Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: lady Gaby

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 07-07-04

Ultimo aggiornamento: 08-05-07

 

Commenti: 120 reviews

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ActionDrame

 

Riassunto: Le titre vous inquiète hé ben c'est bon signe! (lol!) voilà un bref résumé de ce qui vous attends : Ryo a mystèrieusement disparu en adressant une terrible lettre à sa bien-aimée, Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "La lettre d'adieu" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La lettre d'adieu (version retravaillée)

 

Capitolo 17 :: C.H investigation et la lettre de ryo

Pubblicato: 26-12-04 - Ultimo aggiornamento: 15-02-06

 


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Reika attendaient le retour du trio féminin à l’aéroport de Tokyo. Celle-ci se faisait une joie d’accueillir ses amies. Il faut dire qu’elle avait besoin de se changer les idées avant de retrouver sa sœur chez elle.  

Saeko l’avait sollicitée pour une enquête sur un meurtre, elle ignorait cependant quoi. L’ancienne inspectrice avait clairement expliqué à son aînée qu’elle avait besoin d’y réfléchir. La mort de Ryo l’avait laissée perplexe. Contrairement aux autres, Reika ne pouvait y croire et tous ces indices lui paraissaient trop gros.  

Reika, depuis quelques temps, semait la zizanie dans le milieu de la pègre, espérant en apprendre plus sur ce qui est arrivé à son ami.  

 

« Peut-être est-ce son amour pour Kaori qui l’a tué ? »  

 

Immédiatement, la jeune femme chassa cette idée de son esprit. Elle savait pertinemment que le nettoyeur revenait toujours en vie parce que sa partenaire était son pilier et que pour elle, il serait immortel.  

 

L’avion atterrit enfin sur la piste. Le trio vint à la rencontre de Reika :  

 

- Alors ce voyage ?  

- Musclé !  

- Epuisant !  

- Masculin !  

- En clair ?  

- On est plutôt satisfaites de nous !  

- Reika, je sens une présence meurtrière et je crois que c’est toi qu’elle vise ! Alerta Kaori.  

- Moi aussi, je la sens ! Confirma Kazue.  

- Humm… Fut la réponse de Miki déjà aux aguets  

 

Reika eut un étrange sourire aux lèvres. C’est exactement ce qu’elle espérait :  

 

« Enfin, après tout ce temps ! »  

 

Le quatuor fit néanmoins comme si de rien était. Celui qui les guettait ne ferait visiblement rien dans un lieu public.  

 

Au même moment, un portable sonna et l’homme décrocha :  

 

- oui ?  

- Tue-la ! Cette détective devient gênante !  

- J’ai une meilleure idée ! Je sais ce qu’elle veut ! Elle veut qu’on se mette à découvert ! Ben la tuant, on lui donne raison ! Non, je ne la tuerais pas ! Après tout, c’est une belle femme, séduisante, désirable !  

- Je vois ce que tu veux dire ! Amuse-toi bien !  

 

Sur ce, il raccrocha. Il observa sa proie et sourit :  

 

« Ne sois pas pressée, Nogami ! »  

 

Il s’en alla dans la foule, remontant son imper pour dissimuler son visage.  

 

Finalement, le quatuor regagna l’appartement de City Hunter. Reika fut déçue que sa provocation n’ait pas portée ses fruits. Elle décida de continuer néanmoins, ce soir :  

 

« Je ne sais pas où tu te trouves Ryo, mais sois certain que je serai le fin mot de cette histoire ! »  

 

Reika préféra ne pas en parler à Kaori pour ne pas lui donner de faux espoirs, si elle se trompait. Arrivées devant la porte de l’appartement de City Hunter, les filles restèrent un moment immobiles.  

 

Miki sourit en se rappelant la première fois qu’elle était rentrée dans cet appartement. Ryo avait à tout prix voulu qu’elle dorme ici pour mieux en profiter. Elle devait essayer de tirer sur lui dans les 7 jours qui suivaient. Pour ainsi prouver à Falcon qu’elle était digne de lui. Heureusement, Kaori était son alliée à ce moment-là. Mais finalement, Ryo lui avait offert un beau cadeau : c’est grâce à lui qu’Umi et elle sont ensemble aujourd’hui!  

 

« Sacré Ryo ! »  

 

Kazue se souvint à toutes les fois où elle avait débarqué dans l’appartement de CH pour draguer Ryo afin d’énerver sa partenaire.  

 

« Finalement, c’est grâce à moi, si Kaori a fini par admettre ses sentiments ! Oh, Ryo… »  

 

Kaori lutta contre les souvenirs. Elle allait de devoir s’y faire. Elle agrippa la poignet et inspira et expira profondément. A la découverte de l’intérieur, elle se retourna vers les filles :  

 

- Lequel de vos hommes a fait ce chantier ?  

 

Les intéressées tombèrent à la renverse.  

 

- C’est toi, la seule coupable !  

- Ce n’est pas possible ! Je suis une maniaque de l’ordre ! C’est forcément, Mick ou une tornade! Bon, je vais vous chercher des balais, des seaux, des gants…  

 

La jeune femme commença à énumérer les différents outils et accessoires utiles pour remettre cet apart’ en ordre. Ses amies la regardèrent la bouche grande ouverte et les yeux ronds. Quand enfin, Kaori eut fini la liste de produits désinfectant, Kazue l’interrompit :  

 

- At… Attends ! Tu veux dire qu’il faut tout ça ?  

- Attends, je n’ai pas fini il y a la liste des dégraissants et des dépoussiérants et…  

- C’est bon, on y va ! Acheva Reika au bord de la migraine. Elle n’était même pas sure d’utiliser le tiers, ni même de sans rappeler.  

 

C’est ainsi qu’elles se partagèrent 2 par 2 l'appartement : Miki et Kaori pour le bas et Kazue et Reika pour le haut.  

 

Reika et Kazue commencèrent par la salle de bain. Elles s’emparèrent des serviettes et du panier à linge sale et Kazue mit le tout en machine. Reika nettoya le lavabo, le miroir et la cabine de douche. Kazue passa un coup de balai et ensuite un coup de sert pierre. Enfin, pour finir l’étage, Reika pénétra dans la chambre de Kaori.  

 

Parallèlement, Kaori et Miki qui avaient fini le nettoyage de la cuisine, entamèrent le nettoyage du living room.  

 

Au moment dans la chambre de Kaori, Reika alla ouvrir la fenêtre comme c’était le cas dans la plupart des pièces. Elle aéra les draps puis elle aperçut quelque chose sous le lit de son amie. Elle se pencha sous le lit et sa main attrapa une enveloppe. La jeune femme intriguée, lut les mots suivants :  

 

« Pardon, ma chère et douce Kaori »  

 

Elle écarquilla les yeux et sortit aussitôt de la chambre. Devant l’escalier, elle croisa Kaori. Celle-ci fronça les sourcils, inquiète :  

 

- Qu’est-ce que tu as ?  

- Ryo… il t’a laissée ça !  

 

Reika lui tendit la lettre. Kaori hésitante, la prit et lut l’inscription :  

 

« Pardon, ma chère et douce Kaori »  

 

Kaori crut défaillir, cette écriture était si belle. Elle en avait oublié l’élégance et la forme de ces lettres. Elle se retira dans sa chambre. Aucune de ses amies ne protesta. De toute façon, le ménage était terminé.  

 

Elle referma la porte derrière elle. Le dos contre la porte, tremblant de tous ses membres, elle déchira délicatement l’enveloppe et commença à lire :  

 

 

Ma chère Kaori,  

 

Au moment où je rédige cette lettre, tu dors à point fermé. Tu ressembles à un ange quand tu ne sors pas tes affreuses massues !  

 

La jeune femme sourit à ces mots :  

 

« Il fallait bien que je freine tes ardeurs sinon nos clientes seraient toutes mères de tes enfants ! Imagine la réputation de l’Etalon de Shinjuku, alors ! Non vraiment, des miliers de petits Ryo au Japon auraient provoqué l’intervention de la NASA ! »  

 

Tu as été pour moi, plus qu’une partenaire, tu es une famille celle que je n’ai jamais eu ! Je suis un homme de l’ombre, les sentiments, pour les gens comme moi, rendent faible ! Seulement, je n’ai pas pu lutter contre cette flamme qui grandissait et qui s’intensifiait de jour en jour en te sachant à mes côtés…  

 

« Qu’est-ce qu’il veut dire ? »  

 

Je n’ai jamais ressenti ça pour personne ! Est-ce cela l’amour ? Pour mes ennemis, tu es mon point faible, mon tâlon d’Achille. Pour moi, tu es incompétente, indigne de City Hunter. D’ailleurs, tu n’as rien à faire faire dans ce milieu !  

 

Kaori sentit son cœur se briser. Comment pouvait-il lui dire ça ?  

 

Pourtant, je ne peux pas me résoudre à me séparer de toi. C’est qui fait que je suis toujours en vie ! Seulement ce soir, je ne suis pas sûr de revenir, car si je reviens, tu mourras ! Et ça, je ne le veux pas ! Par ailleurs, ceux qui veulent ma peau sont organisés et à ma hauteur pour une fois ! Tu te souviens hier soir, tu as remarqué que j’étais blessé à l’épaule droite et moi je t’ai dis de te mêler de tes ognons ? Ben, c’est leur œuvre !  

 

« Seigneur ! Pourquoi m’as-tu caché que tu étais en danger ? »  

 

Kaori sentit ses larmes montées, elle tenta de les ravaler, mais les mots suivants eurent raison d’elle.  

 

Si je meurs, promets-moi de quitter ce milieu de reprendre une vie normale, de te marier et de faire de beaux enfants.  

« Comment peux-tu me demander ça ??? Ne veux-tu pas comprendre qu’il y aura personne d’autre que toi ? Et de toute façon, j’ai l’intention de te venger avant ! »  

 

Et si je ne meurs pas, tu me quitteras de gré ou de force, car il est hors de question qu’ils t’atteignent pour m’avoir !  

 

« Alors c’est ça ? Tu te serais débarrassé de moi sans me dire de quoi il retourne ? Comment peux-tu… On est partenaires, du moins ce que je croyais ! »  

 

Je t’aime, mon ange ! Adieu !  

 

Kaori se retint pour ne pas hurler de douleur. Il l’aimait et il n’était plus là pour le lui dire ! Jamais, il ne lui prouverait, jamais elle ne goûterait à ses lèvres… Jamais !  

 

La jeune femme essuya ses larmes, rangea la lettre dans sa commode et descendit. Lorsqu’elle arriva dans le living, Falcon et Mick étaient là. Reika, quant à elle, était parti rejoindre Saeko pour parler cette fameuse enquête qu’elle voulait lui confier. Kaori regarda tour à tour ses amis :  

 

- Où en est votre enquête ?  

- Kaori, je me demande si on ne devrait pas abandonner ! Ca fait un an passé… On se fait plus de mal qu’autre chose !  

- Tu penses comme lui Falcon ?  

 

Fidèle à lui-même, il ne lui répondit pas.  

 

- D’après vous, quel est le faible de Ryo ?  

- Où tu veux en venir ?  

- Ryo ne se serait jamais prendre sauf si son adversaire était…  

- Une femme !  

- Parfaitement !  

- Ils ont oublié un petit détail en tuant mon partenaire, c’est que j’ai soif de vengeance, maintenant ! Kaori Makimura va reprendre le flambeau de City Hunter ! D’ailleurs, je serais contente si vous acceptiez de vous joindre à moi ! Falcon ? Mick ? Miki ?  

 

Tous les trois hochèrent la tête.  

 

- Alors reprenons depuis le début…  

 

Pendant ce temps, chez Saeko :  

 

Reika retira son manteau qu’elle déposa sur le sofa. Elle s’assit et attendit le retour de son aînée qui préparait du café. Celle-ci revint dans le living avec un plateau entre les mains. Sur ce plateau, se trouvaient deux de cafés fumantes.  

 

Reika regarda sa sœur. Elle portait un jogging trop grand à son goût et ses cheveux étaient remontés en queue de cheval. Elle était démaquillée. Reika était surprise par le manque de féminité de sa sœur. Lorsque Saeko déposa le plateau sur la table basse qui se tenait en face de Reika, celle-ci remarqua que sa sœur avait les traits tirés accompagnés de cernes et les yeux rougis :  

 

- T’as l’air fatigué ?  

- Tu peux le dire !  

- Tu es allée au bureau comme ça !  

- Oui !  

 

Saeko se releva pour accéder à la commode qui se trouvait près de la porte. Il s’agissait d’un meuble en chêne blanc. L’inspectrice ouvrit le premier tiroir et sortit un dossier. Elle referma le tiroir et vint s’asseoir près de sa sœur et lui tendit le dossier :  

 

- nous avons découvert récemment le corps d’une scientifique dans son laboratoire ! On lui cogné la tête pour ensuite l’abattre d’une balle ! Cette femme n’était pas inconnue de nos fichiers :Nous avions découvert qu’elle avait flastifié des résultats d’ADN, il y a quelques années ainsi elle avait été reconnue complice de faux témoignages et même complicité de meurtre ! C’est pour ça qu’elle avait été emprisonnée pour être relâchée, il y a cinq ans de cela. Depuis cette femme a changé d’identité et s’est mariée à un avocat avec qui elle a eu deux enfants. Selon lui, elle avait enterré son ancienne vie ! Seulement il y a plus d’un an, il se souvint que quelqu’un semblait faire pression sur sa femme et qu’ils avaient été victimes de menaces de mort.  

- Donc on peut supposer que pour y mettre fin, elle a cédé pour protéger sa famille !  

- Oui, sans doute ! J’ai trouvé quelque chose d’étrange dans son bureau…  

- Raconte !  

- Un dossier sur Ryo ! Que j’ai laissé là-bas !  

 

Reika regarda sa sœur avec surprise voire choquée par cette révélation. Certes, elle n’avait jamais cru à sa mort, mais cela lui faisait quand même un choc et surtout cela la confortait dans son idée : provoquer le milieu de la pègre. Elle risquait gros et elle le savait. Elle risquait sa vie peut-être pour rien, mais d’un autre côté elle ne se pardonnerait jamais d’avoir écarter l’hypothèse d’une machination. De plus, la victime semblait être une experte en trafique d’ADN, d’après ce que laissait entendre la lecture du dossier.  

 

Reika reposa le dossier sur la table et croisa le regard de sa sœur qui attendait et appréhendait sa réaction.  

 

Reika se leva et se dirigea vers la fenêtre et observa un moment le paysage. Saeko la regarda tristement. Elle comprenait parfaitement son silence. Cela remettait tout en cause à présent. La voix de Reika la tira de ses pensés :  

 

- Il faudrait mieux que personne ne soit au courant et surtout pas Kaori ! elle vient à peine de sortir de sa « folie » on peut pas lui donner de faux espoirs !  

 

Saeko ne répondit pas. Elle n’avait plus vu Kaori depuis cette tragédie, ni aucun membre de la bande. Elle avait honte, elle culpabilisait. A cette pensée, Saeko serra les poings, de rage. Elle se leva et fut prise d’un malaise. Elle s’écroula sous les yeux affolés de Reika :  

 

- Saeko !!!  

 

Elle l’aida à s’allonger sur le canapé. Sans le vouloir, elle frôla un flacon dissimulé sous un coussin. Elle sentit la colère la colère montée en elle :  

 

- Des anti-dépresseurs ! des excitants !  

 

Saeko ne réagit pas à la colère de sa sœur. Elle se contenta de la regarder. Reika, à travers le regard de sa sœur, comprit plus qu’elle ne l’aurait voulu :  

 

- Tu n’y es pour rien ! Tu m’entends !!!  

- C’est pourtant moi qui l’aie mené à la morgue !!!  

 

Le biper de service de Saeko sonna, celle-ci tenta de se relever, mais son corps refusa tout effort. Reika la força à s’allonger :  

 

- Non, tu restes couchée !!!  

- Reika, laisse-moi !!!  

- Hors de question !  

- On a besoin de moi au boulot !  

 

Reika eut tout à coup une révélation :  

 

- Dis-moi, Saeko ? Depuis combien de temps, travailles-tu à ce rythme ?  

- Je ne vois pas de quoi, tu parles !  

- NE ME MENS PAS !!! Papa est fou d’inquiétude pour toi, depuis quelques temps, au début, je pensais que c’était parce que tu refusais de dîner avec l’un de tes prétendants ou parce que tu faisais ton deuil, mais en fait, tu travailles jour et nuit pour oublier !!!  

 

Saeko craqua pour la première fois depuis l’annonce de la mort de celui qui avait été pour elle son confident, son ami. Reika prit sa sœur dans ses bras :  

 

- Tu es exténuée, il faut que tu dormes !  

 

« Et moi, je vais m’occuper de ce dossier et avoir le fin mot sur cet énigme ! Je résoudrais cette affaire seule même si je dois en payer le prix fort ! Je ne veux pas ouvrir de vieilles blessures ! »  

 

Un peu plus tard, une ombre se faufila dans un laboratoire. Elle crocheta la serrure et alluma sa torche. Une fois cela accompli, elle pénétra dans la pièce et commença à chercher des indices :  

 

« Les policiers ont déjà tout nettoyer à ce que je vois ! »  

Son regard fut soudain attiré par un dossier soigneusement dissimulait derrière un tableau. Dessus, il y avait un code, le code : XYZ. A l’intérieur, un numéro de téléphone et deux initiales : A.K., mais le bout de papier s’échoua sur le sol. Pour ne pas laisser ses empreintes, Reika enfila des gants et prit une pince pour prendre le bout de papier. En l’examinant de plus prés, elle remarqua que quelque chose avait été effacée. Elle prit un crayon de papier et gribouilla dessus, qu’elle ne fut pas sa surprise de découvrir le numéro de la prison pénitentiaire :  

 

- Mais…  

 

Elle n’eut pas le temps de penser davantage qu’elle mit le papier dans la poche arrière de son Jeans, referma le fameux dossier, le dissimula rapidement dans sa veste et se précipita vers la sortie. Quelques secondes plus tard, le bâtiment fut soufflé par une explosion.  

 

 

 

 

 

 

 


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