Capitolo 36 :: fin 2/2

Pubblicato: 08-05-07 - Ultimo aggiornamento: 08-05-07

Commenti: Fin de le fic, une fin pleine de suspense! Et pour cause, je voulais finir en queue de poisson en envisageant peut-être une suite, qui sait?

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Fin 2/2  

- Oh mon dieu !  

- Bonsoir Mick !  

Ce n’était pas possible. Il devait rêver. Que faisaient-ils là ? Mick mit son index à ses lèvres signifiant à ces visiteurs surprises de se taire, puis il secoua légèrement Kazue pour la réveiller. Celle-ci remua et ouvrit les yeux. A la vue de Mick réveillé, elle sourit :  

- Tu es réveillé !  

- Oui ! Ecoute, il faut que tu partes !  

- Mais…  

- Ne discute pas !  

Kazue dévisagea Mick : « Que me caches-tu ? » Puis, elle les vit et là, elle sut que Mick voulait être seul. Elle se leva, tenta de l’embrasser mais il détourna la tête. Le cœur se déchira davantage : « Pourquoi cette froideur, Mick ? »  

Résignée, elle quitta la pièce, non sans adresser un dernier regard à son homme qui lui fixait toujours la fenêtre pour éviter, il le sentait, le regard peiné de l’infirmière.  

Une fois, seuls, le couple entra en prenant soin de fermer la porte derrière lui. Il s’agit d’un couple proche de la soixantaine, d’origine étrangère. Ils portaient tous les deux des costumes de couleurs sombres. La femme avait les cheveux courts argentés. Elle était fine et particulièrement belle malgré l’âge. Dans ses yeux bleus clairs, on pouvait y déceler une profonde douleur, malgré la chaleur que procurait son regard. Mick ne put s’empêcher d’avoir le cœur serrait.  

Un silence se fit pendant quelques secondes. Le premier des trois à rompre ce silence fut la fut le femme qui prit Mick dans ses bras :  

« Mick, on t’a cherché partout ! »  

Mick qui ne montrait rien d’habitude, ne put s’empêcher de se mordre la lèvre inférieure. Son regard se voila :  

- Je me sens tellement coupable, Anita ! Je n’ai pas su protéger ma femme et ma fille !  

- Arrête, tu n’y es pour rien !  

- Vous m’avez confiez votre fille et elle est morte par ma faute !!!  

- C’est par vengeance que tu es devenu nettoyeur, n’est-ce pas ?  

Cette voix appartenait à Andrew, le mari d’Anita, le père de la défunte femme de Mick. Ce dernier qui l’avait comme oublié le temps de l’étreinte avec Anita, reprit conscience de sa présence.  

Andrew était un richissime avocat à la retraite, ses rapport avec Mick n’avait pas toujours été au beau fixe, car ils avaient tous les deux leur propre façon de faire justice. Andrew en avait énormément voulu à Mick pour la perte de sa fille unique et sa petite fille. Leur dernière confrontation avait dégénéré et Mick avait quitté le pays.  

Sans lui répondre, Mick confirmait les soupçons d’Andrew. Andrew regarda cet homme pour qui sa fille s’était amourachée. Pas de doutes, Mick ne l’avait jamais oubliée. Il l’avait aimée et aujourd’hui Andrew se devait de le libérer de sa culpabilité. Sans mot, il échangea sa place avec sa femme :  

- Tu auras beau les traquer, tu ne la ramèneras pas, Mick !  

- Je ne les ai toujours pas trouvés !  

- Abandonne et fais ta vie !  

- Qu’est-ce que vous dîtes ? Jamais !!!  

Andrew sortit de sa poche une lettre qu’il donna à Mick. Ce dernier reconnut l’écriture de sa femme, c’était comme si elle revenait d’outre tombe :  

« A toi, l’ange qui illumine mon ciel »  

Amanda  

Ryô vit le corps de Kreuz s’effondrait sur le sol, une balle dans le dos. Il se saisit de son arme et regarda devant lui, un homme s’y tenait. Ryo le regarda curieusement, puis le remercia, mais l’homme gardait toujours son arme braqué sur lui.  

- Ne me remercie pas, tu vas mourir !  

Ryô voulut faire feu, mais il était à cours de munitions :  

- Merde !!!  

L’homme fit feu, mais Ryô se cacha derrière le mur, ainsi fut-il protégé. Un vacarme se fit entendre, les homme de main de Kreutz prirent les jambes à leur cou. Ensuite, une explosion se fit entendre, l’immeuble menaçait de s’effondrait. A l’extérieure, Kaori venait de tirer avec son bazooka dans le pilier de l’immeuble.  

- A toi de jouer partenaire !  

Ryô comprit d’instinct que Kaori était dans le coin.  

- Idiote !  

Il sourit, malgré lui.  

Il profita de la diversion provoquée par sa furie de partenaire pour sortir du bâtiment. L’homme qui voulait abattre Ryô, comprit trop bien ce qui se passait. Il suivit Ryô.  

- Kaori, tu veux mourir ou quoi ???  

- Au lieu de te plaindre remercie-moi, idiot ! Tu crois que j’ai envie de te perdre, alors que je ne conçois pas chaque secondes, chaque minutes et chaque heure sans toi ? Je t’aime, Ryô Seaba et je ne t’abandonnerai pas !  

Ils étaient face à face. Le vent soufflait, nettoyant tout sur son passage. Ryô secoué par la déclaaration de Kaori, eut du mal à réagir :  

- Je…  

- Nous sommes partenaires, Ryô ! Nous sommes bien plus que des collègues, bien plus que des amis, nous sommes des deux coeurs qui ne forment qu’un ! Tu es l’homme que j’ai choisi et peu importe ce que tu feras pour m’éloigner, je ne partirai pas !  

- Je…  

- Toutes ces larmes que tu m’as fait verser, toutes ces fois où tu m’as blessée, abandonnée ne m’ont pas permises de me détacher de toi, Ryô ! Tu es l’épaule sur laquelle je me repose, quand tout va mal ! Tu es celui à qui j’ai confié mes joies, mes peines ! Tu es tout pour moi, je t’aime, partenaire !  

Ryô ne trouva pas de mots suffisamment forts et puissants pour égaliser l’amour qu’il portait à cette femme. Et si, jamais il la perdait ? Alors il fera en sorte de savourer chaque secondes passées à ses côtés, de profiter du temps que la vie leur accorde pour être heureux. Il fit le pas qui le séparer d’elle, la prit dans ses bras, lui releva le menton et l’embrassa doucement et tendrement sur les lèvres.  

- Kaori, je ne suis pas doué pour les déclarations, mais je veux que tu saches que je t’aime !  

Elle lui sourit et l’embrassa.  

Au même moment, une arme pointa sur le couple :  

- Si j’étais toi, je baisserai cette arme !  

Kaori l’ayant repéré ouvrit le feu, Ryô s’était écarté pour le plaisir de la voir traumatiser leurs ennemis, mis à part cet homme, il restait quelques hommes de mains.  

- Ma partenaire est une véritable tornade ambulante ! A votre place, je partirai pour le Mexique !  

L’homme qui n’était autre que Daniel, trébucha en arrière et sombra dans la rivière qui l’emporta dans le courant. Quant aux autres, ils se ravisèrent et prièrent pour que la police les embarque.  

Ils étaient là à se regarder dans les yeux, aucun des deux ne bougeait. La jeune femme avait le visage inondé de larmes et le visage de l'homme était impassible, comme d'habitude.  

- Falcon?  

Il fit le pas qui la séparer d'elle et la prit dans ses bras. un bouquet de roses blanches et roses et rouges se tenait sur la table avec une carte d'anniversaire :  

"Joyeux anniversaire, Miki! mon coeur et mes pensées sont à toi : Réno "  

Mick, quant à lui, s'était rendu chez Kazue pour une mise au point. Elle l'avait invité à prendre place dans le salon où il s'était assis face à Kazue pour lui expliquer le pourquoi son besoin de faire le point. Kazue, après avoir écouté, avait pris Mick dans ses bras et lui avait dit avec la peur de le perdre définitivement dans la voix:  

- Je t'attendrai!  

Quelques mois plus tard, Saeko sortit de prison grâce à l’agent Dogget qui lui avait proposé un contrat. Elle pénétra dans la voiture où on lui remit une lettre de Reika.  

Simultanément, Mick et elle ouvrirent leurs lettres. Ces dernières lettres de ces êtres qui leur manquaient cruellement. Des larmes tant refoulées roulèrent librement sans qu’ils en prennent conscience.  

Tu me manques !  

Furent les seuls mots qu’ils parvinrent à prononcer, leur voix étant étranglée par leurs sanglots respectifs.  

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