Capitolo 18 :: Sosie?!

Pubblicato: 27-12-04 - Ultimo aggiornamento: 15-02-06

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Kaori !  

Un murmure, qui est-ce ?  

- Kaori !  

Cette voix, je la connais ! Ryo ?  

- Ryo ? C’est toi ?  

- Salut ma belle !  

Je rougis! C’est bien la première fois qu’il me complimente !  

- Kaori, je suis venu te dire que je suis revenu pour toi !  

Il s’éloigne de moi. J’essaie de l’atteindre, mais je n’y arrive pas.  

- RYOOOOO !!!!!!!!!! Reviens ! Ryo !!!!!!!!!!!  

« Je me réveille en sursaut. Encore ce rêve ! Depuis sa disparition, ce rêve me hante. Je ne crois pas que les rêves ont signification, pourtant celui-là se fait de plus en plus insistant ! Deviendrais-je folle ? »  

Kaori se leva et se prépara. Dans deux heures ses associés seraient là. Elle passa devant la chambre de son partenaire. Pour la première fois, depuis qu’elle était rentrée elle ouvrit la porte. Elle ne put s’empêcher de pleurer en voyant la pièce vide, elle s’écroula sur le sol :  

« Je sais que je devrais me résigner, accepter ta perte mais j’y arrive pas ! Ryo aide-moi, je t’en prie ! J’ai trop mal ! Je me sens seule, abandonnée ! tu m’avais promis qu’on fêterait tous nos anniversaires ensemble ! Alors, pourquoi ? Pourquoi m’as-tu abandonnée ? Je t’aime, Ryo ! Je t’aime tellement ! »  

Elle baissa la tête, sécha ses larmes avec le revers de sa main droite, inspira un bon coup et se releva. Elle s’approcha du lit de son bien-aimé et s’assit dessus. Elle caressa les draps. Combien de fois avait-elle rêvé d’être dans ces draps avec celui qu’elle aimait ? Le regard de la jeune femme fut attiré par table de nuit et à bien y réfléchir Ryo avait toujours refusé à ce qu’elle fouille ce tiroir. De plus, ce tiroir était verrouillé :  

« Que pouvait-il bien cacher ? Sans doute des photos compromettantes ! »  

Elle chercha donc la fameuse clef des mystères de son partenaire, pendant une bonne demie heure. Elle finit par la trouver planquée sous le meuble. Elle sourit. Elle ouvrit ce fameux tiroir.  

« Mais.... »  

Son partenaire lui avait tant de fois répété qu’elle ressemblait à un garçon manqué, un boudin, un travesti et autre que Kaori n’aurait jamais pensé qu’il garderait des photos d’elle dans son tiroir. Il y en avait une notamment où ils étaient ensemble. Ryo lui avait dit que cette photo était ratée et qu’il l’avait jetée :  

« Ryo Seaba vous êtes un incorrigible romantique à ce que je vois, Monsieur l’étalon de Shinjuku !  

Kaori sourit et remis ces découvertes à leur place et referma le tiroir :  

- Merci, Ryo !  

Elle quitta la pièce.  

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Plus tard :  

« .Je vais voir le tableau ! cria Kaori  

- Ok ! lui répondirent ses amis  

- Tu veux que je t’accompagne ? Demanda Mick  

- Si tu veux !  

Cela faisait un mois que City Hunter avait repris ses fonctions. Et Kaori était impressionnée par le professionnalisme de ses amis. Qui aurait cru qu’en s’associant avec Mick en particuliers, les clientes n’auraient pas à se plaindre.  

Il faut dire que Mick avait changé, il était plus mature. Il était certes dragueur, mais en dehors de son travail et quand il sautait sur une femme c’était toujours la même victime, Kaori. Reika qui avait rejoint « CH investigations », arriva au moment ou nos amis allaient partir :  

« Alors ton enquète, elle avance ?  

- Oui et non !  

- Comment ça ?  

- Mon charme n’a servi à rien ! Je crois que je me suis enlaidie !  

La bande tomba à la renverse. Ils avaient appris à connaître Reika. Et même si au début elle passait pour une manipulatrice envers les hommes, c’était une femme attachante avec beaucoup d’humour. Quand la bande baissait les bras, c’est elle qui les stimulait afin qu’ils reprennent confiance.  

« Tu as raison, Reika ! Je vois une ride !  

- Arrête Mick, ce n’est pas drôle !  

- Dis-nous ce qui se passe ?  

- Ben... En fait, j’enquête sur l’assassinat d’une biologiste et je n’arrive pas savoir le pourquoi elle a été tué ! J’ai découvert que des hommes m’observer depuis quelques temps !  

Reika, un mois plutôt, avait échappé de justesse à un attentat qui avait lieu dans le laboratoire où elle avait découvert le dossier XYZ. Mais elle garda cette information pour elle.  

- Tu veux une escorte ? Demanda Miki.  

- Ils vont s’en apercevoir, si j’en parle à ma sœur !  

- Mais non ! Bien sur qu’ils vont s’en apercevoir si t’en parle à la police ! Mais moi, je peux t’escorter, puisqu’on ne me craint pas !  

- Bonne idée, Miki !  

- Et toi, Falcon, t’en est où ?  

- Trafic de drogue démantelé !  

- Saeko sera contente ! Bon y va, Mick !  

- Je te suis !  

« Tu vois mon amour, tout le monde se serre les coudes depuis que tu nous a quitté ! Reika nous a rejoint, Mick s’est assagi, il ne sort plus le soir ! Je crois que ta disparition l'affectée plus qu’il ne laisse paraître ! Dés fois, je le vois tirer avec ton arme, à ce moment-là impossible de lui enlever ! Tu lui manques Ryo ! Il y a Falcon et Miki aussi qui m’entourent ! Miki, c’est mon prof particulier, elle m’entraîne au tir et m’apprend à me défendre ! Elle est devenue très protectrice envers moi tout comme les autres ! Et j’avoue que ça m’énerve, je ne risque pas de me briser en deux si on me laisse souffler ! Falcon, lui, c’est mon grand frère, c’est le seul qui est resté fidèle à lui-même ! Quant à Saeko, je crois qu’elle est débordée on la voit de moins en moins, j’avoue je m’inquiète pour elle ! Que devient-elle ? Je ne t’oublie pas, mon amour, t’inquiète ! Je serais bientôt prête ! »  

- Kaori ?  

Cela faisait quelques minutes déjà que Mick l’appelait. Kaori sortit de ses pensées, une larme qui coulait sur sa joue. Elle l’effaça d’un revers de la main et rapidement. Mais Mick l’avait remarqué et c’est une main réconfortante qu’il posa sur son épaule.  

Arrivés devant le tableau, il y avait trois demandes que Kaori s’empressa de noter dans son carnet. Ils s’apprêtaient à s’en aller, quand :  

« Attendez mademoiselle, attendez-moi !!!  

- Lâchez-moi sale pervers !!!  

Kaori stoppa net et se concentra sur la voix de l’homme :  

« Enfin, revenez ! Et vous mademoiselle vous ne voudriez pas sortir avec moi, ce soir ?  

- Non merci ! Crétin !!!  

Kaori sentit son cœur s’accélérer, elle fit demie tour et courut vers celui qui harcelait toutes ces femmes.  

« Cette voix ! Sa voix ! Mon dieu est-ce possible ? Je connais cette voix, je la reconnaîtrai n’importe où ! Ryo ! Ryo est de retour, j’en suis sure ! Attends-moi, mon amour j’arrive ! »  

Kaori courait vers celui qu’elle aimait, celui qu’elle avait tant pleuré, celui qu’elle croyait mort. Mort ? Kaori s’arrêta. Les tests étaient clairs pourtant, la voiture brûlée, la veste, l’arme et les lambeaux de chairs ! Alors comment ?  

- Mademoiselle voulez-vous dîner avec moi ?  

- Oh, mais c’est pas vrai !!!  

Kaori vit la scène se dérouler sous ses yeux. Cet homme était bien son partenaire.  

« Ryo !  

L’homme ne réagit pas. Kaori allait lui sautait au cou quand :  

« Mon cœur ?  

Kaori vit plus loin une femme digne de pièger un homme, tellement elle était belle. L’inconnue s’agenouilla en face de l’embrassa sous les yeux d’une Kaori effondrée . Mick qui la rejoignit, vit la même scène :  

« Ryo ?  

Mais rien y fait, le couple s’embrassait toujours. Puis la femme mit fin à cette étreinte, elle se releva et aperçut Kaori. Elle lui sourit et la montra du doigt à son homme. Ce dernier se retourna :  

- Ryo ? S’écrièrent Mick et Kaori  

Kaori se jeta dans ses bras :  

« Oh Ryo, si tu savais ! On a cru que tu étais mort !  

- Excusez-moi, mais je ne m’appelle pas Ryo ! Mon est Daniel et voici ma femme, Alécia !  

- Mais...  

- Je suis désolé, mais vous avez dù vous trompez ! Ma femme et moi allons avoir un enfant !  

- Mais...  

- Daniel on s’en va il sont bizarres ces japonais !  

- Oui, allons-y ! Nous perdons notre temps avec ces étrangers!  

Kaori ne savait quoi penser. Avait-elle vraiment rencontré le sosie parfait de son partenaire ? Non, son cœur ne pouvait pas la tromper c’était lui !  

Mick, quant à lui, n’en crut pas ses yeux, son meilleur ami était là devant lui. Il avait dù mal à contenir son sang froid face à cette scène, mais surtout face à son discours : il ne se rappelait pas d’eux, pire ils les avait traité d'étrangers!  

Un peu plus loin, dans une voiture noire, un couple riait :  

« Alors comment j’ai été ?  

- Convainquant, mon amour !  

- Je te remercie ! On va faire de sa vie un enfer, je te le promets !  

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