenant la main, il la connaissait également. C’était une brune aux cheveux long ondulés. Les sanglots et les prières de la jeune femme déchira le cœur du détenu en deux.  

Ensuite une autre image apparut, il vit deux personnes enfermaient dans une pièce. Un homme et une femme. L’homme étant salement amoché. La femme, quant à elle, semblait bien mal au point. Tous les deux s’appuyaient contre le mur, l’homme constata qu’ils manquaient d’aire car leur respiration se fit très bruyante.  

L’homme regarda avec mépris et dégoût sa visiteuse. Cette femme était vraiment une vipère. Comment peut-on habiter un corps aussi parfait et n’être fait que de venin à l’intérieur ? Cela ne pouvait pas être une femme, ni être humain, d'ailleurs! Mais le diable sûrement ! Lui qui avait pour principe de ne pas tuer une femme, reverrait bien sa façon de voir les choses :  

« Que penses-tu de mes trouvailles, mon chéri ?  

- City Hunter, mon nom c’est City Hunter et tu vas regretter d’avoir croisé mon chemin ! Femme ou pas !  

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